Histoire moderne

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Histoire des flibustiers
- Alfred Sternbeck
- 2018, Nouveau Monde
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« De farouches orgies, des rixes, des vols, des mutineries, de rudes besognes à terre et sur mer, des tempêtes, des calmes, des navigations dangereuses sur les cours d’eau, des robinsonnades et des naufrages, la mort dans les combats, dans les flots, par la maladie et le poison accompagnaient ces expéditions, mais quand on en fait le bilan, il ne reste que l’aventure. » Alfred Sternbeck Dans son ouvrage paru en France en 1931 et jamais réédité, Sternbeck fait revivre le temps des pirates et des flibustiers du XVIe siècle. Depuis la découverte de l’Eldorado des Amériques jusqu’à l’expédition des Indes orientales en passant par la chasse à l’or dans le Pacifique, il retrace les épopées des figures majeures de la piraterie. Ce sont les voix des capitaines Kidd, Hawkins ou Morgan (le « roi des boucaniers »), comme de l’impitoyable Blackbeard, que l’on entend ici. Sur l’île du Diable ou de la Tortue, à bord du Pélican ou du Golden Hind, les espoirs, les peurs et les combats ne sont pas sans liens avec les intérêts des couronnes européennes. Sous la plume alerte et amusée de Sternbeck, les récits de ces navigateurs extraordinaires forment une histoire de la flibusterie, devenue source d’inspiration pour de nombreux auteurs. Date de première édition : 1931.
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Histoire des frères de la côte
- Alexandre Olivier Exmelin
- 2017, Nouveau Monde
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« Aussitôt vint à nous un canot où il y avait six hommes, qui causèrent assez d’étonnement à la plupart de nos Français qui n’étaient jamais sortis de France. Ils n’avaient pour tout habillement qu’une petite casaque de toile et un caleçon qui ne leur venait qu’à la moitié de la cuisse. Il fallait les regarder de près pour savoir si ce vêtement était de toile ou non, tant il était imbu de sang. Ils étaient basanés ; quelques-uns avaient les cheveux hérissés, d’autres noués ; tous avaient la barbe longue et portaient à leur ceinture un étui de peau de crocodile, dans lequel étaient quatre couteaux avec une baïonnette. Nous sûmes que c’étaient des boucaniers. J’en ferai, dans la suite, une description particulière, parce que je l’ai été moi-même. » Âgé de 20 ans lorsqu’il embarque pour les Antilles le 2 mai 1666, le jeune chirurgien Alexandre Olivier Exmelin se destine à une carrière peu conventionnelle. Engagé tout d’abord dans la Compagnie des Indes occidentales, il se rapproche bientôt des boucaniers établis sur l’île de la Tortue et à Saint-Domingue en petites communautés autonomes, avant de servir, comme chirurgien de bord, nombre de flibustiers français et anglais écumant les côtes espagnoles de la mer des Caraïbes. Conteur de leurs faits d’armes mais aussi rapporteur des mœurs indigènes et observateur curieux de la nature, il publie en 1686 le récit de ses voyages qui influencera durablement le roman d’aventures. Date de première édition : 1686.
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Histoire des maréchaux de France à l'époque moderne
- Fadi El Hage
- 2012, Nouveau Monde
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Lorsqu’on évoque les maréchaux de France, seuls quelques grands noms viennent à l’esprit : Turenne, Villars ou Maurice de Saxe, surtout connus pour leurs faits d’armes. Ils furent pourtant près de 200 entre 1515 et 1793, formant ainsi une véritable institution au sein de la monarchie moderne. Tribunal du Point d’Honneur, hautes fonctions de commandement et d’administration : le rang le plus élevé des officiers généraux leur conférait une place essentielle dans la société nobiliaire, au plus près de la fonction royale. Nommés par le roi, les maréchaux n’étaient pas pour autant librement choisis par le souverain : des pressions et stratégies militaires et politiques influaient sur les critères de sélection. La valeur de ce titre et le mérite des promus furent l’objet de nombreux débats et critiques de leurs contemporains. Mais au-delà de la question du mérite, leur mission et leur perception dans la société ont évolué au fil du temps. À travers le portrait et l’étude de dignitaires aux caractères et parcours très différents, cet ouvrage pionnier permet de repenser l’histoire de ce maréchalat qui ne survécut pas à l’abolition de la royauté.
