Histoire de l’art

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Picasso, La guerre et la paix
- Claude Roy
- 1954, Cercle d’Art
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Cet album est le journal des inquiétudes, des illuminations, des griffonnages et des éclairs, de la patience et des impatiences qui aboutirent à l’exécution, par Pablo Picasso, des deux grandes compositions La Guerre et La Paix. Je ne crois pas pouvoir mieux introduire à l’examen de ce journal, qu’en détachant de mon propre journal quelques-unes des pages rédigées au cours de séjours auprès de Picasso, le concernant, lui et son œuvre. Je n’ai rien transcrit ici de ce qui me paraissait simplement anecdotique, ou peut-être indiscret, choisissant seulement dans mes notes ce qui pourrait être considéré comme l’ébauche d’une « introduction à la méthode de Pablo Picasso ».
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Picasso, Les Ménines et la vie
- Jaime Sabartes
- 1958, Cercle d’Art
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Picasso a réalisé dans la deuxième moitié de l’année 57 une série de 58 tableaux de formats très divers se référant toutes à l’œuvre célèbre peinte en 1656 par Velázquez. Le titre des « Ménines » renvoie aux deux demoiselles d’honneur qui font partie du groupe de personnages représenté. Pour Picasso, ce modèle célèbre était intéressant à plus d’un titre. Velázquez a toujours été considéré comme l’un des plus grands peintres de l’histoire de l’art occidental. Durant quatre mois, Picasso a étudié Les Ménines en soumettant chaque trait aux lois rigoureuses de la géométrie ; détruisant pour construire, dissociant les formes, variant les couleurs, processus similaire à celui qui présida à son invention du cubisme.
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Picasso, Les déjeuners
- Douglas Cooper
- 1962, Cercle d’Art
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Dans son ouvrage Édouard Manet, Souvenirs, Antonin Proust raconte qu'en 1962, un dimanche, il se trouvait à Argenteuil avec son ami qui était à la veille de peindre le Déjeuner sur l’herbe. Tous deux étendus sur la rive regardaient les yoles blanches sillonner la Seine – notes claires se détachant sur le bleu foncé de l’eau. Des femmes se baignaient ; Manet avait l’œil fixé sur la chair de celles qui sortaient de l’eau. « Il parait, me dit-il, qu’il faut que je fasse un nu. Eh bien, je vais leur en faire un. Quand nous étions à l’atelier, j'ai copié les femmes de Giorgione, les femmes avec les musiciens. Il est noir ce tableau (*). Les fonds ont repoussé. Je veux faire cela et le faire dans la transparence de l’atmosphère avec des personnes comme celles que nous voyons là-bas. » Depuis plus de cent ans qu’il a été peint, une place d’honneur a été accordée au Déjeuner sur l’herbe dans les histoires de l’art. Rares doivent donc être aujourd’hui les visiteurs du musée qui se demandent encore ce qui a pu amener Manet à peindre ce tableau et surtout ce que signifie ce groupe étrange de personnages, ce qu’ils font dans la clairière. Mais Picasso n’est pas de ceux-là. Il pose à tout instant des questions : à lui-même et aux autres. Et c’est ainsi que sans revoir l’original, il a imaginé un jour de voir ce qu’il pourrait tirer du thème en le traitant à sa façon, exactement comme Manet voulait le faire pour Giorgione. Alors, pendant deux années, Picasso a lutté avec acharnement pour pénétrer les secrets du Déjeuner sur l’herbe, afin de dépasser cette œuvre dans une série de tableaux d’une composition et d’un contenu tout à fait originaux. (*) Il s'agit évidemment du Concert Champêtre (Musée du Louvre)
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Picasso, Linogravures
- Wilhelm Boeck
- 1962, Cercle d’Art
