Sciences des religions

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Actualité de la révélation divine
- Richard P. Hardy
- 1974, Beauchesne
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À une époque où dans l’Église on remet en discussion les sujets les plus variés, il en reste un qui est au cœur de tous les autres : la révélation divine. Quelles que soient les questions posées, et elles sont toutes réelles, le mystère fondamental au cœur de toutes les confessions chrétiennes est celui d’un Dieu qui a parlé aux hommes, établissant l’homme dans une relation nouvelle. Cette relation n’a pas changé seulement l’homme, elle a transformé le monde dans lequel il vivait. En raison de l’importance du sujet, Richard P. Hardy a voulu demander à l’un des plus grands théologiens de l’Église ancienne comment il a vécu de ce mystère et ce qu’il en a pensé. Saint Augustin nous apprend comment cette mystérieuse communication de Dieu avec l’homme se réalise, comment la révélation devient réalité pour l’homme qui vit après l’incarnation, la mort et la résurrection de Jésus-Christ. L’étude se borne aux traités sur le quatrième évangile, d’abord parce qu’Augustin y commente l’évangile de la révélation et ensuite parce que ces écrits datent de sa maturité. Si les circonstances ont pu changer, les mêmes difficultés demeurant et l’on peut espérer que les idées d’Augustin sur la révélation de Dieu contribueront à mieux comprendre et sans doute aussi à résoudre nos problèmes d’aujourd’hui.
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Alphonse de Liguori
- Collectif
- 1987, Beauchesne
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« L’œuvre gigantesque » de saint Alphonse – l’homme qui a changé le cours de la théologie morale – méritait bien qu’on célébrât par un livre le deuxième centenaire de la mort d’un personnage d’aussi grande stature. Les contributions rassemblées ici se développent selon trois grandes lignes directrices. L’une de celles-ci s’attache au Mezzogiorno du XVIIIe siècle et en évoque les pesanteurs sociales, économiques, mentales et religieuses. Elles révèlent des populations que la confession de style rigoriste marginalisait religieusement. Un second éclairage met en lumière le missionnaire, l’évêque et l’écrivain qui devint « docteur » parce qu’il était avant tout « pasteur ». Il tira alors de son expérience sur le terrain, comme prédicateur et comme confesseur, une anthropologie chrétienne équilibrée, à égale distance du pessimisme augustinien et de la naïveté optimiste de Rousseau. Enfin une troisième série d’études suit les aléas du liguorisme. Certaines affirmations maîtresses de sa Théologie morale impressionnent encore aujourd’hui. Il lui fallut en effet une véritable audace, dans le contexte de l’époque, pour déclarer que la liberté est antérieure à la loi et pour souligner le nécessaire primat de la conscience. À deux siècles de distance nous savons maintenant que le combat pour l’autonomie de celle-ci ne sera jamais terminé.
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Angers
- François Lebrun
- 1981, Beauchesne
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Anjou chrétien ? Provocatrice pour les uns, l’image semblera dérisoire aux autres. Ils rappelleront sans peine que, dans ses frontières historiques, le diocèse d’Angers ne peut prétendre à refléter la vie de toute une province ; que les signes d’une foi transformée par la sécularisation des dernières décennies n’autorisent guère le diocèse à s’ériger en « chrétienté » exemplaire. Les auteurs de cet ouvrage, pour la plupart angevins eux-mêmes, en ont tellement conscience qu’ils ont voulu, au contraire, faire converger leurs approches historiques sur cette question : l’Anjou chrétien n’est-il qu’un cliché commode, mais largement fallacieux, ou renvoie-t-il à une réalité profondément enracinée dans l’histoire de ce diocèse de l’Ouest ? Au fil des siècles et des remodelages territoriaux, les réponses se nuancent en puisant dans les comportements du peuple chrétien, dans la vitalité d’institutions réputées si fortes, dans la socio-géographie des options devant le serment sous la Révolution française, devant l’« école catholique » aux XIXe-XXe siècles, dans les stabilités et les fractures du pays électoral à l’heure des IVe et Ve Républiques. Ainsi se tissent les points et contrepoints des fidélités vécues et maintenues jusque dans la ferveur populaire de la procession du Sacre d’Angers et des « détachements » successifs et progressifs qui tracent une frontière tenace entre, d’une part, le Segréen et les Mauges, et, d’autre part, le Beaugeois et le Saumurois. Le plus étonnant est peut-être la continuité d’une pastorale sur quatre siècles qui laisse penser que si l’Anjou chrétien a un passé, il pourrait avoir encore un avenir.
