Histoire de l’art

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- Thierry Marchaisse [2] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/thierry-marchaisse
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"L'art, c'est bien fini". Essai sur l'hyper-esthétique et les atmosphères
- Yves Michaud
- 2021, Gallimard
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On doit à Yves Michaud une analyse fondamentale de l’évolution contemporaine de l’Art. Dans le domaine des arts visuels qu’on appelle Art, nous sommes passés d’œuvres (traditionnellement tableaux et sculptures) à des installations, des environnements, des dispositifs multimédias qui enveloppent le spectateur dans des expériences multi-sensorielles. Telle est la "vaporisation de l’art", son passage à l’état gazeux. La seconde évolution, que décrit cet ouvrage, "le triomphe de l’esthétique", c’est le mouvement d’esthétisation générale de nos milieux de vie. Il faut que tout soit "luxe, calme et volupté", plaisant, charmant, lisse, agréable, ou encore excitant, intéressant dans le registre couramment appelé "esthétique". L’apparition au cours du XVIIIe siècle du concept d’esthétique fut indissociable du changement des expériences que donnaient les arts et de nouvelles formes de la sensibilité. Il en va de même aujourd’hui. L’expérience esthétique a changé : de frontale elle est devenue atmosphérique et se fait sous le signe du plaisir, du sensible et de l’éprouvé. Nous sommes en présence d’une révolution sensible qui rend indispensable une révolution dans "la théorie esthétique", mais la révolution de la sensibilité hyper-esthétique est encore plus importante que celle de la théorie. Le monde des atmosphères n’est plus celui de la perception esthétique. Le monde du Grand Art est mort et bien mort.
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A l'enseigne de Gersaint
- Guillaume GLORIEUX
- 2016, Champ Vallon
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Rarement un tableau aura tant inspiré critiques et historiens, écrivains et historiens de l'art. La littérature consacrée à L’Enseigne de Gersaint – somptueuse évocation d'un riche commerce de tableaux sous la Régence – est immense. Pourtant, le marchand qui se cache derrière le chef-d'œuvre de Watteau est largement resté dans l'ombre. A-t-il seulement vendu les tableaux et les objets de laque raffinés représentés par le peintre ? Sa boutique présentait-elle quelque ressemblance avec le bel espace décrit par Watteau ? En un mot, Edme-François Gersaint (1694-1750) est-il le marchand de L’Enseigne ? Fondé sur de très nombreux documents d'archives inédits, ce livre rétablit le véritable visage de Gersaint, ami de Watteau et marchand de tableaux, mais aussi vendeur de curiosités naturelles et de chinoiseries, initiateur des ventes publiques avec catalogue telles que nous les connaissons aujourd'hui, éditeur d'estampes et trafiquant de livres libertins. Visionnaire, Gersaint fournissait à ses contemporains le superflu, chose très nécessaire comme l'on sait. Sa boutique, établie sur le pont Notre-Dame à Paris, était remplie de tout un fourbi de marchandises dont la liste est étourdissante : tableaux, dessins et gravures voisinaient avec les objets de laque, les porcelaines de Chine, le thé vert, les curiosités naturelles, les instruments scientifiques. Fréquentée par d’innombrables amateurs, elle a vu défiler les collectionneurs les plus modestes comme les plus illustres, à l’affût de l’objet rare ou de l’œuvre précieuse. Buffon, la marquise de Pompadour, la reine de Suède comptaient parmi les clients de Gersaint. En imposant sur le marché de l’art français des peintres nordiques peu connus du public, en favorisant l’adaptation des motifs de Watteau dans les arts décoratifs, en promouvant les curiosités naturelles, en particulier les coquillages, et en participant à la diffusion de la création artistique française jusqu’aux confins de l’Europe, Gersaint a écrit une page de l’histoire du goût.
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Andrée Putman
- Sylvie Santini
- 2020, Tallandier
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Andrée Putman (1925-2013) s’impose dès la fin des années 1970 comme l’ordonnatrice hors pair des intérieurs, la fée des logis chics. Consacrée « grande prêtresse de la décoration », elle érige sa silhouette hiératique en image de marque d’un métier, architecte d’intérieur, qu’elle s’invente à 53 ans. On vante la folle allure de sa mèche crantée et de ses tailleurs cintrés autant que son apologie du noir, du blanc, des beiges et des gris, de l’épure domestique et des lignes sobres d’un mobilier Art déco revisité. Connue dans le monde entier, elle est l’incarnation d’un minimalisme élégant, à la française. Mais qui était vraiment cette grande bourgeoise piquée de rébellion, ex-jeune fille mutique muée en night-clubbeuse senior, musicienne défroquée intronisée « Coco Chanel du design » ? À la lumière de minutieuses recherches et de nombreux témoignages, cette première biographie d’Andrée Putman révise l’histoire officielle d’une styliste de sa propre vie. Elle donne chair à une icône.
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Andy Warhol
- Mériam Korichi
- 2009, Gallimard
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« J'ai toujours pensé que j'aimerais avoir une tombe sans rien dessus. Pas d'épitaphe. Pas de nom. J'aimerais, en fait, qu'on écrive dessus : fiction. » Quand Andrew Warhola (1928-1987) arrive à New York en 1949, il a tout juste vingt et un ans, et s'est déjà fixé un destin : devenir célèbre. Le jeune homme d'origine ruthène va alors fabriquer Andy Warhol, ce personnage médiatique, adulé, controversé, qui veut tout et fait tout. Il est peintre, sculpteur, photographe. Il est acteur, homme de télévision, mannequin. Il est producteur d'un groupe de rock, directeur de magazine. Il est dramaturge, cinéaste, romancier. Il crée un univers, la Factory, où circulent librement drogue, sexe, artistes, voyous. Il dit vouloir être une machine. Il annonce que bientôt tout le monde connaîtra un quart d'heure de célébrité internationale. Il assure n'aimer que les choses ordinaires et refuser l'originalité. C'est un vrai rebelle, génial, inventif, underground et post-moderne. Derrière sa perruque platine et sa désinvolture affichée se cache un créateur exigeant, fragile, dont la vie et l'œuvre tendent à notre monde moderne un miroir désenchanté et plein d'humour. Plus qu'un modèle, c'est un mythe : un nouveau Prométhée.
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Andy Warhol
- Arthur C. Danto
- 2011, Les Belles Lettres
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Dans cet essai brillant et concis, le philosophe et critique d’art Arthur Danto expose les mille et une métamorphoses d’Andy Warhol (1928-1987), personnelles, artistiques et philosophiques. Danto retrace l’évolution de l’icône pop art depuis ses premières créations, ses relations avec d’autres artistes, comme Jasper Johns ou Robert Rauschenberg ainsi que le « phénomène Factory ». Il propose une lecture approfondie des œuvres de Warhol, analysant leur contexte socio-historique, leur dimension philosophique, la différence essentielle que Warhol entretient avec ses prédécesseurs, Marcel Duchamp notamment ainsi que les parallèles qui peuvent être tracés avec un successeur comme Jeff Koons. Tout en faisant revivre l’époque de Warhol, Danto dresse le portrait d’un artiste en perpétuelle transformation, dont les multiples visages – activiste politique, réalisateur, écrivain voire philosophe – ont contribué à faire de lui une figure fondatrice de la culture américaine et plus largement occidentale. Le secret du triomphe de Warhol ? Avoir su « sublimer les goûts et les valeurs de l’Américain moyen », « faire des objets les plus quotidiens une œuvre d’art avant-gardiste ».
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Après la fin
- Éric de Chassey
- 2017, Klincksieck
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Pendant les années 1960 et jusqu'à la fin des années 1970, de nombreux artistes à travers le monde s’interrogent sur une problématique devenue centrale : la peinture est-elle encore possible ? Cette interrogation se développe dans le contexte idéologique particulier de l’époque, celui de la fin supposée du modernisme, où le statut d’artiste est lui-même remis en question, souvent en termes d’engagement politique. Au fil des chapitres, cet ouvrage expose les différentes réponses données par les artistes : changement de medium, arrêt de toute pratique artistique pendant quelques années, voire de façon définitive. Mais la plupart de ceux qui avaient abandonné la peinture y sont revenus, comme le montrent les parcours retracés ici – dont ceux d’artistes encore vivants. Si aujourd’hui le contexte idéologique a changé, notamment avec le triomphe du marché, il est essentiel, pour qui veut sortir d’une vision simpliste de l’histoire de l’art contemporain, de comprendre cette mise en suspension de la peinture pendant près de vingt ans.
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Aragon, Picasso, Shakespeare
- Charles Feld
- 1965, Cercle d’Art
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« L’obsession du visage de Balzac, chez Picasso, est un fait dont je ne sache pas qu’on se soit aucunement, nulle part, préoccupé de trouver explication [...]. Voici que l’énigme du choix se complique du fait que brusquement, William Shakespeare apparaît dans les dessins de 1964, qu’il y, si j’ose dire, ramène sa fraise. S’essaye qui pourra de donner sens à l’apparition des fantômes, d’en déterminer les raisons : l’essentiel n’est pas, sur la terrasse d’Elseneur, de découvrir le mécanisme par quoi le défunt roi surgit, mais qu’il surgisse. Et peu nous importent les raisons de William Shakespeare à venir hanter Picasso : le fait est que Shakespeare est là, sur le papier. Avec les dates d’apparition, comme pour un paquet de tabac ou un picador de service. » Louis Aragon
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Art Brut & science
- Jean-Gaël Barbara
- 2021, Hermann
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Ingénieur-adjoint des Ponts et Chaussées, atteint d’une invalidité physique qui deviendra source de troubles psychiatriques, Jean Perdrizet (1907-1975) a créé toute sa vie durant un monde imaginaire et une utopie salvatrice dans l’isolement psychologique, en dessinant des plans richement annotés de robots et de machines volantes, échos aux grandes questions sur la vie extraterrestre, la pensée artificielle, la conquête spatiale, la guerre nucléaire, la communication, la cybernétique, l’imagination, le mouvement, la conscience ou encore la vie après la mort. Cette œuvre, qui a côtoyé dès la fin des années 1950 le nouveau monde de l’art brut – avec Jean Dubuffet –, se laisse approcher, tout en dévoilant par sa transparence ce qu’elle est, entre art et invention technique, en marge de la science, traduction d’une société à la fois ébahie et angoissée par le progrès scientifique et technique. À travers une enquête historique quasi policière de l’ensemble des œuvres connues de Jean Perdrizet et de ses archives, l’auteur livre par l’étude des détails des dessins scrutés à la loupe centimètre par centimètre une image étonnante du XXe siècle, sa reconstruction par la nécessité d’un seul homme qui l’éclaire d’un nouveau jour, tout en interrogeant l’art brut, et plus largement l’Homme.
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Art d'Occident
- Henri Focillon
- 2014, Nouveau Monde
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En 1938, un an après sa titularisation à la chaire d’esthétique et d’histoire de l’art du Collège de France, Henri Focillon publie un ouvrage consacré à l’art du Moyen Âge occidental, du XIe au XVe siècle. Ce travail de synthèse, mêlant faits historiques et analyse des formes, établit une chronologie inédite de l’histoire de l’art médiéval, à travers laquelle est démontrée une filiation formelle entre les civilisations occidentale, barbare et orientale. Précurseur d’une conception formaliste de l’histoire de l’art en France, Henri Focillon décrit avec érudition comment l’étude comparée des formes, des techniques artistiques et des idées permet de saisir l’histoire des sociétés. Ainsi, en révélant notamment le passage de la « muralité » de la sculpture romane à « l’humanisme gothique », il parvient à restituer l’évolution de l’image artistique en Occident et à approfondir notre connaissance de l’homme médiéval, « encore présent et debout parmi nous dans les pierres et les monuments ». Date de première édition : 1938.
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Art d'Occident
- Henri Focillon
- 2014, Nouveau Monde
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En 1938, un an après sa titularisation à la chaire d’esthétique et d’histoire de l’art du Collège de France, Henri Focillon publie un ouvrage consacré à l’art du Moyen Âge occidental, du XIe au XVe siècle. Ce travail de synthèse, mêlant faits historiques et analyse des formes, éta-blit une chronologie inédite de l’histoire de l’art médiéval, à travers laquelle est démontrée une filiation formelle entre les civilisations occidentale, barbare et orientale. En 1938, un an après sa titularisation à la chaire d’esthétique et d’histoire de l’art du Collège de France, Henri Focillon publie un ouvrage consacré à l’art du Moyen Âge occidental, du XIe au XVe siècle. Ce travail de synthèse, mêlant faits historiques et analyse des formes, établit une chronologie inédite de l’histoire de l’art médiéval, à travers laquelle est démontrée une filiation formelle entre les civilisations occidentale, barbare et orientale. Précurseur d’une conception formaliste de l’histoire de l’art en France, Henri Focillon décrit avec érudition comment l’étude comparée des formes, des techniques artistiques et des idées permet de saisir l’histoire des sociétés. Ainsi, en révélant notamment le passage de la « muralité » de la sculpture romane à « l’humanisme gothique », il parvient à restituer l’évolution de l’image artistique en Occident et à approfondir notre connaissance de l’homme médiéval, « encore présent et debout parmi nous dans les pierres et les monuments ». Date de première édition : 1938.
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Art et politique
- Lucille Beaudry , Carolina Ferrer and Jean-Christian Pleau
- 2011, PU Québec
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Si les années 1980 ont correspondu à un reflux du politique et, du même coup, à une mise en veilleuse des débats sur l’engagement de l’art qui avaient agité le xxe siècle, il n’en reste pas moins qu’on a peut-être été trop prompt à en proclamer la caducité. La réflexion théorique sur les rapports entre l’art et le politique, qui avait pu sembler tarie, se renouvelle depuis une décennie en tentant de dépasser l’aporie des conceptions fondées sur la notion de représentation aussi bien que celles qui reposent sur l’homologie entre transgression formelle et révolution politique. Le présent ouvrage entend cerner ce point de tangence de l’art et du politique. Réunissant des collaborateurs appartenant à plusieurs disciplines, il présente une série d’aperçus sur la manière dont le théâtre, le cinéma, la littérature ainsi que les arts visuels et performatifs négocient, à la fin du xxe siècle, leur insertion dans le champ politique. Provenant d’horizons divers, mais avec un centre de gravité québécois, les auteurs sont historiens, critiques ou politologues ; leurs études brossent un état des lieux de la création contemporaine. Si le primat de la représentation dans la lecture politique de l’art y paraît ébranlé, on constate que la représentation elle-même n’a peut-être pas perdu toute pertinence, dans la mesure où elle n’a pas cessé d’être mise en jeu.
