Études philosophiques

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Alors qu’on la dit généralement éloignée des considérations matérielles, la philosophie a pourtant, depuis toujours, montré un intérêt profond pour l’analyse du champ de notions regroupées dans la triade « technique, travail, économie ». Cette tradition s’est récemment développée sous la forme d’une épistémologie spécifique et d’un développement spectaculaire des « sciences économiques et sociales ». Toutefois, le revers de cette évolution récente est la prise d’indépendance, à l’égard de la philosophie, de l’économie et de la technologie, devenues des sciences humaines à part entière. L’objectif de cet ouvrage consiste d’abord à renouveler les analyses proprement philosophiques de cette triade classique. Il s’agit également de montrer au lecteur étudiant, comme à un plus large public, l’apport et la fécondité de la philosophie sur des sujets qui touchent de près à leurs préoccupations quotidiennes, aux inquiétudes et aux crises de la société contemporaine, aux débats qui ne cessent d’agiter le monde politique et la presse généraliste.
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Thomas More
- Marie-Claire Phélippeau
- 2016, Gallimard
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« Le pilote ne quitte pas le navire devant la tempête parce qu’il ne peut maîtriser le vent. » Auteur de L’Utopie (1516), ce pays de nulle part qui possède « la meilleure forme de communauté politique », où règnent la justice sociale et la tolérance, et où personne ne manque de rien, Thomas More (1478-1535) fut activement engagé dans son époque. Chargé d’ambassades en Europe, signataire de la paix des Dames, ce juriste de formation, ami d’Érasme, avec lequel il entretenait une correspondance fidèle, fut un homme de loi brillant et généreux, doublé d’un homme de lettres à la verve mordante et plein d’humour. Homme de Dieu, en lutte contre les réformateurs luthériens, il publia un retentissant Dialogue concernant les hérésies. Refusant de renier sa foi en l’Église de Rome, il fut emprisonné à la Tour de Londres et exécuté le 6 juillet 1535. Au pied de l’échafaud, il déclara à son bourreau : « Merci de m’aider à monter. Pour la descente, je me débrouillerai tout seul. »
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Tocqueville
- Brigitte Krulic
- 2016, Gallimard
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« Je n’ai pas de traditions, je n’ai point de parti, je n’ai point de cause si ce n’est celle de la liberté et de la dignité humaine. » L’œuvre d’Alexis de Tocqueville (1805-1859) a apporté une contribution fondamentale à la compréhension de la modernité démocratique et de précieuses clés d’analyse pour appréhender les catastrophes du XXe siècle et les évolutions des sociétés contemporaines : crise du lien social, tyrannie de l’opinion et de la pensée dominante, fragilité de la liberté de penser et de dire. Cette biographie replace l’auteur du De la démocratie en Amérique et de L’Ancien Régime et la Révolution dans son rôle de témoin capital et d’acteur du siècle des révolutions. Sa vie comme sa pensée, lucide mais passionnée, s’articulent autour d’expériences fondatrices : le voyage en Amérique puis les missions en Algérie ; l’engagement politique (député, il rédigea des rapports sur le système pénitentiaire, l’abolition de l’esclavage et la politique coloniale française, puis devint ministre des Affaires étrangères) ; enfin, le réseau d’amis et de correspondants qui assurent son rayonnement au sein des cercles intellectuels en France et à l’étranger.