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Athanase d'Alexandrie, évêque et écrivain
- Charles Kannengiesser
- 1983, Beauchesne
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Athanase, évêque d’Alexandrie du 328 à 373, reste une des figures les plus remarquables de l’histoire du christianisme. Au siècle des mutations constantiniennes, où l’Église prit une conscience nouvelle de son identité mystique et de son rôle dans la société, saint Athanase pesa de tout le poids original de sa personnalité sur des institutions qui allaient traverser les siècles. Les traits caractéristiques du ministère de l’évêque se retrouvent dans l’œuvre de l’écrivain Athanase. Les Traités contre les Ariens révèlent au mieux le double registre de l’initiative athanasienne, doctrinale et polémique d’un côté, pastorale et contemplative de l’autre. Une étude du plan et du contenu de ces traités conduit à des découvertes. Le prologue du traité I, avec la citation célèbre de la Thalie d’Arius, paraît postérieur. Il reste, en tout cas, ignoré dans le corps de l’ouvrage. Les traités I et II semblent dériver du remaniement d’un traité unique, originel. Le traité III se singularise à un tel point, qu’il faut se résoudre à le détacher des autres et à lui chercher une nouvelle paternité. La discussion de ces points, décisifs pour toute interprétation d’Athanase, conduit à reprendre un débat ancien sur la datation des Traités contre les Ariens. Ils sont datés ici des alentours de 340.
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Athénagore d'Athènes
- Bernard Pouderon
- 1989, Beauchesne
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Il est impossible de comprendre l’œuvre d’Athénagore si l’on ne tient pas compte des circonstances historiques et polémiques qui ont accompagné sa naissance. La recrudescence des persécutions liée aux malheurs de l’Empire et aux terribles accusations portées contre les chrétiens, et les premiers affrontements entre intellectuels chrétiens et païens, nourris de la même pensée et des mêmes arguments, expliquent la particularité de la Supplique, véritable lettre ouverte à l’empereur, qui hésite entre l’apologie et le pamphlet. Le développement de la controverse sur la résurrection, déjà tributaire d’une tradition littéraire, et la vigueur du débat qui opposait chrétiens et gnostiques, littéralistes et allégoristes, tenants et adversaires de la spiritualisation, justifient le ton propre du Traité, une œuvre beaucoup moins abstraite et rhétorique que l’on ne l’a dit, mais souvent allusive, et parfois batailleuse. Tels sont les cadres de cet ouvrage, qui doit en grande partie de son originalité à la démonstration de l’authenticité du Traité sur la résurrection : elle a permis à son auteur d’étudier la pensée d’Athénagore en s’appuyant simultanément sur les deux écrits parvenus sous son nom, et de livrer ainsi de l’apologiste une image à la fois plus complète et plus fidèle.