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Au miroir de Louise
- Nadine Satiat
- 2014, Flammarion
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Un jour, vous avez vu une affiche dans la rue, une affiche dont vous avez presque immédiatement détourné le regard, pas assez vite cependant pour ne pas voir que les petits personnages en tissu rose, couchés côte à côte, avaient pour certains deux têtes, l’une qui embrassait une personne d’un côté et l’autre de l’autre… Une amie qui avait vu la même affiche vous demanda peu après si vous iriez voir l’exposition. Vous avez répondu que non, que ça ne vous disait rien, ces choses en tissu. Mais si vous aviez réagi si vivement, c’est bien que ça vous disait quelque chose… Ce petit quelque chose est l’objet de ce récit très personnel, lancé avec une empathie contagieuse sur les traces de Louise Bourgeois (1911-2010), à la découverte d’une artiste protéiforme et d’une femme profondément attachante dont la longue vie, marquée par des relations familiales complexes, l’exil en Amérique, la difficulté de l’épanouissement dans le monde de l’art de l’après-guerre, dominé par le surréalisme, l’expressionnisme abstrait, et les hommes, déboucha finalement, après des années de travail obscur, sur la gloire soudaine, éclatante, d’une rétrospective au musée d’Art moderne de New York, et une œuvre tardive bouleversante.
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Avant et après
- Paul Gauguin
- 2014, Nouveau Monde
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Août 1901, Paul Gauguin quitte Tahiti à bord d’une goélette pour les îles Marquises. Il débarque dans l’île d’Hiva Oa, construit son propre faré qu’il nomme Maison du Jouir, peint et écrit. Avant et après est le récit de tous ses exils et de ses combats : Arles, la Bretagne, Panama, Papeete. Gauguin passe également en revue toutes les morales qui l’ont poussé à fuir l’Europe et à se tourner vers un monde primitif : « Morale du cul, morale religieuse, morale patriotique, morale du soldat, du gendarme. » Enfin, il évoque son amitié avec Van Gogh, sa conception de l’art, ses dégoûts et ses enthousiasmes. Une autobiographie parcourue « par la haine, la vengeance », pleine de « choses terribles » et aussi d’amour, considéré comme le plus grand texte de Paul Gauguin. Date de première édition : 1923.
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Bartholdi
- Robert Belot
- 2019, Ellipses
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Le 4 mars 1883, un journaliste confi ait au président de la République française, Jules Grévy, visitant les ateliers qui fabriquaient la statue de la Liberté, que cette « oeuvre merveilleuse immortalisera le nom de son auteur ». Il se trompait. Dès après sa mort, le nom de Bartholdi disparut. Cet artiste voué aux prouesses monumentales (1834-1904) fut rangé dans la catégorie des « académiques ». Le grand Rodin lui vola la vedette. Commença un siècle de solitude. C’est seulement au début du troisième millénaire que le statuaire et son oeuvre resurgirent. L’installation, en 2012, d’un modèle original de la statue de la Liberté au musée d’Orsay marque le début de la redécouverte. La création du nouveau musée de la Liberté, ouvert en 2019 à New York, s’inscrit dans cette dynamique. Ce livre a été écrit pour réparer un déni de mémoire. Fruit d’une longue enquête qui a mis à jour de nombreux documents inédits, il s’attache à situer l’artiste dans son temps et dans ses réseaux, à révéler ses engagements philosophiques et à décrypter le sens de ses oeuvres. Apparaît alors un homme beaucoup plus subtil et complexe, attachant et généreux, hanté par le souci de l’universalité.
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Bertel Thorvaldsen
- Eugène Plon
- 2020, Klincksieck
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Le sculpteur danois Bertel Thorvaldsen (1770-1844) occupe une place remarquable dans l’histoire de la réception de l’art antique. On peut dire qu’il fut à la sculpture ce que David fut à la peinture, le meilleur des défenseurs du néo-classicisme dans la lignée de Winckelmann. C’est à Rome, où il vécut près de quarante ans, qu’il réalisa la plupart de ses œuvres, en y recueillant l’hommage d’Antonio Canova. Devenu son grand rival, il s’en distingue par une application plus rigoureuse des canons de beauté propres à la statuaire antique. En témoigne son célèbre Jason et la toison d’or, qui le révèle au public en 1803 et le propulse au premier rang de la scène italienne et internationale. L’ouvrage qu’Eugène Plon lui consacrera en 1867 est le plus complet. Jamais réédité depuis une seconde édition en 1874, il l’est, à l’occasion du 250e anniversaire de la naissance de Thorvaldsen, dans une version présentée et annotée par Eryck de Rubercy. S’y ajoutent les textes sur Thorvaldsen des historiens d’art Henri Delaborde (1811-1899) et Sauveur Jacquemont (1837-1898) qu’accompagne la traduction inédite de textes d’auteurs allemands aussi essentiels que Friederike Brun, August Wilhelm Schlegel (lettre à Goethe), Wilhelm Waiblinger, Friedrich Hebbel et August Kestner.
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Bustos, Le Douanier Rousseau, Posada
- Serge Fauchereau
- 2016, Hermann
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On connaît José Guadalupe Posada que les artistes modernes du Mexique ont été les premiers à saluer et dont les surréalistes aimaient l’humour noir. Depuis lors, le monde entier rit de ses squelettes à chapeaux fleuris ou roulant à bicyclette. On devrait connaître mieux son devancier Hermenegildo Bustos, le très sérieux facteur des postes d’un village reculé qui était aussi peintre et portraitiste autodidacte fier de sa singularité indienne. Un troisième exemple d’imagination est celui du célèbre Douanier Rousseau qui peignait des jungles et des scènes du Mexique où il prétendait être allé. Ses tableaux somptueusement fantastiques ne sont pas moins rêvés que les faits divers délirants de Posada ou les phénomènes météoriques guettés par Bustos. Regard aigu d’un membre de la communauté, regard d’enfant ou regard de conteur amusé, ces trois exemples que relie le fantasme d’un même lieu suscitent des questions sur le statut d’artiste (qu’est-ce qu’un artiste ?) et le produit de sa création (art brut, art naïf, art de musée, art indépendant, art populaire…). Faux problèmes si ne compte que la force de l’œuvre. Vrais problèmes si on considère la situation sociale de l’artiste.
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Cai Guo-Qiang : Itinéraire d'une pensée
- Li Weijing and Yang Zhao
- 2017, Klincksieck
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Cai Guo-Qiang est né en 1957, à Quanzhou, dans la province du Fujian. Il suit les cours de l'Académie du théâtre de Shanghai de 1981 à 1985, puis se rend au Japon en 1986 pour y poursuivre ses études. Il vit et travaille à New York depuis 1995. Cai Guo-Qiang est un des artistes les plus en vue et les plus créatifs de la scène contemporaine internationale. Il est l'auteur d'installations, de happenings, d'oeuvres conceptuelles et multimédia, mais aussi de réalisations à la poudre explosive qui ont fait sa renommée. L'impact de son travail sur le monde de l'art occidental a conduit les médias à parler d'une « tornade Cai Guo-Qiang ». Cai Guo-Qiang a laissé sa marque dans les plus grandes expositions internationales. Ses tableaux à la poudre et ses installations majeures font désormais partie du fond permanent de nombreux musées prestigieux. Il a obtenu, en autres, le Lion d'or de la 48e édition de la Biennale de Venise (1999) et le 20e prix Fukuoka pour l'Art et la Culture (2009). Il fut honoré avec le prestigieux prix japonais Praemium Imperiale (2012). Il fut également l'un des récipiendaires de la US Department of State Medal of Arts Award pour son dévouement à l'échange culturel international (2012). En Chine, Cai Guo-Qiang a été invité à concevoir les effets pyrotechniques et visuels de grandes cérémonies officielles, comme les Jeux olympiques de Pékin en 2008, pour lesquels il réalisa ses fameux Footprints of History, qui marquèrent durablement les esprits. Ses expositions solo récentes incluent October au Musée des beaux arts Pouchkine à Moscou et The Spirit of Painting. Cai Guo-Qiang at the Prado au Musée du Prado à Madrid (2017).
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Carrés couleurs
- Mohamed Yacoub
- 2015, Nirvana Éditions
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Avec la représentation de mosaïques venues de différents musées et sites archéologiques, ce livre convie le lecteur à un cheminement qui explore une galerie d’art virtuelle où sont inclus non seulement les représentations figurées mais aussi les décors géométriques et floraux d’un artisanat d’art qui a connu une vogue de longue durée. Notre souhait est que le présent ouvrage, qui se veut un hommage à la multitude de ces « poseurs de cubes », auxquels la Tunisie doit son impressionnante collection de mosaïques, contribue à rendre plus familier un art qui constitue l’une des branches les plus valorisantes de notre patrimoine culturel.
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Ce rien que moi dur et glacial
- André Hirt
- 2012, Les Belles Lettres
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Hélène Schjerfbeck (1862-1946) a beaucoup peint, surtout une série d’autoportraits dans lesquels elle a étendu, en sa féminité, sa psychè, en ne cessant de la creuser, de la gratter jusqu’à l’os, jusqu’à la manifestation de ce que l’art est refus de la représentation, plutôt appel obstiné en soi de figures venues de rien. En parcourant la série, on songe inévitablement à la mort et à ses signes, alors qu’on doit voir aussi les couleurs tremblantes et toujours désirantes de la vie, par exemple sur les lèvres rouges. « Peut-être, l’artiste n’a-t-il qu’à pénétrer en lui-même […] dans ce rien que moi dur et glacial. » « Je ne suis rien, absolument rien, tout ce que je désire faire, c’est peindre, chercher. – Ce doit être ceci qui fait la grandeur des peintres, de sorte qu’ils ne vieillissent jamais : le fait qu’il y a toujours encore quelque chose à conquérir. » Cette peinture incomparable et radicale fait l’objet, dans ce livre, le premier essai consacré en français à Hélène Schjerfbeck, d’une expérience du regard et d’une tentative de rencontre avec ce que les autoportraits manifestent d’une subjectivité en question jusqu’à la torture, qui a interpellé le spectateur stupéfait et étrangement concerné. Celui-ci s’engouffre à son tour, avec ses moyens philosophiques, dans la vérité inquiète du portrait réel et impossible.
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Chercheurs d'art
- Yann Kerlau
- 2014, Flammarion
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Visionnaires, hommes d’affaires, les marchands d’art ont toujours allié l’art et l’argent. En 2011, le scandale qui a ruiné la plus grande galerie new-yorkaise Knœdler a pourtant révélé que le métier avait dévié en pure spéculation. À l’origine, il réunissait une passion pour le beau et un goût pour la modernité. Que s’est-il passé ? Ce livre raconte la vie de sept personnages, sept aventuriers qui ont inventé le métier, puis l’ont transformé. Vers 1860, Théodore Duret révèle le Japon aux impressionnistes, et les fait vivre, eux les « refusés ». Peu après, Paul Durand-Ruel leur ouvre le marché américain. À sa suite, Ambroise Vollard développe le génie de la vente, D. H. Kahnweiler perçoit le monde moderne avec Picasso et les cubistes, tandis que Peggy Guggenheim associe instinct et fortune pour réunir Duchamp, Ernst ou Pollock et constituer son propre musée. Peu à peu, le marchand d’art devient aussi publicitaire, quand Charles Saatchi investit dans Warhol, Kiefer et Hirst, épuisant le génie de la provocation, tandis que Larry Gagosian bâtit un empire en starifiant un Basquiat ou un Koons. Un essai brillant et informé sur un monde fascinant et mystérieux.
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Christian Boltanski - Récits
- Laure Adler and Christian Boltanski
- 2021, Flammarion
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Christian Boltanski vient de disparaître. Ce livre d’entretiens s’est achevé quinze jours auparavant. Il avait décidé de tout, du titre, de la couverture, de l’ordre des chapitres. Il semblait heureux de ce texte qu’il avait minutieusement relu et corrigé. Il ne faut pas y lire la moindre dimension testamentaire. Christian était habité par une force de vie peu commune, il riait tout le temps, il était très drôle, et ce fut une joie de faire ce livre avec lui. Il était comme on dit « un bon vivant », même si son œuvre, dans ses différents registres et ce, depuis l’origine, était hantée par la mort. L’éphémère, la finitude, la fragilité, le hasard constituent en un entrelacs serré l’arche de ses pensées. L. A.
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Chroniques d'art
- Guillaume Apollinaire
- 2014, Nouveau Monde
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Présenté dans un ordre chronologique, l’ensemble des critiques d’art d’Apollinaire permet de se former un jugement indépendant sur ses idées esthétiques, sa compétence et son rôle dans le développement de l’art moderne. En outre, ses écrits en tant que chroniques, nous font revivre jour par jour l’époque la plus animée, la plus héroïque du XXe siècle. Les textes s’échelonnent de 1902 à 1918. On y découvre constamment un grand esprit, un grand poète et un homme de goût, ce qui n’empêche nullement le piquant, la fraicheur et l’imprévu. La critique de Guillaume Apollinaire, en effet, était souvent subjective, impressionniste : il n’hésitait pas à dire avec candeur : « J’aime ce tableau », ou « Je trouve ce tableau détestable ». À l’analyse rigoureusement intellectuelle, il préférait l’impression lyrique, et « son génie de critique », comme l’a remarqué André Salmon, « était inséparable de son génie de poète ». Date de première édition : 1981.
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Cités et architectures de Tunisie
- Leïla Ammar
- 2015, Nirvana Éditions
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L'ouvrage collectif Cités et architectures de Tunisie, fruit de la collaboration d'auteurs éminents reconnus ou de jeunes chercheurs dans le domaine se penche sur l'histoire architecturale et urbaine de la Tunisie moderne et contemporaine des XIXème et XXème siècles. Le livre se présente comme un ouvrage de référence aux contributions originales approfondies permettant au lecteur averti mais aussi à un public plus large d appréhender l histoire des savoirs architecturaux et urbains Tunisiens dans leurs interrelations aux sociétés et aux acteurs qui les mettent en oeuvre. Ainsi les diverses contributions dialoguent et se répondent entre elles. Elles proposent une panoplie de thèmes et de questions examinées à la lumière des méthodes de l'histoire architecturale et urbaine.
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Claude Monet - Georges Clemenceau : une histoire, deux caractères
- Alexandre Duval-Stalla
- 2010, Gallimard
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Claude Monet et Georges Clemenceau, c'est l'histoire de deux caractères volcaniques et intransigeants au service de deux aventures uniques : celle de l'Impressionnisme et celle de la République. Deux aventures qu'ils ont menées, l'un et l'autre, comme chefs de file. Contre les conservatismes et contre les conformismes. Monet imposant un mouvement esthétique que beaucoup, à juste titre, considèrent comme une nouvelle Renaissance. Française celle-là. Clemenceau bataillant pour asseoir la République sur des principes et des valeurs fondés sur la liberté intégrale de l'individu. L'amitié de combat de Clemenceau et de Monet s'est nourrie de deux lumières au service d'une certaine idée de la France : liberté de créer, liberté de vivre.