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On ignore par quel hasard Picasso est venu à la technique du lino. De même que l’année précédente il s’était mis à peindre le portrait de l’Arlésienne avec des plumes de pigeons ramassées sur le sol de « La Californie », sa villa de Cannes, de même – ce qui correspond bien aux habitudes de Picasso – il a dû utiliser la gravure sur lino, abstraction faite des nécessités artistiques, sans que cela revête aucune signification manifeste. Lorsque l’on compare les aquatintes de la Tauromaquia, si vivantes, souples et flexibles, aux dessins au pinceau pour les gravures sur lino, d’une autorité tellement évidente, une différence fondamentale se fait jour. Ces derniers sont plus drus, plus concis, plus lourds aussi, traités par à plats, d’un effet de silhouette caractéristique. Pour accorder le sujet aux surfaces de la gravure, l’artiste emploie les moyens les plus divers. Bien qu’auparavant il n’ait exécuté de gravures sur bois que de façon exceptionnelle, il domine bientôt la nouvelle technique. Docile, la matière se soumet et il en interprète les lois avec une maîtrise de grand style. Que ce soit par l’emploi de plusieurs planches de différentes couleurs, ou bien à l’aide d'une même planche, modifiée selon ses besoins, lignes et surfaces se combinent à des motifs décoratifs et pittoresques qui réagissent les uns sur les autres. Une sorte de type idéal de la composition colorée – qui n’est pas sans rappeler la disposition des ocres, des bruns et des noirs sur les vases grecs – est créé malgré d’importantes modifications de la répartition des tons, comblant ainsi, inexplicablement, les exigences de la technique.
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Picasso, Toros y toreros
- Luis Miguel Dominguin and Georges Boudaille
- 2017, Cercle d’Art
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Quantité d’ouvrages ont paru et continuent de paraître sur la tauromachie, mais peu d’entre eux sont nés de l’amitié d’un toréador et d’un peintre, chacun de surcroît mondialement reconnu dans sa discipline. Ce n’était pas la première réalisation de Picasso aux Éditions Cercle d’Art auxquelles il avait coutume de confier ses livres. Toujours il s’impliquait à tous les niveaux dans leur réalisation. Pour Toros y Toreros, c’est lui l’auteur de la couverture, lui qui a créé de sa main les pages de titre et de faux-titre. Sont ici rassemblés trois de ses carnets de dessins nés de son assiduité, dix années durant, aux corridas de Dominguin dans le Sud de la France. L’idée de confier au torero, devenu un grand ami au fil du temps, le texte de cet ouvrage en refusant de lui donner quelque consigne que ce soit est également de Picasso… et Dominguin d’accepter de « descendre dans une arène qui [lui] était inconnue ». Sa connaissance intime du sujet et son point de vue unique de torero lui permettent de percevoir tout ce que Picasso sait capter puis restituer de l’ « Espagne profonde », de la capacité du dessinateur à pénétrer « les entrailles de cette fête… dans le pays le plus familiarisé avec la mort qui ait jamais existé ». Dominguin déclare reconnaître instinctivement ce fameux duende dans les œuvres autant que dans l’homme qui les fait naître. Il est émouvant de lire Dominguin écrivant que leur relation leur a permis à chacun lorsqu’ils partageaient des moments de pure amitié, de parvenir à l’oubli réciproque de la profession de chacun comme de la profession de l’autre. Face à ces deux artistes, Georges Boudaille choisit la sobriété d’un commentaire circonstancié qui restitue sobrement les conditions matérielles de la création et l’organisation des carnets reproduits en fac-similé, en refusant de s’appesantir en livrant des commentaires par trop techniques. En revanche, il insiste sur le « caractère d’extratemporalité qui leur fait franchir le mur des siècles et apporter les mêmes émotions à des générations nouvelles ». Il pointe comment sans renoncer à la représentation du sujet, Picasso sélectionne les aspects les plus significatifs de la corrida dont il exprime la valeur hautement symbolique. S’il constate qu’il ne s’agit pas d’une émotion « romantique», il insiste sur la « sensation visuelle » permise par le style et par ce que le peintre n’a pu s’empêcher de mettre de lui-même dans les magnifiques dessins empreints de la « franchise et de la simplicité du combat de l’homme et du fauve ». Date de première publication : 1961.
