Histoire de l’art

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Que se passe-t-il quand la recherche passe de l’atelier d’artiste au labo ? Quel type de recherche et de doctorat doit-on inventer dans des départements universitaires formant au design et à l’art ? Que désigne-t-on par l’expression de « recherche-création » ? Dans quelle mesure ce type de recherche est-il compatible avec une « recherche par le projet » telle qu’on l’entend dans les disciplines du design ? Quel avenir réserver à une recherche plus académique, aux prises avec l’histoire ou les théories de l’art ? Telles sont les pistes explorées par la vingtaine de contributions qui composent cet ouvrage.
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Delacroix
- Frédéric Martinez
- 2016, Gallimard
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« Le beau court les rues : il y est désespérant, et la peinture, ou plutôt la rage de peindre, paraît la plus grande des folies. » Eugène Delacroix (1798-1863) a connu une gloire paradoxale. Si sa Liberté guidant le peuple est sans doute un des tableaux les plus célèbres du monde, si son portrait ornait naguère les billets de cent francs, sa personnalité reste mal connue. Peintre génial, passant indifféremment d’œuvres d’inspiration religieuse ou littéraire à d’autres plus en rapport avec l’actualité de son temps, il n’hésita pas à sacrifier le dessin au profit de la couleur. Peintre officiel du Second Empire, tantôt honni, tantôt follement admiré, il fut l’un des tous premiers artistes à peindre l’Orient d’après nature. Romantique malgré lui, dandy et sauvage, misanthrope et mondain, ce grand mélancolique admiré par Baudelaire influença de nombreux peintres tels Signac, Van Gogh ou Cézanne, lequel affirma, en observant les Femmes d’Alger : « Nous y sommes tous dans ce Delacroix. »
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Des saintes reliques à l'art moderne
- Krzysztof Pomian
- 2003, Gallimard
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Modalité du sacrifice que les vivants offrent d'abord à l'au-delà puis, de plus en plus, aux générations futures, la collection est étudiée ici en tant que fait historique, au cours d'un millénaire qui la voit changer deux fois de forme : au départ trésor de temple ou de palais, elle devient, à partir du XIVe siècle, collection particulière et, à la fin du XVe siècle, musée. Changement de forme, changement de contenu en substituant aux saintes reliques et aux merveilles – autres reliques à leur manière – les objets de curiosité et les objets naturels, les antiquités classiques, tant romaines que grecques, et les productions artistiques qui les prennent pour modèles, en attendant l'arrivée des antiquités ethniques et des œuvres d'art moderne. Avec, formant l'arrière-plan, le changement de l'orientation temporelle des croyances collectives que traduit l'expansion de l'idéologie au détriment de la religion. Rupture avec la tradition et basculement vers l'avenir, avancée de la sécularisation des mentalités ; entrée, timide d'abord, puis de plus en plus envahissante de la perspective nationale dans l'étude et l'appropriation du passé ; démocratisation de la culture et importance sans précédent des femmes : l'anthropologie historique des objets qu'apporte ce livre révèle ces tendances à l'œuvre dans l'évolution des attitudes à l'égard du sacré, de la nature, de l'histoire et de l'art.
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Devenir peintre
- Bernard Rancillac
- 2016, Hermann
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Bernard Rancillac est l’un des peintres pionniers de la « figuration narrative » et l’une des grandes figures des arts plastiques contemporains. Il vient d’accepter de publier un document totalement inconnu et inédit : de larges extraits de son journal intime qu’il a rédigé de 1956 à 1968. Ces dates sont importantes. En 1956, le jeune homme a 25 ans, sort du service militaire, veut devenir peintre, mais doit se forger la main et hésite sur sa peinture, tout en gagnant sa vie comme instituteur. En 1968, à l’autre extrémité de ces pages, il possède une oeuvre abondante et déjà consacrée par de grandes expositions, a réalisé son rêve en étant reconnu au sein de « l’avant-garde ». Mais au prix de quelles épreuves et de quels tourments ! Son journal les donne à lire et à entendre. Il vient ainsi compléter une histoire de la peinture qui a souvent pour habitude de ne jamais s’arrêter longuement sur la préhistoire d’un peintre. Il s’agit de l’aventure de la transformation d’un homme et de la formation d’un peintre dans une époque (les années 1960) qui cherche elle aussi sa peinture (« comment sortir de l’abstraction ? »). Il s’agit enfin d’une « confession » qui n’était pas destinée à la publication et se livre avec franchise, du récit d’une quête obstinée écrite par un acteur de la peinture, quand les histoires de l’art contemporain sont, elles, le plus souvent reconstruites après-coup.
