Études philosophiques

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De 1911, date à laquelle il entama ses études de philosophie, jusqu’à la veille de sa mort en 1951, Ludwig Wittgenstein entretint une abondante correspondance avec des philosophes fort célèbres, et d’autres moins connus, ainsi qu’avec de grands intellectuels. De ses maîtres en logique des années 1910, Gottlob Frege et Bertrand Russell, à ses collègues, élèves et disciples des années de Cambridge, en passant par les économistes John Maynard Keynes ou Piero Sraffa ou l’architecte Paul Engelmann, l’ouvrage regroupe l’ensemble de ces échanges. Au fil de cette riche activité épistolaire se découvre un penseur désavouant l’esprit de système sur lequel il avait d’abord misé, ne cessant de remettre sur le métier ses questions en vue d’un livre toujours resté à venir, et convaincu que seule la discussion philosophique peut instruire dans le courage de la pensée. Sa correspondance dévoile aussi un intellectuel partageant avec George Edward Moore une véritable passion pour la musique, se nourrissant de littérature à travers un très large éventail de lectures, et attentif à la découverte freudienne. Elle révèle enfin un homme d’une intransigeance totale, aussi bien à l’égard de lui-même qu’à l’égard de ses proches, mais doté d’un bel humour pince-sans-rire. La personnalité de Wittgenstein autant que sa démarche philosophique s’éclairent ainsi d’un jour inattendu.
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Lire et comprendre une œuvre. Cette collection a pour ambition de donner aux étudiants à la fois une vue d’ensemble des œuvres, indispensable pour comprendre les enjeux philosophiques, et les outils pour lire et comprendre un texte précis. Pour cela, l’élève dispose des éléments de lecture et d’analyse de l’œuvre dans son ensemble, d’un extrait de l’introduction, de différents outils (vocabulaire, notions, etc.) lui permettant d’adapter sa lecture à ses besoins.
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D'Alembert
- Michel Paty
- 1998, Les Belles Lettres
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Jean le Rond d’Alembert (1717-1783), connu pour avoir dirigé l’Encyclopédie avec Denis Diderot, est une figure clé du siècle des Lumières. Mathématicien, il a ouvert de nouvelles voies au développement des méthodes de calcul mathématique, physicien, il a unifié les principes de la mécanique des solides et des fluides, et fait faire des progrès considérables à l’astronomie mathématique, philosophe enfin, il a, développant une véritable épistémologie avant la lettre, examiné de manière critique la genèse et la signification des connaissances scientifiques, s’intéressant notamment à la question de leur domaine de validité, ainsi qu’aux conditions de leur application. D’Alembert témoigne vigoureusement du nouveau rapport qui s’instaure, à l’époque des Lumières, entre les sciences et la philosophie. Son œuvre, qui s’inscrit dans une double filiation, newtonienne et cartésienne, a été déterminante pour le développement d’une conception pleinement rationnelle de la physique mathématique, exprimée dans les œuvres marquantes de ses disciples, la Mécanique analytique de Lagrange et la Mécanique céleste de Laplace, et son influence, ainsi que celle de sa philosophie, directe sur Condorcet, se fera encore sentir au long du XIXe siècle.
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Que se passe-t-il dans l’espace allemand durant la période délicate qui s’étend de la Révolution française au Congrès de Vienne ? C’est là, au centre de l’Europe, que surgissent les orateurs romantiques. Mais peut-on alors parler de rupture radicale avec les Lumières et de refondation de la modernité européenne dans l’ordre du discours ? Pour répondre à ces questions toujours d’actualité, Christine de Gemeaux interroge les notions d’éloquence et de médiation. Dans une démarche qu’elle applique à Kant, à Adam Müller, grande figure du romantisme politique, mais aussi à des acteurs moins connus de l’histoire culturelle et politique, tels George Campbell des Lumières écossaises et Daniel Jenisch, de la philosophie populaire allemande, elle analyse une évolution décisive : le passage de la philosophie et de la rhétorique traditionnelles aux sciences humaines et à l’éloquence moderne, autrement dit à la communication. Ce livre montre que « rupture » signifie ici « refondation » : autour de 1800, la tradition oratoire, ressourcée à l’Antiquité, réincante la parole et fait surgir l’espace public et ses acteurs : les intellectuels. On y découvre Adam Müller, l’un des premiers grands orateurs de la nation allemande, l’artisan, face à la France, d’une dynamique intégratrice dans ce qui deviendra « l’espace communicationnel » cher à Jürgen Habermas.