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Picasso, le peintre et son modèle
- Hélène Parmelin
- 1965, Cercle d’Art
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Ce deuxième volume de la série Secrets d’alcôve d’un atelier fait suite aux Dames de Mougins. « Sainte peinture, reine des jours ! Pour le vrai peintre, la peinture ce n’est pas un monsieur qui peint toute la journée, ni une diplomatie de café, ni un papotage infini sur “qu’est-ce que la peinture” et “pourquoi peignez-vous” ? ou d’autres objets de conversation dont ce siècle adore nourrir ses incompréhensions et ses vides. Pour le vrai peintre, la peinture dont il est porteur transforme le temps en interrogation. Faire ou ne pas faire ? Pourquoi faire ou ne pas faire ? Ceci ou cela ? Il faudrait tout peindre, tout embrasser, tout tenter, ouvrir à la connaissance la terre entière. Picasso a de la réalité une passion qui se souhaiterait apte à tout dévorer. L’énorme monde voudrait pouvoir entrer dans son désir. Tout devrait se prêter à devenir peinture. Il semble toujours, quand il ne peint pas, qu’il peigne tout le temps tout de même. En tout cas, il regarde avec intensité : c’est sa façon de peindre quand il n’est pas à l’atelier. Et dans les moments de détente, ou tout au moins de silence et d’immobilité, il regarde le monde comme il regarde sa peinture à l’atelier, avec la même interrogation anxieuse. » Hélène Parmelin
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Pièces sur l'art
- Paul Valéry
- 2014, Nouveau Monde
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La visite d’un musée est-elle une activité superficielle ? Comment distinguer le langage ordinaire du langage poétique ? Quelle diction employer pour énoncer les vers d’un poème ? Qu’est-ce que l’infini esthétique ? Pourquoi Manet était-il admiré par des écrivains aussi différents qu’Émile Zola et Stéphane Mallarmé ? Comment distinguer l’artiste d’un homme qui s’amuse avec des pinceaux ? Autant d’interrogations auxquelles Paul Valéry nous livre ses réponses, à travers des articles sur l’ensemble des domaines artistiques et leurs techniques, de la littérature à la sculpture. Ces récits variés et critiques sont à la fois ancrés dans les débats artistiques de l’entre-deux-guerres et dans une réflexion philosophique intemporelle, qui a fortement influencé l’œuvre de Paul Valéry : celle de la finalité de toute création. Date de première édition : 1934.
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« Une sculpture n’est pas un objet, elle est une interrogation, une question, une réponse. Elle ne peut être ni finie ni parfaite. »
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Poussin
- Vincent Delecroix
- 2015, Flammarion
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Nous avons été classiques. Il se peut que nous le soyons encore. Mais c’est Poussin qui inventa le classicisme. Il le fit en proposant une solution aux inquiétudes de son temps, qui sont parfois les nôtres, et en bâtissant, toile après toile, un pays de peinture : l’Arcadie. Cette terre de l’âge d’or, patrie des poètes et des lettrés, fut un enjeu esthétique, politique et religieux. Elle est surtout l’espace dans lequel le peintre a pensé l’homme, son innocence mythique et le dynamisme de son désir, sa condition historique et sa place dans le paysage ordonné du monde. L’Arcadie se parcourt, et ce voyage nous apprend à contempler. Il faut donc cheminer, une journée durant, de la lumière matinale jusqu’au crépuscule de la représentation, emportée par la nuit et la tempête. On rencontre en chemin des dieux et des héros, des nymphes, des massacreurs et des infortunés, le Christ, la Charité. On aperçoit des lacs qui s’ouvrent comme un œil, l’immobilité d’une lumière idéale, des bois enchantés et des mares où il ne faut pas se regarder. Et à la fin, nous pourrons murmurer : moi aussi, j’ai été en Arcadie.
