Histoire moderne

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1629-1715. Les Rois absolus
- Hervé Drévillon
- 2021, Gallimard
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11 novembre 1630 : à l’issue d’une journée mouvementée, Louis XIII choisit de maintenir sa confiance en Richelieu pour s’engager, à ses côtés, dans une politique dominée par les préceptes de la raison d’État. 1er septembre 1715 : Louis XIV meurt au terme du règne le plus long et le plus brillant de l’histoire de France. D’une date à l’autre, ce siècle fut le temps des rois absolus, qui portèrent à son comble la sacralité du pouvoir monarchique en mobilisant toutes les ressources littéraires et artistiques. Les fastes de la religion royale furent mis au service d’une autorité inouïe. Pour en rendre compte, les contemporains regroupèrent sous le terme générique d’"Extraordinaire" les impôts nouveaux, les tribunaux exceptionnels, les pouvoirs confiés aux intendants, etc. La guerre, avec son cortège de malheurs et de nécessités impérieuses, fut la manifestation la plus sensible de l’autorité royale. Elle exigea une mobilisation toujours croissante de la société et de l’État, dont elle fut la matrice. Pour la financer, le recours au crédit et à la vente d’offices modifia profondément les structures sociales du royaume. Les élites investirent massivement dans ces charges vénales qui, parfois, les anoblissaient en entretenant la confusion entre dignité sociale et service du Roi. Ainsi débutait la longue histoire d’une relation singulière entre la société française et l’État.
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1760, les derniers jours de la Nouvelle-France
- Réal Fortin
- 2010, Septentrion
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1760, l'Angleterre et ses colonies d'Amérique se préparent à une invasion totale de la Nouvelle-France. La prise de Québec, l'année précédente, n'a été qu'un demi-succès puisque l'armée française s'est maintenant regroupée à Montréal et le long de la rivière Richelieu. Les autorités françaises espèrent que la colonie tiendra le coup en attendant qu'un traité de paix vienne mettre fin à cette guerre « mondiale ». Il faut à tout prix une présence militaire française au Canada si on veut conserver cette colonie. Les autorités britanniques ne l'ignorent pas non plus; l'enjeu devient ainsi le retour forcé de tous les militaires et de leurs dirigeants en France avant la fin des hostilités. Le grand coup est donné au cours de l'été 1760 alors que trois armées britanniques totalisant plus de 18 000 militaires et miliciens se préparent à assaillir Montréal. La première, réunissant 3 800 hommes dirigés par James Murray, part de Québec en juillet. De son côté, Jeffery Amherst regroupe 11 000 hommes et s'apprête à descendre le Saint-Laurent. La troisième armée de 3400 hommes dirigés par le colonel William Haviland rencontrera la plus forte opposition. Elle s'organise au sud du lac Champlain et doit soumettre les postes richelains avant de rejoindre les deux autres. Le présent ouvrage regroupe la traduction de journaux de militaires et de miliciens qui ont participé à cette invasion par la rivière Richelieu. Le lecteur se trouvera au beau milieu de l'envahisseur et découvrira les véritables secrets qui conduiront l'armée britannique au succès: son nombre supérieur et sa discipline stricte et sévère. Il connaîtra les détails de la vie quotidienne du siège de l'île aux Noix alors que les Français résistent durant près de 12 jours. Il y découvrira également la tragédie du fort de Chambly lors de l'assaut du 4 septembre ainsi que l'état d'âme des premiers habitants complètement submergés par cette horde ennemie. Jusqu'à ce jour, peu de volumes de notre histoire nous ont placé au cœur de cette armée britannique qui a modifié le développement de l'Amérique du Nord et qui, encore aujourd'hui, a laissé des conséquences irréversibles.
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A vos poubelles citoyens!
