Seconde Guerre mondiale - Sources et témoignages

Second World War-Sources & Records - This collection gathers key records by military and political leaders, but also by emblematic civilian figures. It offers official records of french trials (Blum during the war, Pétain and Laval during the Liberation) and above all international ones with the trials of Nazi major war criminals in Nuremberg. This set constitutes a reference resource for every researcher or student working on the period.
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Publisher:- Nouveau Monde [87] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/nouveau-monde
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- PU Laval [1] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/pu-laval
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L’homme qui n’existait pas
- Ewen Montagu
- 2021, Nouveau Monde
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Mai 1943. Sur une plage espagnole, on découvre le cadavre d’un officier britannique porteur de documents confidentiels. La police espagnole a tôt fait d’informer les services secrets allemands. Une des plus incroyables opérations d’intoxication de la Seconde Guerre mondiale vient de commencer. Il s’agit de convaincre les Allemands qu’ils ont intercepté les plans d’invasion alliés des Balkans et de la Sardaigne, afin d’éloigner de la Sicile – véritable objectif des Alliés – les troupes allemandes. La Wehrmacht transférera ailleurs ses divisions, ce qui permettra de réussir le débarquement et sauvera des milliers de vies. Ce projet rocambolesque, préparé pendant des mois, est ici raconté par Ewen Montagu, l’officier du renseignement naval britannique qui l’a coordonné, a imaginé la « légende » de l’officier décédé et conçu les papiers personnels retrouvés sur lui (y compris les photos et lettres d’une petite amie imaginaire). Cette opération, parmi les plus grandes réussites de la Seconde Guerre mondiale, est encore enseignée comme un cas d’école : elle est ici racontée de l’intérieur.
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Les espions du Vatican
- Yvonnick Denoël
- 2021, Nouveau Monde
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Le Saint-Siège a toujours été la cible de services secrets étrangers. Persuadés que le Vatican dispose d’un réseau de renseignement sans équivalent au monde, ils veulent en percer les secrets ou s’en faire un allié. Pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre froide, Rome a été un véritable nid d’espions de toutes nationalités. Sous couverture de diverses institutions, certains monsignori ou simples prêtres se sont impliqués dans des missions secrètes allant de la chasse aux « taupes » à la diplomatie secrète, en passant par des enquêtes sur les assassinats de prêtres ou des scandales susceptibles d’éclabousser l’Église. Les Espions du Vatican raconte, pour la première fois, 80 ans de guerres secrètes et de coups tordus. L’ouverture des archives de nombreux services ayant travaillé contre ou avec le Vatican permet de lever le voile sur des affaires longtemps ignorées et de présenter de nombreuses révélations. L’infiltration clandestine de prêtres russophones en URSS sous Staline, presque tous démasqués par le KGB, les négociations secrètes menées par Jean XXIII avec Khrouchtchev, les relations étroites du cardinal Montini, futur Paul VI, avec la CIA, l’infiltration du Vatican par les différents services secrets du bloc de l’Est. Ces épisodes et bien d’autres dessinent une autre histoire de la papauté contemporaine. L’ouvrage aborde également les affrontements souterrains qui ont opposé certains groupes au sein de l’Église et revient sur les affaires financières controversées de l’Église dans les années 1970-1980. Il décrypte enfin les « barbouzeries » et coups tordus qui ont marqué le pontificat de Benoît XVI et sont encore en cours sous François.
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Une Française dans la tourmente
- Madeleine Gex-Le Verrier
- 2020, Éditions du Félin
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Pour quiconque s’intéresse à la France des années troubles, ce livre est un incontournable. Publié à Londres en décembre 1942 et jamais réédité depuis 1945, Madeleine Gex-Le Verrier y retrace en détail son propre parcours depuis les jours dramatiques de juin 1940 jusqu’à son arrivée en Angleterre et son engagement dans la France libre, un peu plus d’un an et demi plus tard. Conçu et rédigé dans le feu de l’action ou presque, c’est-à-dire sans attendre l’après-guerre, le livre possède la fraîcheur d’un témoignage livré à vif. Récit précurseur, il figure au rang des tout premiers témoignages à paraître sur l’effondrement de la France et ses conséquences immédiates. À la chronique d’une nation en pleine décomposition succède une radiographie de la France occupée puis, après son passage de la ligne de démarcation, une description de la zone Sud. Chemin faisant, l’ouvrage décrypte les évolutions de l’opinion publique, évoque les premières manifestations de la Résistance et décrit l’atmosphère régnant à Vichy. D’une richesse rare, les pages que l’on va lire constituent bien une source de première main sur une période certes brève mais à la densité événementielle hors-norme.