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Claude Monet, une vie au fil de l'eau
- Frédéric Martinez
- 2009, Tallandier
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Claude Monet a joué sa vie sur le motif. Il a bien failli perdre. Le chef de file des impressionnistes lègue à la postérité l’image d’un artiste heureux parmi ses fleurs, peintre jardinier annonçant l’art abstrait dans son domaine de Giverny. Il fut surnommé le Raphaël des eaux, tant ses jours et ses œuvres suivent le cours de la Seine. Mais il n’est pas si paisible. Monet eut deux femmes et une seule maîtresse : la lumière. Sa peinture illustre leurs amours passionnés. Cette vie au fil de l’eau vous fera dériver de Londres à Venise, en passant par la Normandie, Paris et la Bretagne, Alger, la Creuse et la Riviera. Vous rencontrerez Georges Clemenceau, Octave Mirbeau, Émile Zola, Jean-Léon Gérôme et ses gladiateurs, des nymphes, quelques fantômes, le père Poly et même un pharaon. Et puis bien sûr des nymphéas, qu’il vaudrait mieux ne pas croiser. Mais c’est une longue histoire.
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Conserver / Restaurer
- Jean-Pierre Cometti
- 2016, Gallimard
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La conservation et la restauration des œuvres d’art sont en apparence les deux faces d’une même réalité. Les musées n’ont-ils pas pour mission d’exposer et de préserver leurs œuvres ? Mais c’est compter sans une extension inédite des biens culturels et la propension à y inclure les choses les plus diverses, à commencer par les plus contemporaines. En sorte que ces deux missions deviennent contradictoires. Les termes qui caractérisent cette situation nouvelle (« patrimoine », « curateur » qui s’est substitué à « commissaire », etc.) indiquent la grande transformation : sous l’effet du marché de l’art internationalisé et de la place qu’il occupe dans le monde de la finance, les œuvres sont désormais des biens qui, au même titre que d’autres, ont un prix plus qu’une valeur. S’ajoute l’importance prise par leur dimension contemporaine, puisque la mémoire dans nos sociétés est indissociable d’un rapport à l’histoire désormais centré non plus sur le passé mais sur le présent – un présent sans futur et qui est à lui-même son propre horizon. La patrimonialisation du présent brasse les cultures les plus hétérogènes, le passé et le présent, l’homogène et l’exogène, l’ordinaire et l’extraordinaire. Elle fait croître le souci qui entoure désormais les productions contemporaines, y compris dans leurs composantes techniques, singulièrement créditées d’une valeur que leur obsolescence particulière rend d’autant plus digne d’intérêt.
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Considérations sur l'état des Beaux-Arts
- Jean Clair
- 1983, Gallimard
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Ces derniers trente ans ont vu la multiplication des musées d'art moderne et la multiplication des écrits qui lui sont consacrés. Mais jamais on a aussi peu peint, jamais on a aussi mal peint. La pullulation d'objets hétéroclites qui ne ressortissent à « l'art » que par l'artifice du lieu qui les expose et du verbe qui les commente amène à poser la question : vivons-nous le temps d'un moderne tardif, au sens où l'on parle d'une Spätgotik ? Quelles sont les causes de ce déclin ? En transposant dans le domaine des formes le propos millénariste des Révolutions, la théorie de l'avant-garde a peu a peu fait entrer la création dans la terreur de l'Histoire. De ce point de vue, le primat de l'abstraction imposé après 1945 aux pays occidentaux n'est que la figure inverse de l'art d'État que le réalisme socialiste a imposé aux pays soviétiques. Elle a entraîné une crise des modèles : inverse de celle du néo-classicisme qui rejetait la perfection de l'art dans le passé, elle a projeté dans le futur une perfection désormais inaccessible dans le temps. Elle a aussi entraîné une perte du métier : le n'importe quoi, le presque rien, l'informe et le monstrueux comme variétés de l'hybris moderne redonnent à la querelle du Kunstkönnen et du Kunstwollen une singulière actualité.
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Corps et arts
- Collectif
- 2010, Klincksieck
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Longtemps objet de représentation et de célébration artistiques, le corps humain est devenu, depuis le milieu du siècle dernier, un sujet central dans les pratiques plastiques contemporaines. Qu'il s'agisse de l'actionnisme viennois, de l'art corporel et de ses variantes – body art, carnal art, hybridations, etc – ainsi que des diverses performances charnelles ou virtuelles, le corps de l'artiste lui-même se fait oeuvre, sculpture, matériau, lieu stratégique de rencontres et d'expérimentations esthétiques inédites et insolites.
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« Je voudrais tant vous écrire et cependant tout est impossible. On m’a donné l’ordre de ne pas cacheter nos lettres. La seule idée que des tierces personnes ouvriront les papiers et profiteront de la lettre me glace, me décourage : et quoique cependant cette lettre soit à cent lieues des secrets militaires, ma pudeur s’effarouche de rendre ainsi public ce que je pense. Lorsque je serai au repos j’expédierai toutes ces lettres qui sont une part de mes notes personnelles et qui vous sont confiées. C’est à vous que je les donne parce que je sais que plus tard si je voulais revivre mes heures de tranchées, je saurais où les retrouver. Je voulais écrire à l’air libre et sous la carcasse des arbres. J’ai dû me réenfouir sous la sape. Nos obus et les leurs se croisent et je pense toujours depuis au camarade arrivé au feu de la veille et qui avait tout le côté gauche de la tête emporté. J’ai dû durant cette journée l’enjamber plusieurs fois. Il est mort sans crier face à face avec son ami, comme il lui disait : je n’ai pas peur. L’autre, dans l’obscurité, ne s’en est aperçu qu’à son silence. » (Lettre, 12 août 1915)
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Couleurs et matières dans l'Antiquité
- Agnès Rouveret , Sandrine Dubel and Valérie Naas
- 2006, Éditions Rue d'Ulm
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Nos connaissances sur les usages de la couleur et de la polychromie dans la peinture et la sculpture antiques se sont considérablement renouvelées grâce aux découvertes archéologiques récentes, notamment en Macédoine, et au perfectionnement sans cesse accru des méthodes d’analyse physico-chimique des matières colorées. En outre, la littérature descriptive a fait l’objet de nombreuses études ces dernières années. Le présent volume prend en compte le résultat de toutes ces nouvelles recherches. Les textes ici réunis couvrent un large spectre, allant des couleurs de la peinture au sens des couleurs chez les Latins en passant par le jeu des couleurs sur les matières. Idées reçues et évidences sont remises en cause : les couleurs ne se résument pas à des pigments, le jeu des matières et des couleurs exprime des valeurs symboliques et sociales complexes et fluctuantes. En prenant appui sur l’analyse comparée de textes philosophiques, rhétoriques et techniques, ainsi que d’ecphraseis d’époque hellénistique et impériale, les auteurs tentent de définir le rôle de la couleur et des matières précieuses dans la reconstitution imaginaire de l’œuvre d’art peinte ou sculptée et d'évaluer, de ce point de vue particulier mais aussi largement polysémique, grâce aux usages métaphoriques de la « couleur » certains aspects de la réélaboration du modèle classique entre l’époque hellénistique et l’Empire.
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Coupoles, voûtes et plafonds peints d’époque romaine
- Alix Barbet
- 2021, Hermann
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Engager l’étude des coupoles, voûtes et plafonds peints de l’empire romain est une entreprise qui nous conduit depuis la Grande-Bretagne actuelle jusqu’aux confins de l’antique Mésopotamie, en passant par les pays de l’Europe de l’Est, sans oublier l’Afrique du Nord, jusqu’en Libye et en Égypte. Plus de quatre cents décors sont étudiés, photographiés, dont certains ont disparu, détruits ou volés. Sur les deux cent soixante-douze sites dont proviennent ces peintures, soixante sont issues de la Gaule, donc, presque un quart des sites illustrés avec une mise en perspective de la Gaule dans l’espace du monde romain. Nous tentons de classer ces peintures qui au commencement imitent les caissons de bois ou de pierre qui les ont précédés, puis les draperies, avant d’inventer des schémas décoratifs très variés, proches de certains pavements de mosaïques. Les jonchées de fleurs sont abondantes évidemment dans les tombes dont elles rappellent la fête des roses annuelle consacrée aux défunts. Un empereur comme Néron y ajoutera de l’or sur les voûtes de son palais justement appelé la Domus Aurea qui inspirera les peintres de la Renaissance lorsqu’elle sera alors découverte. Le lien entre le passé et le présent peut se lire à travers cette enquête.
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Courbet
- Jean-Luc Marion
- 2014, Flammarion
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Contrairement à sa légende, Gustave Courbet ne fut ni un peintre réaliste ni un peintre politique, encore moins un peintre provincial. Il fut révolutionnaire, bien sûr, mais en pratiquant, comme les plus grands, la peinture à l’œil. Expression à entendre au double sens d’une peinture gratuite (ne dépendant ni des commandes de l’État ni des prix du Salon), et surtout d’une peinture qui ne fait pas « à l’idée » ce quelle aurait déjà prévu – mais qui voit dans l’acte même de peindre. D’où une rupture avec le primat du dessin (Ingres), avec l’exotisme (Delacroix), le spectaculaire (Géricault), avec la maîtrise du regard du peintre, cela pour libérer la peine des hommes et l’élégance des choses. Courbet inaugure ainsi la vraie peinture de marines ; de nus érotiquement neutres ; de natures mortes, ou plutôt natures vives, rochers, feuilles et rivières aussi présents que des visages d’hommes. Comme Cézanne, qui se revendiquait de lui, Courbet élève les choses à leur dignité dernière : non des objets construits et produits, mais des phénomènes surgissant et se donnant d’eux-mêmes à voir. Le tableau ne représente rien, il présente pour la première fois le visible en sa gloire.
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Czapski
- Murielle Gagnebin
- 2019, Hermann
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Czapski, le prisonnier des camps de Starobielsk et Griazowietz (1939-1941), l’homme politique qui en 1942 recherche pour le général Anders les 15 700 officiers polonais manquants. Czapski, le découvreur du massacre de Katyn. Enfin Czapski, le peintre : sa seule et véritable passion ! Rare survivant de cette terrible époque, Czapski, son œuvre picturale totalement détruite, s’établit en 1946, à 50 ans, à Paris. Il se fait alors en peinture le chantre de ce que Murielle Gagnebin appelle « le théâtre du quotidien » et, dans ses dessins, il « croque » les principaux comédiens et les intellectuels de la scène parisienne entre 1955 et 1980. Ce livre aborde uniquement l’œuvre de l’artiste, un des rares peintres du XXe siècle qui parle de l’être humain avec ses angoisses et ses lueurs d’espoir, ses cris et ses rires ! Depuis le premier livre que Murielle Gagnebin avait consacré en 1974 à cet artiste polonais, où elle s’était précisément interrogée sur le traitement de l’espace avec ces cadrages mystérieux et souvent mutilants, vingt ans se sont écoulés, Czapski étant décédé en 1993. Il était donc grand temps de poursuivre l’analyse de l’œuvre magistrale de ce peintre étonnant, internationalement connu pour son courage politique qui a, en ces temps de désastre, quelque peu oblitéré l’œuvre picturale. Introduction et postface tentent ainsi d’ouvrir cette peinture à de nouveaux questionnements d’ordre plastique, mais aussi philosophique et psychanalytique. Le livre a tout de l’essai. L’écriture en est belle et consonne avec les planches en couleur et les dessins offerts au bonheur de l’œil. La lecture de l’art est entendue ici comme une éthique du regard contemplateur, toujours en mouvement.
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Cárdenas
- Lázaro Cárdenas
- 2020, Hermann
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À partir du 6 février 2020, la Maison de l’Amérique latine à Paris dédie ses espaces d’exposition à Agustín Cárdenas (1927-2001), notamment avec l’objectif de dévoiler au public son œuvre graphique. Si l’artiste cubain est internationalement reconnu comme l’un des grands sculpteurs du XXe siècle, on sait moins qu’il est aussi un immense peintre et dessinateur, comme l’était Giacometti, avec la même recherche obsessionnelle de la vérité mystérieuse de la forme. C’est ce que la Maison de l’Amérique latine souhaite montrer avec l’exposition Mon ombre après minuit ainsi intitulée d’après une sculpture noire et blanche, en bois et plus tard en bronze, de Cárdenas, visant à désenclaver le dessin et la peinture de l’artiste.
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Cézanne
- Michel Hoog
- 2011, Gallimard
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Paul Cézanne a fait de la peinture l'unique préoccupation de son existence. En 1863, il expose au Salon des Refusés, où le Déjeuner sur l'herbe de Manet fait scandale. Très vite, il se lie avec les impressionnistes et montre chez Nadar, en 1874, sa Maison du pendu, qui voisine avec Impression Soleil levant de Claude Monet. Mais bientôt, tandis qu'il multiplie les séjours à Aix et à l'Estaque, dans la lumière du Midi, son travail prend un tour plus personnel : l'aplatissement des plans semble enfanter un nouvel espace. Viennent les séries, la Sainte Victoire, Les Baigneuses. En 1885, un jeune marchand, Ambroise Vollard, présente la première exposition personnelle de Cézanne. C'est la gloire. Dissociant nettement couleurs et dessin, Cézanne ouvre à la modernité. Mais le motif reste la source nécessaire, et le peintre y revient jusqu'aux derniers instants. Michel Hoog, spécialiste de la période, nous invite à redécouvrir cet œuvre puissant et solitaire. Date de première édition : 1989.
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Cézanne
- Joachim Gasquet
- 2012, Les Belles Lettres
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Gasquet qui fut l’ami de Cézanne parle de lui, de sa création et dans la deuxième partie du livre il rapporte fidèlement les propos même de Cézanne. Un grand silence encore. Puis, il me regarde, et je sens ses yeux qui, jusqu’au fond de moi, par-delà moi, jusqu’au fond de l’avenir, m’éblouissent. Il a un grand sourire résigné. « Un autre fera ce que je n’ai pu faire... je ne suis, peut-être, que le primitif d’un art nouveau. » Puis, une sorte de révolte effarée le traverse. « C’est effrayant, la vie ! » Et comme une prière, dans le soir qui tombe, je l’entends qui, plusieurs fois, murmure : « Je veux mourir en peignant... mourir en peignant... » Date de première édition : 1921.