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Primitivismes II. Une guerre moderne
- Philippe Dagen
- 2021, Gallimard
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Primitivismes, une invention moderne cherchait à montrer comment et pourquoi l’Europe, à la fin du XIXe siècle, fait du primitif une idée essentielle : au temps de l’expansion coloniale et de la naissance de l’anthropologie, ce primitif s’incarne dans les "sauvages", les fous, les préhistoriques et les enfants. Primitivismes II, une guerre moderne continue l’étude des fondements et des usages de la notion jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Trois thèmes s’y tressent. Les arts d’Afrique, d’abord : ceux-ci, après avoir brièvement participé à l’histoire des avant-gardes avec Apollinaire et Picasso, sont captés dans l’entre-deux-guerres par la mode nègre qui se développe en accord avec le discours colonialiste et raciste. Elle les réduit à l’état d’objets décoratifs, sinon publicitaires. Le refus de cette appropriation, ensuite : par ses écrits, ses revues et ses actes, le surréalisme oppose l’Océanie telle qu’il la rêve à ce trop bel art nègre. Dans le même mouvement, il construit une autre histoire et une autre géographie de la création. Celles-ci donnent aux cultures amérindiennes, du Nouveau-Mexique à l’Alaska, à la préhistoire et aux peuples "barbares" anciens, la place qui leur était refusée. Cette contre-culture s’oppose au récit habituel qui veut que la Grèce soit le berceau de la civilisation. Le néo-classicisme s’imposant comme le style des totalitarismes soviétique et nazi, l’affrontement est donc idéologique et politique autant que culturel. Ainsi apparaît la notion de guerre, qui donne son sous-titre au présent volume. Quand Dada fait scandale par le grotesque et le rudimentaire, il se déclare l’adversaire des sociétés occidentales si développées, coupables des carnages de la Première Guerre mondiale. Le surréalisme, à sa suite, attaque l’ordre du monde occidental – rationnel, standardisé, obsédé par le progrès et le profit – et veut susciter ou ressusciter le temps de la poésie, de la magie et de la liberté naturelles.
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Principe et fondement de l'art noble et libre de la peinture
- Karel Van Mander
- 2009, Les Belles Lettres
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Publié en 1604, le Principe et fondement de l’art noble et libre de la peinture est le premier manuel de peinture, théorique et pratique, à paraître en dehors d’Italie. Enrichi de nombreuses anecdotes tant historiques qu’autobiographiques, ce poème est destiné aux jeunes virtuoses du Nord désireux d’égaler les grands modèles antiques et italiens sans pour autant oublier la particularité de leurs traditions septentrionales. Avec Le Livre des Peintres, dont il est l’introduction, le Principe et fondement de l’art noble et libre de la peinture a été le livre de chevet de Rubens, Rembrandt, Ruysdael et de tous les grands peintres du Nord.
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Préhistoire de la beauté
- Jean-Paul JOUARY
- 2017, Les Impressions Nouvelles
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Il y a au moins trente-cinq mille ans, un événement inédit s’est produit : nos ancêtres se sont mis à créer des œuvres non utilitaires pour des plaisirs d’un type nouveau, des œuvres d’art. Depuis le XIXe siècle, on en découvre par millions sur toute la surface du globe. Que sont ces œuvres ? Que nous disent-elles de ces ancêtres ? Comment les a-t-on interprétées ? Pourquoi ont-elles influencé toute la peinture moderne et contemporaine ? Comment s’est formé ce sens esthétique ? Et si l’art n’était pas la conséquence de la formation de l’homme, mais au contraire ce par quoi nous sommes devenus ce que nous sommes ? Ce livre richement illustré propose des réflexions philosophiques sur ces quelques questions, bien au-delà du cercle des spécialistes.Ce livre est publié en même temps qu’est inaugurée à Cap Sciences à Bordeaux l’exposition dite « Lascaux III », qui représente une première mondiale : une reconstitution grandeur nature d’une partie importante de la grotte ornée, qui doit pendant huit ans voyager en Amérique du Nord et en Asie, puis revenir en France. Cette exposition annonce aussi le Centre international qui permettra de visiter sous terre, à Montignac, l’essentiel de la grotte de Lascaux, reconstituée avec les moyens les plus modernes, et qui verra le jour dans trois ans.Le philosophe Jean-Paul Jouary, qui participe activement à ces deux réalisations, expose ici des réflexions amorcées dans des publications antérieures, et qui entrent dans la conception des deux projets.
