Seconde Guerre mondiale - Sources et témoignages

-
Share on:
-
Please login to use this functionality
Filter by
Publisher:- Nouveau Monde [87] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/nouveau-monde
- Tallandier [21] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/tallandier
- Éditions du Rocher [4] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/editions-du-rocher
- Gallimard [4] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/gallimard
- Les Belles Lettres [2] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/les-belles-lettres
- Éditions du Félin [1] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/editions-du-felin
- Flammarion [1] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/flammarion
- PU Laval [1] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/pu-laval
- PU Montréal [1] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/pu-montreal
- Seuil [1] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/seuil
- Vendémiaire [1] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/vendemiaire
- See more... Hide...
Filter by
Date of Publication:- 2021 [2] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2021
- 2020 [2] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2020
- 2019 [3] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2019
- 2018 [1] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2018
- 2016 [7] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2016
- 2015 [6] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2015
- 2014 [28] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2014
- 2013 [10] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2013
- 2012 [46] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2012
- 2011 [7] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2011
- 2010 [4] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2010
- 2009 [2] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2009
- 2008 [1] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2008
- 2007 [1] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2007
- 2006 [1] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2006
- 2005 [1] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2005
- 2004 [1] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 2004
- 1948 [1] http://pub2web.metastore.ingenta.com/ns/yearOfPublication 1948
- See more... Hide...
21 - 40 of 124 results
- Sort by: Title A - Z
- Newest titles first
-
-
Journal d'Hiroshima
- Michihiko Hachiya
- 2011, Tallandier
- Show Description Hide Description
« 6 août 1945. Il était tôt. La matinée était calme, chaude et belle. […] Soudain, un puissant éclair de lumière me fit tressaillir – puis un second. » Ainsi commence le journal du docteur Michihiko Hachiya. Ayant survécu à l’explosion, il se rend immédiatement à l’hôpital, dont il est le directeur. Il découvre une ville dévastée, jonchée de cadavres, d’hommes et de femmes brûlés au dernier degré agonisant lentement au milieu des décombres. Dans une langue à la fois épurée et précise qui, malgré l’horreur, ne perd rien de son élégance et de sa pudeur, il raconte, jour après jour, les deux mois qui suivirent la catastrophe. Les morts bien sûr, mais aussi l’apparition de ces étranges symptômes que personne ne reconnaît et qui annoncent toujours une fin certaine et douloureuse. Face à la pénurie de nourriture et de matériel médical, à la souffrance des blessés, aux conditions de vie sordides, les médecins, les infirmières et ceux qui en sont capables font tout ce qu’ils peuvent pour soulager les très nombreux blessés et découvrir, avec les moyens du bord, l’origine de ce mal inconnu. Outre cet hommage à la formidable solidarité qui se tisse alors, le récit du docteur Hachiya est un témoignage historique incomparable sur les événements qui suivent l’explosion de la bombe – la capitulation du Japon, l’arrivée de l’armée d’occupation américaine… – et sur la façon dont la population japonaise les perçoit. Document précieux et authentique, le Journal d’Hiroshima propose une plongée inédite dans l’enfer que fut cette ville martyre. À l’heure où le nucléaire revient au centre des préoccupations, son actualité en est d’autant plus grande. Date de première édition : 1955.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
