Seconde Guerre mondiale - Sources et témoignages

-
Share on:
-
Please login to use this functionality
Filter by
Publisher:- Nouveau Monde [87] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/nouveau-monde
- Tallandier [21] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/tallandier
- Éditions du Rocher [4] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/editions-du-rocher
- Gallimard [4] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/gallimard
- Les Belles Lettres [2] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/les-belles-lettres
- Éditions du Félin [1] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/editions-du-felin
- Flammarion [1] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/flammarion
- PU Laval [1] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/pu-laval
- PU Montréal [1] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/pu-montreal
- Seuil [1] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/seuil
- Vendémiaire [1] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/vendemiaire
- See more... Hide...
Filter by
Date of Publication:- 2021 [2] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2021
- 2020 [2] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2020
- 2019 [3] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2019
- 2018 [1] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2018
- 2016 [7] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2016
- 2015 [6] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2015
- 2014 [28] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2014
- 2013 [10] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2013
- 2012 [46] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2012
- 2011 [7] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2011
- 2010 [4] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2010
- 2009 [2] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2009
- 2008 [1] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2008
- 2007 [1] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2007
- 2006 [1] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2006
- 2005 [1] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2005
- 2004 [1] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2004
- 1948 [1] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 1948
- See more... Hide...
1 - 50 of 124 results
- Sort by: Title A - Z
- Newest titles first
-
-
39-45, une guerre inconnue
- Paul-Marie de La Gorce
- 2012, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Ce livre est une exploration des choix stratégiques faits par les deux camps à chaque étape de la guerre. Elle conduit à de nouveaux éclairages qui surprendront et parfois stupéfieront de nombreux lecteurs, sur quelques-uns des événements principaux des années 1939-1945 : les projets franco-anglais de guerre contre l'Union soviétique en 1940, les pressions et manœuvres des dirigeants britanniques partisans d'un arrangement avec l'Allemagne, la fascination exclusive que la guerre à l'Est exerçait sur Hitler. Mais aussi la mise en échec par Roosevelt des négociations avec le Japon, l'engrenage qui conduisit les Alliés à retarder le débarquement en France jusqu'en 1944, les fautes de commandement qui les empêchèrent de gagner la guerre cette année-là... Ceux qui pensaient qu'il n'y avait plus rien à apprendre sur le second conflit mondial seront heureusement détrompés : en dépit des milliers d'ouvrages et de témoignages déjà parus, mais surtout grâce à l'ouverture des différentes archives dans tous les pays, il est enfin possible de procéder à une relecture complète et critique de cette guerre, dont on pourrait croire, au fond, qu'elle était inconnue...
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Agent secret de Churchill
- Bob Maloubier
- 2011, Tallandier
- Show Description Hide Description
Agent secret de Churchill pendant la guerre, saboteur, père des nageurs de combat français, forestier et pétrolier en Afrique, acteur du dernier film de Jean-Luc Godard : Robert, dit « Bob » Maloubier, 87 ans, a traversé le XXe siècle comme un aventurier. Bob Maloubier, c’est aussi une gueule. Une « grande gueule », glissent ses rares détracteurs. Moustache blanche façon major des Indes, œil pétillant, blazer bleu marine avec le blason du Special Boat Service (nageurs de combat britanniques) dont il est breveté, insigne des nageurs de combat français au cou. Il nous raconte aujourd’hui ses deux années épiques passées au sein de la section française du Special Operations Executive (SOE), créé par Winston Churchill en juillet 1940, pour effectuer les sabotages et opérations spéciales contre les troupes allemandes en France occupée. Engagé dans le SOE à 19 ans, il a vécu l’Exode, les blessures, les prisons allemandes, une évasion de Bizerte envahi par l’Afrika Korps, l’assassinat de l’amiral Darlan par son ancien camarade de lycée Fernand Bonnier de la Chapelle... Il quitte l’armée britannique avec le grade de capitaine et la prestigieuse décoration Distinguished Service Order, accordée seulement à une soixantaine de Français pendant la guerre. Avec plein d’émotion, de verve et de faconde, il nous plonge ainsi dans le bain de l’époque, où coups tordus et héroïsme se mêlent, et dans la peau de ces combattants de l’ombre. On pourrait croire à un roman. C’est pourtant l’histoire vraie d’un héros de la guerre, l’un des deux derniers survivants du SOE.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Ainsi fut Auschwitz
- Primo Levi
- 2019, Les Belles Lettres
- Show Description Hide Description
Les vérités les plus précises — et les plus terribles, tant elles sont précises — sur la machine d’extermination. Quarante ans de témoignages, en grande partie inédits, d’une importance historique essentielle. En 1945, au lendemain de la libération, les militaires soviétiques qui contrôlaient le camp pour anciens prisonniers de Katowice, en Pologne, demandent à Primo Levi et à Leonardo De Benedetti, son compagnon de détention, de rédiger un compte rendu détaillé sur les conditions sanitaires du camp. Le résultat est le Rapport sur Auschwitz, un témoignage extraordinaire, l’une des premières descriptions sur les camps d’extermination jamais élaborées. Publiée en 1946 dans la revue scientifique Minerva Medica, elle inaugure l’œuvre à venir de Primo Levi, témoin, analyste et écrivain. Dans les quatre décennies suivantes, Levi ne cessera jamais de raconter son expérience du Lager dans des textes de nature différente, qui, pour leur grande majorité, n’ont jamais été publiés ensemble. Des recherches entamées très tôt par Levi sur le destin de ses compagnons à la déposition pour le procès Eichmann, en passant par la « lettre à la fille d’un fasciste qui demande la vérité » et les articles parus dans des quotidiens et des revues spécialisées, Ainsi fut Auschwitz est une mosaïque de souvenirs et de réflexions critiques d’une valeur historique et morale inestimable. Un recueil de témoignages, d’enquêtes et d’analyses approfondies qui, grâce à la cohérence, à la clarté de son style, à la rigueur de sa méthode, nous rendent le Primo Levi que nous avons appris à reconnaître comme un auteur classique de la littérature italienne.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Alias Caracalla
- Jean-Claude Perrot
- 2011, Gallimard
- Show Description Hide Description
«Voici donc, au jour le jour, trois années de cette vie singulière qui commença pour moi le 17 juin 1940, avec le refus du discours de Pétain puis l'embarquement à Bayonne sur le Léopold II. J'avais 19 ans. Après deux années de formation en Angleterre dans les Forces françaises libres du général de Gaulle, j'ai été parachuté à Montluçon le 25 juillet 1942. Destiné à être le radio de Georges Bidault, je fus choisi par Jean Moulin pour devenir son secrétaire. J'ai travaillé avec lui jusqu'à son arrestation, le 21 juin 1943. Ces années, je les raconte telles que je les ai vécues, dans l'ignorance du lendemain et la solitude de l'exil. J'ai choisi pour cela la forme d'un "journal", qui oblige à déplier le temps et à fouiller dans les souvenirs. Les conversations que je relate ont pris spontanément la forme de dialogues. Qu'en penser après tant d'années? J'ai trop critiqué les souvenirs des autres pour être dupe de mes certitudes : là où finissent les documents, commence le no man's land du passé, aux repères incertains. Mais s'il est dans la nature d'un témoignage d'être limité, il n'en est pas moins incomparable : instantané du passé, il permet de faire revivre les passions disparues. J'ai consacré beaucoup de temps et de soins à traquer la vérité – elle seule donne un sens à une telle entreprise – pour évoquer le parcours du jeune garçon d'extrême droite que j'étais, qui, sous l'étreinte des circonstances, devient un homme de gauche. La vérité est parfois atroce.» Daniel Cordier. Date de première édition : 2009
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Anus mundi
- Wieslaw Kielar
- 2020, Les Belles Lettres
- Show Description Hide Description
Anus mundi, l’anus du monde : un médecin SS avait ainsi qualifié le camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz. Un homme a vécu là durant cinq années et raconte ce qu’il a vu. Arrivé avec les 728 premiers déportés politiques polonais le 14 juin 1940, Wieslaw Kielar (1919-1980) sera à la fois le témoin et la victime des punitions arbitraires qui rythment la vie du camp. Il détaille la terrible hiérarchie installée par les nazis entre les prisonniers, le développement du camp, les nouveaux arrivants, la routine des exécutions qui vont s’accélérer durant la dernière année de sa détention. Tout est décrit aussi objectivement que possible. Son témoignage a la précision d’une mémoire qui a été marquée au fer rouge de l’horreur et qui ne peut oublier ni les potences, ni les coups, ni l’entassement des morts, ni les SS, ni « l’organisation », c’est-à-dire la vie quotidienne dans l’enfer. La vérité modeste qu’il transmet fait de son récit un document irremplaçable pour l’Histoire. Il nous est parvenu au moment où de nouvelles générations ignorantes des faits qu’il rapporte ont pu douter de leur réalité, tant ils sont incroyables. Le général Eisenhower l’avait prévu en termes crus : « Écrivez, photographiez, filmez » avait-il dit aux journalistes présents lors de la libération des camps de concentration : « Dans cinquante ans il se trouvera des bâtards pour dire que tout ceci n’a jamais existé ! » Qui aura suivi « la lente descente de Kielar dans les ténèbres concentrationnaires » ne pourra toutefois plus oublier.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Avez-vous vu Hitler ?