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Dictionnaire des mouvements artistiques et littéraires
- Alain Virmaux and Odette Virmaux
- 2012, Éditions du Félin
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Mouvement : à entendre au sens large (courants, pôles, foyers…). Mouvements artistiques et littéraires : oui mais pas seulement, l'expressionnisme pictural a influencé la musique, la sculpture, la littérature, le théâtre, le cinéma. De même pour le cubisme ou le surréalisme. Le projet est donc de rendre compte de ce chassé-croisé permanent des disciplines. Or il n’existait pas de dictionnaire des mouvements embrassant toutes les disciplines à la fois, y compris l’architecture, la photo, la bande dessinée. Ce livre propose un panorama complet des mouvements de 1870 à nos jours, sans oublier de petits groupes qui eurent pourtant leur heure de gloire, même s’ils ne durèrent parfois que quelques mois : Hydropathes, Zutistes, Jemenfoutistes, Effrénéistes, Jarisvistes et, plus près de nous : Front noir, RUpTure (sic), Cannibali, Contrelittérature, Perpendiculaire, Vacarme… Savait-on que le musicalisme, fut avant-guerre, un mouvement réputé de peintres qui ambitionnait de transporter sur la toile les effets du rythme musical ? Et que vers 1910, le bovarysme ne désignait pas du tout ce qu’on imagine aujourd’hui ? On découvrira (où redécouvrira) en même temps les collectifs naguère notoires puis un peu oubliés, tel que la Décadence, les Incohérents, le groupe de Bloomsbury, les Ronchons (club des) ou encore, renaissant de ses cendres la bordelaise et provocante Présence Panchounette.
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Dictionnaire des termes d'art et d'archéologie
- Jacques Girard
- 2007, Klincksieck
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De « aarhat » à « zwischengoldgläser » en passant par « isodome », ce Dictionnaire est l'outil indispensable pour se familiariser, grâce à des définitions simples et précises, avec les termes d'art et d'archéologie. Jacques Girard s'intéresse à toutes les manifestations et formes de l'art, tant dans ses productions (céramiques, tissus, sculpture, peinture, armes, orfèvrerie, instruments de musique…), dans ses lieux et époques (Chine, Amérique précolombienne, Grèce, pays d'islam, art moderne), que dans ses techniques et décors (formes architecturales, tapis, art du livre, émaux…). Avec plus de 7000 entrées et 800 illustrations, il s'agit là d'une véritable mine de renseignements clairs et détaillés pour tout amateur d'art, collectionneur et, plus généralement, pour tout curieux.
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Dieux et démons
- Cottie A. Burland and Werner Forman
- 1973, Cercle d’Art
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Le photographe Werner Forman (1921-2010), véritable découvreur d’œuvres d’art, a rapporté d’un voyage autour du monde des images d’une saisissante beauté d’œuvres relevant des arts premiers aujourd’hui présentes seulement dans les grands musées ou dans des collections privées le plus souvent inaccessibles. Cottie A. Burland (1905-1983), éminent spécialiste et conservateur du British Museum, livre son interprétation de ces objets en se fondant sur les théories de Carl-Gustav Jung, et notamment sur les archétypes contenus dans l’inconscient collectif de l’humanité. Il met en évidence les liens entre les premières manifestations culturelles et les expressions les plus contemporaines de l’art. Resitués dans leur contexte originel de cérémonies cultuelles et magiques, ces objets témoignent du besoin permanent des hommes de rechercher l’appui des forces de la nature.