- Nicolas LYON-CAEN and Raphaël MORERA
- 2020, Champ Vallon
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Les sociétés contemporaines produisent une quantité extraordinaire de déchets, nécessitant une organisation spécifique pour les évacuer et les recycler. Comment procédait-on avant le triomphe de l’industrie, avec des volumes bien moindres mais des moyens techniques plus limités ? Ce livre s’intéresse à la manière dont le Paris d’Ancien Régime, monstre démographique, les a relevés. L’investissement direct des Parisiens et de leurs édiles est fondamental : les citadins ont longtemps pris eux-mêmes en charge l’organisation et le paiement du nettoiement des rues réalisé par des paysans de banlieue et de multiples travailleurs. Confrontant ses rêves de grandeur à la matérialité des défis logistiques et financiers, la monarchie a cependant peu à peu accru son emprise sur cette activité.
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Administrer les Menus Plaisirs du Roi
- Pauline LEMAIGRE-GAFFIER
- 2016, Champ Vallon
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Sacre et couronnement, lever et coucher du souverain, comédies, concerts et autres divertissements de la cour, mariages, funérailles princières... Les Menus Plaisirs du Roi étaient chargés de l’organisation du cérémonial, au quotidien, notamment au château de Versailles, comme des rituels d’État. Nous sommes ici au coeur du grand spectacle que la monarchie donne d’elle-même, au cœur de la fabrique de l’image et de l’imaginaire de la souveraineté, pour manifester, mais aussi pour combler le fossé qui sépare le corps mortel du prince de la dignité immortelle et sacrée qu’il incarne.C’est la première fois que l’administration des Menus Plaisirs est l’objet d’une étude qui, à partir d’une approche inédite des archives, s’inscrit pleinement dans le renouvellement de l’histoire politique et culturelle de l’État royal. Au siècle des Lumières, cette institution méconnue est d’autant plus importante qu’elle assume à la fois le service du souverain, à Versailles, et celui du public, à Paris, par sa tutelle de la Comédie-Française et de la Comédie-Italienne. Du règne finissant de Louis XIV à celui de Louis XVI, placés au centre de la Maison du Roi, mais aussi de la monarchie dite « administrative », les Menus Plaisirs permettent de mieux comprendre, de l’intérieur en quelque sorte, le fonctionnement de l’État et « l’esprit des institutions » de l’Ancien Régime.
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Alliance et dépendance
- Jean-Pierre Sawaya
- 2002, Septentrion
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D’abord subordonnés aux traités de la conquête, ensuite assujettis à la Couronne, les Indiens de la vallée du Saint-Laurent ont défendu les Britanniques, combattu leurs ennemis et promu leur projet d’empire. En retour, l’Angleterre leur a garanti honneur et prestige, c’est-à-dire une place de choix, proche du « maître » colonial. Les Iroquois collaborèrent plus que les autres. Ce faisant, les Anglais leur ont accordé quelques privilèges et un statut particulier dans leur réseau d’alliances. Chefs de la Confédération des Sept-Nations, mercenaires et agents de l’empire, ils furent les « favoris » du pouvoir colonial. Après avoir publié sur la Confédération, son fonctionnement, ses origines et ses traités, Jean-Pierre Sawaya lève le voile sur un autre aspect des relations anglo-amérindiennes, les stratégies coloniales de contrôle et d'intégration des Indiens de la vallée du Saint-Laurent, les processus d’alliance et de dépendance, depuis la conquête britannique du Canada à la révolution des colonies américaines.
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Andrea Doria
- Antoine-Marie Graziani
- 2008, Tallandier
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Complexe et ambiguë, la personnalité d’Andrea Doria (1466-1560) est on ne peut plus discutée. Tour à tour peinte comme celle d’un patriote, d’un combattant cruel ou d’un prince de la Renaissance, la longue vie d’Andrea Doria ne saurait être résumée en un coup de crayon. Homme de guerre dans l’âme, condottiere impitoyable pour ses ennemis, il fut de toutes les guerres d’Italie. Politique lucide et cynique au service des puissants de son temps, il sut soutenir, au gré des circonstances, François Ier, Charles Quint et Innocent VIII. Restaurateur de la liberté génoise à la Renaissance, il joua tant sur les rivalités au sein de la Commune que sur la violente concurrence à laquelle se livraient le roi de France et l’empereur. Stratège naval de génie, il sema la terreur au sein des flottes turque et barbaresque, des côtes de la Sicile aux rivages tunisiens. À l’aune de ce parcours sinueux et parfois contradictoire, Antoine-Marie Graziani dessine le portrait nuancé d’un homme confronté aux âpres réalités du Siècle d’Or. Fils des puissantes cités marchandes italiennes, architecte et promoteur du « siècle des Génois », Andrea Doria n’incarnerait-il pas avant tout un idéal caractéristique de la Renaissance ?