- Walter Kempowski
- 2014, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Dans les années 1970, Walter Kempowski a posé dans son entourage une question simple et factuelle : « Avez-vous vu Hitler ? » Son enquête s’est animée d’une vie propre et il l’a poursuivie, jusqu’à interroger plusieurs centaines de personnes au gré de ses rencontres. Elle déboucha sur ce livre, qui connut de nombreuses éditions et fut un best-seller en Allemagne. Voici donc les réponses d’Allemands et d’Allemandes anonymes de toutes origines, tous âges, toutes appartenances sociales, qui, en quelques phrases, racontent où et comment ils ont vu Hitler, entre le début des années 1920 et 1945. On y saisit des bribes fortuites de ses débuts obscurs, on le voit devenir l’homme politique omniprésent des campagnes électorales incessantes sous la république de Weimar et enfin un dictateur triomphant jusqu’à la guerre. On y découvre comment les Allemands ont vécu cette époque et comment ils vivent avec son souvenir dans les années 1970. En donnant leur réponse, sans en avoir l’air, ils en disent long sur eux-mêmes.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Bréviaire pour Mauthausen
- Pierre Daix
- 2005, Gallimard
- Show Description Hide Description
Mauthausen, créé comme camp de concentration pour « irrécupérables » dès l'annexion de l'Autriche par Hitler, servit d'abord à exterminer des Tsiganes, des Juifs, des antifascistes autrichiens. Les nazis y envoyèrent fin 1939 des milliers d'officiers polonais ; après la défaite de la France, autant de républicains espagnols, encore plus de prisonniers soviétiques, des résistants tchécoslovaques, enfin de grands convois de Français en 1943 et surtout 1944. À partir de 1943, Mauthausen travaillant pour l'industrie de guerre, ses kommandos s'étendirent sur toute l'Autriche jusqu'en Croatie. En six ans, on y dénombra plus de 150 000 morts. Arrivé en mars 1944, Pierre Daix connut d'abord la célèbre carrière du camp, puis, parlant allemand, entra dans l'administration et l'organisation de résistance dont il retrace ici le développement et rend hommage à ses créateurs, les Espagnols, dont il avait rassemblé les témoignages dans Triangle bleu en 1969. Il la montre aux prises avec les drames de la fin du camp : l'arrivée des évacués d'Auschwitz, l'évasion collective des Soviétiques du sinistre « block 20 », pour en venir au chaos d'une libération impréparée par les Alliés qui coûta des centaines de morts en trop. Il confie à l'Europe le soin d'en tirer les leçons.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Carnets du chef des services secrets
- Louis Rivet
- 2010, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Jamais le « journal de bord » du général Louis Rivet n'avait, jusqu'à présent, été livré au public. Rédigés par le chef des services spéciaux français entre 1936 et 1944, ces carnets sont restés inédits depuis la Libération. Exceptionnels, ils plongent le lecteur au cœur du secret d’État. Pendant huit années, presque chaque jour, Louis Rivet y a consigné ses impressions, relaté les entrevues et mentionné les renseignements obtenus ; confidentielles, certaines de ses informations provenaient de « sources » installées au cœur de l'appareil d'État nazi. Aujourd'hui publiés dans une édition critique et annotée, les carnets de Louis Rivet présentent l'histoire du second conflit mondial sous un jour nouveau. Des personnalités célèbres y croisent des figures moins connues ou anonymes du renseignement français et européen. On y rencontre Léon Blum, Édouard Daladier, le maréchal Pétain, Pierre Laval, le général de Gaulle. Et on redécouvre les figures des grands responsables politiques et militaires de cette époque troublée, fondatrice de la France des IVe et Ve Républiques. Ces carnets font entrevoir les liens très complexes, parfois ambivalents, qui unissent les services spéciaux au pouvoir politique. Ils dévoilent l'enchaînement des crises, le jeu des coopérations entre les services d'espionnage des grandes puissances, les champs de bataille de la guerre secrète européenne, et ouvrent ainsi de nouvelles perspectives pour l'histoire du renseignement au XXe siècle.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Carnets secrets du général Patton
- George Patton
- 2011, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Rares sont les chefs de guerre qui ont suscité autant de ferveur et de haine, recueilli autant d’honneurs et provoqué autant de controverses que le général George Patton. Chef de la légendaire Troisième Armée, Patton est souvent décrit comme un leader tyrannique et mégalomaniaque, flirtant parfois avec la folie. Les archives et notes personnelles du général permettent d’en brosser un portrait bien plus nuancé. Elles éclairent d’abord la période la moins connue de la vie de Patton – son enfance, son séjour à West Point, la traque de Pancho Villa et les batailles de 1917 dans la Somme et en Champagne. Puis, on entre de plain-pied dans les opérations de la Seconde Guerre mondiale : la Tunisie, la Sicile, la France et l’Allemagne. Ses notes, lettres et journaux intimes permettent de suivre ses pensées et impressions jour après jour, ses « coups de gueule » autant que son génie tactique. Ces documents nous donnent accès à un être bien plus complexe qu’on l’imagine, tourmenté par le doute, exalté par la guerre et toujours volontaire pour aller au combat. Date de première édition : 1975.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Croisade en Europe
- Dwight D. Eisenhower
- 2013, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Ces mémoires de guerre dévoilent l’histoire intégrale du débarquement en Europe, tel que le vécut le commandant en chef des forces alliées, le général Dwight D. Eisenhower. Ils offrent une vue d’ensemble de la « croisade » des Alliés contre l’Allemagne nazie, destinée à faire triompher les valeurs de la paix et de la démocratie. Le futur président des États-Unis y révèle ses aspects techniques, politiques et humains, de la conception des opérations aux entrevues entre les chefs d’État. Avec lui, nous découvrons comment furent organisés les ravitaillements et les mouvements de troupes sur un gigantesque front allant, pour la première fois dans l’histoire, des Carpates à Gibraltar. Nous pénétrons dans les conseils de l’État-major suprême et apprenons les véritables raisons des campagnes militaires comme des divergences entre les forces alliées. Ce faisant, « Ike » livre une série de portraits intimes de Roosevelt, Churchill, de Gaulle et Marshall, ainsi que des grands généraux américains et britanniques qui servirent sous ses ordres. Il reste cependant toujours exact, précis et nuancé, utilisant ses agendas tenus pendant le conflit et sa prodigieuse mémoire pour raconter en détail les péripéties de cette immense lutte. Eisenhower réalise ici une œuvre d’historien, tout en racontant le déroulement d’une victoire dont il est le propre auteur. Son récit demeure aujourd’hui le témoignage le plus important sur la Seconde Guerre mondiale. Date de première édition : 1949.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
De Londres à Moscou
- Joachim von Ribbentrop
- 2014, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Ministre des Affaires étrangères de l’Allemagne hitlérienne, Joachim von Ribbentrop dirigea l’ensemble du système diplomatique du IIIe Reich, de 1938 à son arrestation en 1945. Souvent critiqué par les hauts diplomates et les dignitaires nazis pour son incompétence, il bénéficie de la protection du Führer qui voyait en lui un « nouveau Bismarck ». Il fut lui-même un partisan servile d’Adolf Hitler et un acteur majeur de sa politique d’expansion. Rédigés peu avant son exécution en 1946, ses mémoires sont avant tout un plaidoyer pour son action et celle du Führer, qu’il présente comme le seul homme capable d’apporter un nouveau rayonnement au Reich allemand et de bâtir une Europe pacifique. Ils n’en constituent pas moins une source unique pour la compréhension de la diplomatie hitlérienne et de la politique étrangère de l’Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale, de la conquête de l’espace vital à la solution finale. Date de première édition : 1954.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Grandeur et Misère de l’Armée rouge
- Jean Lopez and Lasha Otkhmezuri
- 2011, Seuil
- Show Description Hide Description