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Anus mundi
- Wieslaw Kielar
- 2020, Les Belles Lettres
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Anus mundi, l’anus du monde : un médecin SS avait ainsi qualifié le camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz. Un homme a vécu là durant cinq années et raconte ce qu’il a vu. Arrivé avec les 728 premiers déportés politiques polonais le 14 juin 1940, Wieslaw Kielar (1919-1980) sera à la fois le témoin et la victime des punitions arbitraires qui rythment la vie du camp. Il détaille la terrible hiérarchie installée par les nazis entre les prisonniers, le développement du camp, les nouveaux arrivants, la routine des exécutions qui vont s’accélérer durant la dernière année de sa détention. Tout est décrit aussi objectivement que possible. Son témoignage a la précision d’une mémoire qui a été marquée au fer rouge de l’horreur et qui ne peut oublier ni les potences, ni les coups, ni l’entassement des morts, ni les SS, ni « l’organisation », c’est-à-dire la vie quotidienne dans l’enfer. La vérité modeste qu’il transmet fait de son récit un document irremplaçable pour l’Histoire. Il nous est parvenu au moment où de nouvelles générations ignorantes des faits qu’il rapporte ont pu douter de leur réalité, tant ils sont incroyables. Le général Eisenhower l’avait prévu en termes crus : « Écrivez, photographiez, filmez » avait-il dit aux journalistes présents lors de la libération des camps de concentration : « Dans cinquante ans il se trouvera des bâtards pour dire que tout ceci n’a jamais existé ! » Qui aura suivi « la lente descente de Kielar dans les ténèbres concentrationnaires » ne pourra toutefois plus oublier.
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J'ai payé Hitler
- Fritz Thyssen
- 2019, Nouveau Monde
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Friedrich Thyssen (1873-1951) fut l’un des plus grands industriels allemands de son temps. Aujourd’hui encore, l’empire sidérurgique bâti par son père règne en France et partout dans le monde. Pourtant, ce témoignage de « Fritz » Thyssen rédigé en 1941 n’avait jusqu’ici jamais été publié en France. Dans ce document controversé, Thyssen raconte comment il a été séduit par Hitler dès 1923. Il le pense alors capable de redresser l’économie allemande mise à mal par le traité de Versailles, et va financer le parti nazi au point de devenir l’un des principaux responsables de son ascension. Mais après la « Nuit de cristal » en novembre 1938, Thyssen démissionne du Conseil d’État. Et en 1939, ses critiques de la politique économique du régime, qui subordonne tout au réarmement, lui valent d’être exclu du parti nazi. Ses biens sont confisqués. Thyssen s’enfuit pour la Suisse avant de gagner la France, où il dicte ses Mémoires à un journaliste américain, Emery Reves. Ce proche de Churchill les édite et les publie aux États-Unis à la fin de 1941 sous le titre I paid Hitler. Témoignant de son erreur mais aussi de celles des autres grands patrons de l’industrie, le nazi repenti souhaitait alerter le reste du monde sur les dangers de la guerre initiée par le Führer – avant le début des massacres de masse en 1941. Livré par le régime de Vichy aux Allemands, Fritz Thyssen est incarcéré au camp de Sachsenhausen. À la dénazification, il reconnaît son implication dans la montée du nazisme et est condamné à verser une indemnité aux victimes de la guerre. Il émigre à Buenos Aires en 1950 où il finira ses jours.
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Ils étaient 1038
- Jean-Christophe Notin
- 2019, Tallandier
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Ils étaient 1 038. Étudiants, fonctionnaires ou militaires en 1940, de Gaulle les reconnaît à partir de 1941 comme ses Compagnons pour la Libération de la France « dans l’Honneur et par la Victoire ». Parmi eux, des personnalités emblématiques, Pierre Messmer, Jacques Chaban-Delmas ou Pierre Clostermann, mais aussi d’illustres inconnus. Patiemment réunis par Jean-Christophe Notin, les témoignages s’enchevêtrent, indissociables de l’histoire globale de la Seconde Guerre mondiale, et prennent enfin la place qu’ils méritent, sur le devant de la scène – car le message des Compagnons, celui de l’engagement au service d’une cause jugée supérieure, doit leur survivre.