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Apogée et déclin
- Verena von der Heyden-Rynsch
- 2011, Gallimard
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La culture et l’Histoire espagnoles sont fortement marquées par le desvivirse. Cette notion difficile à traduire – une sorte d’intensité dévorante aux prises avec la réalité – est pourtant cruciale pour comprendre notre pays voisin, à la fois proche et lointain. Afin de nous faciliter le chemin, Verena von der Heyden-Rynsch nous offre ici une plongée dans la culture ibérique. Son récit est organisé autour de trois axes : la cohabitation des trois grandes religions au Moyen Âge, l’influence de la pensée d’Érasme, et enfin, ladite philosophie du desvivirse du moraliste Gracian. À partir de quelques données historiques clefs, esquissées avec concision et clarté, l’auteur parvient à brosser un portrait très vivant de l’Espagne comme s’il s’agissait d’une personne morale et non d’un pays. En décrivant le chemin parcouru entre le IXe siècle où le pays incarnait la tolérance interreligieuse en Europe, et l’obsession du « sang pur » du XVIe siècle, elle décèle une faille qui se renforcera encore par l’obscurantisme de la contre-réforme, malgré l’influence incontestable de la pensée érasmienne. L’auteur parvient ainsi à dessiner un large arc de cercle dans l’histoire culturelle espagnole – en puisant son argumentation aussi bien dans la peinture, la philosophie, la littérature que dans l’histoire politique. Son essai lumineux touchera non seulement les lecteurs curieux de la culture espagnole, mais aussi tous ceux qui s’intéressent à l’histoire des idées en Europe ou qui s’interrogent sur la question de la tolérance religieuse.
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Autour des États généraux de 1614
- Françoise Hildesheimer and Louis de Carbonnières
- 2016, Honoré Champion
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Le quatre-centième anniversaire des États Généraux de 1614 est l’occasion d’une double approche historique : dans le temps long, à travers les relations entretenues par cette institution avec le Parlement de Paris, ainsi que, dans le temps plus court de l’événement, sur le rôle qu’y a joué l’évêque de Luçon, Armand du Plessis de Richelieu alors au début de sa carrière. Les États Généraux et le Parlement de Paris apparaissent rétrospectivement à certains comme les Charybde et Scylla entre lesquels la monarchie française dut naviguer jusqu’à son naufrage final. Une telle vue est une reconstruction de l’histoire. Les deux institutions sont plutôt les deux phares qui ont longtemps évité le naufrage. D’origine médiévale, elles remontent l’une à saint Louis, l’autre à Philippe Le Bel. L’une incarne le roi mystique, l’autre les ordres de la nation. Par leur rôle politique, institutionnel et juridique, ces deux institutions sont presque consubstantielles à la monarchie dans l’esprit des auteurs anciens. Si les États Généraux sont une assemblée des trois ordres, le Parlement est la Cour de justice par excellence. Leurs rôles respectifs sont définis dès le XIVe siècle et ils sont les acteurs de la réforme du royaume à la fin du Moyen Âge. Les événements politiques des Temps modernes en font parfois des adversaires, parfois des complices, parfois des collaborateurs enthousiastes ou contraints, qui entretiennent des liaisons dangereuses jusqu’à l’ultime confrontation de 1789.
