Histoire de l’art

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- Éditions Rue d'Ulm [1] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/editions-rue-dulm
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Au tournant du nouveau siècle, Jean Clair a décidé de revenir sur le cas de Duchamp comme figure exemplaire de la modernité. Reprenant les essais de 1977, il les fait précéder d'une longue étude qui jette sur le père des pseudo ready-made, le rêveur inlassable de La Mariée, et le bâtisseur de ce « Château de la pureté » dont parlait son ami Octavio Paz, une lueur extrêmement dérangeante. En le situant dans une postérité qui est celle de des Esseintes et de Monsieur Teste, comme elle est celle de Max Stirner et de Rudolf Steiner, il lui confère un sens qui, par ricochet, tend à bouleverser l'image que l'on s'est construite de l'histoire de l'art moderne.
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L'oeuvre du plus grand sculpteur du XXe siècle a suscité un bon nombre de commentaires souvent contradictoires. On y a vu la quintessence de l'avant-gardisme ou au contraire un primitivisme populaire ; on l'a présenté comme un campagnard naïf ou comme l'alter ego d'esprits acérés tels que Marcel Duchamp. Fondées sur des anecdotes montées en épingle, ces exagérations n'aident en rien à aborder l'oeuvre. Un poteau traditionnel taillé par un paysan roumain peut rappeler des volumes simples dont Brancusi s'est également servi, et un cercle de pierre surgi de la préhistoire a peut-être le même pouvoir fascinant ; mais rapprocher, comparer ne signifie pas mêler ou confondre, car les finalités de l'art et celles de l'artisanat sont bien différentes. De ses années d'études, de ses expériences sur les matériaux de son art, leur texture, leur couleur, de ses voyages à travers le monde, Brancusi a tiré un savoir qui ne passe pas par des mots mais par des formes avec lesquelles il entendait provoquer des émotions et des interrogations. Cet homme d'un abord si simple était un artiste complexe que la vie, la mort et les questions éternelles n'ont cessé de requérir : l'enfance, l'amour, les bêtes et les plantes, les éléments et notre devenir. Entre ses mains, les formes étaient des idées et les idées étaient des formes saisies à travers des thèmes travaillés tout au long de sa vie : un baiser, l'envol d'un oiseau, le mouvement d'une chevelure, une colonne sans fin montant dans le ciel...
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Titres
- Donatien Grau
- 2019, Klincksieck
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Cette étude entreprend d’analyser, pour la première fois, la façon dont des protagonistes de l’art et de la littérature modernes intitulèrent leurs œuvres. Si c’est au milieu du XIXe siècle que les peintres commencent à donner à leurs œuvres des noms qui sont davantage que des titres de convention, l’histoire a commencé bien plus tôt pour les écrivains et les poètes. Des années 1890 aux années 1920, c’est le récit d’une émulation entre le mot et l’image qui est ici raconté. Mettant en parallèle et en relation les pratiques développées par Paul Gauguin et Alfred Jarry, Paul Cézanne et Émile Zola, André Gide et Henri Matisse, Guillaume Apollinaire et Pablo Picasso, Francis Picabia et Tristan Tzara, André Breton et Max Ernst, Donatien Grau met au jour une polarité entre deux lignées, l’une accordant à la forme employée, poème ou tableau, toute son attention, avec un refus du contexte, l’autre voyant dans l’œuvre d’art picturale ou littéraire une matrice politique, n’existant que dans la relation à l’espace public. Examinant aussi bien des chefs-d’œuvre que des documents méconnus et inédits, tout en prenant en compte les cheminements individuels de chaque figure évoquée, cet ouvrage propose une nouvelle généalogie des pratiques littéraires et picturales, écrite à la lumière des titres. En effet, la nomination par les peintres et écrivains de leurs œuvres, source de bien des inventions, se révèle être l’outil majeur qu’ils partagent : image et texte portent également des titres, et c’est un signe de la liberté de l’artiste moderne que de pouvoir les concevoir. La prise au sérieux des titres modernes pourrait bien offrir la clef de compréhension des rapports intimes entre les arts dans une époque canonique, où beaucoup reste encore à découvrir.