« [...] L’objet de ce journal n’est donc pas son auteur, mais cette Europe qu’il a vue, d’un regard de plus en plus fasciné et horrifié, dévaler follement la route d’Armageddon pendant la seconde moitié des années 1930. Un seul pays, l’Allemagne, et un seul homme, Hitler, conduisaient l’Europe vers le désastre. J’ai passé dans ce pays à proximité de cet homme la plupart des années que j’ai vécues outre-mer. C’est de cet excellent point d’observation que j’ai vu les démocraties européennes chanceler, se lézarder et retraiter, leur confiance, leur jugement et leur volonté paralysés, d’un bastion à l’autre jusqu’à ce qu’il leur fut devenu impossible, sauf à l’Angleterre, de résister. De l’intérieur de cette citadelle solitaire, je pouvais aussi voir Hitler aller de victoire en victoire, unifiant l’Allemagne, la réarmant, écrasant et annexant ses voisins, jusqu’à ce qu’il eut fait du Troisième Reich le maître armé du continent [...]. » William Shirer, l’un des plus célèbres journalistes américains à avoir séjourné dans l’Allemagne nazie, a peut-être plus que quiconque fait la lumière sur les événements qui ont conduit à l’ascension d’Hitler au pouvoir et à l’implication allemande dans la Seconde Guerre mondiale. Ayant vécu à Paris et en Europe centrale lorsqu’il travaillait pour le Chicago Tribune, Shirer devint l’un des journalistes américains les mieux considérés parmi ceux qui étaient affectés à l’information dans une Europe en guerre. Il est également l’auteur d’une histoire du Troisième Reich, Le Troisième Reich, des origines à la chute. Date de première édition : 1943.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
Share on:
-
-
Journal du ghetto de Lodz
- David Sierakowiak
- 2016, Éditions du Rocher
- Show Description Hide Description
À la libération du ghetto de Lodz, cinq cahiers manuscrits furent découverts sur un poêle, prêts à alimenter le feu. C’était le journal d’un adolescent, Dawid Sierakowiak, l’un des 60 000 juifs qui périrent dans le deuxième plus grand ghetto établi par les nazis en Pologne. Le jeune homme y relate l’invasion allemande, la persécution des juifs de Lodz puis, une fois le ghetto instauré, sa rapide transformation en centre industriel pourvoyant aux besoins de l’armée allemande, véritable camp d’esclaves administré d’une main de fer par le très controversé Doyen des juifs Chaïm Rumkowski, sous la férule nazie. Passionné de politique et de philosophie, Dawid porte un regard engagé sur les nouvelles internationales que certains parviennent à capter clandestinement et sur l’organisation du ghetto, dénonçant la dégradation délibérée des conditions de vie, les déportations et la mise en place d’un effrayant système de classes. L’abîme entre les différentes classes du ghetto se creuse de plus en plus. Certains volent pour s’empiffrer, d’autres s’empiffrent officiellement, et le reste gonfle et meurt de faim, écrit-il le 27 mai 1942. Avec délicatesse, Dawid confie aussi à son Journal ses angoisses, ses espoirs, les souffrances de ses proches, ainsi que ses démarches incessantes pour tenter d’améliorer le quotidien de sa famille. Et affirme, jusqu’aux dernières pages retrouvées, sa volonté de continuer à grandir intellectuellement, lire, traduire, à lutter contre la mélancolie et tenir, tenir jusqu’à la fin de la guerre. Dawid Sierakowiak perdit la bataille en août 1943, à l’âge de 19 ans, victime de la « maladie du ghetto » : tuberculose, faim et épuisement. Victime, surtout, de l’antisémitisme. Courageux et souvent ironique, son témoignage offre le portrait d’un brillant jeune homme, représentatif de la jeunesse intellectuelle juive polonaise de son époque, et constitue un document rare et précieux sur l’une des facettes les plus atroces de l’Holocauste. Le texte, augmenté d’un appareil critique, est accompagné de soixante-cinq photos du ghetto de Lodz. Date de première édition : 1997.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Journal politique, Tome I
- Galeazzo Ciano
- 2014, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Fasciste de la première heure et gendre de Mussolini, Galeazzo Ciano fut le ministre des Affaires étrangères de l’Italie mussolinienne de 1936 à 1943. Exécutant fidèle de la politique extérieure du Duce, il s’applique à rapprocher l’Italie de l’Allemagne nazie et joue notamment un rôle majeur pour la signature du pacte d’Acier en 1939. Inquiet de la montée en puissance d’Adolf Hitler, il cherche toutefois par la suite à freiner la marche vers la guerre mais doit céder après la défaite de la France en 1940. Ses réticences le mènent à la disgrâce : arrêté par les Allemands, il est exécuté pour trahison par le gouvernement de la République de Salò en 1944. Sauvé par la fuite de l’épouse de Ciano, ce journal politique nous livre, quasiment quotidiennement, le récit des plus grands événements diplomatiques de la Seconde Guerre mondiale. Nous y découvrons la politique incertaine menée par Mussolini face à Hitler mais aussi les craintes de Ciano devant les ambitions nazies et son attachement à son beau-père. Son témoignage reste une source unique pour la compréhension de la politique étrangère de l’Italie fasciste. Date de première édition : 1946.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Journal politique, Tome II