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Histoires verticales
- Stéphane GAL
- 2018, Champ Vallon
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Et si la verticalité avait une histoire ? Dans la perception occidentale du monde en trois dimensions, la montagne joua un rôle déterminant. Celui-ci s’affirma à partir de la Renaissance, lorsque les Alpes et les Andes virent défiler des dizaines de milliers d’individus, simples mercenaires comme princes ou même rois, qui rêvaient de conquêtes à la hauteur de celles d’Alexandre et d’Hannibal. Parce que la montagne est « scabreuse, pierreuse, montueuse, infertile, mal plaisante à l’œil, très difficile aux pieds », comme l’écrit Rabelais, elle s’éprouve jusque dans la chair. Elle est le lieu de l’initiation, de la conversion et de la transfiguration. Loin d’être le territoire du retard et du barbare que l’on prétendait, la montagne fut surtout le lieu du dépassement, de la réformation de l’œil et de l’esprit, qui participèrent de l’élan de la Renaissance. La verticalité traversée et vaincue devint un état d’esprit fait d’audace, d’ambition et d’innovation. Ainsi François Ier, ébloui d’avoir su « trancher les monts » en y conduisant chevaliers et canons avant de triompher à Marignan, ou Cortès, ordonnant de faire l’ascension du Popocatépetl avant de prendre Mexico. Selon l’usage que les souverains ou les peuples en firent, la montagne fit saillir des identités nouvelles, elle façonna les imaginaires, contribua à modifier les pratiques et les cultures politiques de l’Europe moderne. Et les montagnards naquirent pour eux-mêmes, défendant leur territoire face aux sarcasmes des hommes des plaines. Du légendaire Guillaume Tell au chevalier Bayard, de l’amazone Philis de la Charce aux fées francoprovençales, la montagne devint un territoire revendiqué et valorisé, forgeant des « identités verticales », tant chez les redoutables Suisses que chez les équivoques ducs de Savoie, qui la déclinèrent en poèmes et en somptueux ballets de cour. En faisant cheminer l’homme entre ciel et terre, entre arêtes et précipices, entre effondrement physique et extase mystique, la verticalité de la montagne est en soi un chemin « montant descendant », susceptible de transformer l’homme en profondeur. Elle s’impose à nous comme une magnifique allégorie de la Renaissance, sinon de la vie elle-même.
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Images et sociétés dans l'Europe moderne
- Maurice Daumas
- 2000, Armand Colin
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L'image n'est pas réductible aux splendeurs exposées dans les châteaux, les églises et les musées. Dès la Renaissance, où se développe le concept de beauté idéale, l'image envahit le quotidien : elle est un enjeu politique, un instrument de propagande, un support de la dévotion, un objet de distinction et, de plus en plus, un objet de délectation. Car la vue est bien le sens le plus célébré à l'époque moderne. Ce manuel, introduction à l'approche socio-historique de l'image, étudie la place croissante qu'occupe l'image dans l'espace quotidien des sociétés européennes du XVe au XVIIIe siècle. Il entame sa réflexion sur les nouveautés techniques, représentatives et artistiques introduites par la Renaissance et s'achève sur l'apparition du système moderne de l'image au XVIIIe siècle – et jusqu'à la Révolution –, avec salons, critique d'art et musées. Entre ces deux chapitres, des études thématiques abordent chronologiquement les aspects sociaux et idéologiques de la production et de l'utilisation des images : les artistes - hommes et femmes -, les clients et mécènes, l'image religieuse, le langage allégorique et le naturalisme, la fonction morale et cognitive de l'image, son rôle dans la distinction sociale et ses rapports avec le pouvoir politique.