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Totalitarisme et avant-gardes
- Philippe Sers
- 2003, Les Belles Lettres
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De quoi le peuple juif est-il le martyr, le témoin ? Qu’est-ce qui fonde la parenté entre le judaïsme et l’avant-garde autour de ce témoignage, pour que le totalitarisme nazi les unisse dans sa haine ? La tradition juive, l’avant-garde et le totalitarisme s’éclairent réciproquement. L’objectif de l’artiste est de parvenir à une construction de la personnalité. La personne est le point archimédien de la transformation du monde et, dans sa relation à l’absolu, elle est le lieu de l’évaluation. C’est de cette priorité qu’il s’agit, bien plus que d’une préoccupation de rénovation des formes. L’interprétation qui en découle concerne aussi bien l’œuvre de Kandinsky que celle de Malévitch ou de Schwitters, le film dada, le cinéma d’Eisenstein, ou encore le travail de Man Ray. Cette nouvelle interprétation parvient à éclairer une des œuvres les plus énigmatiques du siècle passé, celle de Duchamp. Le totalitarisme n’est pas seulement un phénomène historique, c’est une tentation de la conscience contemporaine, de son art, de sa communication collective et de son système architectural. La falsification totalitaire se lit aussi bien dans l’invention d’une fausse transcendance que dans l’indifférence évaluative qui, de nos jours, délègue à l’abstraction monétaire ou au consensus le soin de déterminer les valeurs de l’art. Ce livre appelle à une nouvelle évaluation de notre culture et s’attache à en fournir les instruments.
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Un art de l'éternité
- Éric Michaud
- 2017, Gallimard
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L’art ne fut pas sous le IIIe Reich un instrument de propagande au service d’un programme politique. Parce que le nazisme fondait sa conception du monde sur le mythe de la race supérieure, seule créatrice de culture, l’art fut au contraire la raison d’être et la fin d’un régime qui se présentait comme « la dictature du génie ». Le réveil du peuple allemand à l’art de son passé prit la forme d’un réveil religieux, l’art devint l’objet d’un culte national et tout travail fut assimilé à l’activité artistique. Guidé par un Führer artiste, le peuple « aryen » modelait sa propre figure, en dessinait les contours, éliminant son fond « parasite » pour atteindre l’éternité promise. Date de première édition : 1996.
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Un art de la Réforme catholique, tome 2
- Yvan Loskoutoff
- 2018, Honoré Champion
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Comment séduire avec un dragon pour armoiries ? C’est la question que se sont posée les propagandistes du pape Grégoire XIII (1572-1585) comme l’auteur de cet ouvrage, confronté à des textes et à des images souvent inédits. La célébration papale a élaboré des formules qui se sont diffusées en valorisant le monstre grâce à des devises, en s’inspirant avec précaution de la mythologie mais aussi de l’Écriture sainte, en se retournant aussi parfois contre le reptile satanique. Le goût de l’épigramme développé par les jésuites du Collège romain comme le décor à grotesques qui répandait ses derniers feux en cette fin de Renaissance se sont nourris de paradoxes (Chapelle Grégorienne de la basilique Saint-Pierre, Galerie des cartes géographiques, Tour des vents, etc.). Le succès du dragon dans les arts du livre, ornement gravé et reliures, a révélé le pontificat grégorien comme une époque charnière. On s’est enfin interrogé sur l’utilisation de cette symbolique paradoxale par les membres de la famille du pape, son fils naturel, Giacomo Boncompagni, ses cardinaux-neveux et son cousin Teseo Aldrovandi, entre recyclage et innovation, depuis les décors peints jusqu’à un étrange roman du franciscain Lorenzo Selva, La métamorphose du vertueux.