- Galeazzo Ciano
- 2014, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Fasciste de la première heure et gendre de Mussolini, Galeazzo Ciano fut le ministre des Affaires étrangères de l’Italie mussolinienne de 1936 à 1943. Exécutant fidèle de la politique extérieure du Duce, il s’applique à rapprocher l’Italie de l’Allemagne nazie et joue notamment un rôle majeur pour la signature du pacte d’Acier en 1939. Inquiet de la montée en puissance d’Adolf Hitler, il cherche toutefois par la suite à freiner la marche vers la guerre mais doit céder après la défaite de la France en 1940. Ses réticences le mènent à la disgrâce : arrêté par les Allemands, il est exécuté pour trahison par le gouvernement de la République de Salò en 1944. Sauvé par la fuite de l’épouse de Ciano, ce journal politique nous livre, quasiment quotidiennement, le récit des plus grands événements diplomatiques de la Seconde Guerre mondiale. Nous y découvrons la politique incertaine menée par Mussolini face à Hitler mais aussi les craintes de Ciano devant les ambitions nazies et son attachement à son beau-père. Son témoignage reste une source unique pour la compréhension de la politique étrangère de l’Italie fasciste. Date de première édition : 1946.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Journal, 1923-1933
- Joseph Goebbels
- 2006, Tallandier
- Show Description Hide Description
Son nom est synonyme de mensonge et de manipulation. Joseph Goebbels (1897-1945), propagandiste en chef du Parti et de l’État nazi, artisan de la guerre totale et ultime dauphin d’Hitler, passe pour le Diable en personne. Ce « monstre » a tenu son journal de 1923 à 1945 : un document unique en son genre, témoignage exceptionnel de l’intérieur du nazisme. Ce livre présente huit cent soixante journées des années 1923-1933. Ces passages sont presque tous inédits, car issus de l’édition allemande des plaques de verre conservées à Moscou et éditées depuis 1992 par l’Institut d’histoire contemporaine de Munich. Le Journal témoigne d’abord de l’ascension d’un criminel, emblématique de la montée du nazisme. À vingt-six ans, Goebbels est un auteur raté, qui vit aux crochets de son père. À trente-cinq ans, il est le plus jeune ministre de l’histoire de l’Allemagne. C’est un homme extrême, complexe, mais aussi d’une effrayante banalité. Il célèbre la vie et aspire à la mort. Il s’apitoie sur son sort et rêve d’extermination. Le Journal souligne les contradictions du nazisme, amalgame invraisemblable de racisme, de nationalisme et de conscience sociale. Goebbels en est le porteur. Le Journal, enfin, dépeint la mort d’une démocratie. L’acharnement politique en est tout autant responsable que le contexte économique ou politique. Goebbels parcourt sans trêve l’Allemagne entière, il quadrille la société allemande, des princes déchus aux chômeurs. Il allie les campagnes de presse agressives, les meetings soigneusement orchestrés, les violences contre les Rouges, les Roses, les Juifs. Il fait d’Hitler, « Chef » (en français dans le texte) d’un petit mouvement, le Führer d’une nation. Ce livre est une leçon d’histoire pour le présent. Ou comment un peuple hautement civilisé, vivant en démocratie, s’est jeté volontairement dans les bras d’hommes déterminés mais ordinaires, porteurs d’une idéologie meurtrière mais non sans faille.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Journal, 1933-1939
- Joseph Goebbels
- 2007, Tallandier
- Show Description Hide Description