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Belley
- Louis Trénard and Gabrielle Trénard
- 1978, Beauchesne
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Le diocèse de saint Jean-Marie Vianney, curé d’Ars, patron de tous les curés du monde, est un diocèse à l’histoire particulièrement originale. D’étendue limitée en ses origines, il englobe, depuis le Concordat, de vastes parties lyonnaises et des régions savoyardes. Ses villages ont été, tour à tour, en rapport avec la cité de Blandine et avec le siège de saint François de Sales. Les chartreuses s’y sont multipliées, des congrégations comme celle des maristes y sont nées, des expériences scolaires comme celle de l’abbé Demia y prennent une valeur annonciatrice. Ce diocèse de Jean-Pierre Camus, énergique évêque du XVIe siècle, retint dans une de ses plus pauvres paroisses, saint Vincent de Paul ; Monseigneur Émery, la sœur Rosalie, saint Pierre Chanel, le premier martyr d’Océanie, sont originaires de ces terres qui voient aujourd’hui affluer des pèlerins du monde entier dans le modeste village d’Ars. La seule synthèse existante sur l’histoire du diocèse, réalisée par le chanoine Alloing en 1938, est devenue introuvable en raison de la modicité de son tirage. Depuis le temps où fut élaboré cet ouvrage, le visage de l’Église a beaucoup changé et ce renouvellement n’a pas encore été scientifiquement étudié ; les méthodes de recherches en histoire religieuse ont considérablement évolué. Il convient désormais de retracer l’histoire du peuple chrétien en intégrant la sociologie religieuse, l’influence des facteurs économiques, le poids des mentalités. Le présent livre a été conçu par deux auteurs enracinés dans le pays de l’Ain, dans la région lyonnaise et la terre savoyarde. Ils y ont enseigné et y poursuivent des recherches. Gabrielle Trénard est l’auteur d’un ouvrage apprécié sur le Bugey. Louis Trénard, professeur d’université, a consacré son doctorat ès lettres à l’histoire sociale des idées à Lyon, depuis le temps de l’Encyclopédie jusqu’au romantisme. Tous deux collaborent aux revues de cette région. Pour ce travail, ils ont bénéficié de la compétence de spécialistes et, pour la période contemporaine, d’acteurs et de témoins qui ont aimablement collaboré à la rédaction des divers chapitres. Cette publication constitue, à dessein, l’une des manifestations commémorant, en 1978, le 8e centenaire de la mort d’Anthelme de Chignin, chartreux de Portes, évêque de Belley qui demeure, dans la région où il vécut, un saint très populaire.
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Besançon et Saint-Claude
- Maurice Rey
- 1977, Beauchesne
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Un territoire de quelque 1 600 km2, abstraction faite de la ville et des vingt-six « grandes paroisses » qui constituaient la « terre de Saint-Claude », tel se présentait autrefois l’immense diocèse de Besançon. En étendue à quoi le comparer parmi ceux qui divisaient le royaume de France ? Au vrai, il en allait différemment du point de vue paroissial, tant la densité de ce pays comtois restait faible. Par la suite, les correctifs qu’ont provoqués les rectifications de frontières du côté suisse, la création des trois départements : Doubs, Haute-Saône et Jura avec pour ces derniers des limites réajustées, enfin le transfert du territoire de Belfort dans la pastorale de l’archevêché depuis le traité de Francfort en ont modifié l’image traditionnelle. La transformation essentielle fut sans nul doute le démembrement de l’ancienne circonscription ecclésiastique et la création, définitive en 1823, d’un nouveau diocèse couvrant l’actuel département du Jura. Cette particularité n’a pas manqué de susciter des problèmes à chacun de ceux qui voulaient se conformer à l’esprit d’une collection où l’on entend mettre l’accent sur l’histoire contemporaine. C’est pourquoi, les rédacteurs se sont efforcé d’unir dans un même récit les faits ayant précédé le XIXe siècle et de séparer ensuite les événements propres aux deux diocèses. D’où la présentation inhabituelle de ce volume. Ces deux diocèses présentent deux originalités. Dès le haut Moyen Âge, la terre jurassienne fut un foyer exceptionnel de monachisme. Cet élan ne s’est, pour ainsi dire, jamais ralenti, tant du moins que les âmes éprises de solitudes claustrales se tournèrent vers l’une des branches de la grande famille bénédictine. Les ordres réguliers postérieurs, s’étant tournés vers l’apostolat des villes, n’ont pas connu, sauf exception, le même essor magnifique. Mais il y eut un phénomène inverse en quelque sorte, sur lequel nous aimerions attirer l’attention. Dans une région touchée comme ailleurs par la vague de déchristianisation ou, si l’on préfère, d’indifférentisme, les paroisses rurales ont changé de visage : elles ont éprouvé le besoin de se regrouper, tandis que dans les villes d’autres paroisses sont apparues, plus nécessaires que jamais. Le mouvement s’accélère depuis la fin de la dernière guerre. À ne considérer que les chiffres bruts, peu de changements dans l’ensemble de la population, mais la répartition n’est plus la même. Que d’interrogations posées par un pareil devenir dans le domaine religieux qui est le nôtre !