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Dalí
- Jean-Louis Gaillemin
- 2004, Gallimard
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Celui qui, à seize ans, confiait à son carnet « Je serai un génie et le monde m'admirera », est salué par André Breton en 1929 comme le nouveau champion du Surréalisme avant d'être stigmatisé, dix ans plus tard, sous l'anagramme d'Avida Dollars. Entre ces deux dates, se situe l'excellence d'une œuvre révolutionnaire et visionnaire. Du purisme des années vingt aux grandes toiles mystiques des années cinquante, Jean-Louis Gaillemin nous initie au parcours complexe de celui qui avait fait de la paranoïa un art de peindre et de la provocation un art de vivre. Ânes pourris et montres molles, téléphones homards et images multiples, habitacles organiques et êtres-objets, Dali aura cherché toute sa vie à « systématiser la confusion » entre les genres et les œuvres. Vision anarchiste qui en fait le précurseur de nombreux courants de la deuxième moitié du XXe siècle, dans les domaines de la peinture mais aussi du cinéma, de l'objet, de l'architecture et de l'installation.
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David
- Samuel Guicheteau
- 2018, Ellipses
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Tous les Français connaissent les chefs-d’oeuvre de David : Le Serment du Jeu de paume et Le Sacre de Napoléon figurent dans leur musée imaginaire. Ces oeuvres néo-classiques font de David le grand peintre – l’artiste génial ? – de la Révolution et de l’Empire. Mais comment être à la fois un compagnon de Robespierre à la Convention et un notable à la cour de Napoléon ? Pourquoi Le Serment du Jeu de paume reste-t-il inachevé ? Et comment devenir un génie ? Au siècle des Lumières, puis durant la Révolution française, pour devenir un génie, il faut être reconnu comme tel par l’opinion publique naissante et s’engager dans le combat politique. David passe même pour un artiste prophétique : ses tableaux des années 1780 – Le Serment des Horaces, Les licteurs rapportent à Brutus les corps de ses fils – ne préfigurent-ils pas la Révolution ? Mais ce mythe du génie est aussi une construction à laquelle David et ses amis ont contribué. Ce mythe occulte ses liens avec le pouvoir royal et l’aristocratie avant 1789, ainsi que les moments sombres de son existence. À la légende dorée de David s’oppose d’ailleurs une légende noire : au service des pouvoirs successifs, il serait une girouette. La biographie historique de David doit dépasser ces légendes antagoniques pour suivre les expériences vécues par ce personnage durant une période marquée par des mutations formidables et des vicissitudes redoutables. Cet ouvrage est donc une enquête sur le parcours d’un acteur artistique et politique et sur la fabrique du génie.
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De Monet à Picasso
- Max Raphael
- 2019, Klincksieck
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Faisant suite et complément à ses essais déjà traduits sous le titre Questions d’art, les études sur la peinture française qui composent De Monet à Picasso sont en réalité le premier ouvrage théorique à avoir été publié en 1913 par Max Raphael (1889-1952). Ce tenant d’une théorie matérialiste de l’art, au regard infatigablement fixé sur la matière des œuvres, tente d’y faire parler les formes et d’y esquisser une « science empirique de l’art ». Marquant une manière de dépassement définitif du subjectivisme impressionniste, il décrit ainsi à la veille de la Première Guerre mondiale la mutation de la peinture moderne. Et cela, après avoir découvert Cézanne puis rencontré, à Paris, Rodin, Matisse ainsi que Picasso, ce dernier l’ayant occupé toute sa vie. À la fois pionnier et critique de la modernité, Max Raphael y remet également en perspective l’histoire de l’art traditionnelle non sans tenter une audacieuse refondation de l’esthétique. C’est assez dire la lacune que vient combler la traduction de ce livre qui apparait aujourd’hui comme une féconde et radicale percée philosophique au sein de la psychologie de la création. Et de nous permettre de mieux apprécier l’importance, dans le panorama si riche de la réflexion sur l’art en Allemagne, de l’œuvre considérable de son auteur surgie à l’époque difficile de la République de Weimar puis déracinée par le nazisme.
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De la Poétique en Design
- Asma Ghiloufi
- 2021, Nirvana Éditions
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« Ce livre est le produit d’une recherche, effectuée dans un esprit pluridiciplinaire par une poétesse-designer-artiste plasticienne pratiquant l’Art Contemporain. Il s’agit, en fait, dans cette entreprise, pour le moins risquée de faire du Design un lieu d’enchantement poétique du monde et de considérer la production poétique comme une activité de création artistique. »
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Que se passe-t-il quand la recherche passe de l’atelier d’artiste au labo ? Quel type de recherche et de doctorat doit-on inventer dans des départements universitaires formant au design et à l’art ? Que désigne-t-on par l’expression de « recherche-création » ? Dans quelle mesure ce type de recherche est-il compatible avec une « recherche par le projet » telle qu’on l’entend dans les disciplines du design ? Quel avenir réserver à une recherche plus académique, aux prises avec l’histoire ou les théories de l’art ? Telles sont les pistes explorées par la vingtaine de contributions qui composent cet ouvrage.
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Delacroix
- Frédéric Martinez
- 2016, Gallimard
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« Le beau court les rues : il y est désespérant, et la peinture, ou plutôt la rage de peindre, paraît la plus grande des folies. » Eugène Delacroix (1798-1863) a connu une gloire paradoxale. Si sa Liberté guidant le peuple est sans doute un des tableaux les plus célèbres du monde, si son portrait ornait naguère les billets de cent francs, sa personnalité reste mal connue. Peintre génial, passant indifféremment d’œuvres d’inspiration religieuse ou littéraire à d’autres plus en rapport avec l’actualité de son temps, il n’hésita pas à sacrifier le dessin au profit de la couleur. Peintre officiel du Second Empire, tantôt honni, tantôt follement admiré, il fut l’un des tous premiers artistes à peindre l’Orient d’après nature. Romantique malgré lui, dandy et sauvage, misanthrope et mondain, ce grand mélancolique admiré par Baudelaire influença de nombreux peintres tels Signac, Van Gogh ou Cézanne, lequel affirma, en observant les Femmes d’Alger : « Nous y sommes tous dans ce Delacroix. »
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Des saintes reliques à l'art moderne
- Krzysztof Pomian
- 2003, Gallimard
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Modalité du sacrifice que les vivants offrent d'abord à l'au-delà puis, de plus en plus, aux générations futures, la collection est étudiée ici en tant que fait historique, au cours d'un millénaire qui la voit changer deux fois de forme : au départ trésor de temple ou de palais, elle devient, à partir du XIVe siècle, collection particulière et, à la fin du XVe siècle, musée. Changement de forme, changement de contenu en substituant aux saintes reliques et aux merveilles – autres reliques à leur manière – les objets de curiosité et les objets naturels, les antiquités classiques, tant romaines que grecques, et les productions artistiques qui les prennent pour modèles, en attendant l'arrivée des antiquités ethniques et des œuvres d'art moderne. Avec, formant l'arrière-plan, le changement de l'orientation temporelle des croyances collectives que traduit l'expansion de l'idéologie au détriment de la religion. Rupture avec la tradition et basculement vers l'avenir, avancée de la sécularisation des mentalités ; entrée, timide d'abord, puis de plus en plus envahissante de la perspective nationale dans l'étude et l'appropriation du passé ; démocratisation de la culture et importance sans précédent des femmes : l'anthropologie historique des objets qu'apporte ce livre révèle ces tendances à l'œuvre dans l'évolution des attitudes à l'égard du sacré, de la nature, de l'histoire et de l'art.
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Devenir peintre
- Bernard Rancillac
- 2016, Hermann
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Bernard Rancillac est l’un des peintres pionniers de la « figuration narrative » et l’une des grandes figures des arts plastiques contemporains. Il vient d’accepter de publier un document totalement inconnu et inédit : de larges extraits de son journal intime qu’il a rédigé de 1956 à 1968. Ces dates sont importantes. En 1956, le jeune homme a 25 ans, sort du service militaire, veut devenir peintre, mais doit se forger la main et hésite sur sa peinture, tout en gagnant sa vie comme instituteur. En 1968, à l’autre extrémité de ces pages, il possède une oeuvre abondante et déjà consacrée par de grandes expositions, a réalisé son rêve en étant reconnu au sein de « l’avant-garde ». Mais au prix de quelles épreuves et de quels tourments ! Son journal les donne à lire et à entendre. Il vient ainsi compléter une histoire de la peinture qui a souvent pour habitude de ne jamais s’arrêter longuement sur la préhistoire d’un peintre. Il s’agit de l’aventure de la transformation d’un homme et de la formation d’un peintre dans une époque (les années 1960) qui cherche elle aussi sa peinture (« comment sortir de l’abstraction ? »). Il s’agit enfin d’une « confession » qui n’était pas destinée à la publication et se livre avec franchise, du récit d’une quête obstinée écrite par un acteur de la peinture, quand les histoires de l’art contemporain sont, elles, le plus souvent reconstruites après-coup.
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Dictionnaire des mouvements artistiques et littéraires
- Alain Virmaux and Odette Virmaux
- 2012, Éditions du Félin
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Mouvement : à entendre au sens large (courants, pôles, foyers…). Mouvements artistiques et littéraires : oui mais pas seulement, l'expressionnisme pictural a influencé la musique, la sculpture, la littérature, le théâtre, le cinéma. De même pour le cubisme ou le surréalisme. Le projet est donc de rendre compte de ce chassé-croisé permanent des disciplines. Or il n’existait pas de dictionnaire des mouvements embrassant toutes les disciplines à la fois, y compris l’architecture, la photo, la bande dessinée. Ce livre propose un panorama complet des mouvements de 1870 à nos jours, sans oublier de petits groupes qui eurent pourtant leur heure de gloire, même s’ils ne durèrent parfois que quelques mois : Hydropathes, Zutistes, Jemenfoutistes, Effrénéistes, Jarisvistes et, plus près de nous : Front noir, RUpTure (sic), Cannibali, Contrelittérature, Perpendiculaire, Vacarme… Savait-on que le musicalisme, fut avant-guerre, un mouvement réputé de peintres qui ambitionnait de transporter sur la toile les effets du rythme musical ? Et que vers 1910, le bovarysme ne désignait pas du tout ce qu’on imagine aujourd’hui ? On découvrira (où redécouvrira) en même temps les collectifs naguère notoires puis un peu oubliés, tel que la Décadence, les Incohérents, le groupe de Bloomsbury, les Ronchons (club des) ou encore, renaissant de ses cendres la bordelaise et provocante Présence Panchounette.
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Dictionnaire des termes d'art et d'archéologie
- Jacques Girard
- 2007, Klincksieck
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De « aarhat » à « zwischengoldgläser » en passant par « isodome », ce Dictionnaire est l'outil indispensable pour se familiariser, grâce à des définitions simples et précises, avec les termes d'art et d'archéologie. Jacques Girard s'intéresse à toutes les manifestations et formes de l'art, tant dans ses productions (céramiques, tissus, sculpture, peinture, armes, orfèvrerie, instruments de musique…), dans ses lieux et époques (Chine, Amérique précolombienne, Grèce, pays d'islam, art moderne), que dans ses techniques et décors (formes architecturales, tapis, art du livre, émaux…). Avec plus de 7000 entrées et 800 illustrations, il s'agit là d'une véritable mine de renseignements clairs et détaillés pour tout amateur d'art, collectionneur et, plus généralement, pour tout curieux.
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Dieux et démons
- Cottie A. Burland and Werner Forman
- 1973, Cercle d’Art
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Le photographe Werner Forman (1921-2010), véritable découvreur d’œuvres d’art, a rapporté d’un voyage autour du monde des images d’une saisissante beauté d’œuvres relevant des arts premiers aujourd’hui présentes seulement dans les grands musées ou dans des collections privées le plus souvent inaccessibles. Cottie A. Burland (1905-1983), éminent spécialiste et conservateur du British Museum, livre son interprétation de ces objets en se fondant sur les théories de Carl-Gustav Jung, et notamment sur les archétypes contenus dans l’inconscient collectif de l’humanité. Il met en évidence les liens entre les premières manifestations culturelles et les expressions les plus contemporaines de l’art. Resitués dans leur contexte originel de cérémonies cultuelles et magiques, ces objets témoignent du besoin permanent des hommes de rechercher l’appui des forces de la nature.
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Du cubisme
- Albert Gleizes and Jean Metzinger
- 2012, Hermann
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« Le mot cubisme n'est ici qu'afin d'épargner au lecteur toute hésitation quant à l'objet de cette étude, et nous nous empressons de déclarer que l'idée qu'il suscite, celle de volume, ne saurait à elle seule définir un mouvement qui tend vers la réalisation intégrale de la Peinture. »
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Du surréalisme à la photographie contemporaine
- Pierre Taminiaux
- 2016, Honoré Champion
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Cet ouvrage traite d’abord des avant-gardes majeures de la première moitié du XXe siècle, de Dada au surréalisme, jusqu’à Cobra et au situationnisme. À travers des figures telles que Jean Arp, René Magritte, André Breton, Man Ray, Christian Dotremont, Guy Debord et Raoul Vaneigem, il insiste sur l’exceptionnelle multiplicité d’expression de ces mouvements qui ont exploré la poésie et la peinture, mais aussi la photographie, l’architecture et l’essai socio-politique. Il s’agit de montrer que les avant-gardes mirent en relation de nombreux langages esthétiques dans le but de souligner leur complémentarité. Une attention particulière est accordée en outre à leur sensibilité utopique. Dans un second temps, cet ouvrage se penche sur l’art contemporain. Il s’efforce ainsi de rechercher une proximité philosophique entre les avant-gardes historiques et l’art qui domine depuis environ un demi-siècle en Occident tout en reconnaissant leurs divergences profondes. Dans cette optique, il analyse des questions telles que le hasard et le chaos, mais aussi la communauté et la mémoire. Pour illustrer son propos, l’auteur réfléchit également sur sa propre pratique photographique saisie dans sa vérité autobiographique et existentielle.
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Décréter l'image ?
- Pierre Antoine Fabre
- 2013, Les Belles Lettres
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Le décret de la XXVe session du Concile de Trente sur le culte des saints, des reliques et des images est très souvent cité, évoqué – et supposé connu. Mais est-il lu ? A-t-on jamais tenté de comprendre la place des « images » dans la procession des saints, des reliques et des images ? A-t-on pesé ce décret comme le résultat d’un travail, et non pas seulement comme le frontispice de l’art catholique « tridentin » ? A-t-on pris la mesure de la situation de ce décret, clôture d’un Concile ouvert plus de trente ans plus tôt ? Ce petit livre tente d’apporter à ces questions un début de réponse.