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Insoumises
- Robert Muchembled
- 2013, Autrement
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Jusqu’à une époque très récente, les femmes françaises ont été contraintes par des lois, des principes et des normes sociales entravant leurs ambitions, leur visibilité, leur liberté. Pourtant, elles n’ont jamais été réellement brisées ni fondamentalement assujetties. Beaucoup d’entre elles ont su imposer la prise en compte de leur magie, de leurs désirs, de leurs volontés, se taillant des espaces de liberté, voire de réelles positions de puissance parmi leurs contemporains. Le grand historien Robert Muchembled nous emmène à la rencontre de toutes ces insoumises : des guérisseuses paysannes du XVIe siècle aux féministes d’aujourd’hui, en passant par les mystiques et « possédées » du XVIIe, mais aussi les favorites, courtisanes ou comédiennes des XVIIIe et XIXe siècles adulées comme des reines et ayant plus de pouvoir qu’elles. Sans oublier un grand nombre de femmes de toutes conditions qui trouvaient divers moyens de contourner les interdits érigés par les hommes. Une autre histoire des Françaises.
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Ivan le Terrible ou le métier de tyran
- Pierre Gonneau
- 2014, Tallandier
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Premier tsar de Russie, Ivan le Terrible (1530-1584) est le personnage noir par excellence, et pourtant bien aimé, de l’histoire russe. Marié sept fois, infanticide, tyrannique et paranoïaque, il incarne néanmoins la figure paternelle du souverain, proche du peuple, imposant le respect aux ennemis de l’extérieur et châtiant les abus des puissants. Héritier du trône de Moscou, orphelin de père à trois ans, de mère à huit, il montre des penchants pervers dès son enfance, laquelle est rythmée par de violentes révolutions de palais. À son entrée dans l’âge adulte, guidé par de bons conseillers, il fait figure de prince éclairé. La période glorieuse du règne, marquée par le couronnement et les premières conquêtes, semble combler toutes les attentes, même si la répression et la suspicion sont déjà présentes. Mais les revers de fortune ne tardent pas à mettre un terme aux espoirs que le jeune tsar a suscités. Ivan met alors son pays à feu et à sang, poursuit sans succès des guerres ruineuses et donne libre cours à ses mœurs licencieuses. Massacres, tortures, pillages, sanglants coups de théâtre, dont le plus fameux est l’assassinat de son fils, ponctuent les vingt dernières années de sa vie. À l’aide des travaux les plus récents, Pierre Gonneau s’efforce de démêler les faits de la légende, sans chercher à « réhabiliter » Ivan, comme on a pu le faire du temps de Staline, ni à supprimer les ombres, bien réelles, du tableau. Il met ainsi en lumière les aspirations et les tensions d’une époque et, surtout, restitue la personnalité d’Ivan, tout en contraste.
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Jardins et jardiniers de Versailles au Grand siècle
- Dominique GARRIGUES
- 2017, Champ Vallon
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André Le Nôtre et Jean-Baptiste de La Quintinie sont passés à la postérité, ils sont les figures dominantes du Grand Siècle en matière de jardins. Mais qui se souvient encore de Macé Foucher, de Laurent Périer, de Marin Trumel, d’Henry Dupuis, des Masson, des Collinot, des Le Bouteux et de tous ceux qui, anonymes ou non, ont créé, embelli et entretenu l’univers végétal de Versailles ? Comme dans les autres jardins royaux, les jardiniers en chef, aidés de quelques « garçons » choisis avec soin et de nombreux manouvriers payés « à la journée du roi » , s’activaient à de multiples activités, partagées entre le tracé des alignements, la fourniture d’arbres et de fleurs, les plantations et leur entretien, la réalisation d’élégants treillages décoratifs et de parterres de broderies savamment entrelacées… Dominique Garrigues ravive ici le souvenir de ces « orfèvres de la terre » employés à Versailles en réinscrivant la communauté qu’ils formèrent dans l’histoire de leurs jardins. Il reconstitue les multiples environnements et savoirs qui édifièrent et définirent leur monde : technique, artistique, scientifique, social mais aussi politique. Car Louis XIV ne fut pas seulement un roi de justice ou un roi de guerre, il voulut apparaître également comme le roi des jardiniers. Il joua un rôle de premier plan dans la transformation de l’espace horticole versaillais en une métaphore de la « réduction à l’obéissance » à laquelle il voulut soumettre le royaume. Le siècle du Roi-Soleil fut bien le siècle des jardins et des jardiniers. Et ce n’est pas la moindre des originalités de ce livre que de nous faire découvrir un jardinier inattendu, un homme à la main verte en la personne même du Roi-Soleil.