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Cambrai et Lille
- Pierre Pierrard
- 1978, Beauchesne
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Malgré des inconvénients trop évidents, les auteurs du présent ouvrage ont pensé que le seul principe admissible sur le plan scientifique était de s’en tenir à l’unité canonique du diocèse de Cambrai. D’autre part, ils n’ont pas cru souhaitable de dissocier le jeune diocèse de Lille de l’Église-mère amputée ; cette association de Lille et de Cambrai s’impose d’ailleurs d’autant plus que, depuis quelques décennies et surtout depuis 1960, se sont multipliées les institutions interdiocésaines ou provinciales. L’histoire du diocèse de Lille n’avait jamais été écrite. Quant au diocèse de Cambrai, son histoire était à renouveler fondamentalement, les deux dernières synthèses en date (1890 et 1946) appartenant à un genre dépassé : l’histoire purement ecclésiastique, à volonté d’édification. S’appuyant sur une large documentation, les auteurs de l’histoire des diocèses de Cambrai et de Lille, Henri Platelle, Alain Lottin, Louis Trénard et Pierre Pierrard, se sont efforcés, en recourant à la sociologie religieuse mais aussi aux données de l’histoire globale – économique, sociale, culturelle, politique, psychologique… – et de la géographie, de rendre sensibles les constantes de la vie religieuse des « gens du Nord », clercs et laïques, à travers les vicissitudes d’une histoire mouvementée ; de faire revivre le peuple chrétien d’une région riche en hommes et en travaux dans le cadre d’une Église locale dont l’originalité et la vitalité se manifestent aujourd’hui encore.
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Chambéry, Tarentaise, Maurienne
- Jacques Lovie
- 1979, Beauchesne
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Divisée en deux départements lors de son annexion à la France en 1860, la province de Savoie a dû aux circonstances du moment de conserver une appellation traditionnelle sous les noms de Haute-Savoie et de Savoie. La limite, allant du Rhône à la frontière italienne, fait du département de la Savoie, qui constitue le cadre de cette étude, le rassemblement de divers secteurs d’origine féodale : Bugey de la rive gauche du Rhône, sud du Genevois, Savoie proprement dite ou région de Chambéry, Maurienne et Tarentaise. Cette disparité se retrouve dans le domaine religieux. Bugey et Genevois ont dépendu des diocèses de Belley et d’Annecy – Genève jusqu’en 1972 ; la Tarentaise et la Maurienne, dont les sièges épiscopaux étaient largement antérieurs (Ve et VIe siècles) à l’instauration du pouvoir des princes de Savoie, ont constitué à eux seuls deux unités religieuses. La région de Chambéry, enfin, a fait partie du diocèse de Grenoble sous le nom de décanat de Savoie, jusqu’en 1779. Une histoire complexe, par conséquent, tant sur le plan politique que sur le plan religieux, en vertu de leur étroite imbrication. À la différence d’une tradition historiographique qui a eu tendance à privilégier l’un ou l’autre de ces aspects, le présent ouvrage s’efforce d’offrir une synthèse. N’oubliant jamais l’importance politique, militaire, diplomatique des princes de Savoie, elle respecte la personnalité et l’originalité des trois diocèses, Chambéry, Tarentaise et Maurienne, toujours bien vivants quoique regroupés sous une direction unique, dans leur clergé, leurs mentalités collectives et jusque dans l’histoire de l’art qui tient, ici, une place non négligeable. De même trouvera-t-on une carte des pèlerinages, symbole d’une foi populaire, qu’intentionnellement les directeurs de la collection ont décidé de reproduire dans le volume consacré au diocèse de Grenoble, pour signifier mieux l’espace géographique ainsi couvert. Cette publication, due pour l’essentiel à Jacques Lovie, dauphinois d’origine, professeur honoraire de l’université de Savoie à Chambéry, s’inscrit dans la célébration du bicentenaire de la création du diocèse de Chambéry.