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Bougainville
- Dominique Le Brun
- 2014, Gallimard
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« Serait-on citoyen si l’on ne préférait la satisfaction d’être utile à l’honneur d’être admiré ? » La vie de Louis Antoine de Bougainville (1729-1811) est un roman d’aventures. Militaire loyaliste, il a tout connu : les salons de la Pompadour ; la guerre au Canada en compagnie des Iroquois ; la création d’un établissement français aux îles Malouines ; le fameux voyage d’exploration scientifique rapporté dans Voyage autour du monde ; la préparation d’une expédition vers le pôle Nord ; le commandement du port de Brest tenu par les comités révolutionnaires ; l’emprisonnement sous la Terreur, échappant de peu à la guillotine, pour recevoir ensuite les plus grands honneurs de la République. Fait comte d’Empire par Napoléon, il dirigera, peu de temps avant sa mort, la commission chargée d’étudier l’intérêt, pour la marine de guerre, du premier sous-marin de l’histoire... et donnera son nom à la fleur violette du bougainvillier.
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Buffon
- Pierre Gascar
- 1983, Gallimard
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Pur ornement de nos bibliothèques, Buffon n’en sort que de loin en loin, juste le temps de nous remettre sous les yeux le pangolin ou la pie-grièche de ces gravures sur acier du début du siècle dernier, qui gardent dans leur grisaille la couleur des jours d’ennui de notre enfance. Derrière ce Buffon des vieilles images ou des « morceaux choisis », il en est un autre dont Lamarck, Cuvier et Darwin répondent. Mais on n’y va pas voir ; on s’en remet à eux. De telles cautions dispensent de sonder une renommée. On n’éprouve pas davantage le besoin de vérifier le bien-fondé de celle de Buffon écrivain, en qui Chateaubriand, Hugo et Balzac, parmi d’autres, voient un maître du style qu’on doit admirer, sinon imiter. Il se peut que cette dualité du personnage ou plutôt son ambiguïté, car, en lui, le savant et l’homme de lettres se confondent, l’ait rendu moins accessible que s’il ne représentait qu’une de ces deux activités de l’esprit. Pourtant, dans cette démarche intellectuelle qui allie la sensibilité, l’amour du beau et la connaissance, c’est tout le XVIIIe siècle qui se définit. Buffon est le personnage le plus momifié de l’histoire de la science et de la littérature française ; honoré, presque sacré, mais hermétiquement enfermé dans sa gloire, il tient pour nous, tout entier, dans son nom. J’ai voulu lui rendre sa présence. P. G.
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Captifs et corsaires
- Gillian WEISS
- 2019, Anacharsis
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Captifs et corsaires n’est pas seulement un livre qui relate l’histoire des affrontements entre la France et les Barbaresques de 1550 à 1830, date de la conquête d’Alger par la France ; c’est un tour de force. En réglant sa focale sur les milliers de captifs français réduits en servitude dans les cités corsaires d’Afrique du Nord (au Maroc, Alger, Tunis et Tripoli) durant ces trois siècles, ce sont, en retour, de vastes pans de l’histoire de France que Gillian Weiss éclaire d’un jour nouveau. Car elle démontre comment ces captifs, au statut incertain et toujours susceptibles de renier leur foi ou leur allégeance politique, contraignirent l’État à reconfigurer les caractères de l’identité française et à étendre son emprise sur ses régions périphériques. Et par l’attention qu’elle porte à l’évolution de l’esclavage – d’abord considéré comme un accident de la vie, il sera peu à peu racialisé –, elle dévoile la façon dont la tortueuse lutte pour son abolition, ici en l’espèce « l’esclavage des Blancs », a pu conduire à une légitimation de la colonisation. Un ouvrage stimulant qui, en faisant une histoire de l’idéologie de l’émancipation par la conquête, résonne de multiples échos.