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Jean Jacob, l'homme de 120 ans
- Antoine de Baecque and Jacques Berlioz
- 2019, Tallandier
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Dans la presse, en octobre 1789, on peut lire : « Jean Jacob, le bon vieillard, s’est présenté ; les membres de l’Assemblée nationale se sont levés et cet homme extraordinaire (proche de 120 ans), qu’on peut appeler le doyen des hommes, qui a vu trois règnes si différents – ceux de Louis XIV, de Louis XV et de Louis XVI –, est venu s’asseoir au milieu des législateurs. » Cet étonnant destin exigeait une enquête historique. Retrouver les empreintes laissées par l’existence de Jean Jacob. Retracer sa vie d’infortune et de providence par les monts et les vallées du Jura. Comprendre comment s’est fabriquée sa célébrité et pourquoi il s’est soudain trouvé à Paris. Éclairer la portée symbolique d’une telle cérémonie du grand âge en politique. Mais ce « supercentenaire » n’échappe pas à ces interrogations : Jean Jacob a-t-il vraiment vécu 120 ans ? Est-il un vénérable phénomène ou un imposteur ? L’enquête ici déployée au plus près des archives y répond. Car si l’on connaît l’usage politique que fit la Révolution de Jean Jacob, « doyen du genre humain », les faits n’en possèdent pas moins une implacable vérité.
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John Law
- Nicolas Buat
- 2015, Les Belles Lettres
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À l'image du célèbre diamant dont il fit hommage au Régent en 1717, le nom de Law brille de mille feux. On ne le créditera pas seulement d’avoir introduit en France le billet de banque : son Système relevait d’une vision macroéconomique avant la lettre. Law surgit à un moment, somme toute banal de la vie économique de l’Ancien Régime, où l’argent circule mal faute de trouver à s’investir, et aboutit dans le coffre des rentiers. Plombées par vingt-cinq ans de guerre (1689-1714), les finances publiques sont exsangues, victimes d’un arbitrage historique en faveur de l’endettement et au détriment de l’impôt. Comme par miracle, le Système proposait un changement de paradigme. Premier banquier central de l’histoire de France, Law se brûla les ailes en actionnant les leviers tout neufs de la création monétaire et du soutien à l’économie. Trois siècles plus tard, son fantôme n’a pas fini de nous hanter : est-ce Law qui doit être considéré comme un précurseur, selon l’opinion de Schumpeter, ou est-ce notre système économique qui est retombé en enfance ?
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John Law
- Bertrand Martinot
- 2015, Nouveau Monde
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Septembre 1715. Louis XIV meurt. Ses guerres interminables ont laissé les caisses vides et un endettement public record. L’économie est en récession. Les impôts sont lourds et écrasent les producteurs. Le régent Philippe d’Orléans succède au grand roi. Il mène une politique de rigueur, impopulaire et inefficace. Philippe se laisse alors convaincre par un financier écossais du nom de Law, personnage romanesque fuyant la justice anglaise. Ce Law a sillonné l’Europe et assimilé toutes les techniques bancaires et financières modernes. Il propose de remplacer intégralement la monnaie d’or et d’argent par du papier ! Séduit, le Régent laisse carte blanche à l’Écossais : création d’une banque – une première en France –, gonflement de la masse monétaire, rachat de la Compagnie du Mississippi. L’économie se redresse, la confiance revient, les taux d’intérêt sont au plus bas. Fin 1719, les titres de la dette publique sont échangés contre des actions de la compagnie qui devient à cette occasion collectrice des impôts. Le « Système » est né. Début 1720, Law est contrôleur général des finances. Plus puissant que le grand Colbert, il manipule la monnaie, contrôle la banque, la fiscalité et le commerce extérieur. Pour soutenir les actions de la Compagnie du Mississippi, il invente un mécanisme de type subprimes. C’est le règne de l’argent fou. Le système va s’effondrer en quelques mois. L’avertissement que nous lance la faillite spectaculaire de John Law, c’est qu’une monnaie qui n’est plus étalonnée sur le métal précieux voit son sort fondamentalement lié à celui de l’endettement public. C’est pour ne pas l’avoir compris que la zone euro est aujourd’hui en danger.