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Christianisme et religions païennes dans le Contre Celse d'Origène
- Michel Fédou
- 1988, Beauchesne
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Les débats actuels sur les religions invitent à faire mémoire de ce qu’a été, dans les premiers siècles de notre ère, la confrontation du christianisme avec les pratiques et les croyances du monde païen. L’auteur aborde sous cet angle le Contre Celse, cette grande apologie qu’Origène composa vers le milieu du IIIe siècle en réponse au Discours véritable du philosophe Celse. L’ouvrage étudié comporte nombre de références à des mythes, à des cultes, à diverses représentations de la relation au divin ; il fallait donc élucider ces références, en les replaçant dans leur contexte et en s’appuyant sur les acquis récents des sciences religieuses. Il importait également de préciser la pensée de Celse, grâce aux extraits du Discours véritable qui nous sont parvenus par Origène lui-même. La visée principale du travail était néanmoins de mettre en lumière la réponse du chrétien au païen, et, à travers elle, de dégager son intelligence théologique du rapport entre le christianisme et les traditions religieuses de l’humanité. Une première partie évoque le « conflit des croyances », qui est souvent lié à une religion particulière (« grecque » ou « barbare »), mais qui est aussi soulevé par les débats sur le syncrétisme et sur la nature d’un vrai monothéisme. Une deuxième partie s’attache au « conflit des pratiques », celles-ci recouvrant à la fois des actes cultuels (comme la vénération des images) et d’autres phénomènes religieux ou « parareligieux » (tels que la magie et la divination). Une troisième partie permet alors, sur la base des analyses antérieures, de saisir le débat du Contre Celse comme un « conflit des interprétations ». La pensée d’Origène s’éclaire surtout par sa compréhension du rapport aux traditions, par sa lecture de l’histoire religieuse et par sa conception du « logos ». L’ouvrage suggère finalement l’intérêt d’une telle pensée pour la réflexion contemporaine en théologie des religions.
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Christologie et spiritualité selon saint Augustin
- Albert Verwilghen
- 1985, Beauchesne
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Centré sur le mystère du Christ, l’hymne de l’Épître aux Philippiens a profondément marqué la pensée et le cœur de saint Augustin : il a trouvé en Ph 2,5-11 une des bases scripturaires les plus fermes et les plus complètes de sa réflexion christologique, de son itinéraire spirituel et de sa vocation pastorale. Comme le souligne dans sa préface Anne-Marie la Bonnardière, l’historienne de la Biblia augustiniana : « C’est à une lecture – au sens de lectio divina – de l’interprétation d’une des pages les plus christologiques de Paul que nous convie le père Albert Verwilghen, tel qu’Augustin l’a lu, médité et transmis en s’efforçant de l’actualiser selon les nécessités de la pastorale en Afrique au début du Ve siècle. […] En réalisant une telle tâche, l’auteur répond au vœu que formulait dans le Supplément au Dictionnaire de la Bible, à l’article Kénose, le père Henry : “Presque jamais […] on n’a présenté dans son ensemble l’exégèse d’un Père, ce qui expose à forcer la portée des témoignages.” Pour ce qu’il en est d’Augustin, le vide est maintenant comblé et il nous est loisible d’évaluer avec justesse la portée de ses appréciations sur l’hymne christologique de l’Épître aux Philippiens. »
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Chronologie et critique biblique à l’époque des Lumières : les travaux de Pierre Michel
- Miguel Benitez
- 2017, Honoré Champion
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Pierre Michel (1703-1755) est l’un de ces esprits mutins qui ont tant œuvré aux temps modernes pour répandre les Lumières. Historien et chronologiste connu dans les milieux érudits, il publie en 1733 la première partie d’un Système chronologique sur les trois Textes de la Bible, avec l’Histoire des anciennes Monarchies, expliquée et rétablie. Il propose dans cet ouvrage une nouvelle chronologie biblique établie par amalgame des textes hébreu, grec et samaritain, tous trois également fautifs. Il y enseigne aussi que les livres de Moïse s’inspirent des écrits des anciens Chaldéens ; par suite, le Dieu biblique n’aurait fait qu’arranger une matière existant de toute éternité et Adam serait en réalité le premier des rois de la dynastie chaldéenne. Les jésuites ont dénoncé ces écarts dans les Mémoires de Trévoux, ce qui a empêché l’impression de la seconde partie de l’ouvrage. Michel n’a plus rien publié, et pour cause, les écrits qui nous restent de lui sentant le libertinage. En effet, une longue Dissertation sur les 70 semaines de Daniel nie que le prophète annonce la mort du Messie des chrétiens : il raconterait plutôt les événements arrivés sous le règne d’Antiochos Épiphane, au temps de la révolte des Maccabées. Il enlève par là à l’apologétique chrétienne l’une de ses armes les plus puissantes dans la dispute avec la critique juive. Une seconde Dissertation où l’on prouve contre le P. de Colonia jesuite que l’on ne peut par le temoignage des auteurs payens etablir la divinite de J. C. et la verite de sa religion se penche sur le témoignage des païens, grecs ou romains et chinois, pour mettre en cause la signification de l’éclipse prétendument survenue au moment de la Passion.