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Une histoire de la peinture des années 1980 en France
- Amélie Adamo
- 2010, Klincksieck
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Il est capital de réinterroger la peinture des années 1980, et plus particulièrement le rôle qu'y jouèrent les emprunts et citations. En effet, l'historiographie française les interprète souvent à travers le phénomène international du « retour à la figuration », dont la réception demeure pour l'essentiel négative. Les concepts de « peinture cultivée » et de « postmodernité » véhiculent l'idée de passéisme et d'alié-nation de la création. Contre cette vision étroite, il paraît essentiel de reconsidérer la scène française et son dialogue avec l'art du passé à travers une perspective autre. L'étude d'œuvres singulières est ici nourrie par de nombreux entretiens récents avec les principaux acteurs de cette scène, artistes et professionnels du monde de l'art. Cet apport, de même que la distance temporelle, permet de mener une réflexion très originale et plus sereine, qui entend contribuer à la réécriture de l'histoire de l'art de cette fin du XXe siècle.
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Une histoire du flou
- Michel Makarius
- 2016, Éditions du Félin
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Peu avant sa disparition, Michel Makarius (1948-2009) préparait une histoire du flou dans les arts visuels, en particulier dans la peinture et la photographie, qui prenait son point de départ à la Renaissance et se prolongeait dans le monde contemporain, celui des installations vidéo de Bill Viola et des photographies du tchèque Josef Sudek. Les trois premiers chapitres de cet ouvrage, que son auteur n’aura pas eu le temps de mener à bien, constituent un essai autonome et stimulant où l’on retrouve la plume élégante de Michel Makarius. Forme souvent déconsidérée – vague ou indécise –, le flou n’est-il pas, suggère Makarius, comparable à la couleur dans le débat qui l’a longtemps opposé au dessin, soit une manière de déstabiliser notre perception pour exprimer ce qui échappe à la vision nette et à l’emprise de la rationalité ? Son propos ressort en particulier de ces quelques lignes de sa « Mise au point » introductive : « Notre approche de l’art par le biais du flou a pour vocation de dépasser une problématique strictement picturale pour mettre l’accent sur le statut de la représentation. Or la vision floue nous semble placée sur une ligne de crête: D’un côté, elle avalise la représentation du visible ; d’un autre, elle décrète ce visible irreprésentable ou représentable seulement de manière approximative. État intermédiaire d’une réalité qui se donne et se dérobe à la fois, le flou est le lieu où s’exerce une critique de la représentation par les moyens même de la représentation. L’altération du lien visuel exprime ainsi un rapport problématique au monde. Cette faille qui ne cesse de grandir au sein de l’histoire de la peinture vise donc, au-delà du visible, le réel représenté. Telle est la fonction critique de l’art enfin retrouvée. »
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Ut pictura poesis : dialogue entre les arts à l'époque moderne (XVe-XVIIIe siècles)
- Andréane Audy-Trottier , Nelson Guilbert , Kim Gladu and Marie-Lise Laquerre
- 2020, Hermann
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La première modernité a établi un dialogue entre les diverses formes d’expression que sont la peinture, la sculpture, l’architecture, la poésie, la musique, la danse, voire la mode vestimentaire. Celles-ci constituent autant de membres échangeant dans cette république artistique faisant figure de pendant à la République des lettres. Alors que s’édifient les premières institutions consacrées à l’enseignement des arts, créant une distinction entre les beaux-arts et les corporations d’artisans et apportant une certaine légitimation à l’artiste, la réflexion sur les arts trouve un nouveau souffle dans les théories esthétiques qui se développent à la même époque et qui puisent leur inspiration dans les réflexions sur le rapport entre plaisir et sensations, mettant de l’avant l’expression d’une subjectivité sensible.