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Cartouche
- Gilles Henry
- 2015, Éditions du Rocher
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Cartouche ! Le nom claque dans l’air et envahit le Paris de la Régence… Après le long règne de Louis XIV, le siècle prend une tournure nouvelle : chacun aspire à vivre intensément et les comportements changent avec l’expérience du papier-monnaie de John Law. C’est aussi le début des Lumières, où le meilleur comme le pire s’expriment et la délinquance fleurit. Né vers 1695, Louis Dominique Cartouche est devenu voleur pour plaire à une belle. « Il détrousse les nantis pour redistribuer aux pauvres », dit-on, accentuant son renom. Mais est-ce si sûr ? Avec ses nombreux complices, il défie les quarante-huit commissaires au Châtelet, les vingt inspecteurs, les cent vingt cavaliers du guet à cheval et les trois cents archers de guet à pied qui assurent la sécurité de la capitale. Agissant où bon lui semble – sa petite taille et son agilité lui permettent de se glisser partout –, il brave le lieutenant général de police et devient « l’ennemi public n° 1 ». Avec François Gruthus auquel il s’associe, il crée deux troupes de plusieurs centaines d’individus qui mettent Paris en coupe réglée. Arrêté puis relâché faute de preuve, Cartouche multiplie les coups audacieux, nargue la police, vole rue Quincampoix… et assassine. « Joueur de cocanche sur les remparts et voleur d’épée la nuit », il est le « roi du pavé de Paris ». Le substitut Gueullette, homme de théâtre et de justice, représentant le pouvoir, écrit sur l’arrêt du Parlement : « C’était le plus habile, le plus adroit, le plus intrépide et le plus déterminé scélérat dont jusqu’alors on eut entendu parler. » Trahi par son complice, il est de nouveau emprisonné ; cette fois, il sera exécuté le 28 novembre 1721 en place de Grève, devant une foule immense… Cartouche a vécu, mais sa renommée ne fait que commencer.
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Catherine II
- Anna Moretti
- 2018, Ellipses
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Catherine II de Russie (1729-1796) est l’un des personnages les plus mythiques de l’Histoire russe. Et pourtant cette impératrice n’a pas une seule goutte de sang russe… Rien ne prédestine cette petite princesse allemande, née Sophie Frédérique Augusta d’Anhalt-Zerbst en 1729 à Stettin en Poméranie, à devenir un jour impératrice de toutes les Russies, héritière spirituelle de Pierre le Grand. Sa vie est un véritable roman avec ses débuts difficiles, de nombreux obstacles jonchés sur son chemin, un couronnement suivi de triomphes militaires et politiques et de grandes déceptions qui parsèment sa vie privée. Tantôt glorifiée en tant que disciple des Lumières et amie des philosophes français, tantôt vilipendée à cause de l’aggravation du servage ou coupable de régicide, Catherine II est un mythe qui vacille entre légende noire ou dorée. Qu’une femme gouverne. Passe. Élisabeth l’avait précédée. Mais qu’une femme réforme un empire aussi vaste, aussi orthodoxe, aussi archaïque dans ses traditions oligarchiques ! Et qu’elle veuille mener sa vie privée comme un homme suscite un flot de fantasmes et d’affabulations. Trop de liaisons. Trop d’amours. Trop de tapages font d’elle une nouvelle Messaline, qui préfère ses amants – de plus en plus jeunes et beaux – à la transmission du sang pur des Romanov. Aujourd’hui, Catherine est de nouveau au goût du jour en Russie : son mythe impérial incarne les nouveaux désirs de l’État post-soviétique. C’est elle qui rattache la Crimée à l’Empire russe en 1783 et c’est Vladimir Poutine qui l’annexe de nouveau à la fédération de Russie en 2014… Derrière cette nébuleuse, l’auteur dresse le portrait tout en finesse d’une femme ordinaire, avec ses joies et chagrins, ses espérances et ses déboires. Visage réel et humain tiré de ses Mémoires, correspondance et écrits.