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Plus le mouvement des idées modernes nous semble familier et irrésistible, moins nous éprouvons le désir de connaître notre situation. Savons-nous vraiment ce que nous voulons en nous réclamant des Lumières ou de leurs succédanés ? Partagés entre le constat d’un retour de la religion et de son effacement, nous sommes aujourd’hui plus désemparés que jamais face à cette question. Avec Friedrich Heinrich Jacobi (1743-1819), nous apprenons à lire les auteurs qui sont à l’origine de ce projet inouï de rationalisation dont nous avons cruellement perdu l’intelligence. Le propos de ce livre est de comprendre pourquoi Jacobi discerne « un malentendu de la raison avec elle-même » qui sera gros de l’avenir. Les métamorphoses du problème théologico-politique ont engendré différentes doctrines qui embrouillent l’écheveau de la foi et de la raison. Or la grandeur de Kant réside dans son effort de clarification : dans quelle mesure Kant parvint-il à « enchaîner Protée » ? Jacobi ravive le souvenir du conflit entre Athènes et Jérusalem auquel les Modernes ont l’illusion d’échapper en transformant les idées en idéaux et les hommes en Polyphèmes.
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Lire et comprendre une œuvre. Cette collection a pour ambition de donner aux étudiants à la fois une vue d’ensemble des œuvres, indispensable pour comprendre les enjeux philosophiques, et les outils pour lire et comprendre un texte précis. Pour cela, l’élève dispose des éléments de lecture et d’analyse de l’œuvre dans son ensemble, du texte des chapitres 1 à 8 de la partie I du tome II, de différents outils (vocabulaire, notions, etc.) lui permettant d’adapter sa lecture à ses besoins.
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De la recherche de la vérité, livre II, parties II et III
- Cyril Morana
- 2006, Bréal
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Lire et comprendre une œuvre. Cette collection a pour ambition de donner aux étudiants à la fois une vue d’ensemble des œuvres, indispensable pour comprendre les enjeux philosophiques, et les outils pour lire et comprendre un texte précis. Pour cela, l’élève dispose des éléments de lecture et d’analyse de l’œuvre dans son ensemble, du texte intégral des parties II et III du livre II, de différents outils (vocabulaire, notions, etc.) lui permettant d’adapter sa lecture à ses besoins.
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Deleuze
- Alberto Gualandi
- 1998, Les Belles Lettres
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Gilles Deleuze (1925-1995), est une des figures les plus controversées et les plus séduisantes de la philosophie contemporaine. Sa pensée, synonyme pour beaucoup de l’événement-Mai 68, semble avoir été oubliée par les milieux philosophiques institutionnels. Génie rusé ou innocent tricheur : à quoi tient la singularité de ce penseur excentrique ? Ce livre essaye de répondre à cette question en soutenant que l’inactualité et le décalage de Deleuze sont une conséquence de sa conception de l’être immanent, de son désir de coupler de façon systématique une philosophie « égalitaire » de la Pensée-Culture à une philosophie « univoque » de l’être-Nature. Dans cette perspective, les concepts deleuziens (intensité, synthèses, séries, corps-sans-organe, pli, réseau, rhizome, éternel revenir de la différence, etc.) sont éclaircis et rattachés, dans leur nouveauté, à la grande tradition philosophique occidentale. Apparaît alors une image presque classique de l’auteur de Différence et répétition, L’anti-Oedipe, Nietzsche et la philosophie et Spinoza et le problème de l’expression.
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La réception de Diderot depuis ses premiers écrits jusqu’au moment de la célébration, en 1913, dans un climat politique et idéologique tendu, du bicentenaire de sa naissance, est riche en péripéties. C’est au cours de ces cent trente années qu’ont eu lieu les principaux débats et affrontements, parfois passionnés, sur l’importance et le rôle du philosophe. Rien de moins serein que cette histoire, qui épouse les fluctuations de l’Histoire et accompagne la progressive découverte de l’œuvre. Par-delà Diderot, c’est aussi la perception des Lumières, célébrées ou mises en accusation, qui est en cause. On trouvera ici l’essentiel des textes critiques consacrés au maître d’œuvre de l’Encyclopédie.