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Tommaso Campanella
- Germana Ernst
- 2007, Les Belles Lettres
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Tommaso Campanella (1568-1639) est, à beaucoup d’égards, un frère de Giordano Bruno : méridional, de basse extraction, il entre dans l’ordre dominicain à Naples (1583) et connaît bien vite des difficultés avec l’Inquisition (1591, 1593, 1596) et doit même participer à une séance d’Auto-da-fé à Rome. Pris par les Espagnols à l’occasion d’un soulèvement, il est horriblement torturé par l’Inquisition de Naples, mais s’en tire en feignant la folie (1600). Commence alors un emprisonnement qui durera vingt-sept ans, dans des conditions souvent épouvantables. Au cours de ces années, Campanella réussit à garder le contact avec le monde extérieur, il lit, donne des cours, reçoit des visites et surtout écrit sans cesse en puisant dans les ressources d’une mémoire prodigieuse. Sa libération des prisons de l’Inquisition en 1627 marque le début d’une phase inattendue dans sa vie : il devient le théologien du pape, avant de devoir quitter Rome, à la suite d’un nouveau scandale. Sa vie s’achève à Paris, non sans qu’il se soit créé, par son activité ininterrompue, un nouveau milieu d’amis – et d’ennemis. Depuis toujours, Campanella cherche à promouvoir un « aggiornamento » de la philosophie catholique, un mariage entre la théologie catholique et la philosophie platonicienne et la science contemporaine. D’où son projet d’une sorte d’encyclopédie philosophique où toutes les sciences définitivement réconciliées avec la théologie viendraient trouver leur place. Le livre de Germana Ernst retrace cette existence extraordinaire, tout en mettant en relief les aspects les plus importants de cette pensée jamais en repos.
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Lire et comprendre une œuvre. Cette collection a pour ambition de donner aux étudiants à la fois une vue d’ensemble des œuvres, indispensable pour comprendre les enjeux philosophiques, et les outils pour lire et comprendre un texte précis. Pour cela, l’élève dispose des éléments de lecture et d’analyse de l’œuvre dans son ensemble, du texte intégral du Traité, de différents outils (vocabulaire, notions, etc.) lui permettant d’adapter sa lecture à ses besoins.
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Une amitié américaine
- Claire Coleman
- 2013, Desclée de Brouwer
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New York, été 1942. Peu après la déclaration de la guerre, les Maritain ont quitté la France et se sont réfugiés aux États-Unis. Tout en poursuivant son œuvre littéraire, Jacques donne des cours et des conférences à travers le pays. Raïssa publie Les grandes amitiés et achève la rédaction de ses souvenirs, souvent interrompue par la maladie et les souffrances qui l’accablent. L’arrachement à leur pays, le désastre en Europe et le sort des Juifs ne cessent de peser sur le cœur et les pensées du couple. C’est dans ce contexte troublé que, le 22 août 1942, les Maritain reçoivent la lettre d’une inconnue. Celle qui leur écrit pour la première fois vient de lire Les grandes amitiés. C’est une Américaine de quarante-trois ans, écrivain, poète, dont la vie sera désormais liée à la leur.
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Une morale pour les mortels
- Anne Merker
- 2016, Les Belles Lettres
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Une morale pour les mortels est une étude d’ensemble de l’éthique de Platon et d’Aristote, à partir de la problématique philosophique qui lui donne corps : la mortalité de l’être humain, source de ses désirs et de leur perpétuelle insatisfaction. Par contraste avec une morale du devoir, on découvre ici une morale qui s’exprime par un « il faut » (δεί, χρή), poussant vers une fin qui puisse répondre au manque (ένδεια) et au besoin (χρεία) qui marquent la condition humaine. À partir de cette problématique sont repris et éclairés tous les concepts et thèses classiques de l’éthique ancienne : la question de la mesure et de l’harmonie, la vertu dans son unité et sa pluralité, le bonheur, le bien, le plaisir, l’amitié, l’amour de soi, la volonté et les autres désirs, l’intention, l’action, et surtout la vérité du paradoxe « nul n’est méchant de plein gré », dont sont exposées la résistance face aux critiques d’Aristote et les conséquences dans le domaine pénal. L’ensemble met en valeur la spécificité de l’être humain décelée par les Anciens : qu’il soit un être tout à la fois désirant et pensant. Date de première édition : 2011.