La guerre entre l’Allemagne nazie et l’Union soviétique, le plus grand théâtre d’opérations de la Seconde Guerre mondiale, fut élevée au rang de mythe par Staline au prix d’innombrables mensonges. Cet ouvrage rassemble les témoignages récents de vétérans de cette « Grande Guerre patriotique », ainsi que les Russes l’appellent encore aujourd’hui. En 1941, ces témoins étaient des citoyens ordinaires. Ils racontent l’horreur de ce conflit et écornent l’image du « peuple héros » : les collaborateurs, délateurs et tortionnaires au service des nazis, l’irresponsabilité, l’alcoolisme, le vol généralisé, le mépris de la vie du soldat, la réalité des viols de masse commis en Allemagne. Pourtant, même au milieu du pire, ils ont croisé des hommes et des femmes dont le courage et l’humanité leur ont permis de supporter des épreuves inimaginables en Occident. Après la guerre, certains témoins ont choisi la dissidence, d’autres ont été marginalisés parce qu’ils étaient juifs, la majorité s’est réinsérée dans le système soviétique. Aujourd’hui, presque tous ont rompu avec le mythe de la Grande Guerre patriotique et sont parvenus à faire le tri entre la gloire et l’infamie, le massacre et le sacrifice, l’héroïsme et la survie.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Histoire d'un soldat
- Omar N, Bradley
- 2014, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Du débarquement en Normandie à la jonction avec l’armée Rouge en Allemagne, le général américain Omar Bradley a joué un rôle considérable durant la reconquête de l’Europe face au IIIe Reich. Écrits peu après la fin du conflit, ses mémoires nous révèlent les coulisses des opérations alliées face aux armées de l’Axe. Nous y découvrons les stratégies militaires du haut commandement mais aussi la réalité des champs de bataille, et le quotidien des soldats comme celui des grandes figures de la guerre (telles que Patton, Montgomery ou Eisenhower). Omar Bradley a voulu nous faire revivre la Seconde Guerre mondiale au plus près, en n’omettant aucun échelon militaire ni les difficultés qu’il a rencontrées. Aussi intéressant d’un point de vue stratégique que de celui du quotidien des armées, cet ouvrage constitue un témoignage unique, celui d’un tacticien hors pair surnommé « le général des soldats » pour sa compassion envers ses troupes. Date de première édition : 1952.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Histoire de la Première armée française
- Jean de Lattre de Tassigny
- 2015, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
70 ans après la capitulation des Allemands, le récit de l’ancien commandant en chef de la Première armée française est essentiel pour comprendre la part militaire prise par la France à la victoire des alliés en Europe, des plages de la Provence jusqu’en Bavière et en Autriche. La Première armée a pour particularité de réaliser l’amalgame entre les unités débarquées d’Afrique et d’Italie et quelque 130 000 FFI qui se sont joints au combat pour la libération de l’Europe. De Lattre, né en février 1889, est lieutenant de cavalerie pendant la Première Guerre mondiale. Dans l’entre-deux-guerres, il devient le plus jeune colonel, puis le plus jeune général de l’armée française. En 1940, il bat les Allemands à Rethel. Arrêté et condamné à 10 ans de prison, il s’évade en 1943 et rejoint l’Algérie où il prend le commandement de la Première armée. Il s’empare d’Elbe et débarque en Provence en août 1944. La Première armée libère 25 départements et sauve la ville de Strasbourg. Le 8 mai 1945 à Berlin, Jean de Lattre signe au nom de la France l’acte de capitulation de l’Allemagne. En 1949, il est le premier Commandant en chef des armées de Terre d’Europe occidentale. En 1950, il est nommé Haut-Commissaire de France en Indochine. Il meurt en janvier 1952. Cette histoire centrée sur les hommes est enrichie par les souvenirs et archives personnelles d’un grand chef militaire de la Seconde Guerre mondiale. Longtemps indisponible, ce grand classique (au même titre que les mémoires de Patton, Eisenhower ou Rommel, disponibles dans la même collection) garde toute sa force et sa valeur historique. Date de première édition : 1949.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Hitler parle à ses généraux
- Paul Villatoux
- 2013, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
À partir de 1942, Hitler décida de faire consigner les débats qu’il avait depuis 1940 avec ses chefs militaires sur les opérations de guerre. Lors de la débâcle de 1945, ces archives furent incinérées, mais une cinquantaine de rapports échappèrent à la destruction. La sélection des moments les plus significatifs aboutit à cet ouvrage étonnant par lequel on entre de plain-pied dans la machinerie nazie. On y découvre les méthodes de commandement de Hitler, l’atmosphère de son QG, l’attitude de son entourage et certains projets, comme celui, à l’approche de la défaite italienne, d’occuper le Vatican et de faire prisonnier le pape. Sans cette source inégalable, il serait impossible de distinguer les responsabilités de Hitler de celles de ses principaux généraux dans la poursuite de la guerre. Ces comptes rendus sont d’autant plus importants qu’on n’a longtemps décrit Hitler en tant que chef de guerre qu’à travers leurs récits. Or on découvre ici un coup d’œil et un instinct de la manœuvre, une maîtrise de la littérature et de la théorie militaires. Au passif, on mesure l’étendue de son ignorance des règles d’un état-major, sa défiance envers ses propres généraux, qui finit par empêcher tout débat. Aux erreurs de manœuvre s’ajoutent aussi des ingérences tactiques de plus en plus fréquentes, basées sur des souvenirs de la Première Guerre mondiale, d’où des dialogues parfois absurdes. Ces rapports journaliers offrent une image saisissante du déclin de l’Allemagne nazie et de l’enfermement d’Hitler dans son bunker. À côté de la voix de Hitler retentissent celles de ses collaborateurs directs (Keitel, Jodl…) et des pontes du régime (Goering, Himmler…) débattant des moyens d’échapper à l’abîme qu’ils ont eux-mêmes creusé.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Ils étaient 1038
- Jean-Christophe Notin
- 2019, Tallandier
- Show Description Hide Description
Ils étaient 1 038. Étudiants, fonctionnaires ou militaires en 1940, de Gaulle les reconnaît à partir de 1941 comme ses Compagnons pour la Libération de la France « dans l’Honneur et par la Victoire ». Parmi eux, des personnalités emblématiques, Pierre Messmer, Jacques Chaban-Delmas ou Pierre Clostermann, mais aussi d’illustres inconnus. Patiemment réunis par Jean-Christophe Notin, les témoignages s’enchevêtrent, indissociables de l’histoire globale de la Seconde Guerre mondiale, et prennent enfin la place qu’ils méritent, sur le devant de la scène – car le message des Compagnons, celui de l’engagement au service d’une cause jugée supérieure, doit leur survivre.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
J'ai payé Hitler
- Fritz Thyssen
- 2019, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Friedrich Thyssen (1873-1951) fut l’un des plus grands industriels allemands de son temps. Aujourd’hui encore, l’empire sidérurgique bâti par son père règne en France et partout dans le monde. Pourtant, ce témoignage de « Fritz » Thyssen rédigé en 1941 n’avait jusqu’ici jamais été publié en France. Dans ce document controversé, Thyssen raconte comment il a été séduit par Hitler dès 1923. Il le pense alors capable de redresser l’économie allemande mise à mal par le traité de Versailles, et va financer le parti nazi au point de devenir l’un des principaux responsables de son ascension. Mais après la « Nuit de cristal » en novembre 1938, Thyssen démissionne du Conseil d’État. Et en 1939, ses critiques de la politique économique du régime, qui subordonne tout au réarmement, lui valent d’être exclu du parti nazi. Ses biens sont confisqués. Thyssen s’enfuit pour la Suisse avant de gagner la France, où il dicte ses Mémoires à un journaliste américain, Emery Reves. Ce proche de Churchill les édite et les publie aux États-Unis à la fin de 1941 sous le titre I paid Hitler. Témoignant de son erreur mais aussi de celles des autres grands patrons de l’industrie, le nazi repenti souhaitait alerter le reste du monde sur les dangers de la guerre initiée par le Führer – avant le début des massacres de masse en 1941. Livré par le régime de Vichy aux Allemands, Fritz Thyssen est incarcéré au camp de Sachsenhausen. À la dénazification, il reconnaît son implication dans la montée du nazisme et est condamné à verser une indemnité aux victimes de la guerre. Il émigre à Buenos Aires en 1950 où il finira ses jours.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
J'avais huit ans dans le ghetto de Varsovie
- Régine Frydman
- 2011, Tallandier
- Show Description Hide Description
Régine Frydman est une enfant du ghetto de Varsovie qui a, par miracle, échappé à la mort. Elle a huit ans en 1940 quand les Allemands décident d’enfermer 450 000 Juifs dans une enclave de cinq hectares, où ils vont être parqués et broyés à mort en l’espace de trois ans. Régine n’aurait pas survécu si son père Abram Apelkir n’avait pas bravé le danger, risqué sa vie en sortant du ghetto pour trouver de la nourriture, caché sa famille chez des amis polonais en plein centre-ville et à la campagne, et même chez des religieuses. Régine Frydman mêle son récit à celui de son père. À deux, ils livrent un témoignage bouleversant des terribles événements dont ils ont été les témoins, les cadavres qui s’entassent sur les trottoirs, les descentes éclairs de la police allemande, les fusillades dans la rue, les enfants qui se battent pour un quignon de pain, les marches dans la neige pour échapper aux rafles et à la déportation, et enfin la joie de retrouver la liberté grâce aux troupes russes. Un document rare.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