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Denis Diderot-Sophie Volland
- Jacques Chouillet
- 2016, Honoré Champion
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Il n’est pas de meilleure définition du statut des Lettres à Sophie Volland que cette phrase admirable de Diderot : « Pour moi dans l’éloignement où je suis de vous, je ne sache rien qui vous rapproche de moi, comme de vous dire tout et de vous rendre présente à mes actions par mon récit ». Le langage de l’absence se solde donc par un supplément de présence. À partir de cette hypothèse de travail, la présente étude aborde successivement quatre aspects. Tout d’abord les « Situations », à propos desquelles on examine les données fondamentales de l’intrigue, et les tensions stylistiques qu’elles provoquent. Un deuxième chapitre est consacré aux « Médiations » qui s’établissent à travers les lettres entre les présents et les absents. Le troisième chapitre aborde plus directement les problèmes de l’amour, de l’absence et du désir. Une quatrième partie regroupe, en les simplifiant, les catégories principales à partir desquelles s’articule le discours du philosophe amoureux : la vie et la mort, le bonheur, la beauté, le destin et la sagesse. Une « philosophie qui relève l’humanité », telle est la conclusion, optimiste ou utopique selon le gré de chacun, vers laquelle s’oriente notre réflexion.
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Derrida
- Benoît Peeters
- 2010, Flammarion
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Écrire la vie de Jacques Derrida (1930-2004), c’est raconter l’histoire d’un petit Juif d’Alger, exclu de l’école à douze ans, qui devint le philosophe français le plus traduit dans le monde, l’histoire d’un homme fragile et tourmenté qui, jusqu’au bout, continua de se percevoir comme un « mal aimé » de l’université française. C’est faire revivre des mondes aussi différents que l’Algérie d’avant l’Indépendance, le microcosme de l’École normale supérieure, la nébuleuse structuraliste, les turbulences de l’après-68. C’est évoquer une exceptionnelle série d’amitiés avec des écrivains et philosophes de premier plan, de Louis Althusser à Maurice Blanchot, de Jean Genet à Hélène Cixous, en passant par Emmanuel Levinas et Jean-Luc Nancy. C’est reconstituer une non moins longue série de polémiques, riches en enjeux mais souvent brutales, avec des penseurs comme Claude Lévi-Strauss, Michel Foucault, Jacques Lacan, John R. Searle ou Jürgen Habermas, ainsi que plusieurs affaires qui débordèrent largement les cercles académiques, dont les plus fameuses concernèrent Heidegger et Paul de Man. C’est retracer une série d’engagements politiques courageux, en faveur de Nelson Mandela, des sans-papiers ou du mariage gay. C’est relater la fortune d’un concept – la déconstruction – et son extraordinaire influence, bien au-delà du monde philosophique, sur les études littéraires, l’architecture, le droit, la théologie, le féminisme, les queer ou les postcolonial studies. Pour écrire cette biographie passionnante et riche en surprises, Benoît Peeters a interrogé plus d’une centaine de témoins. Il est aussi le premier à avoir pris connaissance de l’immense archive personnelle accumulée par Jacques Derrida tout au long de sa vie ainsi que de nombreuses correspondances. Son livre renouvelle en profondeur notre vision de celui qui restera sans doute comme le philosophe majeur de la seconde moitié du XXe siècle.
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Derrida
- Jean-Michel Salanskis
- 2010, Les Belles Lettres
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Jacques Derrida (1930-2004) n’est pas seulement un membre de la génération subversive des années 60-70, il a en quelque sorte régné sur ce moment philosophique. Sa manière était plus austère, son propos moins exaltant, mais il passait pour le plus brillant, s’avérait comme le plus fécond et devançait les autres dans la reconnaissance internationale. Les adeptes de chacun des autres le connaissaient et reconnaissaient, il les réunissait, en un sens. Il fut compté, d’ailleurs, comme le plus exaspérant par tous ceux qui sentaient dans ce moment un jeu trouble à l’égard de la rationalité. Il est encore trop proche de nos vies pour que l’on puisse prétendre rendre entièrement justice aux milliers de lignes de son œuvre. Avec le présent ouvrage, on entend seulement offrir aux « amateurs » une introduction à une pensée difficile, accomplir un premier repérage de ce qu’elle a fait, de la manière dont elle nous a marqués et dont elle peut nous inspirer. On commence par exposer la pensée centrale de Derrida, celle dont le mot déconstruction signifie le programme. On raconte ensuite quelque chose du parcours de Derrida, du voyage de son écriture parmi les pays et les enjeux de la culture. Puis on décrit Derrida dans l’activité chez lui fondamentale de la lecture des philosophes, en prenant l’exemple de ses discussions de Husserl, Levinas et Heidegger. Enfin, on évoque sa postérité et les prolongements que sa pensée pourrait connaître.