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Une mort très douce
- Simone de Beauvoir
- 1972, Gallimard
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« La journée du mardi se passa bien. La nuit, maman fit des cauchemars. "On me met dans une boîte", disait-elle à ma sœur. "Je suis là, mais je suis dans la boîte. Je suis moi, et ce n'est plus moi. Des hommes emportent la boîte !" Elle se débattait : "Ne les laisse pas m'emporter !" Longtemps Poupette a gardé la main posée sur son front : "Je te promets. Ils ne te mettront pas dans la boîte." Elle a réclamé un supplément d'Équanil. Sauvée enfin de ses visions, maman l'a interrogée : "Mais qu'est-ce que ça veut dire, cette boîte, ces hommes ? – Ce sont des souvenirs de ton opération ; des infirmiers t'emportent sur un brancard." Maman s'est endormie. » Date de première édition : 1964.
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Une nouvelle connaissance du vivant
- Claude Debru , Michel Morange and Frédéric Worms
- 2012, Éditions Rue d'Ulm
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La publication presque simultanée de L’Ordre biologique d’André Lwoff (1969), de La Logique du vivant de François Jacob (1970), du Hasard et la nécessité de Jacques Monod (1970) et les débats qui s’ensuivirent, ont constitué un moment fort de la vie intellectuelle française. Comme il serait difficile aujourd’hui d’imaginer des échanges analogues, réunissant philosophes et scientifiques autour de questions aussi fondamentales que la nature de l’objectivité scientifique et l’explication des phénomènes vivants ! Le contexte scientifique et culturel explique la genèse de ces trois ouvrages et les réactions qui suivirent leur publication. Dès 1971, un bel article de Georges Canguilhem en soulignait les convergences. Ce livre montre qu’ils sont le fruit des avancées rapides survenues dans la description moléculaire des organismes vivants. L’impact de ces découvertes est d’autant plus important en France que les transformations précédentes des sciences du vivant, l’essor de la génétique et de la synthèse moderne dans les années 1930 – nouvelle version de la théorie de l’évolution –, y étaient passés inaperçus. Ce recueil vise à rappeler, mais surtout à faire mieux comprendre, ce moment exemplaire des relations entre la science, notamment la science du vivant, et la philosophie.
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Une pensée à l'horizon de l'errance
- Kostas Axelos
- 2015, Les Belles Lettres
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« C’est dans l’entretien, paraît-il, que le travail de la pensée s’éclaircit et se précise » constatait Kostas Axelos dans sa préface d’un petit recueil d’entretiens méditatifs aux débuts des années soixante-dix. Les entretiens publiés ici correspondent à des moments divers et espacés de la vie du penseur et de son cheminement. Déjà publiés dans des recueils, des revues et des journaux, en français ou en grec, ces entretiens offrent au lecteur – même au moins avisé – la possibilité d’une rencontre plus aisée avec cette pensée planétaire de l’errance et du jeu du monde.
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Une renaissance sartrienne
- Annie Cohen-Solal
- 2013, Gallimard
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Après l'enterrement de Sartre, en avril 1980, on eut l'impression que la France venait d'enterrer Victor Hugo pour la deuxième fois. Puis son œuvre s'embarqua dans une étrange aventure, faite de bonheurs et de malheurs, selon les pays et selon les époques. Dans cet essai, Annie Cohen-Solal porte sur cette pensée en mouvement un regard nouveau, nourri de ses voyages à travers le monde et des lectures auxquelles il lui a été donné d'assister. Car, pendant qu'en France on s'amusait à chercher des poux dans la tête de Socrate, les hommes en provenance d'Europe, d'Afrique, d'Asie, d'Océanie, des deux Amériques s'accordaient sur un point : le message de Sartre restait, aux yeux de leurs intellectuels, un outil de référence pour déchiffrer leur époque.