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Ainsi fut Auschwitz
- Primo Levi
- 2019, Les Belles Lettres
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Les vérités les plus précises — et les plus terribles, tant elles sont précises — sur la machine d’extermination. Quarante ans de témoignages, en grande partie inédits, d’une importance historique essentielle. En 1945, au lendemain de la libération, les militaires soviétiques qui contrôlaient le camp pour anciens prisonniers de Katowice, en Pologne, demandent à Primo Levi et à Leonardo De Benedetti, son compagnon de détention, de rédiger un compte rendu détaillé sur les conditions sanitaires du camp. Le résultat est le Rapport sur Auschwitz, un témoignage extraordinaire, l’une des premières descriptions sur les camps d’extermination jamais élaborées. Publiée en 1946 dans la revue scientifique Minerva Medica, elle inaugure l’œuvre à venir de Primo Levi, témoin, analyste et écrivain. Dans les quatre décennies suivantes, Levi ne cessera jamais de raconter son expérience du Lager dans des textes de nature différente, qui, pour leur grande majorité, n’ont jamais été publiés ensemble. Des recherches entamées très tôt par Levi sur le destin de ses compagnons à la déposition pour le procès Eichmann, en passant par la « lettre à la fille d’un fasciste qui demande la vérité » et les articles parus dans des quotidiens et des revues spécialisées, Ainsi fut Auschwitz est une mosaïque de souvenirs et de réflexions critiques d’une valeur historique et morale inestimable. Un recueil de témoignages, d’enquêtes et d’analyses approfondies qui, grâce à la cohérence, à la clarté de son style, à la rigueur de sa méthode, nous rendent le Primo Levi que nous avons appris à reconnaître comme un auteur classique de la littérature italienne.
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Mémoires d'espions en guerre
- Yvonnick Denoël
- 2018, Nouveau Monde
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Quel rôle ont joué les espions dans les deux guerres mondiales ? Voici pour la première fois réunis les témoignages d’hommes et de femmes qui ont contribué à façonner cette histoire. Les historiens ont souvent ignoré ou minoré l’importance du renseignement dans le fait militaire contemporain. Il est vrai que les témoignages doivent être recoupés par les archives, ce qui requiert le recul du temps. Cette anthologie sans équivalent propose donc une histoire parallèle des deux guerres mondiales, telle qu’il est enfin possible de l’écrire. Des « coups tordus » entre belligérants de la Grande Guerre aux décryptages décisifs de la Seconde Guerre, des agents doubles (voire triples) aux saboteurs infiltrés en territoire ennemi, des simples informateurs aux « seigneurs » de l’espionnage, des anciens des services allemands, russes, français, britanniques, américains, etc. dévoilent ici des épisodes marquants, et souvent stupéfiants, de leur carrière. On croisera des noms connus des historiens du renseignement, comme Marthe McKenna, Walter Schellenberg, le colonel Rémy ou Pavel Soudoplatov… Mais on découvrira aussi nombre de personnages dont nous publions le témoignage inédit. Ces récits sont éclairés par la recherche la plus récente. La sélection présentée écarte ceux, parmi les plus célèbres, dont on sait aujourd’hui qu’il s’agissait de pures inventions ou d’exagérations.
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Sois sage, c'est la guerre
- Alain Corbin
- 2016, Flammarion
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« J’avais quatre ans en 1940. Mes impressions et mes émotions de ce temps-là sont restées intactes dans ma mémoire : celles d’un petit garçon qui traversa la guerre plus qu’il ne la subit. Durant cinq années, je ne l’éprouvai que par petites touches : la mélodie du brouillage de Radio Londres, l’expression de mon père à l’annonce du bombardement de Pearl Harbor, quelques uniformes allemands, une tache de sang sur le trottoir... Une autre chose hante mes souvenirs de ces années noires : le parfum de la vie dans le giron de deux mondes, celui, clérical, du plus profond des bocages français, dans les collines de Normandie, et, à l’occasion des grandes vacances, celui de l’orée du Perche, moins fervent. Deux mondes différents mais arrimés de la même façon au XIXe siècle par des mœurs ancestrales. Deux mondes aujourd’hui disparus. Me plonger dans ces souvenirs, c’est faire revivre cette France d’autrefois qui, au lendemain du débarquement, ouvrit ses ruines à l’Amérique et à la modernité.» Alain Corbin. Date de première édition : 2014.