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Du cubisme
- Albert Gleizes and Jean Metzinger
- 2012, Hermann
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« Le mot cubisme n'est ici qu'afin d'épargner au lecteur toute hésitation quant à l'objet de cette étude, et nous nous empressons de déclarer que l'idée qu'il suscite, celle de volume, ne saurait à elle seule définir un mouvement qui tend vers la réalisation intégrale de la Peinture. »
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Du surréalisme à la photographie contemporaine
- Pierre Taminiaux
- 2016, Honoré Champion
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Cet ouvrage traite d’abord des avant-gardes majeures de la première moitié du XXe siècle, de Dada au surréalisme, jusqu’à Cobra et au situationnisme. À travers des figures telles que Jean Arp, René Magritte, André Breton, Man Ray, Christian Dotremont, Guy Debord et Raoul Vaneigem, il insiste sur l’exceptionnelle multiplicité d’expression de ces mouvements qui ont exploré la poésie et la peinture, mais aussi la photographie, l’architecture et l’essai socio-politique. Il s’agit de montrer que les avant-gardes mirent en relation de nombreux langages esthétiques dans le but de souligner leur complémentarité. Une attention particulière est accordée en outre à leur sensibilité utopique. Dans un second temps, cet ouvrage se penche sur l’art contemporain. Il s’efforce ainsi de rechercher une proximité philosophique entre les avant-gardes historiques et l’art qui domine depuis environ un demi-siècle en Occident tout en reconnaissant leurs divergences profondes. Dans cette optique, il analyse des questions telles que le hasard et le chaos, mais aussi la communauté et la mémoire. Pour illustrer son propos, l’auteur réfléchit également sur sa propre pratique photographique saisie dans sa vérité autobiographique et existentielle.
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Décréter l'image ?
- Pierre Antoine Fabre
- 2013, Les Belles Lettres
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Le décret de la XXVe session du Concile de Trente sur le culte des saints, des reliques et des images est très souvent cité, évoqué – et supposé connu. Mais est-il lu ? A-t-on jamais tenté de comprendre la place des « images » dans la procession des saints, des reliques et des images ? A-t-on pesé ce décret comme le résultat d’un travail, et non pas seulement comme le frontispice de l’art catholique « tridentin » ? A-t-on pris la mesure de la situation de ce décret, clôture d’un Concile ouvert plus de trente ans plus tôt ? Ce petit livre tente d’apporter à ces questions un début de réponse.
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Déjà jadis ou du mouvement Dada à l'espace abstrait
- Georges Ribemont-Dessaignes
- 2016, Les Belles Lettres
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« Déjà jadis… » C’est le temps qui passe, ce que l’auteur regarde par-dessus son épaule, derrière lui, qui paraît encore si proche et pourtant si lointain. L’auteur a assisté au grand tournant de l’art au début du XXe siècle et il a été de toutes ses aventures. Il s’en fait ici le grand reporter pour en avoir été à la fois l’acteur et le spectateur un demi-siècle durant ; il le fait avec la verve et l’humour que l’on peut attendre du co-fondateur, avec Éluard et Tzara du « Cœur à barbe ». « Il y eut Dada tel qu’on le fit sans le savoir, a-t-il écrit. Et Dada tel qu’il apparaît dans l’histoire. Pour moi il arriva à point nommé parce que j’avais compris, à la suite des révolutions successives du XXe siècle, qu’il me fallait faire table rase de toutes les valeurs et de tout absolu, et jouer avec l’antiréalité des choses dont l’art ou la pensée se nourrissaient : c’est ainsi que naît vraiment la poésie. » Ce témoignage de première main sur une époque qui fascine encore aujourd’hui marque cette histoire d’une pierre blanche.