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Châlons
- Georges Clause
- 1989, Beauchesne
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Ce n’est plus le temps de dater la conversion du diocèse de Châlons au premier siècle de notre ère quand un disciple de saint Pierre, venu de Rome, ramenait de la mort le fils d’un gouverneur romain. Saint Memmie n’a apporté l’Évangile que dans le premier quart du IVe siècle. Mais dès le Moyen Âge l’évêque de Châlons-en-Champagne est prestigieux ; il est l’un des acteurs du sacre du Roi à Reims : c’est lui qui passe l’anneau au doigt du souverain, consacrant son mariage mystique avec la nation. Et Châlons est sur la route qui mène de Paris à l’Europe centrale. Route du commerce et des affaires : les foires de Châlons sont à peine moins fréquentées que celles de la Champagne méridionale et la ville est une cité drapante. Route des contacts internationaux : les ambassadeurs, les souverains descendent à l’évêché ; le frère de Louis XIV, veuf d’Henriette d’Angleterre, le Grand Dauphin, fils du Roi Soleil, s’y marient. Route des idées aussi : la Réforme compta 800 adeptes dans la ville, et un bon nombre de la Brie au Perthois. Et malgré les évêques, gardiens de la foi et désireux d’extirper l’hérésie, la tolérance de fait s’est vite installée au sein du peuple qui déplora la révocation de l’édit de Nantes. Au XVIIIe siècle le jansénisme demeurait vivace et il en restait des traces au XIXe siècle. La Révolution supprima le diocèse, qui en 1801 fut rattaché à Meaux, en 1821 à Reims, et ne retrouva un évêque qu’en 1823. Au XIXe la foi et la pratique sont solides dans le secteur pauvre de la Champagne crayeuse. La situation est plus médiocre dans les pays de la forêt ou de la vigne – en Brie surtout « froide comme la Sibérie » ; les évêques remettent sans cesse leur ouvrage sur le métier, mais en 1961 on constate que la religion retrouve à peu près ses positions de 1871. La Jeunesse agricole catholique (JAC), forte de 1930 à 1950, a contribué à développer une des agricultures les plus performantes d’Europe, mais n’a pas rempli les églises d’aujourd’hui. On vient de retrouver les restes du cloître de Notre-Dame en Vaux à Châlons, témoignage de la ferveur du XIIe siècle, et, dans un diocèse où les prêtres commencent à se compter, les laïques apprennent à se prendre en charge, signe annonciateur de ce que sera peut-être l’Église de l’an 2000. Dans un style agréable et clair, les spécialistes de l’histoire religieuse du diocèse de Châlons ont mis à la portée de tous les résultats de leurs recherches qui permettent d’éclairer le présent à la lueur du passé.
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Clermont
- Abel Poitrineau
- 1979, Beauchesne
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Pendant plus d’un millénaire, il ne fut question que du « diocèse d’Auvergne ». Le diocèse de Clermont prend sa personnalité, à partir du XIVe siècle et dans des remodelages successifs qui concernent également ses voisins : Saint-Flour et Moulins. Le diocèse de Clermont n’en atteste pas moins, hier comme aujourd’hui, d’une âme auvergnate dont la complexité semble s’inscrire dans le paysage : une rugosité dont témoignent les montagnes d’accès difficile, au climat rude, tournées vers un intérieur où s’entretiennent traditions croyantes et folklore religieux très riche ; une sociabilité qui l’ouvre aux influences – extrêmes parfois – d’un extérieur qui pénètre par ses plaines plantureuses et vient battre les marches. Des étonnants édifices romans – abbayes et églises – le diocèse recueille la tradition de l’accueil simple et du sens communautaire : que ce soit dans ces cellules originales des prêtres « filleuls » ou, à l’âge industriel, chez les « prêtres Michelin », comme on dit dans le pays, pour symboliser l’action multiforme du patronat chrétien. Le sens de la justice sociale habite aussi les grands prélats réformateurs : en situation de chrétienté avec Massillon, ou, dans un processus de déchristianisation contemporaine, on sait se rappeler à l’attention de Versailles… ou de Paris ! D’une économie proverbiale, l’Auvergnat ne rechigne pas à la générosité missionnaire : « plantant » l’Église jusque dans les jeunes États-Unis. Que de demi-teintes dans ce bloc en apparence immuable ! Les auteurs de ce volume, en amoureux d’un terroir natal ou d’adoption, se sont efforcés de les restituer, à partir souvent de sources inédites, en soulignant une complexité parfois méconnue des mentalités religieuses de ce vaste espace.