De 1923 à la chute du IIIe Reich, Joseph Goebbels a tenu son journal. Le présent volume (1933-1939) couvre les années d’installation et d’affermissement du régime hitlérien. Le ministre de l’Éducation populaire et de la Propagande met les arts, les lettres et les médias au service exclusif du Führer et de son État-Parti. Il excelle dans la mise en scène des « coups de force » de son maître en politique étrangère, dans la création de grands événements (la fête du Travail, les congés du NSDAP, les Jeux Olympiques de 1936), et dans le lancement de campagnes de haine (boycott des commerces juifs en 1933, Nuit de cristal en 1938) qui préludent à la solution finale. Goebbels, qui se voit en confident et en interprète des volontés de Hitler, note fidèlement ses moindres paroles, s’improvise conseiller militaire et diplomatique, livre une lutte sans merci aux hiérarques rivaux... Jusque dans ses silences et ses mensonges, son Journal offre un éclairage unique, de l’intérieur, sur l’Allemagne du IIIe Reich.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Journal, 1939-1942
- Joseph Goebbels
- 2009, Tallandier
- Show Description Hide Description
De 1923 à la chute du IIIe Reich, Joseph Goebbels a tenu son journal. Le présent volume (1939-1942) couvre l’apogée des conquêtes nazies, depuis l’invasion de la Pologne jusqu’aux derniers moments de la bataille de Stalingrad. Présent sur tous les fronts, le ministre de la Propagande déploie des moyens considérables et un savoir-faire incontestable au service de l’expansion allemande. Les tracts, les journaux, la radio, le cinéma, les spectacles doivent non seulement soutenir les armées du Reich, mais imposer à tous les esprits l’idée de l’hégémonie allemande dans l’« Europe nouvelle ». Le Journal de Goebbels scrute au jour le jour, de l’intérieur, les actes d’un régime criminel, ses divisions et ses mensonges. Qu’il évoque la déportation des juifs, le pillage des pays occupés, les plans de colonisation d’Hitler, ou la haine de l’ennemi bolchévique, Goebbels est toujours plus qu’un grand témoin des années de guerre : la voix même du Mal qui submerge le monde.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
Jean-Louis Crémieux-Brilhac a été principalement l’auteur de deux grands livres : Les Français de l’an 40 (1990), dont le sujet est celui de Marc Bloch dans L’étrange défaite, et La France Libre (1996 et 2014), qui constitue l’improbable sortie par le haut du désastre national. De ces deux épisodes, Crémieux-Brilhac a été, avant de s’en faire l’historien, l’acteur et le témoin. D’où le titre que l’on a cru pouvoir donner au récit qu’il s’était décidé à en faire, de l’intérieur, à quatre-vingt-seize ans, quand la mort est venue le prendre au printemps 2015. De famille très républicaine, et précocement engagé dans la lutte contre le fascisme, J.-L. Crémieux-Brilhac a vécu comme un choc personnel l’effondrement de la France. Prisonnier en Allemagne, il s’en évade pour rejoindre, dans des conditions épiques, l’Union soviétique encore alliée d’Hitler, et s’y voit incarcéré jusqu’en juin 1941. Il rejoint alors de Gaulle pour devenir secrétaire à la propagande, et, à ce titre, acteur central de la France Libre. Au récit posthume de cette aventure, qui est autant celle d’une génération que celle de la France, on a joint deux séries d’annexes qui lui donnent tout son sens. D’une part trois articles de l’auteur sur les sujets qui lui tenaient le plus à cœur : La France Libre et les Juifs, Vichy et les Juifs, de Gaulle et Mendès France, les deux fidélités politiques de son existence. D’autre part les trois hommages prononcés lors de ses funérailles : l’hommage familial de son fils Michel, l’hommage historien de Jean-Pierre Azéma, l’hommage national enfin, prononcé dans la cour des Invalides par François Hollande, président de la République.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
Share on:
-
-
La Bataille de Stalingrad
- Friedrich Paulus
- 2012, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
En 1942, la 6e armée allemande atteint les faubourgs de Stalingrad où commence une bataille de cinq mois, parmi les plus dures de l’Histoire. L’armée Rouge oppose une résistance tenace aux troupes du Führer, au prix de souffrances extrêmes de chaque côté. Et tout bascule lorsque le maréchal Paulus, face à l’inéluctabilité de la défaite, décide de cesser le combat. Ce revers est un véritable tournant psychologique et militaire, largement exploité par la propagande soviétique. Le IIIe Reich perd sa meilleure armée et doit renoncer à tous ses objectifs stratégiques dans le Caucase. Moins de 10 000 soldats allemands reverront leur pays. Associé pour toujours à ce désastre, et seul maréchal allemand à avoir été capturé par l’ennemi, Friedrich Paulus est une personnalité controversée. Retrouvés et publiés après sa mort, ses carnets constituent une source inégalable sur la conduite de la guerre et sur son action personnelle face aux ordres de Hitler. Ils offrent un point de vue unique sur l’invasion de l’URSS et la terrible bataille de Stalingrad : le regard lucide et factuel d’un des généraux allemands les plus méconnus, reflet exact de sa pensée stratégique et de ses décisions tactiques lors de cet épisode majeur de la Seconde Guerre mondiale.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