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Quand les arts traversent la Manche
- Fabrice Bensimon and Ségolène Le Men
- 2016, Honoré Champion
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À la fin des guerres napoléoniennes, les circulations entre la France et la Grande-Bretagne reprennent librement et les artistes, les collectionneurs, les critiques en profitent pleinement. Entre les deux pays qui prétendent incarner la modernité artistique, s’écrit alors un dialogue des styles et des formes, des genres et des œuvres, qui se prolonge tout au long du siècle. Des peintres britanniques ayant fait, tels Bonington, carrière à Paris sous la Restauration, au tourisme évoqué par L’Anglais au moulin rouge de Toulouse-Lautrec, et de l’anglomanie des salons parisiens des années 1820 au New English Art Club de la fin du siècle, cet ouvrage dresse le tableau, aux tons multiples, d’une fascination réciproque. La France et la Grande-Bretagne gardent leurs écoles respectives, mais celles-ci sont dans un échange permanent. À travers les regards croisés offerts par les expositions et la diffusion des œuvres, par les journaux de voyage et par la presse artistique ou le livre illustré, les treize études rassemblées ici dévoilent les nombreuses interactions entre peintres, sculpteurs ou graveurs des deux pays et contribuent à l’histoire des transferts culturels européens et de la géographie artistique au XIXe siècle.
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Questions d'art
- Max Raphael
- 2008, Klincksieck
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Max Raphael met fin à ses jours à New York en 1952, laissant une œuvre considérable, tant par la variété de ses objets que par l'ambitieux projet qui les unit : refonder l'histoire de l'art comme « science de l'art ». Un tel programme est impossible sans la connaissance de l'art, que le philosophe poursuit à travers l'analyse descriptive des formes artistiques. Théorie et pratique de la description sont exposées dans cet ouvrage d'une importance capitale pour la compréhension de son œuvre. Questions d'art (Wie will ein Kunstwerk gesehen sein ?) est composé de cinq monographies d'œuvres d'art (Cézanne, Degas, Giotto, Rembrandt, Picasso), suivies d'un essai dans lequel s'élaborent les concepts fondamentaux de la description, suivant une « méthode » inspirée du matérialisme historique. À la fois de son temps et contre son temps, l'œuvre exigeante et passionnée de Max Raphael est irréductible aussi bien à l'apport de ses devanciers (tels Wölfflin, Riegl, Worringer) qu'aux liens qu'elle tisse avec de proches contemporains comme Carl Einstein ou Walter Benjamin. Elle demeure actuelle par les problèmes qu'elle soulève, et en fonction desquels la lecture de Max Raphael aujourd'hui prend tout son sens.
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Racontars de rapin
- Paul Gauguin
- 2014, Nouveau Monde
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« Ce serait pour dire que nos émotions devant ou à la lecture d’une œuvre d’art, tiennent à beaucoup de choses loin de la compréhension. Ce serait pour dire aussi que le critique doit, s’il veut faire œuvre véritable de critique, se méfier avant tout de lui-même. » Étrange testament d’un homme condamné à l’exil par l’aveuglement critique, mais qui savait l’importance de son œuvre, Racontars de rapin a été écrit par Paul Gauguin aux Marquises, à la toute fin de sa vie, dans un style volontiers barbare. Méconnu, ce texte de « contre-critique » a longtemps été négligé par les institutions et la critique. C’était prévisible : « Peut-être M. Brunetière lira ceci. Il sourira, dédaigneux et dira : “Que M. Gauguin aille d’abord à l’École Normale et nous discuterons ensuite.” – Aura-t-il raison ? » Privilégiant l’émotion et l’instinct plutôt que les idées et la culture, Racontars de rapin véhicule sous son apparent désordre quelques enjeux majeurs de la critique contemporaine, littéraire aussi bien qu’artistique. Un siècle après la mort de Gauguin, le 8 mai 1903, est-on enfin capable de l’entendre ? Ce serait pour dire qu’il y a urgence. Bertrand Leclair. Date de première édition : 1951.