J'étais l'agent de Staline
- Walter Krivitsky
- 2015, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Voici le témoignage fascinant d’un des piliers du système d’espionnage stalinien dans l’entre-deux-guerres. Jeune juif polonais bolchevique, Krivitsky est de toutes les guerres de l’ombre entre 1918 et 1939. Envoyé derrière les positions des Russes blancs qui combattent les communistes, il mène des actions de sabotage. En Allemagne, au début des années 1920, il organise la lutte du mouvement ouvrier contre l’occupation française et la police allemande. Un temps enseignant à l’Académie militaire de Moscou, il est envoyé en Europe pour organiser des réseaux d’agents communistes. À la demande de Staline, il organise un trafic de faux dollars pour saper l’économie capitaliste et approvisionner l’URSS à peu de frais. Basé à Rotterdam en 1933, il gère un grand nombre d’agents, y compris au sein du gouvernement du Front populaire en France et des services secrets britanniques. En 1936, il est envoyé en Espagne pour organiser les Brigades internationales mais il découvre que Staline veut éliminer à cette occasion les trotskistes et autres « déviants » de la ligne du Parti. Des purges secouent le NKVD. De retour à Moscou, Krivitsky prend conscience du fossé qui s’est creusé entre Staline et une majorité de la population. Certains de ses amis de l’appareil sécuritaire sont éliminés. Il fait défection en France, puis déménage avec sa famille aux États-Unis où il devient célèbre en quelques articles et interviews. Ses Mémoires, J’étais l’agent de Staline, connaissent un succès foudroyant. Il annonce, bien avant le pacte germano-soviétique, que Staline s’alliera avec Hitler. Le 9 février 1941, il est retrouvé mort dans une chambre d’hôtel de Washington. La police conclut au suicide, mais dans les sphères gouvernementales et sécuritaires, on pense que Krivitsky a été assassiné. Date de première édition : 1940.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Journal
- Hélène Berr
- 2008, Tallandier
- Show Description Hide Description
« Il y avait sûrement en 1942 des après-midi où la guerre et l’Occupation semblaient lointaines et irréelles dans ces rues. Sauf pour une jeune fille du nom d’Hélène Berr, qui savait qu’elle était au plus profond du malheur et de la barbarie : mais impossible de le dire aux passants aimables et indifférents. Alors, elle écrivait un journal. Avait-elle le pressentiment que très loin dans l’avenir, on le lirait ? Ou craignait-elle que sa voix soit étouffée comme celles de millions de personnes massacrées sans laisser de traces ? Au seuil de ce livre, il faut se taire maintenant, écouter la voix d’Hélène et marcher à ses côtés. Une voix et une présence qui nous accompagneront toute notre vie. » Patrick Modiano. Agrégative d’anglais, Hélène Berr a vingt ans lorsqu’elle commence à écrire son journal. L’année 1942 et les lois anti-juives de Vichy vont faire lentement basculer sa vie. Elle mourra à Bergen Belsen quelques jours avant la libération du camp. Cinquante ans durant, ce manuscrit n’a existé que comme un douloureux trésor familial. Consulté par les chercheurs au Mémorial de la Shoah, l’original du Journal d’Hélène Berr est devenu en quelques mois un livre fantôme, un texte mythique.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Journal d'Hiroshima
- Michihiko Hachiya
- 2011, Tallandier
- Show Description Hide Description
« 6 août 1945. Il était tôt. La matinée était calme, chaude et belle. […] Soudain, un puissant éclair de lumière me fit tressaillir – puis un second. » Ainsi commence le journal du docteur Michihiko Hachiya. Ayant survécu à l’explosion, il se rend immédiatement à l’hôpital, dont il est le directeur. Il découvre une ville dévastée, jonchée de cadavres, d’hommes et de femmes brûlés au dernier degré agonisant lentement au milieu des décombres. Dans une langue à la fois épurée et précise qui, malgré l’horreur, ne perd rien de son élégance et de sa pudeur, il raconte, jour après jour, les deux mois qui suivirent la catastrophe. Les morts bien sûr, mais aussi l’apparition de ces étranges symptômes que personne ne reconnaît et qui annoncent toujours une fin certaine et douloureuse. Face à la pénurie de nourriture et de matériel médical, à la souffrance des blessés, aux conditions de vie sordides, les médecins, les infirmières et ceux qui en sont capables font tout ce qu’ils peuvent pour soulager les très nombreux blessés et découvrir, avec les moyens du bord, l’origine de ce mal inconnu. Outre cet hommage à la formidable solidarité qui se tisse alors, le récit du docteur Hachiya est un témoignage historique incomparable sur les événements qui suivent l’explosion de la bombe – la capitulation du Japon, l’arrivée de l’armée d’occupation américaine… – et sur la façon dont la population japonaise les perçoit. Document précieux et authentique, le Journal d’Hiroshima propose une plongée inédite dans l’enfer que fut cette ville martyre. À l’heure où le nucléaire revient au centre des préoccupations, son actualité en est d’autant plus grande. Date de première édition : 1955.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
« [...] L’objet de ce journal n’est donc pas son auteur, mais cette Europe qu’il a vue, d’un regard de plus en plus fasciné et horrifié, dévaler follement la route d’Armageddon pendant la seconde moitié des années 1930. Un seul pays, l’Allemagne, et un seul homme, Hitler, conduisaient l’Europe vers le désastre. J’ai passé dans ce pays à proximité de cet homme la plupart des années que j’ai vécues outre-mer. C’est de cet excellent point d’observation que j’ai vu les démocraties européennes chanceler, se lézarder et retraiter, leur confiance, leur jugement et leur volonté paralysés, d’un bastion à l’autre jusqu’à ce qu’il leur fut devenu impossible, sauf à l’Angleterre, de résister. De l’intérieur de cette citadelle solitaire, je pouvais aussi voir Hitler aller de victoire en victoire, unifiant l’Allemagne, la réarmant, écrasant et annexant ses voisins, jusqu’à ce qu’il eut fait du Troisième Reich le maître armé du continent [...]. » William Shirer, l’un des plus célèbres journalistes américains à avoir séjourné dans l’Allemagne nazie, a peut-être plus que quiconque fait la lumière sur les événements qui ont conduit à l’ascension d’Hitler au pouvoir et à l’implication allemande dans la Seconde Guerre mondiale. Ayant vécu à Paris et en Europe centrale lorsqu’il travaillait pour le Chicago Tribune, Shirer devint l’un des journalistes américains les mieux considérés parmi ceux qui étaient affectés à l’information dans une Europe en guerre. Il est également l’auteur d’une histoire du Troisième Reich, Le Troisième Reich, des origines à la chute. Date de première édition : 1943.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
Share on:
-
-
Journal du ghetto de Lodz
- David Sierakowiak
- 2016, Éditions du Rocher
- Show Description Hide Description
À la libération du ghetto de Lodz, cinq cahiers manuscrits furent découverts sur un poêle, prêts à alimenter le feu. C’était le journal d’un adolescent, Dawid Sierakowiak, l’un des 60 000 juifs qui périrent dans le deuxième plus grand ghetto établi par les nazis en Pologne. Le jeune homme y relate l’invasion allemande, la persécution des juifs de Lodz puis, une fois le ghetto instauré, sa rapide transformation en centre industriel pourvoyant aux besoins de l’armée allemande, véritable camp d’esclaves administré d’une main de fer par le très controversé Doyen des juifs Chaïm Rumkowski, sous la férule nazie. Passionné de politique et de philosophie, Dawid porte un regard engagé sur les nouvelles internationales que certains parviennent à capter clandestinement et sur l’organisation du ghetto, dénonçant la dégradation délibérée des conditions de vie, les déportations et la mise en place d’un effrayant système de classes. L’abîme entre les différentes classes du ghetto se creuse de plus en plus. Certains volent pour s’empiffrer, d’autres s’empiffrent officiellement, et le reste gonfle et meurt de faim, écrit-il le 27 mai 1942. Avec délicatesse, Dawid confie aussi à son Journal ses angoisses, ses espoirs, les souffrances de ses proches, ainsi que ses démarches incessantes pour tenter d’améliorer le quotidien de sa famille. Et affirme, jusqu’aux dernières pages retrouvées, sa volonté de continuer à grandir intellectuellement, lire, traduire, à lutter contre la mélancolie et tenir, tenir jusqu’à la fin de la guerre. Dawid Sierakowiak perdit la bataille en août 1943, à l’âge de 19 ans, victime de la « maladie du ghetto » : tuberculose, faim et épuisement. Victime, surtout, de l’antisémitisme. Courageux et souvent ironique, son témoignage offre le portrait d’un brillant jeune homme, représentatif de la jeunesse intellectuelle juive polonaise de son époque, et constitue un document rare et précieux sur l’une des facettes les plus atroces de l’Holocauste. Le texte, augmenté d’un appareil critique, est accompagné de soixante-cinq photos du ghetto de Lodz. Date de première édition : 1997.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Journal politique, Tome I