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Van Gogh
- Pascal Bonafoux
- 2009, Gallimard
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Une tombe dans un cimetière de l'Île-de-France. « Vincent Willem Van Gogh, né à Groot-Zundert (Hollande) le 30 mars 1853, mort à Auvers-sur-Oise (France) le 29 juillet 1890 ». Ces seules informations laconiques pourraient faire réapparaître la vie de Vincent, celle du pasteur qu'il aurait voulu être, comme son père, comme son grand-père ; celle de l'errant qu'il a été, à Bruxelles, Amsterdam, La Haye, à Paris, Arles et Saint-Rémy-de-Provence, à Auvers enfin. Mais là n'est pas l'essentiel. Au-delà d'un récit de doutes, de mécomptes, de misères, de maladies, de solitude, d'exil et de crises... l'univers de Vincent, c'est la peinture. À elle seule il a voué sa vie, parce que c'est par elle et pour elle qu'il a lutté contre tous et contre lui-même. Inlassablement, il peignit le soleil. Jusqu'à la fin. Jusqu'au suicide. C'est à la réalité qu'est la peinture que Pascal Bonafoux veut conduire, toujours. Date de première édition : 1987.
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Van Gogh
- Steven Naifeh and Gregory White Smith
- 2013, Flammarion
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Voici LA grande biographie de Van Gogh, complète, magistrale et définitive, qui, malgré la somme de livres et de films qui lui sont consacrés, se lit avec un plaisir tout neuf. On y retrouve la figure fascinante du peintre maudit à l’oreille coupée, la vie d’écorché vif d’un génie solitaire et incompris, qui mourra à 37 ans d’une balle dans la poitrine. Mais pas seulement, et pas tout de suite : c’est là l’une des grandes qualités du livre. Contrairement à Pialat, par exemple, qui se focalisait sur les derniers mois de la vie du peintre, Naifeh et Smith commencent par le commencement. Sans céder pour autant à l’illusion rétrospective (où l’enfance expliquerait tout), ils nous montrent qui était Vincent avant d’être Van Gogh : le mythe (et le carcan) familial, les années de pensionnat vécues comme un rejet insupportable, la passion et la rivalité envers Theo, la première confrontation au monde de l’art, dans l’atelier de son oncle et la constitution d’un musée imaginaire, l’exil à Londres, la tentation mystique... La fin du livre a fait « scoop » lors de sa parution, les auteurs remettant en cause la thèse du suicide de l’artiste. Après dix ans de recherches, en un tissage exemplaire de la narration et des citations, des événements et de la psychologie, du contexte historique et d’analyse de tableaux, les auteurs nous ouvrent les clés de la constitution d’une personnalité et d’une œuvre. Quelques grands thèmes prennent tout leur sens : l’abandon, la solitude, l’échec, la recherche éternelle d’une famille, d’une appartenance par Van Gogh, tandis que la disgrâce des siens s’installe et se creuse, les figures du voyageur, du semeur, du fils prodigue... Les images, d’ailleurs, se superposent à la lecture et l’on garde en tête comme un portrait du peintre pour chaque époque : le gamin revêche, tignasse rousse, souliers défaits et filet de pêche à la main ; le jeune commis élégant et chapeauté, un carton d’estampe sous le bras ; le fou malade, amaigri, asocial de la fin... Jamais bavard, d’une rigueur et d’une précision absolues, à juste distance du sujet (ni empathie excessive ni froide objectivité), c’est là le formidable récit d’un destin génial et tragique.