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Edward Hopper
- Alain Cueff
- 2012, Flammarion
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« Tableau après tableau, Edward Hopper a découvert l’Amérique. Terre déjà conquise et d’apparences familières, ce monde en attente n’avait jamais été vu dans son énigmatique simplicité : rivages déserts, promesses oubliées, rêves et silences continués… Dans ce théâtre équivoque, les acteurs cherchent leur rôle sous une lumière impérieuse, leurs ombres perdues dans les décors. Hopper n’a pas fabriqué ces images : il les a pensées et les a peintes. Simples, immédiates, offertes avec l’évidence d’un souvenir personnel, réalistes et surnaturelles, familières mais lointaines. Les lieux communs sont hantés, les évidences aveuglées, les mystères creusés dans les certitudes de la vision. Déjà vu ? Oui, mais rien qui y ressemble. Tout est question de perspective : il s’agit de la faire valoir dans sa singularité. » Alain Cueff
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Entretiens sur le musée de Dresde
- Jean Cocteau and Louis Aragon
- 1957, Cercle d’Art
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COCTEAU. – Je voudrais te demander quelque chose. Je suis très inculte. De quand datent les musées ? Car jadis on ne pendait jamais les tableaux pour que les gens viennent les voir. Ils ornaient les maisons et les églises. On se les offrait et on les offrait à Dieu. L’enterrement du Comte d’Orgaz se trouve à Tolède dans un coin sombre. Qui pouvait le voir sans l’électricité ? Jamais on n'avait imaginé accrocher les tableaux les uns à côté des autres pour que les gens défilent devant leurs cadavres et les identifient. De quand datent les musées ? Voilà ce que je te demande. ARAGON. – Je dois te dire que je n’en sais à peu près rien. Il y a bien eu des collections publiques en Grèce et à Rome. Mais autant que j’imagine, les musées, au moins en France, ailleurs j’ignore, sont une invention de la période moderne pour cette raison que les gens qui pouvaient acheter les tableaux, avant, étaient des gens puissants, des riches, il y en avait dans les palais des rois, au bout du compte les tableaux étaient fait pour les rois ou leurs fermiers généraux, mais par conséquent, pas pour qu’un grand public y défile devant. Je suppose que c’est après la Révolution française que le Musée est réellement né. Après un essai sans lendemain au XVIIIe siècle, le Directoire a fondé les musées de province. Il y a eu le musée Napoléon. COCTEAU. – … Et lorsque les tableaux ont été mis en circulation par les guerres, par les pillages [...]. En somme, on raflait les tableaux après la victoire et on les montrait au peuple comme des dépouilles opimes, comme des étendards pris à l’ennemi. C’est de cet impérialisme que dut naître le musée. ARAGON. – Oui, mais l’affaire qui nous unit aujourd’hui, c'est-à-dire celle du musée de Dresde, est justement une affaire inverse, en ce sens que la guerre qui a dévasté entièrement le territoire allemand a passé sur Dresde, et que c’est l’armée russe occupante qui les ramène aujourd’hui à leur lieu d’origine.
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Esthétique des fins dernières
- 2012, Klincksieck
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Qu'est-ce que la mort ? Qu'est-ce donc que « cette chose ultime qui nous rattrape tous » et dont nous ne savons rien ? Valeur limite, point de discontinuité, rupture, franchissement de frontière, cessation d'être, no man's land, blanc sans contenu, absence… la mort, si l'on en croit Kant est « un concept vide ». Mais si la mort échappe à la raison, elle a en revanche depuis toujours inspiré écrivains et artistes qui, faute de pouvoir la définir, se sont essayés à la représenter dans leurs œuvres. C'est à une réflexion sur la mort et les manières de la représenter que nous invite Christiaan L. Hart Nibbrig. Au fil de sept chapitres richement illustrés (par des reproductions de tableaux, de gravures, de statues, de publicités, de planches de bandes dessinées ou encore de partitions musicales), il nous entraîne à la suite de grands maîtres – et d'autres plus modestes – qui tous, depuis Homère jusqu'à Tardi, ont « tenté avec art et artifice, de faire voir la mort à l'œuvre ». Cette Esthétique des fins dernières n'est pas pour autant une danse macabre. Il s'agit bien plutôt d'une invitation à vivre, à créer, à entrer, que ce soit comme lecteur, spectateur, auditeur, ou comme acteur, dans la ronde de tous ceux-là qui au-delà de la mort, font aux vivants l'offrande de ce qu'ils ont créé, les invitant par là-même à vivre.