La guerre sans haine
- Erwin Rommel
- 2010, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Aucun grand capitaine de la Seconde Guerre mondiale n'a écrit de récit aussi clair et aussi percutant sur la stratégie militaire que Rommel dans ses Carnets. Soucieux de tirer les leçons de ses campagnes, il rend compte mieux que quiconque du Blitzkrieg puis des combats dans le désert. En lisant ses textes, on entre au cœur de sa réflexion stratégique, toujours ancrée dans l'action. On découvre un chef de guerre qui s'est constamment affranchi des règles traditionnelles pour surprendre l'ennemi et le prendre de vitesse, mais aussi un homme pour qui les combats devaient épargner le plus possible les civils et éviter les représailles. À la fois craint et estimé par les Alliés, notamment britanniques, qui ont contribué à bâtir sa « légende », il demeure un soldat discipliné, que sa formation a toujours empêché de remettre en cause le pouvoir du Führer. Bien que sa mort ordonnée par Hitler ait interrompu ce récit, ce témoignage n'en reste pas moins capital pour l'histoire. Les Carnets du maréchal Rommel, indisponibles depuis cinquante ans, sont ici présentés dans une édition commentée et annotée se fondant sur les apports les plus récents de l'historiographie. Date de première édition : 1959.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
La traque des criminels nazis
- Serge Klarsfeld
- 2013, Tallandier
- Show Description Hide Description
« Si les Allemands nous arrêtent, moi, je survivrai parce que je suis fort, mais vous, non. » Ces paroles prononcées en 1943 par son père, assassiné à Auschwitz, Serge Klarsfeld ne les a jamais oubliées. Les vivants sont comptables des morts, se convainc celui-ci. Dès lors, Serge Klarsfeld se fait la promesse d’obtenir le jugement et la condamnation des principaux responsables nazis de la déportation, notamment ceux qui ont sévi en France. Il revient dans ce livre sur le combat de sa vie, et sur celui de Beate, son épouse allemande, pour que justice soit rendue et que nul n’oublie. Distribution de tracts, manifestations, sit-in, tentatives d’enlèvement, coups d’éclat – ainsi Beate giflant le chancelier Kiesinger, en novembre 1968, « pour qu’on reparle de son passé nazi » –, la « méthode Klarsfeld » prouve leur obstination à débusquer ces anciens criminels qui occupaient encore des postes officiels en toute impunité. Grâce aux articles de L’Express rassemblés ici par le soin de l’auteur, nous redécouvrons sous les plumes aussi prestigieuses que celles de Raymond Aron, Jacques Derogy, Éric Conan, Fred Kupferman ou de Beate Klarsfeld elle-même, la traque d’Eichmann, Mengele, Lischka, Brunner et, bien sûr, de Klaus Barbie, jugé à Lyon en 1987. Sans les actions et les ouvrages des Klarsfeld, René Bousquet, Paul Touvier et Maurice Papon n’auraient pas eu à rendre des comptes à la justice française. Sans eux, la notion même de crime contre l’humanité ne serait pas ce qu’elle est devenue. Un document pour l’histoire, la mémoire et la justice. Date de première édition : 2013.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
La vie de la France sous l'Occupation, Tome I
- Collectif
- 2014, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
La période de l’Occupation allemande occupe encore de nos jours une grande place dans la mémoire collective française. Les trois tomes de cet ouvrage regroupent un large et riche panel de témoignages de hauts fonctionnaires du régime de Vichy. Ils s’expriment sur tous les aspects des années noires, depuis la vie culturelle jusqu’aux questions militaires, mais aussi sur les deux grandes figures de la collaboration : Philippe Pétain et Pierre Laval. À la fois très détaillés et intimistes, ces textes représentent une source historique majeure sur l’Occupation nazie et le régime de Vichy. Mais ils éclairent aussi la question du « ce passé qui ne passe pas » et qui, entre refoulement et survivance, n’a pas encore permis à la société française d’apaiser sa mémoire. Nous découvrons ainsi les témoignages d’hommes qui, à la fin des années 1940 et malgré la vindicte collective, restent profondément attachés au gouvernement de Vichy et à la révolution nationale prônée par Pétain. Une mémoire entre refoulement et mythe du « Père de la patrie » qui brouille encore parfois aujourd’hui le souvenir de Vichy et de son active collaboration avec l’Allemagne nazie.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