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Rembrandt
- Jean Genet
- 2016, Gallimard
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Le projet d’un livre sur Rembrandt accompagna longtemps Jean Genet. Il découvre l’œuvre du peintre au début des années 1950 lors de séjours à Londres, puis à Amsterdam, Berlin et Vienne, et lui consacre un premier texte, publié dans L’Express en 1958. Au début des années 1960, Genet y travaille encore, mais en avril 1964, apprenant la mort de son ami Abdallah, il détruit le contenu d’une valise pleine de ses écrits. Ne subsistent des pages consacrées à Rembrandt que deux manuscrits, miraculeusement sauvés, qui formeront « Ce qui est resté d’un Rembrandt déchiré en petits carrés bien réguliers, et foutu aux chiottes », publié en revue en 1967. Bien que Genet les ait insérés dans ses Œuvres complètes, ces textes resteront confidentiels et il n’en verra pas d’édition illustrée de son vivant. En 1995, les Éditions Gallimard réalisent enfin le projet inabouti sous la forme d’un livre d’art qui révèle toute la puissance de la réflexion de Genet sur Rembrandt. C’est cet ouvrage, épuisé depuis longtemps, que revisite aujourd’hui la collection « L’Arbalète ». Illustré de l’ensemble des tableaux cités par Genet et complété d’une notice historique inédite, il viendra désormais voisiner avec L’Atelier d’Alberto Giacometti, le plus célèbre de ses écrits sur l’art. Date de première édition : 1995.
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Renaissance dionysiaque
- Philippe Morel
- 2015, Éditions du Félin
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La figure de Bacchus ou de Dionysos incarne et résume un faisceau d’idées, d’évolutions et d’aspirations caractéristiques de la Renaissance, période au cours de laquelle on a cherché à renouer plus étroitement avec l’héritage antique et certaines de ses valeurs, à relativiser ou à redimensionner la place du christianisme pour des registres existentiels qu’il avait souvent disqualifiés, et à explorer les parentés multiples qui faisaient s’entrecroiser des composantes culturelles païennes et chrétiennes. Bacchus n’est pas que le dieu de l’ivresse, compagnon de tous les plaisirs, notamment de la danse et de l’amour ; il préside à la fertilité sous toutes ses formes : agricole et humaine, mais aussi littéraire ou artistique. Il est la source ou le symbole d’une inspiration qui sert régulièrement de miroir aux peintres et se fait parfois principe de contemplation philosophique et métaphysique. Divers artistes parmi les plus célèbres de la période, tels Bellini, Titien, Michel-Ange, Raphaël, Caravage, Rubens, ont exploré ces potentialités à travers des œuvres majeures d’où ressortent les fonctions multiples et souvent paradoxales, propres à la sphère dionysiaque. Elles relèvent en effet aussi bien de l’excès que de la tempérance, du burlesque que du philosophique, du populaire que de l’aristocratique, de la trivialité que de l’élévation, de la vie que de la mort. Ainsi, l’antique divinité chtonienne s’est transformée en vecteur et incarnation du salut, et ce rapport à l’au-delà, un artiste comme Donatello va savoir génialement le renouveler dans une perspective chrétienne. Au-delà d’une redécouverte élargie et d’une réinterprétation variée de la culture antique, la Renaissance a ainsi travaillé à une fusion de ces traditions apparemment contradictoires, comme à une remise à jour de ce qu’il y a de profondément païen dans le christianisme, à un retour du refoulé dionysiaque tel qu’il ressort des thèmes iconographiques du pressoir mystique ou du Christ-vigne.