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Ce livre met au jour et analyse certaines implications formelles de la philosophie de Spinoza créatrices de difficultés d’interprétation. Il s’agit, en premier lieu, de l’établissement par le système lui-même d’une relation nécessaire entre des ensembles de thèses disjoints qui aboutit à ce que l’un de ces ensembles impose à un ou plusieurs autres des orientations ou des caractéristiques problématiques voire aporétiques ; en second lieu, toujours à propos de ce qui ressort d’implications formelles aux conséquences incertaines, des relations qui interviennent entre des ensembles de thèses et des figures. Les figures sont des représentations de choses ou d’états de chose – de l’eau, du sang, une chandelle et sa flamme – auxquelles Spinoza attribue la fonction d’appuyer un argument précis. Leur singularité tient à ce qu’elles prolongent ou accompagnent l’enchaînement de propositions philosophiques qui n’ont pas un rapport immédiatement évident ou explicite avec leur fonction première. Une figure nous renseigne sur autre chose que son objet premier et, par conséquent, ou bien éclaire d’un jour neuf des arguments théoriques auxquelles elle était liée de manière inapparente, ou bien nous oriente vers des confins où le système se perd certes un peu, mais, au moins autant, rencontre les conditions de son extension à des expériences ou à des manières d’être imprévues et, à bien des égards, surprenantes. Dans son enquête, l’auteur examine quelles formes peut prendre la constitution d’une linguistique spinoziste à même de rendre possible l’expression par la langue de ce qui est de l’ordre de la Pensée ; quels sont les tenants et aboutissants d’une interprétation des Lemmes de l’Éthique II ; enfin, quels longs cheminements conduisent du thème de la suppression de l’extériorité – condition pour un être quelconque d’une existence d’une durée illimitée – au thème de la complète altérité des natures respectives de celui qui vénère et de celui qui est l’objet de cette vénération – condition d’un sentiment d’amour extatique voire sacré.
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Dictionnaire de la demeurance
- Francis Jacques
- 2016, Honoré Champion
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Un enjeu lexicologique : que la chouette habite le dictionnaire. Il y a un âge de l’abécédaire, quand le philosophe revient à sa langue pour imprimer sa marque au lexique. Pour cette recherche lexicologique sur le concept de permanence (ici : demeurance), nous nous sommes placés au cœur du paradigme temporel, afin de mobiliser les locutions et tournures de la langue pour enrichir le trésor de la langue philosophique. En philosophe du langage et du texte, j’ai tenté d’élucider les décisions de méthode qui forgent son lexique. Les événements sont plus réels et les formes plus pérennes que les choses, les dispositions que les états de conscience, les processus que les structures. Il fallait restaurer l’épaisseur métaphysique, théologique, scientifique, poétique de la notion de permanence. Notre méthode est érotétique (on s’interroge), catégoriale (on rayonne autour du foyer catégorial permanence-pérennité-précarité) et textologique (on convoque le pluriel des types de textes). C’est un impératif nouveau pour l’espèce : happée par le court terme, notre modernité est malade de précarité. J’ai voulu raviver le visage plus qu’à demi effacé de la permanence comme un défi : introduire son concept ; lui garder une fonction catégoriale dans la recherche. Sujet orphelin, moins exploré que l’histoire, la durée ou l’évolution, il concerne pourtant la survie de l’humain. Soit à inaugurer une relation de demeurance au plus intime de la gouvernance humaine du temps. La nécessité de prendre pied dans la durée, le rapide changement de notre rapport au corps, à la mort, à la procréation, et surtout le sens johannique du demeurer en Dieu par l’amour sont recentrés contre la précarité du site humain, par la pérennité de l’espérance. Cela importe à la conception de la vérité. Les Septante avaient choisi de rendre le mot biblique qui signifie permanence, ‘èmèt’, par le grec ‘alètheia’, vérité. Refaisons donc nos permanences. On commence par le paradoxe : seul le changement est permanent. On continue par l’aporie : l’être n’est-il pas détrôné par le flux du devenir ? Même si la sagesse orientale s’imprègne d’un principe d’impermanence : notre vie telle une bulle d’eau ou une chandelle… Mais sa méditation millénaire sur l’âtman est une descente en soi qui préserve une source de bonté ontologique. Au lieu de déplorer l’impermanence, nous lui substituons les non-permanences que l’Occident n’en finit pas de détailler.