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Déjà jadis ou du mouvement Dada à l'espace abstrait
- Georges Ribemont-Dessaignes
- 2016, Les Belles Lettres
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« Déjà jadis… » C’est le temps qui passe, ce que l’auteur regarde par-dessus son épaule, derrière lui, qui paraît encore si proche et pourtant si lointain. L’auteur a assisté au grand tournant de l’art au début du XXe siècle et il a été de toutes ses aventures. Il s’en fait ici le grand reporter pour en avoir été à la fois l’acteur et le spectateur un demi-siècle durant ; il le fait avec la verve et l’humour que l’on peut attendre du co-fondateur, avec Éluard et Tzara du « Cœur à barbe ». « Il y eut Dada tel qu’on le fit sans le savoir, a-t-il écrit. Et Dada tel qu’il apparaît dans l’histoire. Pour moi il arriva à point nommé parce que j’avais compris, à la suite des révolutions successives du XXe siècle, qu’il me fallait faire table rase de toutes les valeurs et de tout absolu, et jouer avec l’antiréalité des choses dont l’art ou la pensée se nourrissaient : c’est ainsi que naît vraiment la poésie. » Ce témoignage de première main sur une époque qui fascine encore aujourd’hui marque cette histoire d’une pierre blanche.
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Edward Hopper
- Alain Cueff
- 2012, Flammarion
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« Tableau après tableau, Edward Hopper a découvert l’Amérique. Terre déjà conquise et d’apparences familières, ce monde en attente n’avait jamais été vu dans son énigmatique simplicité : rivages déserts, promesses oubliées, rêves et silences continués… Dans ce théâtre équivoque, les acteurs cherchent leur rôle sous une lumière impérieuse, leurs ombres perdues dans les décors. Hopper n’a pas fabriqué ces images : il les a pensées et les a peintes. Simples, immédiates, offertes avec l’évidence d’un souvenir personnel, réalistes et surnaturelles, familières mais lointaines. Les lieux communs sont hantés, les évidences aveuglées, les mystères creusés dans les certitudes de la vision. Déjà vu ? Oui, mais rien qui y ressemble. Tout est question de perspective : il s’agit de la faire valoir dans sa singularité. » Alain Cueff
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Entretiens sur le musée de Dresde
- Jean Cocteau and Louis Aragon
- 1957, Cercle d’Art
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COCTEAU. – Je voudrais te demander quelque chose. Je suis très inculte. De quand datent les musées ? Car jadis on ne pendait jamais les tableaux pour que les gens viennent les voir. Ils ornaient les maisons et les églises. On se les offrait et on les offrait à Dieu. L’enterrement du Comte d’Orgaz se trouve à Tolède dans un coin sombre. Qui pouvait le voir sans l’électricité ? Jamais on n'avait imaginé accrocher les tableaux les uns à côté des autres pour que les gens défilent devant leurs cadavres et les identifient. De quand datent les musées ? Voilà ce que je te demande. ARAGON. – Je dois te dire que je n’en sais à peu près rien. Il y a bien eu des collections publiques en Grèce et à Rome. Mais autant que j’imagine, les musées, au moins en France, ailleurs j’ignore, sont une invention de la période moderne pour cette raison que les gens qui pouvaient acheter les tableaux, avant, étaient des gens puissants, des riches, il y en avait dans les palais des rois, au bout du compte les tableaux étaient fait pour les rois ou leurs fermiers généraux, mais par conséquent, pas pour qu’un grand public y défile devant. Je suppose que c’est après la Révolution française que le Musée est réellement né. Après un essai sans lendemain au XVIIIe siècle, le Directoire a fondé les musées de province. Il y a eu le musée Napoléon. COCTEAU. – … Et lorsque les tableaux ont été mis en circulation par les guerres, par les pillages [...]. En somme, on raflait les tableaux après la victoire et on les montrait au peuple comme des dépouilles opimes, comme des étendards pris à l’ennemi. C’est de cet impérialisme que dut naître le musée. ARAGON. – Oui, mais l’affaire qui nous unit aujourd’hui, c'est-à-dire celle du musée de Dresde, est justement une affaire inverse, en ce sens que la guerre qui a dévasté entièrement le territoire allemand a passé sur Dresde, et que c’est l’armée russe occupante qui les ramène aujourd’hui à leur lieu d’origine.
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Esthétique des fins dernières
- 2012, Klincksieck
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Qu'est-ce que la mort ? Qu'est-ce donc que « cette chose ultime qui nous rattrape tous » et dont nous ne savons rien ? Valeur limite, point de discontinuité, rupture, franchissement de frontière, cessation d'être, no man's land, blanc sans contenu, absence… la mort, si l'on en croit Kant est « un concept vide ». Mais si la mort échappe à la raison, elle a en revanche depuis toujours inspiré écrivains et artistes qui, faute de pouvoir la définir, se sont essayés à la représenter dans leurs œuvres. C'est à une réflexion sur la mort et les manières de la représenter que nous invite Christiaan L. Hart Nibbrig. Au fil de sept chapitres richement illustrés (par des reproductions de tableaux, de gravures, de statues, de publicités, de planches de bandes dessinées ou encore de partitions musicales), il nous entraîne à la suite de grands maîtres – et d'autres plus modestes – qui tous, depuis Homère jusqu'à Tardi, ont « tenté avec art et artifice, de faire voir la mort à l'œuvre ». Cette Esthétique des fins dernières n'est pas pour autant une danse macabre. Il s'agit bien plutôt d'une invitation à vivre, à créer, à entrer, que ce soit comme lecteur, spectateur, auditeur, ou comme acteur, dans la ronde de tous ceux-là qui au-delà de la mort, font aux vivants l'offrande de ce qu'ils ont créé, les invitant par là-même à vivre.
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Eugène Atget
- Jacques Bonnet
- 2014, Les Belles Lettres
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Eugène Atget (1857-1927) a laissé plus de 8 000 clichés mais aucun témoignage sur sa formation de photographe, ses influences, ses idées sur sa pratique ni sur lui-même de manière générale. Il est mort quasi inconnu alors que diverses institutions parisiennes avaient de son vivant acquis quelque 17 000 de ses photographies : elles reposaient dans les réserves de la Bibliothèque nationale, du musée Carnavalet ou de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris mais classées anonymement par thèmes. Apparemment rattaché à la tradition photographique du XIXe siècle, il n’en eut pas moins une influence considérable, et parfois faussée, sur la photographie documentaire du XXe, aussi bien « française » (Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Willy Ronis, Izis) qu’américaine (Walker Evans, Berenice Abbott, Robert Frank, Lee Friedlander). Reconnaissables au premier coup d’œil, ses photographies posent problème dès que l’on s’aventure à aller plus avant dans leur analyse. Cet ouvrage est le premier à aborder Eugène Atget sous ses multiples aspects : biographiques à travers les quelques éléments qui nous sont connus, historiques par la réception de son travail dans les décennies ayant suivi sa mort et la renaissance de son œuvre aux États-Unis dans les années 1970, esthétiques pour les multiples questions que sa manière si discrète pose au genre documentaire. Cette discrétion caractérise non seulement la personne d’Atget mais toute sa démarche photographique aussi bien par la modestie apparente de ses sujets que par son effacement volontaire et constant dans sa manière de les saisir. Atget ou le mystère, et le défi, d’une photographie sans effets parvenant à ne jamais être banale.
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Francis Picabia, rastaquouère
- Bernard Marcadé
- 2021, Flammarion
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« Dans ses cinquante années de peinture, Picabia a constamment évité de s’attacher à une formule quelconque ou de porter un insigne. On pourrait l’appeler le plus grand représentant de la liberté en art, non seulement à l’encontre de l’esclavage des académies, mais aussi contre la soumission à quelque dogme que ce soit. » Ces remarques de Marcel Duchamp soulignent la dimension profondément libertaire de celui qui aimait se qualifier d’« artiste en tous genres ». Ce parcours chaotique, contradictoire, fait d’allers et retours permanents entre abstraction et figuration, géométrie et biomorphisme, onirisme et réalisme, ne saurait être appréhendé de façon simplement formelle. Il demeure difficile d’identifier un style ou une manière Picabia. Ce qu’une approche biographique nous permet a contrariode comprendre, c’est précisément une certaine constance dans l’attitude. Ce fils de famille « né sans mère », aux goûts de luxe particulièrement prononcés et à la vie psychique et conjugale agitée, n’est en effet pas à une contradiction près. Francis Picabia n’abhorre rien tant que l’idéal de pureté et d’intransigeance qu’il voit poindre chez ses amis dadaïstes et même chez André Breton. Picabia aime trop la vie pour se laisser enfermer dans une croyance ou une certitude, fussent-elles d’avant-garde. Jusqu’à sa mort, notre « Funny-Guy » restera fidèle à cet état d’esprit, qui renvoie plus à une manière de vivre qu’à un programme strictement artistique. Ce qui pourrait passer pour une suite de reniements et de régressions n’est en fait qu’une manière de dire oui à la vie, à ses errements et à ses contradictions. Francis Picabia est l’artiste qui fait son miel de cette « mort de l’art » tant de fois proclamée au cours du XXᵉ siècle. « Parce que je suis le seul qui, après la mort de l’Art, n’en ai pas hérité ; tous les artistes qui suivent son cortège et se promènent à travers le monde figuraient sur son testament ; moi, il m’a déshérité, mais il m’a ainsi laissé libre de dire tout ce qui me passe par la tête et de faire ce qu’il me plaît. » B. M.
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Frida Kahlo
- Christina Burrus
- 2007, Gallimard
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« Ma peinture porte en elle le message de la douleur. » Frida Kahlo – née en 1907 près de Mexico – a fait très tôt l'apprentissage de la souffrance : poliomyélite à 6 ans ; terrible accident d'autobus à 18 ans qui lui brise la colonne vertébrale... La jeune et indomptable Frida rencontre Diego Rivera, le grand muraliste, dans un Mexique en pleine effervescence politique et culturelle. Ils formeront un couple légendaire, profondément attaché aux cultures populaires indiennes, soudé jusqu'au bout dans la lutte communiste et dans une ambition artistique qui survivra à toutes les épreuves conjugales. Amie de Léon Trotski, admirée des surréalistes, photographiée par les plus grands, Frida a peint essentiellement des autoportraits, dont Les Deux Frida, La Colonne brisée, et aussi de singulières natures mortes. Christina Burrus retrace le destin exceptionnel de cette artiste dont l'œuvre, mélange de cruauté et d'humour, de candeur et d'insolence, est à l'image de la femme libre, belle et courageuse qui masquait sa souffrance derrière de grands éclats de rire communicatifs.
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Frida Kahlo
- Rachel Viné-Krupa
- 2013, Hermann
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Durant son enfance, l'artiste mexicaine Frida Kahlo (1907-1954) est témoin d'un des événements majeurs de l'histoire du Mexique contemporain : la Révolution de 1910-1920. À l'issue de ces dix années de guerre civile, s'impose la nécessité d'unifier tous les Mexicains, au-delà des clivages ethniques et sociaux, autour de valeurs patriotiques communes. La question se pose alors de redéfinir une identité nationale sur les bases d'un Mexique métis, conscient de ses origines et ouvert sur le monde. Pour donner corps à cette nouvelle représentation de la nation, les gouvernements post-révolutionnaires font appel aux intellectuels et artistes de l'époque. C'est dans ce contexte spécifique que débute, en 1926, la carrière artistique de Frida Kahlo. Cependant, du fait qu'elle ne participe pas aux programmes culturels institutionnels, la plupart des ouvrages qui lui sont consacrés la tiennent en marge des changements impulsés par la Révolution. Révélant les aspects les plus intimes d'une production essentiellement composée d'autoportraits, ces travaux livrent l'image d'une artiste repliée sur elle-même et d'une oeuvre isolée de son contexte. Cet essai a pour objet de démontrer que, si sa démarche artistique est soumise à des motivations personnelles et témoigne des événements marquants de sa vie, elle contribue de manière originale à la construction et la diffusion d'un imaginaire national post-révolutionnaire. Afin de mettre en lumière les interactions entre identité individuelle et identité collective, cette étude, qui s'ouvre sur une biographie de l'artiste et une analyse des caractéristiques générales de son oeuvre, s'appuie sur un corpus iconographique de quinze autoportraits qui embrassent l'ensemble de sa production.
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Gaëtan Picon (1915-1976)
- Agnès Callu
- 2017, Honoré Champion
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Directeur général des Arts et Lettres auprès d’André Malraux de 1959 à 1966, Gaëtan Picon ne cesse jamais d’être un critique des écrivains et des artistes. Alors que son Ministre veut partout, par les Maisons de la Culture, diffuser l’héritage total des productions du passé, il privilégie, en philosophe inspiré par Nietzsche, l’élan créateur de la génération des René Char ou Jean Dubuffet. Inventeur d’une théorisation de la Culture contemporaine, il préconise un Musée d’Art moderne, renouvelé dans ses postulats intellectuels autant que dans ses structures. Hors du temps politique et à l’écart des recherches structuralistes, il se passionne pour l’interprétation de la genèse des œuvres issue des ateliers de leurs auteurs. Dès lors, il configure les règles d’une critique « consciente », poétique et philosophique qui, par la densité d’un style à la fois sensualiste et abstrait, l’a cependant marginalisé dans les imaginaires sociaux.
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Genevieve Claisse
- Serge Fauchereau and Patrice Deparpe
- 2015, Hermann
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Il est d'usage que durant leur formation les meilleurs artistes passent par une ou plusieurs « périodes » sans grand rapport avec leur oeuvre ultérieure par laquelle on les admire. Les premiers tableaux de grands novateurs comme Piet Mondrian et Kasimir Malévitch sont impressionnistes ou symbolistes, esthétiques déjà datées au moment où ils les peignaient. On ne verra rien de tel chez Geneviève Claisse dont l'oeuvre est d'une grande continuité. [...] Les oeuvres les plus anciennes de Geneviève Claisse qui aient été conservées sont de la seconde moitié des années cinquante. Cette artiste n'est pas passée par le cycle traditionnel d'études de plâtres, de paysages et de modèles qu'on estime indispensable à la pratique de l'art. Les premières oeuvres ne sont pourtant pas des juvenilia, mais déjà bien dans l'esprit de tout ce qu'elle fera par la suite. Tout se passe comme si elle avait pu garder en arrivant à l'âge adulte un précieux don d'enfance : le jeune enfant est naturellement abstrait, il entrelace des traits et des lignes, il boucle des formes [...] ; c'est peu à peu qu'on va lui faire comprendre que ces formes, ces traits qu'il trace à plaisir doivent figurer quelque chose [...] ; s'il va gagner en habileté pour imiter, il va perdre en imagination [...]. Geneviève Claisse avait gardé ce don d'enfance et, de surcroît, une évidente habileté manuelle.