La vie de la France sous l'Occupation, Tome II
- Collectif
- 2014, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
La période de l’Occupation allemande occupe encore de nos jours une grande place dans la mémoire collective française. Les trois tomes de cet ouvrage regroupent un large et riche panel de témoignages de hauts fonctionnaires du régime de Vichy. Ils s’expriment sur tous les aspects des années noires, depuis la vie culturelle jusqu’aux questions militaires, mais aussi sur les deux grandes figures de la collaboration : Philippe Pétain et Pierre Laval. À la fois très détaillés et intimistes, ces textes représentent une source historique majeure sur l’Occupation nazie et le régime de Vichy. Mais ils éclairent aussi la question du « ce passé qui ne passe pas » et qui, entre refoulement et survivance, n’a pas encore permis à la société française d’apaiser sa mémoire. Nous découvrons ainsi les témoignages d’hommes qui, à la fin des années 1940 et malgré la vindicte collective, restent profondément attachés au gouvernement de Vichy et à la révolution nationale prônée par Pétain. Une mémoire entre refoulement et mythe du « Père de la patrie » qui brouille encore parfois aujourd’hui le souvenir de Vichy et de son active collaboration avec l’Allemagne nazie.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
La vie de la France sous l'Occupation, Tome III
- Collectif
- 2014, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
La période de l’Occupation allemande occupe encore de nos jours une grande place dans la mémoire collective française. Les trois tomes de cet ouvrage regroupent un large et riche panel de témoignages de hauts fonctionnaires du régime de Vichy. Ils s’expriment sur tous les aspects des années noires, depuis la vie culturelle jusqu’aux questions militaires, mais aussi sur les deux grandes figures de la collaboration : Philippe Pétain et Pierre Laval. À la fois très détaillés et intimistes, ces textes représentent une source historique majeure sur l’Occupation nazie et le régime de Vichy. Mais ils éclairent aussi la question du « ce passé qui ne passe pas » et qui, entre refoulement et survivance, n’a pas encore permis à la société française d’apaiser sa mémoire. Nous découvrons ainsi les témoignages d’hommes qui, à la fin des années 1940 et malgré la vindicte collective, restent profondément attachés au gouvernement de Vichy et à la révolution nationale prônée par Pétain. Une mémoire entre refoulement et mythe du « Père de la patrie » qui brouille encore parfois aujourd’hui le souvenir de Vichy et de son active collaboration avec l’Allemagne nazie.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Laval parle
- Pierre Laval
- 1948, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Le 4 octobre 1945, le procureur général énonce à Pierre Laval – ancien vice-président du gouvernement de Vichy – les 27 chefs d’accusation dont il est l’objet. Condamné à mort le 9 octobre, il fut exécuté six jours plus tard à la prison de Fresnes après avoir tenté de se suicider. Suite à ce procès à l’organisation controversée, la fille de Pierre Laval, décide de publier, en 1948, les notes rédigées par son père durant son incarcération. Chaque chapitre permet d’appréhender le système de défense élaboré par ce dernier. Au-delà du témoignage de Pierre Laval, il s’agit avant tout d’un document historique central permettant de mieux comprendre les relations politiques qui se nouent entre les protagonistes et les hommes de pouvoir qui ont rendu possible cette période d’occupation.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Le Monde selon Churchill
- François Kersaudy
- 2011, Tallandier
- Show Description Hide Description