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Différence, différend : Deleuze et Lyotard
- Corinne Enaudeau and Frédéric Fruteau de Laclos
- 2015, Les Belles Lettres
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Gilles Deleuze et Jean-François Lyotard sont deux figures centrales de la pensée française contemporaine. Leur connivence, née dans les années 1970 alors qu’ils enseignent à l’université expérimentale de Vincennes, procède d’une critique partagée de l’humanisme classique, d’une distance comparable à l’égard du structuralisme, enfin d’une thématisation commune du désir et de la sensibilité. La publication, à deux ans d’intervalle, de L’Anti-Œdipe et d’Économie libidinale confirme cette proximité : les auteurs y soutiennent des positions éthiques et politiques tout aussi intempestives. On aurait pourtant tort de croire que leurs idées relèvent d’une même « philosophie de la différence », expression qui caractérise la seule entreprise de Deleuze. Dès les années 1980, Lyotard et Deleuze ont en effet divergé sur le sens à accorder à la psychanalyse, à l’œuvre de Wittgenstein ou encore à l’obligation morale. Le propos du présent volume est de mettre à profit quarante années de recul pour confronter à nouveaux frais ces deux représentants de la philosophie française, en restituant l’héritage, l’évolution et le prolongement de leurs pensées respectives. Les contributions ici réunies déploient le large éventail des disciplines que Deleuze et Lyotard ont explorées et discutées. Elles s’intéressent aussi bien à la période de leur plus grande proximité théorique qu’à l’apparition des différends les opposant, au moment même de l’avènement, chez Lyotard, du concept de « différend ».
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Diogène le cynique
- Étienne Helmer
- 2017, Les Belles Lettres
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Né à Sinope au IVe siècle av. J.-C. et mort à Corinthe après un long séjour à Athènes, Diogène est un personnage exubérant et scandaleux dont les provocations sont restées célèbres : il fait l’amour et se masturbe en public, éconduit Alexandre le Grand comme un importun et insulte ses contemporains. Figure de la transgression, il n’est pourtant pas un apôtre de l’ensauvagement : ce n’est pas la civilisation que Diogène conteste, mais les servitudes encombrant notre vie matérielle et les conventions nous inféodant aux puissants. Mode de vie et pensée tout ensemble, le cynisme de Diogène est une manière neuve de philosopher qui, loin des constructions théoriques complexes, reste au plus près des réalités quotidiennes. En proposant l’idéal d’une vie simple soustraite aux illusions du désir, cette philosophie offre aux individus et aux sociétés un contre-pouvoir libérateur. Sa critique des valeurs sociales et sa puissance de dérangement n’ont pas échappé à Nietzsche ni à Foucault. Elles gardent toute leur actualité pour qui s’interroge sur les bienfaits et les méfaits de la croissance économique, sur les exclusions déchirant le monde humain.
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Lire et comprendre une œuvre. Cette collection a pour ambition de donner aux étudiants à la fois une vue d’ensemble des œuvres, indispensable pour comprendre les enjeux philosophiques, et les outils pour lire et comprendre un texte précis. Pour cela, l’élève dispose des éléments de lecture et d’analyse de l’œuvre dans son ensemble, du texte intégral des trois premières parties, de différents outils (vocabulaire, notions, etc.) lui permettant d’adapter sa lecture à ses besoins.