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Réflexion sur la question architecturale
- Remy Butler
- 2015, Les Belles Lettres
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La crise qui affecte aujourd’hui l’architecture est une crise de sa capacité à signifier qui s’inscrit dans un déclin plus général de la fonction symbolique en Occident. Qu’est-ce qui différencie un édifice d’un bâtiment ? Qu’est-ce qui différencie l’architecture de la construction ? C’est que l’architecture est essentiellement porteuse d’un discours qui assigne une place à l’homme dans le cosmos. Historiquement, c’est le pouvoir politique qui définissait cette place et faisait de l’architecture le vecteur privilégié de son expression. Aujourd’hui, au temps de la mort des grandes croyances, l’architecture est orpheline de la légitimité que lui conférait cette représentation du pouvoir. Pourtant, par certaines propriétés que cette enquête s’attache à décrire et à comprendre, l’architecture garde cette vocation profonde à signifier. En interrogeant un certain nombre de notions canoniques tombées en désuétude – composition, ornement, symétrie, rythme, etc. – cet ouvrage cherche à préciser les conditions d’existence de cette fonction symbolique. Car prendre le risque d’une approche ontologique de l’architecture invite in fine à considérer ce qui fait d’elle un art plus qu’un commerce : l’énoncé de l’humanité face au temps et à la mort.
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Scénographies au Bauhaus
- Albert Flocon
- 2013, Klincksieck
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« L'histoire du Bauhaus nous apprend pour l'essentiel que l'architecture et les objets utilitaires aussi bien qu'artistiques que celle-ci contient, étaient au centre des préoccupations de cette "usine à idées". Mais il semble qu'autour du "Bau" ne s'investissait que la moitié du potentiel inventif de cette communauté pas comme les autres. L'autre moitié se dépensait en fêtes, dont le point culminant fut le théâtre, et dans la mise en commun d'idées, de travaux et de loisirs […]. J'étais, comme Fabrice del Dongo, au milieu de la bataille, et, comme lui, j'ai compris seulement beaucoup plus tard que c'en était une. » Étudiant au Bauhaus de Dessau à la fin des années 1920, le jeune Albert Mentzel (il y entre à dix-huit ans), qui prendra plus tard le nom de Flocon, est l'acteur et le témoin privilégié des expérimentations théâtrales des grands maîtres de l'école. Ce sont trois années (1927-1930) d'intrigues à la tête du mouvement, de fêtes, mais surtout de réflexions scénographiques en vue de créer un théâtre nouveau – tout particulièrement celles d'Oskar Schlemmer (1888-1943) – qu'Albert Flocon s'attache à faire revivre dans ces trente brefs tableaux au style alerte, agrémentés de reproductions de linogravures.
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Souvenirs d'un marchand de tableaux
- Ambroise Vollard
- 2021, Nouveau Monde
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Galeriste hors pair, marchand d’art, dénicheur de talents, Ambroise Vollard (1866-1939) est devenu le symbole d’une réussite prodigieuse dans un métier hasardeux. Grâce à son intuition exceptionnelle, il a révélé au monde les plus grands artistes, parmi lesquels Gauguin, Cézanne, Renoir, Matisse et Picasso. Avec ces Souvenirs, il revient sur les étapes successives d’une carrière placée toute entière sous le signe de l’audace. Il raconte, par petites touches, les succès de ses découvertes, ses déceptions face aux échecs, et puis les débats, que ses choix très avant-gardistes n’ont pas manqué de susciter dans le marché de l’art. Il évoque les amitiés qu’il entretenait avec ses protégés – Manet, le Douanier Rousseau, Degas, Rodin –, leurs confidences, et nous fait revivre les grandes heures de sa célèbre galerie de la rue Laffitte, à Paris. Ses récits pittoresques et analyses, toujours pittoresques, souvent teintés d’humour, font des Souvenirs d’un marchand de tableaux une référence dans l’histoire de l’art moderne.
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