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Goya
- Marie-France Schmidt
- 2021, Gallimard
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"La peinture unit en un seul personnage imaginaire les circonstances et les caractères que la Nature présente dispersés dans la multitude, et de cette combinaison ingénieusement conçue résulte cette heureuse imitation qui vaut le titre d'inventeur au bon artiste et non celui de copiste servile." Francisco José de Goya y Lucientes (1746-1828), peintre, dessinateur et graveur espagnol, se situe à la croisée de deux siècles. À la gaieté exubérante ou insouciante du XVIIIe, qu'il exprime dans ses cartons de tapisserie, succède un pessimisme souvent provocant, renforcé par sa surdité et l'effondrement tragique de sa patrie au début du XIXe siècle. À travers les sarcasmes de ses "peintures noires" et de ses gravures, mais aussi dans ses portraits où l'artiste pénètre les âmes, avec tendresse ou cruauté, il donne une touche artistique singulière au mouvement romantique naissant qu'il côtoie lors de son exil à Bordeaux, ville des afrancesados libéraux – et cela jusqu'à sa mort. Témoin de son temps, Goya en est aussi l'accusateur ; et sa peinture, délivrée des contraintes traditionnelles, marque un tournant décisif dans l'histoire de l'art moderne.
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Henri Cartier-Bresson
- Clément Chéroux
- 2008, Gallimard
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« Photographier, c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le cœur. C’est une façon de vivre », résumait Henri Cartier-Bresson, cofondateur en 1947 de la célèbre agence Magnum, figure mythique de la photographie du XXe siècle. C’est en 1931, après avoir étudié la peinture, fréquenté les surréalistes et entrepris un premier voyage en Afrique, qu’il décide de se consacrer à la photographie. De Mexico à New York, de l’Inde de Gandhi au Cuba de Fidel Castro, de la Chine devenue communiste à l’Union soviétique des années 1950, il ne cessera plus de déambuler à travers le monde, son fidèle Leica rivé à l’œil. Clément Chéroux nous invite à suivre le tir photographique de cet inlassable promeneur qui, se refusant au sensationnalisme et à tout recadrage de ses tirages, donna ses lettres de noblesse à la photographie de reportage, et fit de l’« imaginaire d’après nature » une éthique. Et une esthétique.
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Henry Daniel Thielcke
- Patrick White
- 2022, Hermann
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Henry Daniel Thielcke (1788-1874) a failli passer dans les craques de l’Histoire. L’auteur résume ici le parcours fascinant d’un peintre né à Buckingham Palace et qui a évolué au sein de la famille royale britannique jusqu’en 1820, pour s’exiler ensuite en Écosse (1820-1831), à Québec (1832-1854) et à Chicago (1854-1878). Peintre sous-estimé et méconnu, Thielcke était pourtant un peintre talentueux et résilient, qui fut poussé au nomadisme par un curieux destin. Cette enquête journalistique de longue haleine a débuté en 2006 dans la foulée des recherches en histoire de l’art entreprises par David Karel et Annie Fraser. Cet essai est un devoir de mémoire.
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Histoire brève mais véridique de la peinture italienne
- Roberto Longhi
- 2018, Klincksieck
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Comment écrire une histoire de la peinture italienne allant des mosaïques byzantines jusqu’à Cézanne, et qui soit tout à la fois brève et véridique ? La réponse est donnée par l’un des plus grands historiens de l’art du XXe siècle, Roberto Longhi, qui, à l’âge de vingt-quatre ans, s’est essayé à cette tâche impossible. C’est peu dire que le pari est gagné : au fil des siècles, des œuvres, des figures de style, se déroule devant les yeux du lecteur la brillante évolution de l’art italien, dans laquelle la hiérarchie des protagonistes n’est pas celle que l’on croit : Léonard de Vinci et Raphaël sont vertement tancés, laissant la plus haute place à deux peintres oubliés jusqu’alors, mais qui allaient gagner leurs lettres de noblesse : Piero della Francesca et Caravage.
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Histoire de l'art contemporain
- Jean-Luc Chalumeau
- 2005, Klincksieck
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Aujourd’hui, nous a enseigné George Dickie, n’importe quel artefact peut être qualifié d’œuvre d’art, pourvu que le « monde de l’art » en ait décidé ainsi. L’une des ambitions de ce livre est de montrer par quels chemins, de Marcel Duchamp à l’art vidéo, en passant par Jasper Johns, Andy Warhol et les minimalismes, on a pu en arriver à un tel élargissement de la notion d’œuvre. En retraçant cette évolution, c’est toute l’histoire de l’art moderne depuis 1912 qu’on écrira, étant entendu que l’art dit « contemporain » ne peut en être séparé.
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Histoire de la critique d'art
- Gérard-Georges Lemaire
- 2018, Klincksieck
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De façon étonnante, il n’existe pas d’histoire récente et complète de la critique d’art. La seule qui fut écrite, celle de Lionello Venturi, date de 1936. En dehors de cet essai général, on trouve des travaux concernant des périodes déterminées, mais aucun qui propose, comme l’ouvrage de Gérard-Georges Lemaire, une histoire des écrits sur l’art depuis les Grecs jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, en Europe et en Amérique. C’est à Denis Diderot qu’il revient d’avoir élevé la critique d’art au rang de genre littéraire à part entière. Cette consécration est le fruit d’une longue histoire qui commence avec l’Antiquité grecque et latine, se prolonge à la Haute Renaissance italienne, puis s’épanouit lorsque la naissance des Salons, à partir de la fin du XVIIe siècle, donne lieu à de libres commentaires des amateurs d’art. Au XIXe siècle, de nombreux écrivains rédigent leurs Salons ou font le portrait des artistes, ces derniers décidant souvent de prendre à leur tour la plume pour faire œuvre critique. Cette relation étroite entre l’art et la littérature fait tache d’huile dans toute l’Europe et, plus tard, aux États-Unis. Au XXe siècle, la critique est profondément enracinée dans les moeurs. Parallèlement aux écrits des écrivains et des artistes, une presse spécialisée émerge et, avec elle, de plus en plus de professionnels. Le genre se diversifie et s’universalise. Cet ouvrage réinterroge, tout en retraçant son histoire, cette aventure de la pensée et du goût qui accompagna le développement de l’art occidental.
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Histoire du Salon de peinture
- Gérard-Georges Lemaire
- 2004, Klincksieck
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À l'exemple des premières Accademie italiennes, l'Académie royale de peinture et de sculpture, créée en 1648, institue assez vite une exposition régulière. Ouvert au public dès le début du XVIIIe siècle, ce Salon devient rapidement le rendez-vous du monde de l'art et l'un des événements majeurs de la vie parisienne. Son histoire permet de comprendre l'évolution des courants artistiques, la formation du goût du public, la création et le développement de la critique d'art. Les révoltes successives des artistes les plus novateurs contre le jury du Salon conduiront à sa disparition en 1881. Des Salons indépendants verront alors le jour. En définitive, raconter l'histoire mouvementée du Salon permet d'observer l'histoire des arts plastiques en France pendant plus de deux siècles et de comprendre les mœurs du milieu de l'art et les évolutions du goût.
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Hopper
- Didier Ottinger
- 2012, Gallimard
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Nighthawks, New York Movie, Gas, House by the Railroad, les images d'Edward Hopper incarnent nos mythologies américaines. À l'instar des scènes les plus mémorables du cinéma d'Hollywood, nous avons fini par croire à leur vérité, sans jamais cependant oublier qu'elles sont taillées dans l'étoffe des rêves. L'art d'Edward Hopper s'enracine dans le naturalisme des peintres de l'Ash Can School ; il se développe pendant les années 1920 et 1930, dans un contexte soucieux d'identité nationale, qui referme sur lui le piège étroit du réalisme. Didier Ottinger analyse cette œuvre qui présente de singulières affinités avec le surréalisme le plus fondamental, se rapproche des précurseurs d'un art conceptuel, expose des scènes apparemment banales et réalistes mais qui retrouvent l'intimisme de Vermeer, la spiritualité de Rembrandt, la théâtralité de Watteau ou de Degas.
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Inimages
- René Passeron, Richard Conte and Jean Lacri
- 2008, Klincksieck
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Les INIMAGES sont sûrement l'invention la plus étonnante de René Passeron. Comme nous l'indique le Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs (PUF) : « Le préfixe in est choisi pour son double sens : négation et contenu. Passeron part en effet d'une seule image de base qu'il découpe au rasoir. […] les inimages de Passeron naissent d'un détail repéré dans l'image-mère, qui le contenait en l'occultant. » À partir de cet indice sollicitant nos « facultés hallucinatoires », une nouvelle image s'organise qui manifeste aussi bien l'inconscient du découpeur que celui du photographe initial. Sorte de prospection autour de l'inimage, ce livre, abondamment illustré, est constitué de trois textes. Le premier est de l'auteur même des inimages, René Passeron, qui y formule sa conception générale de la peinture comme « pansement du vide » avant de démonter le processus créatif de ses œuvres. Richard Conte, quant à lui, affronte la question de la cruauté à travers la série « Cruautés pures » concernant chez Passeron le rapport érotique et maternel au féminin, dans son « devenir animal ». Quant à Jean Lancri, c'est par « Dix neuf découpages dans les inimages de René Passeron » qu'il procède à un tour d'horizon philosophique sur l'irruption de la mort dans l'œuvre, le statut des images, le réel, l'imaginaire… C'est dire que l'acte de penser serait comme la création d'une inimage, qui dévoile un monde à partir d'un détail.
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Introduction à la méthode de Leon Battista Alberti
- Isabelle Bouvrande
- 2019, Honoré Champion
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À la différence de la perspective centrale, la méthode pour colorer, qu’Alberti nomme la ratio colorandi, n’avait pas fait l’objet d’une étude à part entière jusqu’à présent. La raison tient sans doute au fait qu’on a longtemps négligé la lecture physique du De pictura. D’égale importance en termes de quantité et de qualité que la méthode pour mettre en œuvre la construction mathématique de l’image, la méthode pour colorer, qui vise à suggérer le relief probant des figures, est pourtant restée dans l’ombre de la couleur avec la théorie de laquelle on l’a souvent confondue. La présente étude propose de cerner l’élaboration de la ratio colorandi, ses sources et son modus operandi, méthode qui donne sa visibilité et son intelligibilité colorée à l’ensemble de l’image. À cette fin, il convient de prendre en compte les enjeux qui sont liés aux divers savoirs convoqués, au premier chef la philosophie aristotélicienne de la nature, mais aussi la réduction en art bien connue à la Renaissance et qui remonte à l’Antiquité (Quintilien, Institution oratoire), l’optique, l’art de la mémoire, le genre littéraire de la fable (Ovide, Métamorphoses), l’histoire de la peinture (Pline l’Ancien, Histoire naturelle) et sa pratique (Cennino Cennini, Il libro dell’arte). En son sein, l’ouvrage comprend un lexique qui présente une analyse par notions et par termes.
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Introduction à la méthode de Léonard de Vinci
- Paul Valéry
- 2014, Nouveau Monde
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L’Introduction à la méthode de Léonard de Vinci est un des premiers écrits en prose de Paul Valéry. « J’ai à combiner les normes suivantes, peinture, architecture, mathématiques, mécanique, physique et mécanisme », a-t-il affirmé en l’écrivant. En fait, cet essai, au-delà de ces réflexions à caractère scientifique, contient en grands traits toute la philosophie et l’esthétique de Paul Valéry. Date de première édition : 1919.
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Je fais certainement de la peinture…
- Alberto Giacometti
- 2016, Hermann
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« Si j’avais un conseil à donner à un jeune peintre, je lui dirais de commencer par copier une pomme. »
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Jean-Michel Basquiat
- Michel Nuridsany
- 2015, Flammarion
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La toile, il la boxe, la caresse, y accumule des mots jusqu’au vertige. Basquiat c’est l’urgence, le lyrisme mêlé d’élégances, de grâce, de naïvetés, avec l’enfance qui rayonne et déborde. Et hurle. Et chante. Et dit la brûlure, le plaisir, la vie courte et intense. Il meurt à 27 ans, laissant mille tableaux et un nombre plus important encore de dessins. Michel Nuridsany nous donne à voir et à comprendre ici comment le peintre apparaît, se forme, explose, quand naît le hip-hop, se radicalisent les mouvements de protestation des noirs et que se transforme en profondeur le milieu de l’art new-yorkais. Il nous apporte des lumières nouvelles sur l’importance de la musique et de la poésie dans son œuvre et dans sa vie, sur sa façon de faire passer la technique du sampling dans sa peinture, sur l’origine de son nom, sur sa qualité de métis perçu comme noir, sur son voyage en Côte d’Ivoire, sur la réception de son œuvre en France et sur ses rapports plus profonds qu’on ne l’a dit avec Warhol. Quant à la jeunesse, elle est emportée par la bourrasque d’une vie traversée par la drogue, le sexe, l’art, et par une folle énergie. Basquiat, un jaillissement.
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Kandinsky en scène
- Françoise Dubor
- 2021, Hermann
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Au moment où il s’engage sur la voie de l’abstraction en peinture, Kandinsky réfléchit à l’œuvre d’art monumentale qui synthétiserait tous les enjeux fondamentaux de l’art, et il choisit la forme de la composition scénique. Il en résulte une étonnante création qui bouleverse tous les canons de la scène, qui défie sa propre mise en œuvre, en remodelant ses unités fondatrices (l’action, le personnage) et en éradiquant la fable dramatique. La scène de Kandinsky raconte moins qu’elle ne fait ressentir. Elle se propose comme un terrain expérimental sensitif propice à la vibration de l’âme de l’artiste, et la nôtre. L’évolution des formes visuelles et sonores, frappantes par leur suggestif mystère, trouvent des échos sur la scène d’aujourd’hui, qui permet des effets qui étaient irréalisables à l’époque de Kandinsky. Curieuse et radicale conception, comme insoucieuse de son application.