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Discours sur la légitimation actuelle de l'artiste
- Paul Audi
- 2012, Les Belles Lettres
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Sur quelle base reconnaît-on aujourd’hui à un individu le droit de se dénommer « artiste » ? Qui est ce « on » dont l’artiste dépend pour gagner sa légitimation ? Sur quels critères « objectifs » repose l’obtention de son statut ? Plus généralement, de quoi dépend la qualification de l’artiste ? Voilà des questions que la sociologie a souvent été amenée à résoudre avec plus ou moins de succès. Or, ici, il ne s’agit pas de cela. C’est en philosophe que je tente d’y répondre, en m’inscrivant délibérément dans le prolongement d’une interrogation déjà entamée sur le fondement à la fois éthique et esthétique de la création artistique – dans la perspective, donc, de ce que j’ai appelé l’esth/éthique. En prenant pour fil conducteur la dernière définition normative que l’Unesco a proposé de l’artiste, le présent opuscule – une conférence à l’origine, d’où sa brièveté – montre comment le critère de légitimation s’est déplacé de l’art à la culture, c’est-à-dire des œuvres (artistiques) aux produits (culturels). Je me demande ainsi, non sans vivacité et combativité, de quel monde relève ce critère qui, sous couvert du contraire, prive radicalement l’artiste de cette souveraineté qu’il avait pourtant conquise de haute lutte au nom de la modernité. Au critère de la responsabilité, toujours singulièrement assumée, de l’artiste, devrait-on préférer ceux de sa reconnaissance extérieure et mondaine, qui ne sont en réalité rien de moins que ceux dont se soutient la Culture à majuscule pour persévérer dans son être ? Le présent « Discours » est suivi d’une Discussion avec Francis Marmande au sujet de la notion de « souveraineté », au sens singulier que lui a donné Georges Bataille.
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Dissensus
- Florence Alazard , Stéphan Geonget , Laurent Gerbier and Paul-Alexis Mellet
- 2016, Honoré Champion
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Le dissensus, ce n’est pas le conflit, mais c’est l’opinion nouvelle, celle qui contraint les hommes de la Renaissance à penser la rupture ou l’opposition, et à apprendre à supporter la différence. De Jean de Marconville qui se demande « d’où procede la diversité des opinions des hommes » à Menocchio qui, face à des inquisiteurs soucieux d’identifier ses complices, soutient qu’il n’a « jamais rencontré quelqu’un qui ait ces opinions, et ces opinions qu’[il a] eues, [il] les [a] tirées de [son] cerveau », on a pensé l’apparition de la « novelleté » comme un des signes qui permettent de définir la période du XVe au XVIIe siècle. Dirigé par Florence Alazard, Stéphan Geonget, Laurent Gerbier et Paul-Alexis Mellet (tous enseignants-chercheurs au Centre d’Études Supérieures de la Renaissance), ce volume pluridisciplinaire interroge la façon dont les sociétés de la première modernité réagissent aux discordances des opinions, particulièrement quand on ne se contente plus de bannir au loin celui ou ceux qui pensent différemment et quand le groupe ne vole pas en éclats mais se maintient d’une façon ou d’une autre.
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« Si je devais écrire un livre pour communiquer ce que je pense déjà, avant d'avoir commencé à écrire, je n'aurais jamais le courage de l'entreprendre. Je ne l'écris que parce que je ne sais pas encore exactement quoi penser de cette chose que je voudrais tant penser. [...] Je suis un expérimentateur en ce sens que j'écris pour me changer moi-même et ne plus penser la même chose qu'auparavant. » Michel Foucault, 1978. Ces Dits et écrits, qui réunissent, parallèlement à ses grands livres, la totalité des textes publiés du vivant de Michel Foucault (1926-1984), constituent l'autobiographie intellectuelle de l'un des grands esprits du XXe siècle. On y découvre l'immensité de sa culture, la variété de ses préoccupations, une curiosité toujours en éveil, une liberté et une générosité de parole et d'engagement, qui permettent de mieux cerner le personnage et éclairent la lecture de ses ouvrages. Publiés dans l'ordre chronologique, ces conférences, préfaces, articles, essais et entretiens, croisés avec la biographie qui les précède, donnent la possibilité de suivre les cheminements de sa pensée, son perpétuel renouvellement.
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