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Clés pour une théologie du ministère
- Bernard-Dominique Marliangeas
- 1978, Beauchesne
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« Voilà dix ans que, connaissant la thèse de Bernard-Dominique Marliangeas, nous en souhaitions la publication. Elle mettait en œuvre une méthode qui, au prix de quelque austérité, permettait d’éclairer le sens des expressions “in persona Christi”, “in (ex) persona ecclesiae”, ainsi que leurs rapports chez les grands scolastiques, puis le sens et les usages de l’expression “in nomine Ecclesiae”, en particulier dans son application à la prière “officielle” dont sont chargés les religieux, les moniales, les prêtres. Il s’agit alors d’une députation, liée au caractère public, tant du prêtre que des religieux et religieuses : ce caractère est lié à ce qu’on appelle la juridicité de l’état religieux. La prière chorale des religieux n’est pas seulement la prière d’une “ecclesia” du fait que c’est celle d’une communauté que le Nouveau Testament appellerait “église”, c’est la prière de l’Église en raison de cette juridicité et de cette députation. L’allure juridique de ces termes ne doit pas faire oublier la profondeur religieuse de la réalité en cause. Les analyses et les conclusions du prêtre Marliangeas sont fermes et claires : elles n’ont besoin d’aucun commentaire. On ne s’étonnera pas qu’un historien, un ecclésiologue ouvert à l’actualité des questions, si ces qualificatifs ne sont pas ici ridiculeusement excessifs, propose quelques réflexions et donne quelques références de nature à prolonger un travail si intéressant ». Yves Marie-Joseph Congar Sous trois rubriques principales, Sens et emploi traditionnels des formules « in » et « ex persona » avant le XIIIe siècle – Le XIIIe siècle – Les grands théologiens scolastiques du XIVe siècle au XVIIe siècle, cette étude répond parfaitement à la présentation du prêtre Congar.
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De Jérusalem à Rome
- Roland Minnerath
- 1994, Beauchesne
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Grâce à une approche historique renouvelée des livres du Nouveau Testament, l’auteur rend aux événements des temps apostoliques leur relief insoupçonné. En se donnant pour fil conducteur le rôle spécifique joué par l’apôtre Pierre, il met en lumière le processus par lequel les courants issus des missions judéo-chrétienne, paulinienne, johannique trouvent en Pierre un point de convergence et de ralliement dans leur effort pour garder ou retrouver l’unité voulue par le Fondateur. Le livre commence avec la protophanie du Ressuscité à Pierre et se termine par la lettre de Clément de Rome aux Corinthiens. On voit Pierre exercer avec effacement et efficacité un ministère de discernement, de confirmation, d’intégration et de communion, dans un parcours qui l’amène à transférer de Jérusalem à Rome le centre de l’Église. Il ressort de ce livre que le ministère d’unité et de communion, que les Églises et les communautés ecclésiales recherchent toujours, leur a été donné par le Fondateur, comme une Parole appelée à s’incarner dans l’histoire pour y rendre présent le Seigneur, « pierre angulaire » et Pasteur de son Église une.
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De la Réforme au protestantisme
- Jaques Courvoisier
- 1977, Beauchesne
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Le présent essai voudrait être une question posée aux Églises réformées sur le sens de leur vocation en relation avec leurs origines. Se souviennent-elles qu’elles ont été suscitées pour manifester localement l’existence d’une Église catholique réformée par la parole de Dieu ? Comment en est-on venu, historiquement, de la réforme de l’Église une à l’existence de communautés séparées les unes des autres ? Poser un problème n’est pas le résoudre. Peut-être est-ce tout de même une étape sur le chemin de sa solution.