- Galeazzo Ciano
- 2014, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Fasciste de la première heure et gendre de Mussolini, Galeazzo Ciano fut le ministre des Affaires étrangères de l’Italie mussolinienne de 1936 à 1943. Exécutant fidèle de la politique extérieure du Duce, il s’applique à rapprocher l’Italie de l’Allemagne nazie et joue notamment un rôle majeur pour la signature du pacte d’Acier en 1939. Inquiet de la montée en puissance d’Adolf Hitler, il cherche toutefois par la suite à freiner la marche vers la guerre mais doit céder après la défaite de la France en 1940. Ses réticences le mènent à la disgrâce : arrêté par les Allemands, il est exécuté pour trahison par le gouvernement de la République de Salò en 1944. Sauvé par la fuite de l’épouse de Ciano, ce journal politique nous livre, quasiment quotidiennement, le récit des plus grands événements diplomatiques de la Seconde Guerre mondiale. Nous y découvrons la politique incertaine menée par Mussolini face à Hitler mais aussi les craintes de Ciano devant les ambitions nazies et son attachement à son beau-père. Son témoignage reste une source unique pour la compréhension de la politique étrangère de l’Italie fasciste. Date de première édition : 1946.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Journal politique, Tome II
- Galeazzo Ciano
- 2014, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Fasciste de la première heure et gendre de Mussolini, Galeazzo Ciano fut le ministre des Affaires étrangères de l’Italie mussolinienne de 1936 à 1943. Exécutant fidèle de la politique extérieure du Duce, il s’applique à rapprocher l’Italie de l’Allemagne nazie et joue notamment un rôle majeur pour la signature du pacte d’Acier en 1939. Inquiet de la montée en puissance d’Adolf Hitler, il cherche toutefois par la suite à freiner la marche vers la guerre mais doit céder après la défaite de la France en 1940. Ses réticences le mènent à la disgrâce : arrêté par les Allemands, il est exécuté pour trahison par le gouvernement de la République de Salò en 1944. Sauvé par la fuite de l’épouse de Ciano, ce journal politique nous livre, quasiment quotidiennement, le récit des plus grands événements diplomatiques de la Seconde Guerre mondiale. Nous y découvrons la politique incertaine menée par Mussolini face à Hitler mais aussi les craintes de Ciano devant les ambitions nazies et son attachement à son beau-père. Son témoignage reste une source unique pour la compréhension de la politique étrangère de l’Italie fasciste. Date de première édition : 1946.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Journal, 1923-1933
- Joseph Goebbels
- 2006, Tallandier
- Show Description Hide Description
Son nom est synonyme de mensonge et de manipulation. Joseph Goebbels (1897-1945), propagandiste en chef du Parti et de l’État nazi, artisan de la guerre totale et ultime dauphin d’Hitler, passe pour le Diable en personne. Ce « monstre » a tenu son journal de 1923 à 1945 : un document unique en son genre, témoignage exceptionnel de l’intérieur du nazisme. Ce livre présente huit cent soixante journées des années 1923-1933. Ces passages sont presque tous inédits, car issus de l’édition allemande des plaques de verre conservées à Moscou et éditées depuis 1992 par l’Institut d’histoire contemporaine de Munich. Le Journal témoigne d’abord de l’ascension d’un criminel, emblématique de la montée du nazisme. À vingt-six ans, Goebbels est un auteur raté, qui vit aux crochets de son père. À trente-cinq ans, il est le plus jeune ministre de l’histoire de l’Allemagne. C’est un homme extrême, complexe, mais aussi d’une effrayante banalité. Il célèbre la vie et aspire à la mort. Il s’apitoie sur son sort et rêve d’extermination. Le Journal souligne les contradictions du nazisme, amalgame invraisemblable de racisme, de nationalisme et de conscience sociale. Goebbels en est le porteur. Le Journal, enfin, dépeint la mort d’une démocratie. L’acharnement politique en est tout autant responsable que le contexte économique ou politique. Goebbels parcourt sans trêve l’Allemagne entière, il quadrille la société allemande, des princes déchus aux chômeurs. Il allie les campagnes de presse agressives, les meetings soigneusement orchestrés, les violences contre les Rouges, les Roses, les Juifs. Il fait d’Hitler, « Chef » (en français dans le texte) d’un petit mouvement, le Führer d’une nation. Ce livre est une leçon d’histoire pour le présent. Ou comment un peuple hautement civilisé, vivant en démocratie, s’est jeté volontairement dans les bras d’hommes déterminés mais ordinaires, porteurs d’une idéologie meurtrière mais non sans faille.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Journal, 1933-1939
- Joseph Goebbels
- 2007, Tallandier
- Show Description Hide Description
De 1923 à la chute du IIIe Reich, Joseph Goebbels a tenu son journal. Le présent volume (1933-1939) couvre les années d’installation et d’affermissement du régime hitlérien. Le ministre de l’Éducation populaire et de la Propagande met les arts, les lettres et les médias au service exclusif du Führer et de son État-Parti. Il excelle dans la mise en scène des « coups de force » de son maître en politique étrangère, dans la création de grands événements (la fête du Travail, les congés du NSDAP, les Jeux Olympiques de 1936), et dans le lancement de campagnes de haine (boycott des commerces juifs en 1933, Nuit de cristal en 1938) qui préludent à la solution finale. Goebbels, qui se voit en confident et en interprète des volontés de Hitler, note fidèlement ses moindres paroles, s’improvise conseiller militaire et diplomatique, livre une lutte sans merci aux hiérarques rivaux... Jusque dans ses silences et ses mensonges, son Journal offre un éclairage unique, de l’intérieur, sur l’Allemagne du IIIe Reich.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Journal, 1939-1942
- Joseph Goebbels
- 2009, Tallandier
- Show Description Hide Description
De 1923 à la chute du IIIe Reich, Joseph Goebbels a tenu son journal. Le présent volume (1939-1942) couvre l’apogée des conquêtes nazies, depuis l’invasion de la Pologne jusqu’aux derniers moments de la bataille de Stalingrad. Présent sur tous les fronts, le ministre de la Propagande déploie des moyens considérables et un savoir-faire incontestable au service de l’expansion allemande. Les tracts, les journaux, la radio, le cinéma, les spectacles doivent non seulement soutenir les armées du Reich, mais imposer à tous les esprits l’idée de l’hégémonie allemande dans l’« Europe nouvelle ». Le Journal de Goebbels scrute au jour le jour, de l’intérieur, les actes d’un régime criminel, ses divisions et ses mensonges. Qu’il évoque la déportation des juifs, le pillage des pays occupés, les plans de colonisation d’Hitler, ou la haine de l’ennemi bolchévique, Goebbels est toujours plus qu’un grand témoin des années de guerre : la voix même du Mal qui submerge le monde.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
Jean-Louis Crémieux-Brilhac a été principalement l’auteur de deux grands livres : Les Français de l’an 40 (1990), dont le sujet est celui de Marc Bloch dans L’étrange défaite, et La France Libre (1996 et 2014), qui constitue l’improbable sortie par le haut du désastre national. De ces deux épisodes, Crémieux-Brilhac a été, avant de s’en faire l’historien, l’acteur et le témoin. D’où le titre que l’on a cru pouvoir donner au récit qu’il s’était décidé à en faire, de l’intérieur, à quatre-vingt-seize ans, quand la mort est venue le prendre au printemps 2015. De famille très républicaine, et précocement engagé dans la lutte contre le fascisme, J.-L. Crémieux-Brilhac a vécu comme un choc personnel l’effondrement de la France. Prisonnier en Allemagne, il s’en évade pour rejoindre, dans des conditions épiques, l’Union soviétique encore alliée d’Hitler, et s’y voit incarcéré jusqu’en juin 1941. Il rejoint alors de Gaulle pour devenir secrétaire à la propagande, et, à ce titre, acteur central de la France Libre. Au récit posthume de cette aventure, qui est autant celle d’une génération que celle de la France, on a joint deux séries d’annexes qui lui donnent tout son sens. D’une part trois articles de l’auteur sur les sujets qui lui tenaient le plus à cœur : La France Libre et les Juifs, Vichy et les Juifs, de Gaulle et Mendès France, les deux fidélités politiques de son existence. D’autre part les trois hommages prononcés lors de ses funérailles : l’hommage familial de son fils Michel, l’hommage historien de Jean-Pierre Azéma, l’hommage national enfin, prononcé dans la cour des Invalides par François Hollande, président de la République.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