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Mes missions secrètes
- Otto Skorzeny
- 2016, Nouveau Monde
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Surnommé par ses biographes « l’homme le plus dangereux d’Europe », Otto Skorzeny fut un des hommes de main favoris d’Hitler et l’officier commando allemand le plus médaillé de la Seconde Guerre mondiale, pour ses actions d’éclat audacieuses. À son actif, le rapt de Mussolini détenu par les insurgés royalistes en 1943, ou encore son coup de main contre le régent hongrois Horthy qui s’apprêtait en 1944 à signer une paix séparée avec Staline. Il s’illustre également lors de la bataille des Ardennes avec un commando déguisé en soldats américains qui s’infiltre dans les rangs alliés et vole des tanks Sherman : la rumeur se répand d’un projet d’assassinat contre Eisenhower obligeant ce dernier à rester confiné dans ses quartiers pendant des semaines. Jouissant d’un grand prestige auprès des officiers alliés, il est rapidement libéré après la guerre, sans doute parce qu’il accepte de coopérer avec la CIA. Il s’installe en Espagne où on lui prête de nombreuses activités : aide à l’évasion d’anciens nazis en Amérique du Sud, trafics en tous genres. Autre fait d’armes, non des moins stupéfiants, Skorzeny accepta en 1963 de se mettre au service du Mossad et de tuer des scientifiques allemands travaillant pour l’Égypte à un projet de missiles contre l’État hébreu. Indisponibles depuis plusieurs décennies, voici enfin réédités les Mémoires de guerre de ce personnage hors norme. Date de première édition : 1950.
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Journal du ghetto de Lodz
- David Sierakowiak
- 2016, Éditions du Rocher
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À la libération du ghetto de Lodz, cinq cahiers manuscrits furent découverts sur un poêle, prêts à alimenter le feu. C’était le journal d’un adolescent, Dawid Sierakowiak, l’un des 60 000 juifs qui périrent dans le deuxième plus grand ghetto établi par les nazis en Pologne. Le jeune homme y relate l’invasion allemande, la persécution des juifs de Lodz puis, une fois le ghetto instauré, sa rapide transformation en centre industriel pourvoyant aux besoins de l’armée allemande, véritable camp d’esclaves administré d’une main de fer par le très controversé Doyen des juifs Chaïm Rumkowski, sous la férule nazie. Passionné de politique et de philosophie, Dawid porte un regard engagé sur les nouvelles internationales que certains parviennent à capter clandestinement et sur l’organisation du ghetto, dénonçant la dégradation délibérée des conditions de vie, les déportations et la mise en place d’un effrayant système de classes. L’abîme entre les différentes classes du ghetto se creuse de plus en plus. Certains volent pour s’empiffrer, d’autres s’empiffrent officiellement, et le reste gonfle et meurt de faim, écrit-il le 27 mai 1942. Avec délicatesse, Dawid confie aussi à son Journal ses angoisses, ses espoirs, les souffrances de ses proches, ainsi que ses démarches incessantes pour tenter d’améliorer le quotidien de sa famille. Et affirme, jusqu’aux dernières pages retrouvées, sa volonté de continuer à grandir intellectuellement, lire, traduire, à lutter contre la mélancolie et tenir, tenir jusqu’à la fin de la guerre. Dawid Sierakowiak perdit la bataille en août 1943, à l’âge de 19 ans, victime de la « maladie du ghetto » : tuberculose, faim et épuisement. Victime, surtout, de l’antisémitisme. Courageux et souvent ironique, son témoignage offre le portrait d’un brillant jeune homme, représentatif de la jeunesse intellectuelle juive polonaise de son époque, et constitue un document rare et précieux sur l’une des facettes les plus atroces de l’Holocauste. Le texte, augmenté d’un appareil critique, est accompagné de soixante-cinq photos du ghetto de Lodz. Date de première édition : 1997.