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Dieu des chrétiens, Dieu des musulmans
- François Jourdan
- 2012, Flammarion
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Perçu comme une mise en cause de la modernité, l’islam déroute, en particulier ceux d’entre nous qui s’inscrivent dans la tradition intellectuelle et spirituelle judéo-chrétienne. Le discours dominant, si pertinent soit-il par ailleurs, traite de la question islamique sans vraiment tenir compte des fondamentaux de cette foi. Simplifié jusqu’à la caricature, quand il n’est pas méprisé au nom d’une prétendue ouverture d’esprit, l’aspect doctrinal des religions est aujourd’hui largement ignoré. Or c’est la doctrine qui définit l’identité et la vision du monde de chaque croyant. Pour remédier à cette carence qui nous empêche d’avancer, François Jourdan analyse ici les postulats essentiels de l’islam et du christianisme dans leur cohérence propre. Cette mise à plat a le mérite d’ouvrir la porte à la compréhension mutuelle et donc au dialogue. Car pour entendre l’autre, il faut avant tout reconnaître sa différence. La coexistence pacifique entre les croyances et les religions ne peut se réaliser sans une approche ouverte et décomplexée de ce qui les unit, mais aussi et surtout de ce qui les sépare. Date de première édition : 2008.
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Doctrine et expérience de l'Eucharistie chez Guillaume de Saint-Thierry
- Matthieu Rougé
- 1999, Beauchesne
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Chez Guillaume de Saint-Thierry, contemporain et ami de saint Bernard, se mêlent et se conjuguent : une grande soif d’intimité contemplative avec Dieu et une conception très ferme de la transformation du pain et du vin dans le sacrement de l’autel ; une culture typiquement monastique enracinée dans la lecture des Pères et un vrai souci du vocabulaire théologique, fruit de plusieurs années d’étude dans une école cathédrale et prélude à la mentalité scolastique ; une attention classique à la dimension ecclésiale de la vie chrétienne et un sens très vif de l’expérience spirituelle individuelle, typique du XIIe siècle ; une réelle vénération pour l’humanité de Jésus et une attention constante à ne pas s’arrêter à cette dimension humaine, simple chemin de la rencontre avec Dieu lui-même. Cette étude souhaite montrer comment Guillaume articule ces paradoxes théoriques et pratiques et exprime l’unité vivante de la vie spirituelle et de la vie sacramentelle. C’est la première fois que sont mis en relation aussi clairement la documentation eucharistique de Guillaume et son enseignement sur la vie intérieure.
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Dormition et assomption de Marie
- Simon Claude Mimouni
- 1995, Beauchesne
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Les traditions anciennes, antérieures au VIIIe siècle, sur le sort final de Marie forment un ensemble à la fois très étendu et fort complexe. Les traditions littéraires sur la dormition et l’assomption représentent une pièce majeure du dossier, mais elles ne peuvent être situées et classées que si l’on considère également les traditions topologiques s’y rapportant. Cette recherche vise donc à éclairer la genèse et l’évolution des traditions anciennes sur le sort final de Marie, en examinant aussi bien les traditions littéraires que les traditions topologiques, transmises à la fois par des textes et sur des lieux. Seules ces deux approches peuvent permettre d’accéder à une meilleure compréhension d’un tel dossier. Les textes qui nous ont transmis les traditions anciennes sont à la fois nombreux et foisonnants. Leur intérêt est de première importance pour la connaissance du développement du culte marial dans le christianisme ancien en particulier parce qu’ils portent l’écho de conflits théologiques ‒ en rapport avec la doctrine de l’incarnation et de la résurrection ‒ dont la réalité nous est certes connue mais non pas nécessairement les tenants et aboutissants. Ces textes nous sont parvenus en de nombreuses langues ; nulle pièce ne peut véritablement être exploitée si l’on n’a pas une vision globale de tous les autres documents. Les lieux présentent l’intérêt d’une approche neuve de la question. La connaissance des données topologiques complète ainsi celle des sources littéraires.
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