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Eugène Atget
- Jacques Bonnet
- 2014, Les Belles Lettres
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Eugène Atget (1857-1927) a laissé plus de 8 000 clichés mais aucun témoignage sur sa formation de photographe, ses influences, ses idées sur sa pratique ni sur lui-même de manière générale. Il est mort quasi inconnu alors que diverses institutions parisiennes avaient de son vivant acquis quelque 17 000 de ses photographies : elles reposaient dans les réserves de la Bibliothèque nationale, du musée Carnavalet ou de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris mais classées anonymement par thèmes. Apparemment rattaché à la tradition photographique du XIXe siècle, il n’en eut pas moins une influence considérable, et parfois faussée, sur la photographie documentaire du XXe, aussi bien « française » (Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Willy Ronis, Izis) qu’américaine (Walker Evans, Berenice Abbott, Robert Frank, Lee Friedlander). Reconnaissables au premier coup d’œil, ses photographies posent problème dès que l’on s’aventure à aller plus avant dans leur analyse. Cet ouvrage est le premier à aborder Eugène Atget sous ses multiples aspects : biographiques à travers les quelques éléments qui nous sont connus, historiques par la réception de son travail dans les décennies ayant suivi sa mort et la renaissance de son œuvre aux États-Unis dans les années 1970, esthétiques pour les multiples questions que sa manière si discrète pose au genre documentaire. Cette discrétion caractérise non seulement la personne d’Atget mais toute sa démarche photographique aussi bien par la modestie apparente de ses sujets que par son effacement volontaire et constant dans sa manière de les saisir. Atget ou le mystère, et le défi, d’une photographie sans effets parvenant à ne jamais être banale.
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Francis Picabia, rastaquouère
- Bernard Marcadé
- 2021, Flammarion
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« Dans ses cinquante années de peinture, Picabia a constamment évité de s’attacher à une formule quelconque ou de porter un insigne. On pourrait l’appeler le plus grand représentant de la liberté en art, non seulement à l’encontre de l’esclavage des académies, mais aussi contre la soumission à quelque dogme que ce soit. » Ces remarques de Marcel Duchamp soulignent la dimension profondément libertaire de celui qui aimait se qualifier d’« artiste en tous genres ». Ce parcours chaotique, contradictoire, fait d’allers et retours permanents entre abstraction et figuration, géométrie et biomorphisme, onirisme et réalisme, ne saurait être appréhendé de façon simplement formelle. Il demeure difficile d’identifier un style ou une manière Picabia. Ce qu’une approche biographique nous permet a contrariode comprendre, c’est précisément une certaine constance dans l’attitude. Ce fils de famille « né sans mère », aux goûts de luxe particulièrement prononcés et à la vie psychique et conjugale agitée, n’est en effet pas à une contradiction près. Francis Picabia n’abhorre rien tant que l’idéal de pureté et d’intransigeance qu’il voit poindre chez ses amis dadaïstes et même chez André Breton. Picabia aime trop la vie pour se laisser enfermer dans une croyance ou une certitude, fussent-elles d’avant-garde. Jusqu’à sa mort, notre « Funny-Guy » restera fidèle à cet état d’esprit, qui renvoie plus à une manière de vivre qu’à un programme strictement artistique. Ce qui pourrait passer pour une suite de reniements et de régressions n’est en fait qu’une manière de dire oui à la vie, à ses errements et à ses contradictions. Francis Picabia est l’artiste qui fait son miel de cette « mort de l’art » tant de fois proclamée au cours du XXᵉ siècle. « Parce que je suis le seul qui, après la mort de l’Art, n’en ai pas hérité ; tous les artistes qui suivent son cortège et se promènent à travers le monde figuraient sur son testament ; moi, il m’a déshérité, mais il m’a ainsi laissé libre de dire tout ce qui me passe par la tête et de faire ce qu’il me plaît. » B. M.
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Frida Kahlo
- Christina Burrus
- 2007, Gallimard
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« Ma peinture porte en elle le message de la douleur. » Frida Kahlo – née en 1907 près de Mexico – a fait très tôt l'apprentissage de la souffrance : poliomyélite à 6 ans ; terrible accident d'autobus à 18 ans qui lui brise la colonne vertébrale... La jeune et indomptable Frida rencontre Diego Rivera, le grand muraliste, dans un Mexique en pleine effervescence politique et culturelle. Ils formeront un couple légendaire, profondément attaché aux cultures populaires indiennes, soudé jusqu'au bout dans la lutte communiste et dans une ambition artistique qui survivra à toutes les épreuves conjugales. Amie de Léon Trotski, admirée des surréalistes, photographiée par les plus grands, Frida a peint essentiellement des autoportraits, dont Les Deux Frida, La Colonne brisée, et aussi de singulières natures mortes. Christina Burrus retrace le destin exceptionnel de cette artiste dont l'œuvre, mélange de cruauté et d'humour, de candeur et d'insolence, est à l'image de la femme libre, belle et courageuse qui masquait sa souffrance derrière de grands éclats de rire communicatifs.