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Venise et le goût du beau
- Jean-Claude Hocquet
- 2015, Klincksieck
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L'historien de Venise Jean-Claude Hocquet, auteur de nombreux ouvrages sur la Sérénissime, porte un nouveau regard sur la ville et son histoire qu'il aborde par le prisme de l'histoire de l'art et de l'histoire sociale des relations entre les mécènes nobles ou riches bourgeois et les créateurs. Les palais montrent comment la richesse est passée des mains de la vieille noblesse enrichie par le commerce lointain dans celles d'une bourgeoisie industrieuse qui rêve d'imiter sa devancière. Les architectures de Venise se reflètent dans l'eau partout présente, les églises et leurs coupoles forment une couronne au bassin de San Marco, les palais bordent la plus belle avenue du monde, le Grand Canal et les places les plus vastes. La ville s'est bâtie en un millénaire et sa longue histoire lui impose la diversité qui contribue pour beaucoup à sa beauté et à son attrait incomparables. Au XVe siècle, à la Renaissance (le célèbre Quattrocento italien) les architectes et leurs commanditaires commencent à être bien connus et l'histoire de la République s'achève avec la construction de la Fenice, une salle dédiée au théâtre chanté, à la fin du siècle des Lumières. Le livre embrasse ces quatre siècles et retrace la vie et les œuvres des architectes venus de Florence, de Rome ou des provinces de l'État vénitien, souvent simples tailleurs de pierre formés dans les ateliers de leurs illustres prédécesseurs ou théoriciens lecteurs de Vitruve, qui ont construit à l'âge du Baroque des églises, des hôpitaux, des palais, de sobres bâtiments commerciaux ou administratifs fonctionnels, mais aussi des monuments funéraires ou des temples dédiés à la musique (la Pietà) ou à la glorification des héros. L'architecture s'enrichit de la peinture, de la sculpture et accueille la musique, faisant de Venise la déesse des arts.
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Victor Vasarely
- Jean-Paul Ameline
- 2013, Hermann
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Le 14 janvier 2013, la Commission nationale a classé à l'unanimité la Fondation Vasarely au titre des Monuments Historiques. Ce classement est le fruit d'une procédure cohérente : inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 2003, intégration au Plan Musées en régions 2011-2013, puis reconnaissance au titre des Monuments Historiques, soit 40 ans après la pose de la première pierre, le 16 décembre 1973. Véritable aboutissement de l'oeuvre de Victor Vasarely, cette institution de droit privé, reconnue d'utilité publique en 1971, a été fondée par le plasticien-mécène et son épouse Claire, assistés de leurs deux fils André et Jean-Pierre. Pensée comme un lieu ouvert et tournée vers l'avenir, elle pérennise le nom et l'oeuvre du père de l'Op Art et constitue un véritable laboratoire d'idées pour les générations futures : artistes, scientifiques, industriels, chercheurs, architectes et étudiants. Je tiens ici à remercier les administrateurs et le personnel de la Fondation, qui, depuis le 21 juillet 2009, ont oeuvré à mes côtés dans la transparence et dans le plus profond respect de la pensée de mes grands-parents. L'exposition « Victor Vasarely : de l'oeuvre peint à l'oeuvre architecturé » retrace le parcours graphique, plastique et utopique de Victor Vasarely. Que « la Cité polychrome du bonheur », si chère à Vasarely, devienne ainsi réalité le temps de cette exposition. Pierre Vasarely
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Vie de Michel-Ange
- Ascanio Condivi
- 2006, Climats
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Pillée, plagiée, perpétuellement invoquée et sans cesse occultée, la biographie de Michel-Ange par Condivi, reste la source la plus sûre, la plus complète et la plus vivante de toutes les tentatives ultérieures ; c’est le texte auquel se réfère aussi bien le chercheur que le curieux ou l’amateur. Le plus grand créateur de l’Occident y apparaît tel qu’il était, et tel qu’il se voulut, à la fois comme ce « père de l’Art moderne » dont parle Delacroix, comme le penseur incontournable et négligé, et comme le créateur hors normes que la postérité a reconnu. S’il est un homme dont la vie ne saurait être séparée de l’œuvre, c’est bien Michel-Ange : rien de ce qu’il vécut n’échappa à ce qu’il produisit, rien de ce qu’il créa ne resta sans effet sur son destin. Ascanio Condivi fut l’élève de Michel-Ange, et recueillit du maître lui-même confidences, mises au point, rêveries, réflexions et méditations. Ce texte, retraduit à partir de l’édition originale et éclairé par un appareil explicatif et documentaire complet, est ici proposé dans une nouvelle édition, revue et augmentée, abondamment illustrée. Date de première édition : 1934.