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Catherine de Médicis
- Jean-Hippolyte Mariéjol
- 2013, Nouveau Monde
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« Empoisonneuse », « comploteuse », « magicienne », jamais une reine de France n’a suscité autant de passions et de haines que Catherine de Médicis. Pourtant, loin de son image d’intrigante et de fanatique religieuse, elle abolit, lors de sa Régence, la peine de mort pour hérésie et accorde même la liberté de conscience aux protestants. Au-delà du mythe instauré par La Reine Margot, cet ouvrage nous fait découvrir une Catherine de Médicis cultivée, empreinte des idées de la Renaissance, et souvent bien seule à la Cour de France. Mais son règne et sa personnalité restent entachés par sa participation, active ou non, au massacre de la Saint-Barthélémy et la dureté de la répression contre les Huguenots. Autant d’aspects éclairés par Jean-Hippolyte Mariéjol, qui, entre légende noire et mythe doré, dépeint les multiples facettes d’une Régence marquée, au milieu du XVIe siècle, par les conflits politiques et religieux. Date de première édition : 1920.
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Catherine de Russie
- Zoé Oldenbourg
- 1986, Gallimard
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La Grande Catherine, « Étoile du Nord », « Mère Tsarine » de toutes les Russies, est un personnage légendaire. Si légendaire qu'on en oublie souvent la vérité historique. Zoé Oldenbourg s'est attachée à nous montrer un être humain, qui souffrit et qui lutta ; et c'est dans son humanité qu'elle a tenté de la peindre. C'est pourquoi son livre est consacré surtout à la première partie de la vie de Catherine, temps où elle n'était pas encore un monstre sacré. Date de première édition : 1966.
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Charles IX, un roi dans la tourmente des guerres civiles (1560-1574)
- Jean-François Labourdette
- 2018, Honoré Champion
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Sont célèbres les vers d’Agrippa d’Aubigné dans les Tragiques montrant un Charles IX hystérique, nouveau Néron, s’acharnant sur les huguenots pourchassés pendant la nuit de la Saint-Barthélemy. Aujourd’hui, les historiens ont abandonné cette légende noire. Cependant, la question de la responsabilité du Roi dans la tragédie du 24 août reste posée. Il était seul détenteur de la puissance souveraine ; cette entreprise de mise à mort des protestants ne put se faire à son insu. D’ailleurs, il l’assuma le lendemain. Charles IX était pourtant convaincu que la paix du royaume ne pourrait être acquise par la force ; il avait privilégié une politique de pacification et de concorde. Lorsqu’il mit fin à la troisième guerre civile par l’édit de Saint-Germain-en-Laye, le 10 août 1570, son ambition et son espoir étaient de rendre pérenne la paix du royaume. Elle s’abîma dans la tragédie des Matines parisiennes. Ce roi de concorde fut-il responsable du massacre ? J.-Fr. Labourdette donne la parole à Charles IX lui-même, grâce à sa correspondance avec les généraux des armées et les gouverneurs des provinces, conservée en original au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque Nationale de France.
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Choiseul
- Monique Cottret
- 2018, Tallandier
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Le duc de Choiseul a été maître de la France pendant douze ans. Principal ministre de Louis XV, son œuvre est considérable : il mit fin au désastre de la guerre de Sept Ans, restaura la marine, réforma l'armée, prépara la revanche contre l’Angleterre et libéralisa l’économie. On croit connaître ce brillant ministre qui resta au pouvoir de 1758 à 1770. Homme de guerre, Choiseul fut l’un des artisans du grand basculement mettant fin à deux siècles de lutte acharnée entre la France et l’empire des Habsbourg. Redoutable homme de cour, il sut se ménager l’appui de Mme de Pompadour, mais fut disgracié parce qu'il refusa la fulgurante ascension de Mme du Barry. Mais le duc de Choiseul, c’est aussi et avant tout un style, un ton cynique, brillant, parfois méchant, celui d’un grand seigneur, amateur d’art. De la Lorraine, où il est né, à la Touraine, qu’il a choisie, il représente l’art de vivre au XVIIIe siècle. En s’appuyant notamment sur les écrits de Choiseul, Monique Cottret dresse le vivant portrait de celui qui, à l’égal d’un Richelieu ou d’un Mazarin, fut l’un des hommes d’état les plus importants du siècle des Lumières.