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Klimt
- Serge Sanchez
- 2017, Gallimard
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"Le goût, c’est bon pour les amateurs de vin et les cuisiniers. L’art n’a rien à voir avec le goût." Figure centrale de la Sécession viennoise, Gustav Klimt (1862-1918) est le peintre emblématique de la Vienne fin de siècle, celle de Sigmund Freud, Gustav Mahler et Arthur Schnitzler, tous fondateurs de la modernité européenne. Il fit exploser les normes académiques et permit à l’art autrichien de s’ouvrir à l’impressionnisme et au symbolisme. Il fut aussi l’ami et le protecteur des jeunes expressionnistes Oskar Kokoschka et Egon Schiele. Ornemaniste de génie, portraitiste renommé de la haute société et paysagiste introverti, Klimt, enfin, ne cessa de représenter les métamorphoses de la femme. À la fois classique et scandaleux, il restera comme le peintre des grands mystères de la sexualité et de la mort. Son Baiser vient se placer au premier rang des œuvres les plus célèbres de l’histoire de l’art.
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L'Art
- Auguste Rodin
- 2014, Nouveau Monde
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Ces entretiens parus en 1911, six ans avant la mort de Rodin, proposent un voyage dans l’œuvre et la technique du sculpteur, dans son travail « au service de la Nature », fidèle à une conception gréco-romaine et contemplative de l’art. L’artiste de la « ressemblance avec l’âme » livre le secret de sa science du modelé (considérer les formes en profondeur, la surface devant toujours surgir comme l’extrémité d’un volume…). On mesure mieux la sensualité, la vitalité de ses créations, et leur mouvement, magistralement défini comme « transition d’une attitude à une autre ». Rodin nous lègue ici les pages humbles et flamboyantes de son testament esthétique. Date de première édition : 1911.
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L'Art de Matisse
- Jean Guichard-Meili
- 2012, Les Belles Lettres
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Son père était négociant et voulait qu’il fût notaire. Avec une détermination sereine, il choisira d’échanger cette existence contre un destin : celui de peintre, du peintre le plus heureusement libre de notre temps. Des paysages austères de son enfance aux apprentissages parisiens, puis à l’embrasement de son génie dans les lumières du Midi, c’est un parcours intense et joyeux que celui de Matisse, une vie de travail et de bonheur. Une vie, une œuvre, dont Jean Guichard-Meili suit les développements, analyse la complexité, et dégage finalement le sens ultime dans ce livre, synthèse de ses longues années de recherches et de réflexion sur le maître de Vence. Date de première édition : 1993.
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L'Art de la Peinture
- Francisco Pacheco and Jean-Louis Augé
- 2017, Honoré Champion
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Francisco Pacheco (ou Francisco Pérez del Río, Sanlúcar de Barrameda, 1564 - Séville, 1644) est un peintre maniériste réputé pour avoir été le maître et le beau-père de Diego Velázquez de Silva. Artiste savant d’excellent niveau et dessinateur de talent, il demeure l’auteur d’un des trois traités de peinture du Siècle d’Or espagnol : L’Art de la Peinture, rédigé de 1619-20 à 1638. Jusqu’ici partiellement traduit en français, ce texte s’avère un véritable pensum, source incontournable de références tant dans le domaine artistique que pour l’histoire des mentalités. Injustement dénigré, Pacheco révèle par sa grande honnêteté intellectuelle et morale toute la portée de son analyse de l’art de peindre, parfois d’une brûlante actualité.
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L'Art en Afrique
- Tibor Bodrogi
- 1969, Cercle d’Art
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Les auteurs ne présentent pas l’art africain sous son aspect exotique, ils l’intègrent à l’art universel. Connaissant bien toutes les données du contexte social et historique dans lequel cet art original a pris naissance, ils en expliquent la genèse et la fonction à travers les objets représentés. On distingue dans ce livre cinq grandes régions qui sont examinées séparément : le Soudan, la côte atlantique et la forêt vierge, la côte guinéenne et les hautes civilisations, le territoire compris entre le Niger et le Congo. Non seulement les auteurs nous retracent l’évolution artistique de chacune de ces régions, mais ils nous révèlent les problèmes actuels de l’art africain, dont les nouvelles formes d'expression marquent les étapes d’une recherche dirigée vers le renouveau.
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L'Art jusqu'à la folie
- Alain Vircondelet
- 2016, Éditions du Rocher
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Camille Claudel, Séraphine de Senlis, Aloïse Corbaz : trois femmes, trois immenses artistes que la puissance de leur génie a conduites à la folie et à la solitude des asiles. Ces trois personnalités, aux destins parallèles, revivent ici grâce à des témoignages nouveaux et inédits, ainsi qu’à des archives et des correspondances. Vies délirantes au sens propre du terme, vies peuplées de mondes connus d’elles seules, vies de souffrances aussi, prix à payer de leur quête d’absolu. Vies minuscules devenues majuscules, inséparables de l’histoire de l’art du XXe siècle.
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L'Automne de la Renaissance
- Carlo Ossola
- 2018, Les Belles Lettres
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Ce qui caractérise la fin du XVIe siècle, c’est une série de tentatives, d’attitudes, d’essais de nouveaux accords qui préludent à ce qu’interprétera par la suite l’orchestre du baroque au grand complet. Cette période, c’est celle du Maniérisme, située entre la période apollinienne de la Renaissance et celle, dionysiaque, du Baroque. Carlo Ossola l’a minutieusement étudiée dans l’Automne de la Renaissance, en s’appuyant sur des textes de poètes et de critiques, surtout sur des traités d’art de la seconde moitié du Cinquecento (Dolce, Gilio, Paleotti, Comanini, Danti, ainsi que sur Varchi, Vasari et Lomazzo). À cette époque, comme le note Ossola, « les limites des choses s’effacent : la parole se fait couleur, la couleur musique et chaque chose peut en devenir une autre ». Analysant les règles de ces écritures, Ossola met en évidence les normes avec lesquelles elles tentaient de fixer, de sauvegarder, de distinguer une syntaxe qui leur fût propre. L’effort consacré à parcourir l’infinie multiplicité des êtres et des formes est exigé par le désir de parvenir à la reductio ad unum finale. C’est à cause de cette intention, latente ou manifeste, que nous pouvons encore distinguer entre l’« automne de la Renaissance » et la pluralité de perspectives d’où naît le sens du vivant et du provisoire de la civilisation baroque. Publié en 1971, mis à jour et étoffé en 2014, cet essai de référence est une grande fresque sur la fin de la civilisation de la Renaissance en Italie. Date de première édition : 1971.
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L'Espace pictural
- Éliane Escoubas
- 2011, Les Belles Lettres
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L’espace pictural, l’espace d’un tableau, n’est pas une portion d’espace, mais un mode de l’apparaître. Les formes et les modalités historiales de l’apparaître, de la « venue à soi du visible », de l’ex-ercice et de l’ek-stase du regard à même les choses, sont cela même que l’espace du tableau, chaque fois de façon singulière, met en œuvre. De l’eidos de l’espace pictural comme mode de l’apparaître on tente ici l’explicitation, grâce à des réseaux de concepts élaborés par Husserl ou Heidegger, Merleau-Ponty ou Henri Maldiney. L’éclatante singularité des œuvres – l’espace de la diminutio de Paolo Uccello et Piero della Francesca, les paysages de Caspar David Friedrich, les constructions cubistes de Braque et Picasso, la composition de l’espace abstrait de Kandinsky et enfin les peintures noir-sur-noir de Pierre Soulages – qui font l’objet des études rassemblées ici, donne lieu et puissance à une phénoménologie de l’espace pictural. La seconde édition, présentée ici, est augmentée d’un chapitre inédit : « Une polyphonie picturale : Paul Klee et le rythme ». Date de première édition : 1995.
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L'Expérience politique de l'art
- Daniel VANDER GUCHT
- 2017, Les Impressions Nouvelles
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La définition de l’art politique a connu un bouleversement considérable au tournant des années 1970 avec l’abandon du paradigme absolutiste de l’art (« l’Art est tout ») et du politique (« la Politique est tout ») au profit de la mise en place d’un nouveau paradigme relativiste (« tout est art » et « tout est politique »). Au messianisme révolutionnaire des avant-gardes historiques se substitue ainsi un projet de réinvestissement et de réappropriation de l’espace public dans et par la pratique artistique. La question de la place des femmes en est l’un des aspects les plus marquants.À la lumière d’une tradition déjà séculaire d’art engagé, et à l’aide de quelques outils conceptuels simples empruntés à la sociologie et à la philosophie politique, cet ouvrage – qui s’adresse tant aux étudiants qu’aux amateurs et aux artistes eux-mêmes – tente de cerner la question récurrente de la responsabilité de l’artiste, et par la même occasion de mieux comprendre le propos de cet art contemporain qui continue à nous provoquer.
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L'Imagination fantastique
- Saverio Ansaldi
- 2013, Les Belles Lettres
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À la Renaissance, la valorisation des images, leur profusion et la mise en évidence de leurs pouvoirs s’accompagnent d’une stratification théorique réunissant théologie et philosophie, magie et morale, médecine et politique. Peut-on découvrir un fil directeur dans cette diversité ? En cette période décisive de l’histoire européenne, comment s’articulent l’image et l’idée, l’ombre et le miroir, le modèle et le simulacre ? L’enquête ici menée conduit de Nicolas de Cues à Marsile Ficin, de Pic de la Mirandole à Giordano Bruno. Elle fait aussi grand cas du Tasse : « Éveiller au moyen d’images, disait le poète, est une activité bien plus noble qu’enseigner par la démonstration. »
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L'ambition de Vermeer
- Daniel Arasse
- 2016, Klincksieck
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Pour un regard moderne, ce qui distingue Vermeer de ses contemporains, Metsu, Ter Borch ou De Hooch, est l'aura de mystère qui se dégage de ses tableaux. Ce sentiment trop bien partagé a fait fleurir une vaste littérature, qui n'est pas toujours exempte de lieux communs. Cette qualité poétique, singulière et incontestable, fait précisément l'objet de ce livre. Mais elle n'est pas envisagée ici comme une dimension ineffable : ainsi que le suggère Daniel arasse, Vermeer a au contraire très délibérément construit le mystère de sa peinture. À travers une analyse rapprochée des œuvres, de leur structure et de leur contenu, l'auteur montre comment la « scène d'intérieur » devient chez Vermeer une peinture de l'intimité, un « dedans du dedans », une sphère réservée et inaccessible au cœur même du monde privé. C'est cette intimité, dans son impénétrable visibilité, que peint le « sphinx de Delft ». Notre conception de Vermeer se trouve ainsi complètement renouvelée : on perçoit que la poétique propre de ses œuvres est inséparable de son ambition de peintre. Pour l'historien, cette ambition n'est pas sans relation avec le catholicisme de Vermeer, avec sa foi dans la puissance de l'image peinte à incorporer une mystérieuse présence.
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L'arbre dans le paysage
- Jean MOTTET
- 2017, Champ Vallon
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Dès les premières représentations du paysage en peinture, en Flandre comme à Venise, l'arbre occupe une place privilégiée : associé à quelques autres motifs (le rocher, le chemin, le nuage...), il fait le paysage. Et jusqu'à l'aube du XXe siècle, l'arbre reste à l'ordre du jour du travail des peintres. Avec l'art moderne et le regard en mouvement, l'arbre en plein épanouissement cède la place à des fragments, des traces, des reconstructions d'arbre. Qu'en est-il aujourd'hui ? Il y a une vingtaine d'années on pouvait encore vivre avec les arbres, l'eau, le vent... Ces mots essentiels évoquent de nos jours la pureté d'un monde qui n'est plus le nôtre. Pourquoi, alors, en ces temps de détresse, avons-nous choisi de garder les yeux sur l'arbre ? Comment comprendre l'insistance du meilleur cinéma (Tarkovski , Erice, Kiarostami, Godard, Denis, Recha...) pour le rencontrer ? Jamais l'arbre n'a été aussi nécessaire à l'homme, mais jamais l’homme n'a exercé sur lui autant de pression de destruction. Dans quelle mesure le « paysage-catastrophe » des dernières tempêtes a-t-il contribué à modifier notre rapport imaginaire à l'arbre ? Cet ouvrage se propose de faire le point sur les changements subis par l'image de l'arbre au sein de notre culture visuelle. Car nous pensons le futur en images, et pour comprendre ce qui se joue entre l'arbre et nous, les auteurs réunis dans ce livre ont choisi d'interroger le cinéma, la peinture et la photographie. L'image de l'arbre semble indispensable face aux bouleversements de notre monde. Mais quelle sorte d'image ?
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L'art commence au moment où j'allume une cigarette
- Marc Partouche
- 2019, Hermann
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Le présent ouvrage se propose non pas d’être une nouvelle approche de l’oeuvre de Marcel Duchamp, mais simplement, et en étant la seule en son genre, une vision biographique la plus complète possible. L’une de ses originalités consiste dans le fait que tous les commentaires, analyses, réflexions et éclairages biographiques (en gras dans le texte), autres que purement répertoriés, sont de l’artiste lui-même. Ainsi le livre trame les données objectives, brutes, avec la propre parole de Duchamp en guise d’éclairage, de commentaires ou de compléments d’information. Il suit un découpage au premier degré du genre biographique (année par année, mois par mois, jour par jour) et il tente d’éliminer le plus possible les interprétations (sans y parvenir puisqu’il s’agit, malgré tout, d’un choix). Ces quelques caractéristiques semblent proposer un modèle biographique adéquat pour raconter Marcel Duchamp, artiste chez qui la vie, sa propre vie, constitue le noeud de l’oeuvre et, ce faisant, éclairer l’homme et l’oeuvre comme ils ne l’ont jamais été.
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L'art contemporain
- Catherine Millet
- 2021, Flammarion
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Des objets incongrus, des gestes excentriques, mais aussi des photographies, des vidéos et des peintures de facture traditionnelle, voilà ce qui constitue l’art contemporain. Quelquefois, ces œuvres étonnent ou choquent. Elles suscitent en même temps la curiosité, au point de s’y perdre un peu. Aussi, pour qui s’aventure dans le monde de l’art, l’auteure de ce livre fournit des repères et suggère quelques pistes de réflexion. Depuis quand l’art « moderne » est-il devenu « contemporain » ? Pourquoi les artistes ont-ils voulu transformer le rapport des spectateurs avec les œuvres ? Et quand les frontières avec la mode, l’architecture ou même des objets rituels deviennent floues, peut-on encore faire entrer cet art dans une définition ? Ce livre révèle en quoi l’art contemporain est avant tout un espace ouvert, une aire de liberté pour penser et agir différemment quand les idéologies et les systèmes philosophiques qui nous guident sont en crise.