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Joseph Pâris-Duverney Financier d’État (1684-1770), Tome 2
- Marc Cheynet de Beaupré
- 2016, Honoré Champion
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En 1720, les quatre frères Pâris – en particulier le troisième d’entre eux, Joseph Pâris-Duverney – sont rappelés d’exil pour liquider le Système de Law. Durant les cinq années qui suivent, ils jouent un rôle quasi gouvernemental. Cette période est décisive pour appréhender la montée en puissance des Pâris, initiée grâce à l’approvisionnement des armées, ensuite ancrée dans la pierre, enfin confortée par la recherche constante des protections princières ou royales, avec ceci d’original que le vecteur en est systématiquement l’instrumentalisation des femmes proches du pouvoir, de Mme de Maintenon à la reine Maria Leszczińska et la marquise de Pompadour, en passant par Alexandrine de Tencin, Mme de Prie ou la duchesse de Châteauroux. La dispersion des quatre frères, en 1726, ne sera qu’une éclipse à l’issue de laquelle les deux cadets, Duverney et Monmartel, reviennent sur le devant de la scène pour ne plus la quitter. À compter de cette date, par la vertu des maîtresses royales, Duverney atteint son apogée. Il devient tout d’abord directeur et administrateur général des vivres et fourrages, se distinguant dans l’approvisionnement, voire dans la conduite stratégique des armées, intervenant activement dans la politique économique et financière du royaume puis consacrant l’essentiel de son temps à l’École militaire. Jusqu’à son retrait volontaire, son emprise ne cessera de croître, appuyée, tout d’abord, par la duchesse de Châteauroux puis ensuite par la marquise de Pompadour, filleule de son frère Monmartel, lui-même banquier de la Cour. Bien au-delà de sa particularité biographique, cette vie de financier et d’homme d’État peut être considérée comme archétypale en ce qu’elle constitue un trait d’union entre deux générations des derniers temps de la monarchie : celle de l’ancienne finance et celle des administrateurs modernes, empreinte d’une culture certes capitaliste, mais plus moderne et plus ouverte sur la société.
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Journal des campagnes du duc Charles V de Lorraine
- Charles V de Lorraine and Ferenc Tóth
- 2017, Honoré Champion
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Comme beaucoup d’autres personnages d’importance internationale, Charles V de Lorraine reste un des grands oubliés des histoires nationales. Bien qu’il portât le titre prestigieux de duc de Lorraine et de Bar, il ne régna jamais sur ses duchés et fut surnommé le duc sans duchés. Cela explique le manque de travaux historiques sur sa vie dont même les sources restent encore ensevelies dans différents dépôts d’archives de l’Europe. La personne du duc Charles V de Lorraine est étroitement liée à l’histoire de l’Europe centrale moderne, en particulier à celle de la Hongrie à cause de son rôle joué dans la reprise de la ville de Bude (1686) et dans la reconquête du pays sur les Turcs. Son Journal des campagnes est un recueil de descriptions d’opérations militaires de 1683 jusqu’en 1689 reliées en un volume déposé dans les archives nationales autrichiennes. Cet ouvrage fut visiblement destiné à être publié, mais il ne fut édité jusqu’ici que partiellement.
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Journal du voyage fait à la mer du Sud
- Raveneau de Lussan
- 2022, Nouveau Monde
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1684. Des centaines de flibustiers français, anglais et hollandais s’associent pour se rendre en mer du Sud piller les côtes du Pérou. Parmi eux se trouve le sieur Raveneau de Lussan, décidé, comme ses compagnons, à faire fortune. Durant trois années, les aventuriers vont livrer contre les navires espagnols une série de batailles dignes de combats entre escadres d’une marine régulière. Dans son journal, Raveneau de Lussan raconte cet impressionnant périple, rythmé par les abordages et attaques de villes côtières, menant les flibustiers de Guayaquil à Acapulco. Son récit fait revivre leur quotidien à bord et sur la terre ferme, entre survie et quête effrénée de richesse. Si l’entente ne se fait pas sans heurts en particulier avec les Anglais, « pervertis par un nombre infini d’actions odieuses », l’intérêt prime et tous s’allient quand il s’agit d’attaquer des grandes villes et de mettre la main sur de nouveaux butins. Peu après leur retour de la mer du Sud, alors que la France entre en guerre contre l’Angleterre, Louis XIV décide d’amnistier puis de recruter nombre d’entre eux dans la marine royale. Le pouvoir est désormais plus favorable à la flibuste ; Raveneau de Lussan saura en profiter, conscient que son journal est un témoignage précieux sur la navigation au large des côtes de l’Amérique espagnole.