Brillant politicien, excellent écrivain, orateur hors pair, Winston Churchill est l’un des plus grands hommes d’État du XXe siècle. Son secret ? Un quart de volonté, un quart d’imagination, un quart d’humour et un quart de whisky – sans oublier l’essentiel : une conception très personnelle de l’ordre du monde, qu’il n’a cessé d’exprimer avec un talent inimitable tout au long de son existence. François Kersaudy a rassemblé ici ses propos les plus mémorables et les plus percutants. Comment résister aux considérations du prix Nobel de littérature 1953 sur le destin, la politique, la guerre, de Gaulle, la France, le communisme, Hitler, les États-Unis, mais aussi sur l’humour, l’alcool, les femmes, l’histoire et la mort ? Les commentaires de l’historien replacent ces citations dans leur contexte, en les nuançant à l’occasion et en montrant souvent leur extraordinaire dimension prophétique. Les réflexions et les réparties de ce farouche lutteur doublé d’un grand artiste resteront d’actualité aussi longtemps qu’il y aura des hommes ; et si le rire est la meilleure médecine, Le Monde selon Churchill serait à prescrire très largement et à consommer sans modération… Date de première édition : 2007.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Le Procès Laval
- Collectif
- 2012, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
4 octobre 1945 : l’ancien vice-président du gouvernement de Vichy doit s’expliquer devant la Haute Cour pour son rôle pendant la collaboration et son alliance avec le régime nazi. Le procès se déroula à la hâte et dans la précipitation, Laval devant souffrir les insultes des jurés. Il se défendit avec force et vigueur, ironisant parfois, contre-attaquant sans cesse, répliquant à leurs invectives : « Vous pouvez me condamner, vous pouvez me faire périr. Vous n’avez pas le droit de m’outrager. » Condamné à mort le 9 octobre, il fut exécuté six jours plus tard à la prison de Fresnes après avoir tenté de se suicider. Ce compte-rendu sténographique minutieux et exhaustif reprend l’intégralité de ce procès à l’organisation controversée parce que précipitée, qui se déroula pendant l’épuration, dans l’atmosphère encore brûlante des exactions commises durant l’Occupation. Date de première édition : 1946.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Le Procès de Nuremberg, L'Accusation française
- Collectif
- 2013, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Ce volume du Procès de Nuremberg revient sur l’occupation par les Allemands des territoires européens, notamment la France, la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark, la Norvège et le Luxembourg. Quelles ont été les stratégies instaurées par le IIIe Reich afin d’occuper ces territoires sur la durée ? Dans quelle mesure leur potentiel à la fois humain et matériel a-t-il été exploité afin d’assurer le rendement de l’Allemagne nazie ? Introduit par Edgar Faure, délégué adjoint du Gouvernement provisoire de la République française, cet ouvrage se divise en deux parties : Jacques-Bernard Herzog développe le concept du travail obligatoire instauré par le régime nazi et ses conséquences, tandis que Charles Gerthoffer et Henri Delpech évoquent la question du pillage. Pour eux comme pour Edgar Faure, l’occupation des pays européens par l’Allemagne avait bel et bien été planifiée, tout comme la spoliation des biens qui a suivi, le contrôle de la production et de la main-d’œuvre et la réquisition des matières premières. L’accusation française et les témoignages recueillis au cours du procès nous éclairent sur l’ampleur des stratégies de conquête allemande et sur les conséquences humaines et matérielles de cette « mainmise brutale » de l’Allemagne hitlérienne.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-
-
-
Le Procès de Nuremberg, Tome I
- Collectif
- 2012, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Le 20 novembre 1945, s’ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, le plus grand procès du XXe siècle. Les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Union soviétique s’y réunirent pour juger les responsables du régime nazi, qui durent répondre, pour la première fois dans l’histoire, à l’accusation de crimes contre l’humanité. Le caractère exceptionnel de ce procès international, sa durée, le nombre des accusés, l’horreur et la dimension des actes commis ont conduit le Tribunal militaire de Nuremberg à publier, dès 1947, l’ensemble des comptes rendus d’audience. Ils sont réunis ici dans leur intégralité en une version numérique inédite. 42 volumes et 30 000 pages de débats, complétés par les documents officiels, au cours desquels furent dévoilés les secrets de l’Anschluss, de Munich, de la Drôle de guerre et du Pacte germano-soviétique. Et où tout ce que nous savons, ou presque, sur la Solution finale fut révélé par les acteurs de cette tragédie majeure de la Seconde Guerre mondiale.
-
Share on:
-
Please login to use this functionality
-