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L'art contemporain
- Catherine Millet
- 1997, Flammarion
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Des objets incongrus, des gestes excentriques, et tout aussi bien des photographies, des vidéos et des peintures de facture traditionnelle, voilà ce qui constitue l’art contemporain. Quelquefois, ces œuvres étonnent ou choquent le public. Elles suscitent en même temps sa curiosité : jamais on ne s’est autant pressé dans les musées d’art contemporain, dans les biennales et les foires d’art. Au point de s’y perdre un peu. Aussi, pour qui s’aventure dans le monde de l’art, ce livre est un vade-mecum, il fournit des repères. Et pour qui s’interroge, l’auteur rend compte de ses observations critiques et suggère des sujets de réflexion. Depuis quand l’art « moderne » est-il devenu « contemporain » ? Comment expliquer qu’il s’engage dans des voies si contradictoires ? Pourquoi les artistes ont-ils voulu transformer le rapport des spectateurs avec les œuvres ? Et quand les frontières avec la mode, l’architecture, le film documentaire, ou même des objets rituels, deviennent très floues, peut-on encore faire entrer cet art dans une définition ? Ce livre révèle en quoi l’art contemporain est avant tout un espace ouvert, une aire de liberté pour penser et agir différemment quand les idéologies et les systèmes philosophiques qui nous guident sont en crise.
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L'art contemporain en France
- Catherine Millet
- 1987, Flammarion
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Depuis les années soixante jusqu’aux années 2000, ce sont quatre décennies de création et de réflexion artistique que parcourt et explique cette édition de L’Art contemporain en France, ouvrage fondateur paru pour la première fois en 1987. Catherine Millet, qui a activement participé à l’histoire des mouvements artistiques étudiés, en offre une approche à la fois scientifique et humaine, mêlant aux dates et aux citations anecdotes et souvenirs personnels. Tout en respectant la chronologie des faits, elle met en valeur les liens – parfois inattendus – entre les mouvements, souligne ainsi leurs contradictions et prend en compte les changements sociaux et culturels intervenus depuis les années soixante, en France et dans le monde.
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S'il est inhabituel aux yeux du public français de voir le prénom Charles précéder le patronyme Pollock, il répond cependant, lui aussi quoique d'une manière plus discrète et plus secrète aux ferventes injonctions de l'art de peindre. Aîné d'une famille hors du commun, qui sut insuffler et cultiver chez tous ses fils la soif et le respect de la culture à une époque où le matérialisme le plus vil se déchaînait aux États-Unis, Charles Pollock (1902-1988) connut tout au long de sa fertile existence, de la californie à New York, du Mexique au Michigan et à Paris, d'innombables carrières. Il fut peintre du réalisme social, illustrateur documentariste de la Dépression, caricaturiste de la presse syndicale, illustrateur, muraliste, enseignant, graphiste, typographe, calligraphe, mais c'est d'abord et toujours à la peinture qu'il consacra toute sa vie, avec la ténacité de ses efforts et toute la sensibilité frémissante d'un esprit à la rare délicatesse. Les tableaux de sa maturité, abstraits, s'apparentent à l'école des peintres du « Color-Field ». Portrait d'une époque particulièrement féconde de l'art américain, portrait d'un combat et d'un renouveau incessants, portrait d'un artiste hors pair, aux idéaux exceptionnels, L'Art de Charles Pollock de Terence Maloon est aussi une méditation d'une élégance et d'une érudition peu communes sur la fonction et le destin de l'art pictural dans une société chaquejour davantage hébétée par les vulgaires démesures du mercantilisme.
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L'art en Chine
- Yolaine Escande
- 2001, Hermann
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Sinologue réputée et calligraphe reconnue par les plus grands maîtres actuels, Yolaine Escande offre dans ce livre le meilleur d'une tradition artistique vivante en retraçant l'expérience spirituelle des deux arts majeurs de la Chine : la peinture et la calligraphie. Contrairement à l'usage occidental, en Chine, ce sont exclusivement les artistes qui théorisent : les lettrés chinois cherchent en même temps à convaincre et à philosopher à travers une pratique artistique. Les jugements des théoriciens et les classements qu'ils établissent ne découlent pas de l'appréciation seule des oeuvres, mais tiennent compte avant tout de la moralité des artistes. De nombreuses illustrations, accompagnées de traductions inédites de traités anciens, permettent de découvrir les chefs-d'oeuvre produits par les lettrés chinois et de revisiter la notion de tradition, sur laquelle bute en permanence la mentalité créatrice de l'Occident. En Chine, la tradition est transmission : la connaissance que Yolaine Escande se propose de faire découvrir est une expérience vécue de sagesse et de rapport au monde et aux autres, structurée par l'action et rythmée par la liberté depuis près de deux mille ans.
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Auguste Herbin, issu d'une famille d'ouvriers tisseurs, naît le 29 avril 1882 dans un petit village près de la frontière belge. En conséquence, la peinture de ce Français du Nord de la France se distingue également par son caractère artisanal. A partir de 1900, l'artiste étudie à l'école des Beaux-Arts de Lille avant de s'installer à Paris où il rejoint tout d'abord les impressionnistes puis les Fauves. Auguste Herbin, voisin d'atelier de Braque et de Picasso, étudie également le cubisme dont l'influence l'incite à créer ses premières toiles cubistes dès 1913. Ses travaux aboutissent à une phase géométrique non-figurative à partir de 1917, cette dernière évoluant de manière croissante vers le constructivisme à l'exception d'une interruption en 1922 alors que le peintre revient brièvement à une manière de peindre figurative. En 1929, Auguste Herbin devient co-fondateur du salon des Surindépendants et initie deux ans plus tard l'association d'artistes Abstraction-Création avec l'aide de Vantongerloo, entre autres. Auguste Herbin devient président du salon des Réalités Nouvelles à partir de 1955. L'étude du Trecento italien incite Herbin à se consacrer à la peinture concrète composée de formes géométriques simples avec des aplats de couleurs pures dès 1938. L'artiste conçoit en 1946 l'alphabet plastique, un système de composition reposant sur la structure des lettres et qui constitue le fondement de l'organisation de ses toiles. Dans son ouvrage L'art non figuratif non objectif, paru en 1949, Herbin présente cet aspect ainsi que ses théories des couleurs inspirées en partie par la théorie des couleurs de Goethe.
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En s’appuyant sur les Recherches philosophiques (1953) de Wittgenstein, Morris Weitz entend démontrer en 1956 l’impossibilité de toute définition de l’art. Après l’examen de la théorie de Weitz, ce livre étudie quatre théories de l’art appartenant à la tradition dite « analytique », qui ont tenté, avec plus ou moins de radicalité, de contourner cet interdit wittgensteinien et ont eu une grande influence sur la philosophe contemporaine de l’art : la théorie institutionnaliste de George Dickie (1973), la théorie réelle d’Arthur Danto (1964), la théorie typale de Richard Wollheim (1968) et la théorie symptomale de Nelson Goodman (1977). L’analyse de ces quatre théories, ainsi que des difficultés qu’elles rencontrent, a pour but de nous mettre sur la voie d’une nouvelle philosophie de l’art.
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L'artiste dans la cité
- Bertrand TILLIER
- 2019, Champ Vallon
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Rêver la société pour la changer en cité idéale et participer à l’avènement d’un monde nouveau. Ce fut le désir de nombreux artistes, qui ne furent pas tous des figures d’avant-garde. Cette ambition a parcouru tout le XIXe siècle, mais elle occupa une place singulière et méconnue sous la IIIe République, entre le souvenir de la Commune de Paris et l’Union sacrée de la Grande Guerre. Portrait collectif d’une génération de peintres et sculpteurs du Paris fin-de-siècle, le livre examine le rôle et la fonction d’artistes tels Rodin, Luce, Pissarro, Gallé, Gérôme, Toulouse-Lautrec, Signac, Prouvé ou Guitry. Convaincus de la performativité de leurs œuvres, ils s’érigèrent en bâtisseurs d’art et réinventeurs de l’histoire, en fondateurs d’un art social et combattants de la vérité.
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L'esthétique antique
- Giovanni Lombardo
- 2011, Klincksieck
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L'esthétique en tant que discipline philosophique n'apparaît qu'au XVIIIe siècle. Mais longtemps avant l'invention d'un terme spécifique, les questions esthétiques commencèrent à être posées par les Grecs puis par les Romains. Dans la Grèce ancienne, la découverte de la beauté fut la conséquence immédiate de l'intuition de l'univers. Aux yeux des Grecs, l'univers se montra dans la splendeur d'un kosmos, c'est-à-dire d'un « bel ordre », d'un système cohérent de parties articulées de façon téléologique, apte à susciter un sentiment d'admiration et d'émulation. À partir de la pensée pythagoricienne, la beauté d'un objet se trouva donc déterminée par la proportion de sa structure ou bien par son ordre (kosmos). Ce livre se propose d'observer comment, dans les cultures grecque et romaine – soit d'Homère jusqu'à Plotin –, l'idée de kosmos marque et influence l'expérience de l'art, du triple point de vue de la production de l'objet artistique, de sa structure et de ses effets sur le public. Il permet de comprendre intimement, à partir de ses fondements, les déploiements de l'esthétique occidentale.
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L'immersion dans l'art
- Fernande Saint-Martin
- 2010, PU Québec
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Cet ouvrage illustre les processus par lesquels « on peut donner sens » à sept tableaux, tant figuratifs qu’abstraits, produits entre le XVe et le XXe siècle, qui ont conservé une aura de mystère. En guidant les regardeurs dans une riche appréhension sensorielle et émotive des œuvres, cet essai propose non pas des critiques mais plutôt des voies d’interprétation, où est sauvegardé le privilège d’aimer ou de ne pas aimer les œuvres. Contre le nihilisme contemporain sont indiqués des chemins pour « réenchanter l’art », et un peu de la vie, par une expérience plus approfondie de toutes les passions humaines, comme le revendiquait Van Gogh pour le rouge et le vert, ou Rothko dans l’expression des émotions. Si un tableau peut éveiller une souffrance, il permet de la réintégrer dans un tout qui n’annihile pas la joie, à la condition que l’art ne reste pas une simple jouissance distraite. Dans une forme d’écologie de l’esprit, l’ouvrage rappelle que l’expérience sensorielle constitue une nourriture nécessaire à la croissance des organismes humains, sans laquelle ils dépérissent. Et l’art visuel en constitue une source privilégiée, tant par la mutiplicité et la vivacité de ses stimuli que par ses étonnantes organisations, convoquant tout l’être, du conscient à l’inconscient. L’œuvre d’art permet de mieux connaître l’autre. Mais elle révèle d’abord à chacun son être profond, que les technologies ambiantes tendent à faire ignorer. Cette expérience n’est possible que lorsque la fréquentation de l’œuvre d’art devient une immersion de soi dans ses aspects multiples, prolongée par l’immersion de l’œuvre en soi, le seul lieu où elle puisse s’incarner.
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L'Âge de l'inscription
- Florence Vuilleumier Laurens and Pierre Laurens
- 2010, Les Belles Lettres
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La redécouverte et l’étude, au seuil de l’âge moderne, des monuments antiques avec leurs épigraphes en belles capitales romaines, n’ont pas seulement satisfait le plaisir de la chasse et de la collection et nourri en profondeur la connaissance de tous les secteurs du monde ancien, mais elles ont déclenché une véritable vogue en même temps qu’un spectaculaire renouvellement de la forme inscriptionnelle, tant chez les particuliers qu’entre les mains des États souverains, à Rome d’abord, puis dans les cours princières d’Europe, tant sur les monuments que sur les supports plus légers des fêtes éphémères (entrées royales et funérailles princières), avant d’envahir le livre lui-même, dépositaire d’un nouveau genre littéraire, l’elogium, intermédiaire entre prose et poésie. Non répétition mais interprétation originale du modèle antique, accompagnée et surveillée par les recherches sur la forme et la mise en page de la lettre et productrice de deux grands débats : le premier, sur le style de l’inscription, qui oppose de part et d’autre des Alpes une esthétique de la magnificence à une esthétique de la gravité ; le second, le plus riche de conséquences, symbolisé par la substitution du français au latin sous les tableaux historiques de Charles Le Brun dans la Grande Galerie de Versailles. Ce dernier épisode, en fermant une époque et en ouvrant une nouvelle ère de l’inscription, justifie l’arc chronologique défini par les auteurs, en même temps qu’il illustre de façon éclatante les interfaces multiples d’un objet situé au croisement de disciplines multiples, histoire, politique, rhétorique, histoire de l’écriture, histoire de l’art.
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L'Œil de l'esprit
- Jean-Noël Bret and Laure Cahen-Maurel
- 2019, Hermann
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Le peintre romantique Caspar David Friedrich fait aujourd’hui partie de nos classiques dans le champ de l’art. Ce livre propose les réflexions d’éminents spécialistes du romantisme allemand et de l’oeuvre du peintre, qui portent sur la manière de regarder et de percer un peu le prestige mystérieux d’une peinture connue pour être énigmatique. En un parcours à travers l’histoire de l’art et de la civilisation allemande, la philosophie, la politique, la religion et la littérature, il interroge le lien de Friedrich au romantisme. Ce faisant, il fournit une approche renouvelée de quelques-uns des enjeux fondamentaux d’un mouvement artistique en quête d’harmonie entre le monde extérieur et l’imagination qui le dépasse si facilement, en plongeant ses racines dans la pure intériorité seulement accessible à « l’oeil de l’esprit ».
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L'Œil médiéval
- Herbert K. Kessler
- 2015, Klincksieck
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Comment l'art était-il perçu par l'homme du Moyen Âge ? Comment étaient produites, financées et utilisées les œuvres ? Quelles étaient leurs fonctions dans les activités sociales comme l'enseignement, les manifestations civiques, le travail des missionnaires ou bien l'architecture et le monde du livre ? C'est à toutes ces questions qu'Herbert Kessler répond en étudiant la fonction de l'art et en retraçant les évolutions décisives qu'a apportées le Moyen Âge notamment dans le développement d'un art séculier ou avec l'apparition des portraits individuels. L'historiographie récente de l'art médiéval est dominée par deux axes de recherches majeurs : la reconnaissance croissante du rôle central joué par les objets visuels dans la culture médiévale, ainsi que l'étude de la « fonctionnalité » de ces « objets » (images, objets ou monuments tels que livres, autels, reliquaires, portes d'église, etc.) au même titre que les « arts majeurs » que sont la peinture et la sculpture. Kessler examine ici les approches méthodologiques et les travaux de recherches les plus récents en se concentrant sur le Moyen Âge latin, d'environ 800 à 1 300. Ce faisant, il prend en compte l'une des principales revendications médiévales qui veut que l'art soit un moyen pour « montrer l'invisible au moyen du visible ». L'ouvrage, illustré de 55 reproductions (couleurs et noir et blanc), est divisé en huit chapitres qui sont autant d'étapes, pour le lecteur, dans son initiation à la compréhension de l'art médiéval.
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