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Propos intimes et politiques, Tome 2
- Adolf Hitler
- 2016, Nouveau Monde
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À défaut d’avoir écrit ses Mémoires, Hitler a légué une série de textes consacrés à sa personne privée et politique. Édités pour la première fois dans une traduction fidèle, ces Propos se composent des notes prises entre 1941 et 1944 au quartier général du Führer, dans un cadre informel mêlant amis intimes et proches collaborateurs. Les harangues consacrées à l’expansion du Reich y sont ponctuées de récits de jeunesse, de considérations personnelles sur l’art, la culture, les femmes. La traduction de François Delpla jette un éclairage nouveau sur ce recueil. Les notes compilées ne font pas qu’égrener les laïus délirants d’un dictateur mégalomane. Elles participent de la matrice idéologique du Troisième Reich, prolongeant Mein Kampf en un véritable traité de philosophie despotique. Le Führer y construit sa légende, disséquée à chaque page par le commentaire historique qui met à nu l’imposture intellectuelle du « Mal » nazi. Parfois lucide, Hitler contrefait souvent la réalité à dessein. Mais il laisse aussi entrevoir ses égarements, ses obsessions et ses marottes. Alors que le rapport de forces bascule, les propos sur l’actualité militaire se raréfient et la nostalgie se fait sentir. Le fauteur de guerre se prend à rêver de paix, entre deux diatribes. Au mépris des réalités géopolitiques, l’obsession racialiste d’un Reich continental qui ferait pendant à l’empire britannique émaille ce second tome jusqu’à l’aveuglement, entraînant la suspension de la prise de notes le 7 septembre 1942. Elle ne reprendra sporadiquement qu’en juin 1943 pour s’achever le 30 novembre 1944, cinq mois jour pour jour avant la mort du dictateur. Date de première édition : 1954.
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Les bus de la honte
- Jean-Marie Dubois and Malka Marcovich
- 2016, Tallandier
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« Mon grand-père Lucien Nachin, grand ami du général de Gaulle, était l’un des principaux responsables de la société de transport des autobus parisiens durant l’occupation allemande. 95 % des déportés juifs, mais aussi de très nombreux résistants et communistes, ont été convoyés en bus durant cette période pour être ensuite acheminés en train vers les camps d’extermination et de concentration. Les activités de mon grand-père pendant la guerre sont demeurées enfouies durant des décennies. » Il aura fallu deux ans de recherches dans les archives à Jean-Marie Dubois et à sa compagne Malka Marcovich pour percer le mystère du passé trouble de ce grand-père dont le rôle sous l’Occupation n’avait jamais été révélé. Ce secret de famille en cache d’autres tout aussi glaçants et bouleversants à la fois. Écrite à quatre mains, cette enquête historique montre à quel point la France des années noires continue à nous hanter.
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Jean-Louis Crémieux-Brilhac a été principalement l’auteur de deux grands livres : Les Français de l’an 40 (1990), dont le sujet est celui de Marc Bloch dans L’étrange défaite, et La France Libre (1996 et 2014), qui constitue l’improbable sortie par le haut du désastre national. De ces deux épisodes, Crémieux-Brilhac a été, avant de s’en faire l’historien, l’acteur et le témoin. D’où le titre que l’on a cru pouvoir donner au récit qu’il s’était décidé à en faire, de l’intérieur, à quatre-vingt-seize ans, quand la mort est venue le prendre au printemps 2015. De famille très républicaine, et précocement engagé dans la lutte contre le fascisme, J.-L. Crémieux-Brilhac a vécu comme un choc personnel l’effondrement de la France. Prisonnier en Allemagne, il s’en évade pour rejoindre, dans des conditions épiques, l’Union soviétique encore alliée d’Hitler, et s’y voit incarcéré jusqu’en juin 1941. Il rejoint alors de Gaulle pour devenir secrétaire à la propagande, et, à ce titre, acteur central de la France Libre. Au récit posthume de cette aventure, qui est autant celle d’une génération que celle de la France, on a joint deux séries d’annexes qui lui donnent tout son sens. D’une part trois articles de l’auteur sur les sujets qui lui tenaient le plus à cœur : La France Libre et les Juifs, Vichy et les Juifs, de Gaulle et Mendès France, les deux fidélités politiques de son existence. D’autre part les trois hommages prononcés lors de ses funérailles : l’hommage familial de son fils Michel, l’hommage historien de Jean-Pierre Azéma, l’hommage national enfin, prononcé dans la cour des Invalides par François Hollande, président de la République.