Share on:
-
-
La Bataille de Stalingrad
- Friedrich Paulus
- 2012, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
En 1942, la 6e armée allemande atteint les faubourgs de Stalingrad où commence une bataille de cinq mois, parmi les plus dures de l’Histoire. L’armée Rouge oppose une résistance tenace aux troupes du Führer, au prix de souffrances extrêmes de chaque côté. Et tout bascule lorsque le maréchal Paulus, face à l’inéluctabilité de la défaite, décide de cesser le combat. Ce revers est un véritable tournant psychologique et militaire, largement exploité par la propagande soviétique. Le IIIe Reich perd sa meilleure armée et doit renoncer à tous ses objectifs stratégiques dans le Caucase. Moins de 10 000 soldats allemands reverront leur pays. Associé pour toujours à ce désastre, et seul maréchal allemand à avoir été capturé par l’ennemi, Friedrich Paulus est une personnalité controversée. Retrouvés et publiés après sa mort, ses carnets constituent une source inégalable sur la conduite de la guerre et sur son action personnelle face aux ordres de Hitler. Ils offrent un point de vue unique sur l’invasion de l’URSS et la terrible bataille de Stalingrad : le regard lucide et factuel d’un des généraux allemands les plus méconnus, reflet exact de sa pensée stratégique et de ses décisions tactiques lors de cet épisode majeur de la Seconde Guerre mondiale.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
La guerre sans haine
- Erwin Rommel
- 2010, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Aucun grand capitaine de la Seconde Guerre mondiale n'a écrit de récit aussi clair et aussi percutant sur la stratégie militaire que Rommel dans ses Carnets. Soucieux de tirer les leçons de ses campagnes, il rend compte mieux que quiconque du Blitzkrieg puis des combats dans le désert. En lisant ses textes, on entre au cœur de sa réflexion stratégique, toujours ancrée dans l'action. On découvre un chef de guerre qui s'est constamment affranchi des règles traditionnelles pour surprendre l'ennemi et le prendre de vitesse, mais aussi un homme pour qui les combats devaient épargner le plus possible les civils et éviter les représailles. À la fois craint et estimé par les Alliés, notamment britanniques, qui ont contribué à bâtir sa « légende », il demeure un soldat discipliné, que sa formation a toujours empêché de remettre en cause le pouvoir du Führer. Bien que sa mort ordonnée par Hitler ait interrompu ce récit, ce témoignage n'en reste pas moins capital pour l'histoire. Les Carnets du maréchal Rommel, indisponibles depuis cinquante ans, sont ici présentés dans une édition commentée et annotée se fondant sur les apports les plus récents de l'historiographie. Date de première édition : 1959.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
La traque des criminels nazis
- Serge Klarsfeld
- 2013, Tallandier
- Show Description Hide Description
« Si les Allemands nous arrêtent, moi, je survivrai parce que je suis fort, mais vous, non. » Ces paroles prononcées en 1943 par son père, assassiné à Auschwitz, Serge Klarsfeld ne les a jamais oubliées. Les vivants sont comptables des morts, se convainc celui-ci. Dès lors, Serge Klarsfeld se fait la promesse d’obtenir le jugement et la condamnation des principaux responsables nazis de la déportation, notamment ceux qui ont sévi en France. Il revient dans ce livre sur le combat de sa vie, et sur celui de Beate, son épouse allemande, pour que justice soit rendue et que nul n’oublie. Distribution de tracts, manifestations, sit-in, tentatives d’enlèvement, coups d’éclat – ainsi Beate giflant le chancelier Kiesinger, en novembre 1968, « pour qu’on reparle de son passé nazi » –, la « méthode Klarsfeld » prouve leur obstination à débusquer ces anciens criminels qui occupaient encore des postes officiels en toute impunité. Grâce aux articles de L’Express rassemblés ici par le soin de l’auteur, nous redécouvrons sous les plumes aussi prestigieuses que celles de Raymond Aron, Jacques Derogy, Éric Conan, Fred Kupferman ou de Beate Klarsfeld elle-même, la traque d’Eichmann, Mengele, Lischka, Brunner et, bien sûr, de Klaus Barbie, jugé à Lyon en 1987. Sans les actions et les ouvrages des Klarsfeld, René Bousquet, Paul Touvier et Maurice Papon n’auraient pas eu à rendre des comptes à la justice française. Sans eux, la notion même de crime contre l’humanité ne serait pas ce qu’elle est devenue. Un document pour l’histoire, la mémoire et la justice. Date de première édition : 2013.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
La vie de la France sous l'Occupation, Tome I
- Collectif
- 2014, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
La période de l’Occupation allemande occupe encore de nos jours une grande place dans la mémoire collective française. Les trois tomes de cet ouvrage regroupent un large et riche panel de témoignages de hauts fonctionnaires du régime de Vichy. Ils s’expriment sur tous les aspects des années noires, depuis la vie culturelle jusqu’aux questions militaires, mais aussi sur les deux grandes figures de la collaboration : Philippe Pétain et Pierre Laval. À la fois très détaillés et intimistes, ces textes représentent une source historique majeure sur l’Occupation nazie et le régime de Vichy. Mais ils éclairent aussi la question du « ce passé qui ne passe pas » et qui, entre refoulement et survivance, n’a pas encore permis à la société française d’apaiser sa mémoire. Nous découvrons ainsi les témoignages d’hommes qui, à la fin des années 1940 et malgré la vindicte collective, restent profondément attachés au gouvernement de Vichy et à la révolution nationale prônée par Pétain. Une mémoire entre refoulement et mythe du « Père de la patrie » qui brouille encore parfois aujourd’hui le souvenir de Vichy et de son active collaboration avec l’Allemagne nazie.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
La vie de la France sous l'Occupation, Tome II
- Collectif
- 2014, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
La période de l’Occupation allemande occupe encore de nos jours une grande place dans la mémoire collective française. Les trois tomes de cet ouvrage regroupent un large et riche panel de témoignages de hauts fonctionnaires du régime de Vichy. Ils s’expriment sur tous les aspects des années noires, depuis la vie culturelle jusqu’aux questions militaires, mais aussi sur les deux grandes figures de la collaboration : Philippe Pétain et Pierre Laval. À la fois très détaillés et intimistes, ces textes représentent une source historique majeure sur l’Occupation nazie et le régime de Vichy. Mais ils éclairent aussi la question du « ce passé qui ne passe pas » et qui, entre refoulement et survivance, n’a pas encore permis à la société française d’apaiser sa mémoire. Nous découvrons ainsi les témoignages d’hommes qui, à la fin des années 1940 et malgré la vindicte collective, restent profondément attachés au gouvernement de Vichy et à la révolution nationale prônée par Pétain. Une mémoire entre refoulement et mythe du « Père de la patrie » qui brouille encore parfois aujourd’hui le souvenir de Vichy et de son active collaboration avec l’Allemagne nazie.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
La vie de la France sous l'Occupation, Tome III
- Collectif
- 2014, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
La période de l’Occupation allemande occupe encore de nos jours une grande place dans la mémoire collective française. Les trois tomes de cet ouvrage regroupent un large et riche panel de témoignages de hauts fonctionnaires du régime de Vichy. Ils s’expriment sur tous les aspects des années noires, depuis la vie culturelle jusqu’aux questions militaires, mais aussi sur les deux grandes figures de la collaboration : Philippe Pétain et Pierre Laval. À la fois très détaillés et intimistes, ces textes représentent une source historique majeure sur l’Occupation nazie et le régime de Vichy. Mais ils éclairent aussi la question du « ce passé qui ne passe pas » et qui, entre refoulement et survivance, n’a pas encore permis à la société française d’apaiser sa mémoire. Nous découvrons ainsi les témoignages d’hommes qui, à la fin des années 1940 et malgré la vindicte collective, restent profondément attachés au gouvernement de Vichy et à la révolution nationale prônée par Pétain. Une mémoire entre refoulement et mythe du « Père de la patrie » qui brouille encore parfois aujourd’hui le souvenir de Vichy et de son active collaboration avec l’Allemagne nazie.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Laval parle