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Journal d’un rabbin lituanien du XVIIIe siècle
- Menahem Mendel Slatkine
- 2020, Honoré Champion
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Bien qu’il ne couvre qu’une courte période, allant de 1788 à 1790, le Journal d’un rabbin lituanien du XVIIIe siècle présente un intérêt majeur pour la connaissance de la vie juive dans la Lituanie d’après le Premier Partage de la Pologne (1772). Tous les aspects de cette vie dans une bourgade juive y sont abordés : les rapports sociaux entre riches et pauvres, la place des femmes, le rôle des organes communautaires et caritatifs, le rôle des institutions d’enseignement. Surtout, le lecteur y découvre une communauté dirigée par la religion, par la plus grande fidélité possible à la Torah – la loi juive. Bien qu’à cette époque, le judaïsme askhénaze fût en pleine mutation du fait de la naissance du hassidisme et l’opposition du gaon de Wilno à ce courant favorisant la prière au détriment de l’étude, de la prolongation du mouvement sabbataïste messianique, dirigé par le pseudo-messie Jacob Frank et l’apparition des Lumières « berlinoises », la communauté de Radoshko vitchi semble isolée, à l’écart de toute cette agitation. Elle n’entretenait que de faibles contacts avec l’extérieur liés à la collecte des impôts, au passage de prédicateurs itinérants ou d’émissaires du gaon ; c’était surtout grâce à un marchand de livres itinérant qui apportait à la fois la culture et les nouvelles que notre rabbin savait ce qui se passait dans le vaste monde. Des Partages de la Pologne, des réformes de la Grande Diète (1788-1791) pas un mot. L’ouvrage doté de nombreuses notes de bas de pages pour éclairer le lecteur non spécialiste du sujet est en outre augmenté de trois glossaires.
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Kourou, 1763
- Marion F. Godfroy
- 2011, Vendémiaire
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Des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants parcourant les routes de France d’est en ouest pour arriver au port de la Rochelle et de là embarquer pour Cayenne : c’est l’extraordinaire aventure que mit en œuvre, en 1763, le duc de Choiseul, dans l’idée de faire pièce à la domination anglaise outre atlantique, et de créer en Guyane une colonie idéale d’où serait banni l’esclavage... Retracer cette épopée méconnue, c’est raconter l’histoire de la fascination exercée par ces terres étranges qu’on imaginait alors peuplées d’animaux fantastiques, riches d’une végétation exubérante et nourricière. Une histoire de misère et de ténacité, aussi : celles de ces familles de migrants venus du bassin rhénan, Allemands, Alsaciens, prêts à tout quitter pour échapper à la famine ou à la faillite. Une histoire de rivalités internationales, entre la France et l’Angleterre, victorieuse de la guerre de Sept ans et triomphante en Amérique du nord, mais aussi entre la France et la Hollande, solidement établie sur les rivages du Surinam. Une histoire de clans concurrents dans l’orbite du pouvoir, de faveur et de disgrâce, de rivalités familiales, Turgot contre Choiseul, et d’un idéal des Lumières dévoyé. Pour finir, une tragédie, due à l’incurie ou à la convoitise des organisateurs, autant qu’à l’épidémie, malaria et typhus, qui eut, au bout de deux années d’efforts et de luttes, raison de ce dernier rêve de gloire atlantique.