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Propos intimes et politiques, Tome 1
- Adolf Hitler
- 2016, Nouveau Monde
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À défaut d’avoir écrit ses Mémoires, Hitler a légué une série de textes consacrés à sa personne privée et politique. Édités pour la première fois dans une traduction fidèle, ces Propos se composent des notes prises entre 1941 et 1944 au quartier général du Führer, dans un cadre informel mêlant amis intimes et proches collaborateurs. Les harangues consacrées à l’expansion du Reich y sont ponctuées de récits de jeunesse, de considérations personnelles sur l’art, la culture, les femmes. La traduction de François Delpla jette un éclairage nouveau sur ce recueil. Les notes compilées ne font pas qu’égrener les laïus délirants d’un dictateur mégalomane. Elles participent de la matrice idéologique du Troisième Reich, prolongeant Mein Kampf en un véritable traité de philosophie despotique. Le Führer y construit sa légende, disséquée à chaque page par le commentaire historique qui met à nu l’imposture intellectuelle du « Mal » nazi. Parfois lucide, Hitler contrefait souvent la réalité à dessein. Mais il laisse aussi entrevoir ses égarements, ses obsessions et ses marottes. Ce premier tome couvre la période de juillet 1941 à mars 1942. Durant ces mois décisifs, la guerre devient mondiale. Le conflit s’engage sur le front de l’Est, l’allié japonais multiplie ses frappes, les États-Unis sortent de leur isolationnisme. Encore férocement optimiste, la parole hitlérienne se rassure et se conforte dans son projet impérialiste, en même temps qu’elle organise dans l’ombre la « Solution finale ». Date de première édition : 1952.
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Paula
- Paulette Sarcey and Karen Taïeb
- 2015, Tallandier
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« À mon retour d’Auschwitz, le 22 mai 1945, j’ai eu la chance inouïe de retrouver à Paris ma famille miraculeusement épargnée. Je n’ai ni oublié, ni pardonné et j’ai tenu parole : j’avais promis à mes camarades de déportation de tout raconter. Aujourd’hui, souvent inquiète pour l’avenir, je suis heureuse que mon histoire puisse être lue par tous. » Paulette Sarcey
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Vivre au lieu d'exister
- Mireille Albrecht
- 2015, Éditions du Rocher
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Comme Jean Moulin, Berty Albrecht disparaîtra dans d’étranges conditions. Sa très forte personnalité et l’intégrité de son engagement ont elles aussi fini par déranger. Issue d’une famille bourgeoise, Berty réfute très jeune son milieu, s’engage aux côtés des luttes sociales, milite pour le droit à l’avortement, et devient l’une des premières surintendantes d’usine. Après avoir infiltré le système de Vichy, elle détourne de nombreux documents, crée avec Henri Frenay un mouvement de résistance, trouve des imprimeries, et fonde le journal Combat en pleine occupation. Arrêtée en 1943, emprisonnée à Lyon, elle réussit à s’évader une première fois. Quelques mois plus tard, sur dénonciation, elle est appréhendée par la Gestapo. On ne retrouvera son corps qu’en 1945. Telle une journaliste d’investigation, Mireille Albrecht va consacrer sa vie à élucider le mystère de la disparition de sa mère. Pendant vingt-cinq ans, elle va enquêter, des archives de Fresnes aux couloirs de l’Élysée, et réussir enfin à retrouver la personne qui l’a dénoncée. Cette femme, un agent double qui travaillait à la fois pour la Gestapo et les hautes autorités françaises, finira par tout lui avouer. Mireille ne manquera pas de filmer cette confession, replaçant la disparition de Berty Albrecht au cœur des secrets politiques passés à la trappe de l’histoire. Dans ce livre, Mireille Albrecht nous entraîne dans les vingt années passées auprès de sa mère. C’est un document qu’on peut lire comme un conte dont la morale unirait le dépassement de soi à l’amour de la vie. Date de première édition : 2001.