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Frida Kahlo
- Rachel Viné-Krupa
- 2013, Hermann
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Durant son enfance, l'artiste mexicaine Frida Kahlo (1907-1954) est témoin d'un des événements majeurs de l'histoire du Mexique contemporain : la Révolution de 1910-1920. À l'issue de ces dix années de guerre civile, s'impose la nécessité d'unifier tous les Mexicains, au-delà des clivages ethniques et sociaux, autour de valeurs patriotiques communes. La question se pose alors de redéfinir une identité nationale sur les bases d'un Mexique métis, conscient de ses origines et ouvert sur le monde. Pour donner corps à cette nouvelle représentation de la nation, les gouvernements post-révolutionnaires font appel aux intellectuels et artistes de l'époque. C'est dans ce contexte spécifique que débute, en 1926, la carrière artistique de Frida Kahlo. Cependant, du fait qu'elle ne participe pas aux programmes culturels institutionnels, la plupart des ouvrages qui lui sont consacrés la tiennent en marge des changements impulsés par la Révolution. Révélant les aspects les plus intimes d'une production essentiellement composée d'autoportraits, ces travaux livrent l'image d'une artiste repliée sur elle-même et d'une oeuvre isolée de son contexte. Cet essai a pour objet de démontrer que, si sa démarche artistique est soumise à des motivations personnelles et témoigne des événements marquants de sa vie, elle contribue de manière originale à la construction et la diffusion d'un imaginaire national post-révolutionnaire. Afin de mettre en lumière les interactions entre identité individuelle et identité collective, cette étude, qui s'ouvre sur une biographie de l'artiste et une analyse des caractéristiques générales de son oeuvre, s'appuie sur un corpus iconographique de quinze autoportraits qui embrassent l'ensemble de sa production.
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Gaëtan Picon (1915-1976)
- Agnès Callu
- 2017, Honoré Champion
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Directeur général des Arts et Lettres auprès d’André Malraux de 1959 à 1966, Gaëtan Picon ne cesse jamais d’être un critique des écrivains et des artistes. Alors que son Ministre veut partout, par les Maisons de la Culture, diffuser l’héritage total des productions du passé, il privilégie, en philosophe inspiré par Nietzsche, l’élan créateur de la génération des René Char ou Jean Dubuffet. Inventeur d’une théorisation de la Culture contemporaine, il préconise un Musée d’Art moderne, renouvelé dans ses postulats intellectuels autant que dans ses structures. Hors du temps politique et à l’écart des recherches structuralistes, il se passionne pour l’interprétation de la genèse des œuvres issue des ateliers de leurs auteurs. Dès lors, il configure les règles d’une critique « consciente », poétique et philosophique qui, par la densité d’un style à la fois sensualiste et abstrait, l’a cependant marginalisé dans les imaginaires sociaux.
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Genevieve Claisse
- Serge Fauchereau and Patrice Deparpe
- 2015, Hermann
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Il est d'usage que durant leur formation les meilleurs artistes passent par une ou plusieurs « périodes » sans grand rapport avec leur oeuvre ultérieure par laquelle on les admire. Les premiers tableaux de grands novateurs comme Piet Mondrian et Kasimir Malévitch sont impressionnistes ou symbolistes, esthétiques déjà datées au moment où ils les peignaient. On ne verra rien de tel chez Geneviève Claisse dont l'oeuvre est d'une grande continuité. [...] Les oeuvres les plus anciennes de Geneviève Claisse qui aient été conservées sont de la seconde moitié des années cinquante. Cette artiste n'est pas passée par le cycle traditionnel d'études de plâtres, de paysages et de modèles qu'on estime indispensable à la pratique de l'art. Les premières oeuvres ne sont pourtant pas des juvenilia, mais déjà bien dans l'esprit de tout ce qu'elle fera par la suite. Tout se passe comme si elle avait pu garder en arrivant à l'âge adulte un précieux don d'enfance : le jeune enfant est naturellement abstrait, il entrelace des traits et des lignes, il boucle des formes [...] ; c'est peu à peu qu'on va lui faire comprendre que ces formes, ces traits qu'il trace à plaisir doivent figurer quelque chose [...] ; s'il va gagner en habileté pour imiter, il va perdre en imagination [...]. Geneviève Claisse avait gardé ce don d'enfance et, de surcroît, une évidente habileté manuelle.
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