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Vie et mort du tableau
- Laurent Wolf
- 2004, Klincksieck
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Depuis une quarantaine d'années, les artistes sont de plus en plus nombreux à abandonner un support, le tableau, qui paraissait éternel au point qu'on oublie qu'il n'a pas toujours existé, abandon que certains perçoivent comme une trahison de la peinture. L'objet de ce livre, ou plutôt des deux volumes qui le composent et qui peuvent être lus séparément (Genèse d'une disparition et La peinture contre le tableau), est d'aller voir si l'histoire du tableau recèle quelques lumières qui pourraient éclairer les ombres de l'art d'aujourd'hui. A partir des interrogations de l'amateur éclairé contemporain, ils explorent la longue durée, de 1273 (Cimabue peint le crucifix d'Arezzo) à 1973 (mort de Picasso). Genèse d'une disparition traite de la naissance du tableau et du modèle qui conduit toujours notre vision. On y décrit la formation d'un espace par lequel les peintres donnent l'illusion que le plan du tableau est transparent et ouvre sur un espace illimité.
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Vie et mort du tableau
- Laurent Wolf
- 2004, Klincksieck
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Depuis une quarantaine d'années, les artistes sont de plus en plus nombreux à abandonner un support, le tableau, qui paraissait éternel au point qu'on oublie qu'il n'a pas toujours existé, abandon que certains perçoivent comme une trahison de la peinture. L'objet de ce livre, ou plutôt des deux volumes qui le composent et qui peuvent être lus séparément (Genèse d'une disparition et La peinture contre le tableau), est d'aller voir si l'histoire du tableau recèle quelques lumières qui pourraient éclairer les ombres de l'art d'aujourd'hui. À partir des interrogations de l'amateur éclairé contemporain, ils explorent la longue durée, de 1273 (Cimabue peint le crucifix d'Arezzo) à 1973 (mort de Picasso). La peinture contre le tableau observe la bataille de la peinture contre elle-même, de la fin du XVIIIe siècle au début des années 1970.
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Voir et incarner
- Marc Perelman
- 2015, Les Belles Lettres
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Le but, sinon la visée, de cet ouvrage ressortit à une tentative de mise au jour d’une intelligibilité des rapports sociaux, politiques et idéologiques, historiquement institués entre le corps, l’architecture et la ville. Sans prétendre vouloir faire l’inventaire exhaustif des multiples associations, dépendances voire des unions, osmoses, fusions entre ces trois objets ou sphères de recherche, eux-mêmes inscrits dans une interrogation plus large sur l’espace et le temps, ce recueil de textes tente d’analyser les moments forts, les noyaux durs, les structures pérennes dont ils dépendent plus ou moins directement. Quelle est la thèse centrale de cet ouvrage ? Elle est qu’au cœur des rapports réels, symboliques ou encore imaginaires établis entre le corps humain et l’espace, qu’il soit construit matériellement au moyen de l’architecture ou peint par le biais de fresques ou de tableaux, il est de fait question d’un puissant mouvement dont le corps est à l’origine et auquel la pensée sous le registre spéculatif de l’intuition, de l’anticipation, voire sur le modèle de la construction elle-même, lui est attachée. Les différents chapitres de cet ouvrage soutiennent une interrogation sur la cristallisation d’une symbolique corporelle de l’architecture, la mise au jour de la projection du corps – des parties du corps ou du corps tout entier – dans l’architecture voire dans la ville, la réfraction de l’architecture dans le corps, enfin sur l’organisation de la ville perçue comme un gigantesque corps. Le développement de l’ouvrage cherche à montrer que l’organisation du corps, sa dynamique, son mouvement général dans la société occidentale participe de la structure de l’architecture autant que celle-ci le structure, jusqu’à procéder à une forme d’amalgame voire de fusion entre eux.