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Histoire de la Première armée française
- Jean de Lattre de Tassigny
- 2015, Nouveau Monde
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70 ans après la capitulation des Allemands, le récit de l’ancien commandant en chef de la Première armée française est essentiel pour comprendre la part militaire prise par la France à la victoire des alliés en Europe, des plages de la Provence jusqu’en Bavière et en Autriche. La Première armée a pour particularité de réaliser l’amalgame entre les unités débarquées d’Afrique et d’Italie et quelque 130 000 FFI qui se sont joints au combat pour la libération de l’Europe. De Lattre, né en février 1889, est lieutenant de cavalerie pendant la Première Guerre mondiale. Dans l’entre-deux-guerres, il devient le plus jeune colonel, puis le plus jeune général de l’armée française. En 1940, il bat les Allemands à Rethel. Arrêté et condamné à 10 ans de prison, il s’évade en 1943 et rejoint l’Algérie où il prend le commandement de la Première armée. Il s’empare d’Elbe et débarque en Provence en août 1944. La Première armée libère 25 départements et sauve la ville de Strasbourg. Le 8 mai 1945 à Berlin, Jean de Lattre signe au nom de la France l’acte de capitulation de l’Allemagne. En 1949, il est le premier Commandant en chef des armées de Terre d’Europe occidentale. En 1950, il est nommé Haut-Commissaire de France en Indochine. Il meurt en janvier 1952. Cette histoire centrée sur les hommes est enrichie par les souvenirs et archives personnelles d’un grand chef militaire de la Seconde Guerre mondiale. Longtemps indisponible, ce grand classique (au même titre que les mémoires de Patton, Eisenhower ou Rommel, disponibles dans la même collection) garde toute sa force et sa valeur historique. Date de première édition : 1949.
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Les Artistes en France sous l'Occupation
- Werner Lange
- 2015, Éditions du Rocher
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Werner Lange a écrit ces « mémoires » avant de se pendre. C’était un officier allemand francophile et cultivé. Les êtres qu’il évoque sont des monuments de l’histoire de l’art dont les chefs-d’œuvre ornent les collections des plus grands musées. Mais ce sont aussi des hommes et des femmes qui collaborent avec l’occupant pour continuer à peindre, à exposer, à mieux manger tout simplement. Le caractère captivant de ces pages réside dans l’anecdotique, le quotidien, le « banal » de la vie de nos génies des arts sous l’occupation. C’est ce côté indécent, « people » presque qui rend les souvenirs de Werner Lange si uniques. Le fait que les choses soient racontées par un officier de la Propagandastaffel pétri d’admiration pour les artistes dont il doit « s’occuper », donne au récit une intensité rare. L’amitié sincère qui le lie à Maillol, à Vlaminck, à Dina Vierny, ses relations intimes avec Derain, son dîner avec Picasso dans un clandé du marché noir, donnent lieu à des scènes inédites d’une richesse à laquelle peu de livres d’histoire peuvent prétendre. Le don de conteur, l’acuité bienveillante du regard de ce témoin plongé dans un milieu fascinant à une époque particulièrement dramatique de l’histoire de France, tout cela fait qu’on lit les « mémoires » de Werner Lange comme on regarde un film.
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J'étais l'agent de Staline
- Walter Krivitsky
- 2015, Nouveau Monde
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Voici le témoignage fascinant d’un des piliers du système d’espionnage stalinien dans l’entre-deux-guerres. Jeune juif polonais bolchevique, Krivitsky est de toutes les guerres de l’ombre entre 1918 et 1939. Envoyé derrière les positions des Russes blancs qui combattent les communistes, il mène des actions de sabotage. En Allemagne, au début des années 1920, il organise la lutte du mouvement ouvrier contre l’occupation française et la police allemande. Un temps enseignant à l’Académie militaire de Moscou, il est envoyé en Europe pour organiser des réseaux d’agents communistes. À la demande de Staline, il organise un trafic de faux dollars pour saper l’économie capitaliste et approvisionner l’URSS à peu de frais. Basé à Rotterdam en 1933, il gère un grand nombre d’agents, y compris au sein du gouvernement du Front populaire en France et des services secrets britanniques. En 1936, il est envoyé en Espagne pour organiser les Brigades internationales mais il découvre que Staline veut éliminer à cette occasion les trotskistes et autres « déviants » de la ligne du Parti. Des purges secouent le NKVD. De retour à Moscou, Krivitsky prend conscience du fossé qui s’est creusé entre Staline et une majorité de la population. Certains de ses amis de l’appareil sécuritaire sont éliminés. Il fait défection en France, puis déménage avec sa famille aux États-Unis où il devient célèbre en quelques articles et interviews. Ses Mémoires, J’étais l’agent de Staline, connaissent un succès foudroyant. Il annonce, bien avant le pacte germano-soviétique, que Staline s’alliera avec Hitler. Le 9 février 1941, il est retrouvé mort dans une chambre d’hôtel de Washington. La police conclut au suicide, mais dans les sphères gouvernementales et sécuritaires, on pense que Krivitsky a été assassiné. Date de première édition : 1940.
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