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Choisy-le-Roi
- Jean Rivet
- 2016, Honoré Champion
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Passe encore d’étudier une ruine, mais pourquoi le faire d’un fantôme ? Il ne reste rien du premier château de la Grande Mademoiselle et l’on a oublié que Choisy-le-Roi s’est un temps appelé Choisy-Mademoiselle. À partir de documents d’archives, de gravures anciennes et des témoignages de contemporains, Jean Rivet a reconstitué les étapes de la constitution du domaine, la construction du château, la réalisation du parc dessiné par Le Nôtre, puis les transformations effectuées par les propriétaires successifs jusqu’à l’achat de l’ensemble du domaine par Louis XV en 1739. Il fait aussi revivre la Grande Mademoiselle, cousine de Louis XIV, hautaine et imbue de son rang de « petite-fille de France » mais en même temps romanesque et guerrière qui fut aussi un écrivain de talent et nous a laissé des portraits littéraires dignes des Précieuses de son temps. Les féministes de notre époque ne renieraient pas cette princesse au caractère bien trempé. À Choisy nous la découvrons dure en affaires, discutant les prix, payant mal, spoliant à l’occasion : « Qui m’auroit dit, du temps que j’étois à la cour, que j’aurois su combien coûte la brique, la chaux, le plâtre, les voitures, les journées des ouvriers, enfin tous les détails d’un bâtiment, et que tous les samedis j’aurois arrêté leurs comptes. » Cependant, elle y fut aussi soucieuse de la santé et de l’instruction des villageois. Cette grande dame du XVIIe siècle a laissé peu de traces dans la mémoire des Choisyens car toute son œuvre a disparu, il était donc important de la tirer de l’oubli et de redonner vie à son château.
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Claude Guillaume Lambert
- Véronique de Becdelièvre
- 2018, Honoré Champion
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« Oracle du Parlement » pour les uns, responsable de la banqueroute pré-révolutionnaire pour d’autres, Claude Guillaume Lambert, dernier contrôleur général des finances de l’Ancien Régime, a laissé une image controversée. L’abondante documentation conservée dans les fonds publics et privés, qui retrace l’itinéraire du grand commis depuis son entrée au Parlement de Paris jusqu’au Contrôle général, permet de nuancer cette appréciation. Parfaitement intégré au monde de la robe et à la politique de son temps, Lambert participa aux événements marquants de la deuxième moitié du XVIIIe siècle et sa carrière, tout entière au service du roi, s’inscrit dans la période complexe et mouvementée de la fin de l’Ancien Régime. À travers le portrait du personnage, le corpus documentaire inédit ici réuni retrace un pan de l’histoire de la monarchie et de ses institutions.
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Constantinople 1453
- Vincent Déroche and Nicolas Vatin
- 2017, Anacharsis
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À l’aube du 29 mai 1453, après un siège spectaculaire de presque deux mois, les troupes du sultan ottoman Mehmed II entraient dans Constantinople, mettant fin à l’empire millénaire de Byzance. Un monde basculait, et Constantinople devint capitale ottomane. L’événement fit à l’époque grande impression et fut par la suite surchargé de significations dans l’histoire universelle : on y voyait notamment, avec la consécration de la puissance ottomane, la fin du Moyen Âge et les débuts de l’époque moderne. Ce livre remet en perspective ce moment catalyseur, et de la façon la plus vivante qui soit : par les textes. Pour la première fois en français, il rassemble les sources grecques, ottomanes et occidentales, mises en contexte et éclairées à la lumière des derniers états de la recherche. Elles témoignent ensemble de la bataille, de ses suites immédiates et de sa postérité à plus long terme, jusque dans ses dimensions légendaires. À partir des points de vue les plus divers, ces textes de ton, de nature et d’origine très différents dévoilent ainsi toute la complexité de l’événement : une invitation à en repenser le sens.
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