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Voyages immobiles dans la prose ancienne
- Cédric Laurent
- 2017, Les Belles Lettres
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Les Voyages immobiles dans la prose ancienne (La peinture narrative sous la dynastie Ming, 1368-1644), préfacés par Michèle Pirazzoli-t’Serstevens, proposent un parcours visuel novateur prenant en compte la tradition picturale et stylistique (le bleu-vert), ainsi que ses sources littéraires ; mieux, il place le lecteur dans la situation même des amateurs d’art et collectionneurs, auxquels s’adressaient originellement ces œuvres. Les œuvres picturales du XVIe siècle ici décrites, analysées et comparées, peintures profanes sur rouleaux horizontaux, ont été produites dans un contexte littéraire très favorable et intéressent particulièrement l’École de Wu (Suzhou et la région), autour de la personnalité du peintre Wen Zhengming (1470-1559). Le corpus de ces peintures narratives et lettrées, qui permet d’établir un lien entre la Littérature (art noble) et l’emploi de la couleur associé à la peinture artisanale depuis la période des Song, est fondé sur sept grands textes en « prose » (guwen), monuments de la littérature classique chinoise et pour certains traduits pour la première fois : l’Ode à la nymphe de la rivière Luo de Cao Zhi, la Seconde ode à la Falaise rouge de Su Shi, le Récit de la Source aux fleurs de pêcher de Tao Yuanming, le Chant du retour de Tao Yuanming, l’Ode au Parc impérial de Sima Xiangru, En méditation dans la montagne les jours s’allongent de Luo Dajing, et le Récit du Kiosque du Vieillard ivre de Ouyang Xiu.
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Warhol à son image
- Alain Cueff
- 2009, Flammarion
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L’éloge d’Andy Warhol (1928-1987) que prononce son ami John Richardson éclaire un fait capital et trop souvent passé sous silence : « La connaissance de sa piété secrète change inévitablement notre perception d’un artiste qui a trompé le monde en faisant croire que ses seules obsessions étaient l’argent, la célébrité, le glamour, et qu’il était flegmatique jusqu’à en devenir insensible. Ne prenez jamais Andy à la lettre. L’observateur insensible était en réalité un ange de la mémoire. » Ange de la mémoire et peintre de la vie moderne, dont l’art entretient des rapports plus étroits avec la tradition byzantine qu’avec l’expressionnisme abstrait, plus stimulants avec Baudelaire qu’avec Truman Capote. Sa culture catholique et byzantine, son déracinement, sa fascination pour la culture « camp », son besoin de réussite, son expérience entre la vie et la mort, son humour, sa passion de l’image, lui ont permis d’accomplir ce que presque personne avant ou après lui n’a voulu croiser dans le même tissu. Le noir et la couleur, le positif et le négatif, l’avers et l’envers des surfaces, l’image et l’icône, le double et le simple, l’impermanent et l’éternité, l’illusion du vrai et le pouvoir des apparences, l’ironie et la grâce...
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Écrits d'artistes au XXe siècle
- Anna Guilló
- 2010, Klincksieck
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Cet essai a la double ambition de faire connaître certains écrits d'artistes, des plus célèbres aux plus confidentiels, et de retracer une histoire de l'art du XXe siècle. Tout en empruntant à des formes littéraires répertoriées (journal, essai, correspondance, etc.), ces écrits, rarement abordés comme un tout, forment pourtant un ensemble à part dans la masse des textes sur l'art. Caractérisés par la prise de parole d'un auteur dont, a priori, l'expression privilégiée n'est pas le langage verbal, leur lecture nous permet d'entrer dans l'intimité d'une « pensée à l'oeuvre ». De 1900 à nos jours, cet essai éclaire la vision des artistes sur l'art et le monde, vision qui n'est jamais réductible à celle de l'historien, de l'esthéticien ou du critique.
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