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L'Amérique avant les Etats-Unis
- Bertrand Van Ruymbeke
- 2016, Flammarion
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En 1497, l’Angleterre découvre l’Amérique : l’explorateur John Cabot, à la solde du roi Henry VII, aperçoit les rives de Terre-Neuve. C’est le début d’une aventure de près de trois siècles, au terme de laquelle naîtront les États-Unis d’Amérique. Comment s’est déroulée la conquête de ce territoire, arraché aux populations amérindiennes et aux concurrents espagnols, hollandais et français ? Comment aventuriers en quête de fortune, laissés-pour-compte de la vieille Europe, esclaves africains, marchands audacieux, se sont-ils mêlés pour bâtir de nouvelles sociétés ? Et par quelles voies ces colonies extrêmement diverses se sont-elles retrouvées ensemble sur le chemin de l’indépendance ? Dans cette grande fresque, qui fait pour la première fois la somme de toutes les connaissances sur l’Amérique anglaise, Bertrand Van Ruymbeke souligne les ruses de l’histoire : fondées sans politique prédéfinie, les colonies anglaises sont une construction du hasard. Rien ne laissait présager qu’elles deviendraient un ensemble impérial – encore moins une nation... Date de première édition : 2012.
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L'Enfer de la flibuste
- Frantz Olivié
- 2017, Anacharsis
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Au début de l’été 1686, plus de quatre-vingts forbans, pirates endurcis majoritairement français, entassés dans un petit navire, quittaient la mer des Caraïbes pour une aventure dont ils ignoraient encore tout de l’extraordinaire. Ils se rendirent par le détroit de Magellan dans la mer du Sud, l’océan Pacifique, porter la désolation sur les rives espagnoles d’Amérique, où ils devaient s’attarder pendant huit longues années. Huit ans d’errances entre le Chili et le Mexique, ponctuées d’escales aux Galápagos et autres îles perdues ; huit ans de souffrances, de périls, de pillages, de meurtres. Ils en rapportèrent un étonnant manuscrit resté inédit depuis 150 ans, qui nous a partiellement conservé la chronique de leurs péripéties. Cet ouvrage, fondé sur les textes d’époque, loin des poncifs habituels sur la piraterie, tente de raconter leur histoire.
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L'Image noire de Louis XIV
- Isaure BOITEL
- 2016, Champ Vallon
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Aux antipodes des peintures officielles, l’image noire de Louis XIV, ciselée de son vivant, connut une large diffusion à travers toute l’Europe. Gravures, médailles, épigrammes et libelles circulant au crépuscule du Grand Siècle déconstruisirent, une à une, les images glorieuses du souverain, pour ne retenir que la misère imposée au peuple, la fiscalité excessive, l’ambition, la tyrannie, la vanité, les faiblesses multiples, militaires, sexuelles ou intellectuelles de Louis le Grand. Ces satires féroces, pour la première fois rassemblées dans ce livre, permettent de découvrir comment des artistes anglais, néerlandais et français firent du Roi Soleil l’incarnation du despotisme et de la barbarie. Élaborées au moment où émerge le pouvoir de la presse, relayées par des chansons et des pamphlets moqueurs, ces créations témoignent d’une politisation de plus en plus accrue des Européens à l’aube du siècle des Lumières. En retraçant la genèse de cet imaginaire, en dévoilant la richesse et l’humour de ces œuvres infamantes, puis en se penchant sur les effets qu’elles produisirent, cette étude, qui repose sur un ensemble de 216 estampes, 90 médailles, sans oublier un média inattendu, des cartes à jouer, propose un regard neuf sur le règne du « plus grand roi du monde ». Cet « envers du Soleil », qui touche toute la société, depuis les milieux populaires, dans les coffeehouses de Londres, jusqu’aux cercles les plus savants, témoigne de la force subversive et désacralisante d’une culture européenne des images.
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La question de l’opinion publique est un thème fondamental dans les sciences humaines, comme elle se pose dans la vie de nos démocraties. Cette notion, à la fois vague et essentielle, a une histoire. Quand et comment une société dans son ensemble pouvait-elle exprimer ses jugements ? Des historiens interrogent la généalogie de cette notion en s’intéressant aux Temps modernes, avant la métamorphose de la Révolution. En effet, dans la plupart des pays européens et surtout en France, les systèmes politiques se méfiaient de l’opinion publique. De nombreux exemples vivants, une réflexion multiforme, des découvertes surprenantes : ce livre approfondit un thème important pour tout amateur d’histoire et pour tout citoyen.
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