- Pierre Laval
- 1948, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Le 4 octobre 1945, le procureur général énonce à Pierre Laval – ancien vice-président du gouvernement de Vichy – les 27 chefs d’accusation dont il est l’objet. Condamné à mort le 9 octobre, il fut exécuté six jours plus tard à la prison de Fresnes après avoir tenté de se suicider. Suite à ce procès à l’organisation controversée, la fille de Pierre Laval, décide de publier, en 1948, les notes rédigées par son père durant son incarcération. Chaque chapitre permet d’appréhender le système de défense élaboré par ce dernier. Au-delà du témoignage de Pierre Laval, il s’agit avant tout d’un document historique central permettant de mieux comprendre les relations politiques qui se nouent entre les protagonistes et les hommes de pouvoir qui ont rendu possible cette période d’occupation.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Le Monde selon Churchill
- François Kersaudy
- 2011, Tallandier
- Show Description Hide Description
Brillant politicien, excellent écrivain, orateur hors pair, Winston Churchill est l’un des plus grands hommes d’État du XXe siècle. Son secret ? Un quart de volonté, un quart d’imagination, un quart d’humour et un quart de whisky – sans oublier l’essentiel : une conception très personnelle de l’ordre du monde, qu’il n’a cessé d’exprimer avec un talent inimitable tout au long de son existence. François Kersaudy a rassemblé ici ses propos les plus mémorables et les plus percutants. Comment résister aux considérations du prix Nobel de littérature 1953 sur le destin, la politique, la guerre, de Gaulle, la France, le communisme, Hitler, les États-Unis, mais aussi sur l’humour, l’alcool, les femmes, l’histoire et la mort ? Les commentaires de l’historien replacent ces citations dans leur contexte, en les nuançant à l’occasion et en montrant souvent leur extraordinaire dimension prophétique. Les réflexions et les réparties de ce farouche lutteur doublé d’un grand artiste resteront d’actualité aussi longtemps qu’il y aura des hommes ; et si le rire est la meilleure médecine, Le Monde selon Churchill serait à prescrire très largement et à consommer sans modération… Date de première édition : 2007.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Le Procès Laval
- Collectif
- 2012, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
4 octobre 1945 : l’ancien vice-président du gouvernement de Vichy doit s’expliquer devant la Haute Cour pour son rôle pendant la collaboration et son alliance avec le régime nazi. Le procès se déroula à la hâte et dans la précipitation, Laval devant souffrir les insultes des jurés. Il se défendit avec force et vigueur, ironisant parfois, contre-attaquant sans cesse, répliquant à leurs invectives : « Vous pouvez me condamner, vous pouvez me faire périr. Vous n’avez pas le droit de m’outrager. » Condamné à mort le 9 octobre, il fut exécuté six jours plus tard à la prison de Fresnes après avoir tenté de se suicider. Ce compte-rendu sténographique minutieux et exhaustif reprend l’intégralité de ce procès à l’organisation controversée parce que précipitée, qui se déroula pendant l’épuration, dans l’atmosphère encore brûlante des exactions commises durant l’Occupation. Date de première édition : 1946.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Le Procès de Nuremberg, L'Accusation française
- Collectif
- 2013, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Ce volume du Procès de Nuremberg revient sur l’occupation par les Allemands des territoires européens, notamment la France, la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark, la Norvège et le Luxembourg. Quelles ont été les stratégies instaurées par le IIIe Reich afin d’occuper ces territoires sur la durée ? Dans quelle mesure leur potentiel à la fois humain et matériel a-t-il été exploité afin d’assurer le rendement de l’Allemagne nazie ? Introduit par Edgar Faure, délégué adjoint du Gouvernement provisoire de la République française, cet ouvrage se divise en deux parties : Jacques-Bernard Herzog développe le concept du travail obligatoire instauré par le régime nazi et ses conséquences, tandis que Charles Gerthoffer et Henri Delpech évoquent la question du pillage. Pour eux comme pour Edgar Faure, l’occupation des pays européens par l’Allemagne avait bel et bien été planifiée, tout comme la spoliation des biens qui a suivi, le contrôle de la production et de la main-d’œuvre et la réquisition des matières premières. L’accusation française et les témoignages recueillis au cours du procès nous éclairent sur l’ampleur des stratégies de conquête allemande et sur les conséquences humaines et matérielles de cette « mainmise brutale » de l’Allemagne hitlérienne.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Le Procès de Nuremberg, Tome I
- Collectif
- 2012, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Le 20 novembre 1945, s’ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, le plus grand procès du XXe siècle. Les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Union soviétique s’y réunirent pour juger les responsables du régime nazi, qui durent répondre, pour la première fois dans l’histoire, à l’accusation de crimes contre l’humanité. Le caractère exceptionnel de ce procès international, sa durée, le nombre des accusés, l’horreur et la dimension des actes commis ont conduit le Tribunal militaire de Nuremberg à publier, dès 1947, l’ensemble des comptes rendus d’audience. Ils sont réunis ici dans leur intégralité en une version numérique inédite. 42 volumes et 30 000 pages de débats, complétés par les documents officiels, au cours desquels furent dévoilés les secrets de l’Anschluss, de Munich, de la Drôle de guerre et du Pacte germano-soviétique. Et où tout ce que nous savons, ou presque, sur la Solution finale fut révélé par les acteurs de cette tragédie majeure de la Seconde Guerre mondiale.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Le Procès de Nuremberg, Tome II
- Collectif
- 2012, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Le 20 novembre 1945, s’ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, le plus grand procès du XXe siècle. Les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Union soviétique s’y réunirent pour juger les responsables du régime nazi, qui durent répondre, pour la première fois dans l’histoire, à l’accusation de crimes contre l’humanité. Le caractère exceptionnel de ce procès international, sa durée, le nombre des accusés, l’horreur et la dimension des actes commis ont conduit le Tribunal militaire de Nuremberg à publier, dès 1947, l’ensemble des comptes rendus d’audience. Ils sont réunis ici dans leur intégralité en une version numérique inédite. 42 volumes et 30 000 pages de débats, complétés par les documents officiels, au cours desquels furent dévoilés les secrets de l’Anschluss, de Munich, de la Drôle de guerre et du Pacte germano-soviétique. Et où tout ce que nous savons, ou presque, sur la Solution finale fut révélé par les acteurs de cette tragédie majeure de la Seconde Guerre mondiale.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Le Procès de Nuremberg, Tome III
- Collectif
- 2012, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Le 20 novembre 1945, s’ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, le plus grand procès du XXe siècle. Les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Union soviétique s’y réunirent pour juger les responsables du régime nazi, qui durent répondre, pour la première fois dans l’histoire, à l’accusation de crimes contre l’humanité. Le caractère exceptionnel de ce procès international, sa durée, le nombre des accusés, l’horreur et la dimension des actes commis ont conduit le Tribunal militaire de Nuremberg à publier, dès 1947, l’ensemble des comptes rendus d’audience. Ils sont réunis ici dans leur intégralité en une version numérique inédite. 42 volumes et 30 000 pages de débats, complétés par les documents officiels, au cours desquels furent dévoilés les secrets de l’Anschluss, de Munich, de la Drôle de guerre et du Pacte germano-soviétique. Et où tout ce que nous savons, ou presque, sur la Solution finale fut révélé par les acteurs de cette tragédie majeure de la Seconde Guerre mondiale.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Le Procès de Nuremberg, Tome IV
- Collectif
- 2012, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Le 20 novembre 1945, s’ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, le plus grand procès du XXe siècle. Les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Union soviétique s’y réunirent pour juger les responsables du régime nazi, qui durent répondre, pour la première fois dans l’histoire, à l’accusation de crimes contre l’humanité. Le caractère exceptionnel de ce procès international, sa durée, le nombre des accusés, l’horreur et la dimension des actes commis ont conduit le Tribunal militaire de Nuremberg à publier, dès 1947, l’ensemble des comptes rendus d’audience. Ils sont réunis ici dans leur intégralité en une version numérique inédite. 42 volumes et 30 000 pages de débats, complétés par les documents officiels, au cours desquels furent dévoilés les secrets de l’Anschluss, de Munich, de la Drôle de guerre et du Pacte germano-soviétique. Et où tout ce que nous savons, ou presque, sur la Solution finale fut révélé par les acteurs de cette tragédie majeure de la Seconde Guerre mondiale.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Le Procès de Nuremberg, Tome IX
- Collectif
- 2012, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Le 20 novembre 1945, s’ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, le plus grand procès du XXe siècle. Les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Union soviétique s’y réunirent pour juger les responsables du régime nazi, qui durent répondre, pour la première fois dans l’histoire, à l’accusation de crimes contre l’humanité. Le caractère exceptionnel de ce procès international, sa durée, le nombre des accusés, l’horreur et la dimension des actes commis ont conduit le Tribunal militaire de Nuremberg à publier, dès 1947, l’ensemble des comptes rendus d’audience. Ils sont réunis ici dans leur intégralité en une version numérique inédite. 42 volumes et 30 000 pages de débats, complétés par les documents officiels, au cours desquels furent dévoilés les secrets de l’Anschluss, de Munich, de la Drôle de guerre et du Pacte germano-soviétique. Et où tout ce que nous savons, ou presque, sur la Solution finale fut révélé par les acteurs de cette tragédie majeure de la Seconde Guerre mondiale.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Le Procès de Nuremberg, Tome V
- Collectif
- 2012, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Le 20 novembre 1945, s’ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, le plus grand procès du XXe siècle. Les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Union soviétique s’y réunirent pour juger les responsables du régime nazi, qui durent répondre, pour la première fois dans l’histoire, à l’accusation de crimes contre l’humanité. Le caractère exceptionnel de ce procès international, sa durée, le nombre des accusés, l’horreur et la dimension des actes commis ont conduit le Tribunal militaire de Nuremberg à publier, dès 1947, l’ensemble des comptes rendus d’audience. Ils sont réunis ici dans leur intégralité en une version numérique inédite. 42 volumes et 30 000 pages de débats, complétés par les documents officiels, au cours desquels furent dévoilés les secrets de l’Anschluss, de Munich, de la Drôle de guerre et du Pacte germano-soviétique. Et où tout ce que nous savons, ou presque, sur la Solution finale fut révélé par les acteurs de cette tragédie majeure de la Seconde Guerre mondiale.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Le Procès de Nuremberg, Tome VI
- Collectif
- 2012, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Le 20 novembre 1945, s’ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, le plus grand procès du XXe siècle. Les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Union soviétique s’y réunirent pour juger les responsables du régime nazi, qui durent répondre, pour la première fois dans l’histoire, à l’accusation de crimes contre l’humanité. Le caractère exceptionnel de ce procès international, sa durée, le nombre des accusés, l’horreur et la dimension des actes commis ont conduit le Tribunal militaire de Nuremberg à publier, dès 1947, l’ensemble des comptes rendus d’audience. Ils sont réunis ici dans leur intégralité en une version numérique inédite. 42 volumes et 30 000 pages de débats, complétés par les documents officiels, au cours desquels furent dévoilés les secrets de l’Anschluss, de Munich, de la Drôle de guerre et du Pacte germano-soviétique. Et où tout ce que nous savons, ou presque, sur la Solution finale fut révélé par les acteurs de cette tragédie majeure de la Seconde Guerre mondiale.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Le Procès de Nuremberg, Tome VII
- Collectif
- 2012, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Le 20 novembre 1945, s’ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, le plus grand procès du XXe siècle. Les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Union soviétique s’y réunirent pour juger les responsables du régime nazi, qui durent répondre, pour la première fois dans l’histoire, à l’accusation de crimes contre l’humanité. Le caractère exceptionnel de ce procès international, sa durée, le nombre des accusés, l’horreur et la dimension des actes commis ont conduit le Tribunal militaire de Nuremberg à publier, dès 1947, l’ensemble des comptes rendus d’audience. Ils sont réunis ici dans leur intégralité en une version numérique inédite. 42 volumes et 30 000 pages de débats, complétés par les documents officiels, au cours desquels furent dévoilés les secrets de l’Anschluss, de Munich, de la Drôle de guerre et du Pacte germano-soviétique. Et où tout ce que nous savons, ou presque, sur la Solution finale fut révélé par les acteurs de cette tragédie majeure de la Seconde Guerre mondiale.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Le Procès de Nuremberg, Tome VIII
- Collectif
- 2012, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Le 20 novembre 1945, s’ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, le plus grand procès du XXe siècle. Les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Union soviétique s’y réunirent pour juger les responsables du régime nazi, qui durent répondre, pour la première fois dans l’histoire, à l’accusation de crimes contre l’humanité. Le caractère exceptionnel de ce procès international, sa durée, le nombre des accusés, l’horreur et la dimension des actes commis ont conduit le Tribunal militaire de Nuremberg à publier, dès 1947, l’ensemble des comptes rendus d’audience. Ils sont réunis ici dans leur intégralité en une version numérique inédite. 42 volumes et 30 000 pages de débats, complétés par les documents officiels, au cours desquels furent dévoilés les secrets de l’Anschluss, de Munich, de la Drôle de guerre et du Pacte germano-soviétique. Et où tout ce que nous savons, ou presque, sur la Solution finale fut révélé par les acteurs de cette tragédie majeure de la Seconde Guerre mondiale.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Le Procès de Nuremberg, Tome X
- Collectif
- 2012, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Le 20 novembre 1945, s’ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, le plus grand procès du XXe siècle. Les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Union soviétique s’y réunirent pour juger les responsables du régime nazi, qui durent répondre, pour la première fois dans l’histoire, à l’accusation de crimes contre l’humanité. Le caractère exceptionnel de ce procès international, sa durée, le nombre des accusés, l’horreur et la dimension des actes commis ont conduit le Tribunal militaire de Nuremberg à publier, dès 1947, l’ensemble des comptes rendus d’audience. Ils sont réunis ici dans leur intégralité en une version numérique inédite. 42 volumes et 30 000 pages de débats, complétés par les documents officiels, au cours desquels furent dévoilés les secrets de l’Anschluss, de Munich, de la Drôle de guerre et du Pacte germano-soviétique. Et où tout ce que nous savons, ou presque, sur la Solution finale fut révélé par les acteurs de cette tragédie majeure de la Seconde Guerre mondiale.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Le Procès de Nuremberg, Tome XI
- Collectif
- 2012, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Le 20 novembre 1945, s’ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, le plus grand procès du XXe siècle. Les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Union soviétique s’y réunirent pour juger les responsables du régime nazi, qui durent répondre, pour la première fois dans l’histoire, à l’accusation de crimes contre l’humanité. Le caractère exceptionnel de ce procès international, sa durée, le nombre des accusés, l’horreur et la dimension des actes commis ont conduit le Tribunal militaire de Nuremberg à publier, dès 1947, l’ensemble des comptes rendus d’audience. Ils sont réunis ici dans leur intégralité en une version numérique inédite. 42 volumes et 30 000 pages de débats, complétés par les documents officiels, au cours desquels furent dévoilés les secrets de l’Anschluss, de Munich, de la Drôle de guerre et du Pacte germano-soviétique. Et où tout ce que nous savons, ou presque, sur la Solution finale fut révélé par les acteurs de cette tragédie majeure de la Seconde Guerre mondiale.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-