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Utopie et tyrannie
- Michele Battini
- 2017, Éditions Rue d'Ulm
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Selon les néolibéraux, l’utopie mène à la tyrannie, et toute législation sociale est l’ennemie de la liberté. De Hayek à Furet en passant par Aron, ils se sont souvent référés à Élie Halévy et à ses travaux. Or les « Papiers Halévy » déposés à la bibliothèque de l’École normale supérieure permettent de montrer que l’auteur de L’Ère des tyrannies n’a, lui, jamais exclu la possibilité d’associer le socialisme et la liberté. Ils fournissent ainsi les pistes d’une exploration aux sources du mouvement ouvrier, mettant en lumière l’opposition entre un autoritarisme nostalgique des corporations, proche de Bonald, et la volonté d’étendre les libertés des modernes jusque dans le domaine du travail. Ils permettent de reparcourir les œuvres de John Stuart Mill, Saint-Simon, Marx, Proudhon, de confronter le souci de justice sociale à la pensée de Mauss ou de Polanyi, de renvoyer aux lectures de Machiavel et de Rousseau, à Tocqueville et à Arendt, ainsi qu’à la réflexion des classiques – à commencer par Xénophon – sur la nature de la tyrannie.
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Vie et mort des nations
- Alain Pons
- 2015, Gallimard
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La place de Vico dans le siècle des Lumières, comme dans l’histoire des idées, est difficile à déterminer. Tenu à l’écart des courants dominants de son époque, il n’a été lu et étudié que bien après sa mort. Sa pensée n’a cessé depuis de faire l’objet d’interprétations diverses et contradictoires : certains la jugent tournée vers le passé, nourrie de l’humanisme grec et latin revivifié par le christianisme ; d’autres y voient la préfiguration des grandes visions modernes de l’histoire. Son œuvre, écrit Alain Pons, dépasse l’opposition entre Anciens et Modernes : elle a l’ambition de fonder une science nouvelle, non pas du monde naturel mais du monde des hommes, sous la forme d’une étude des nations. Pour ce faire, le philosophe napolitain unit intimement deux savoirs distincts : une philosophie de l’esprit humain qu’il ne veut pas réduire à la pure raison, et une philologie qui explore le savoir historique accumulé depuis la plus lointaine Antiquité. Cette lecture met en lumière la façon dont, selon Vico, naissent, vivent et peuvent mourir les nations, et comment se construisent chez elles les « choses humaines » – religions, langages, coutumes, lois, institutions politiques. Elle donne son relief à l’intuition fondamentale qui fait l’originalité du philosophe : c’est dans le temps de l’histoire et dans la vie des nations que l’homme accomplit son humanité. La Science nouvelle (1744) ouvre certaines voies dans lesquelles vont s’engager la philosophie moderne et les sciences humaines. Elle aide à comprendre les interrogations, les espoirs et les craintes que le destin des nations fait toujours naître.
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Dans cette très belle méditation, un philosophe se débat avec l’espérance de survivre, tout en se trouvant dans l’impossibilité intellectuelle et spirituelle d’acquiescer à toute vision naïve d’un autre monde qui serait le monde en double, ou la copie, de ce monde-ci. Il faut faire le deuil de toute image, de toute représentation.
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Voir la philosophie
- Juliette Dross
- 2010, Les Belles Lettres
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« Voir la philosophie » : l’expression peut sembler paradoxale. Comment voir un concept qui, par nature, échappe au regard ? Comment, surtout, le donner à voir ? Cette question marque profondément la philosophie romaine de la fin de la République et du Haut-Empire : soucieux de transmettre leur doctrine, les penseurs romains choisissent bien souvent de doubler leur démonstration théorique par une mise en images de la philosophie. En plaçant la philosophie sous les yeux de leur destinataire par le biais de procédés rhétoriques variés, ils s’efforcent de la rendre accessible, familière et de lui donner ainsi droit de cité à Rome. Cette étude s’emploie dès lors à montrer d’une part comment la philosophie était représentée à Rome, d’autre part pourquoi elle l’était. La résolution de cette double question repose sur l’exploration de la notion de représentation dans la rhétorique antique, elle-même liée à celle du concept d’évidence (enargeia en grec, euidentia en latin), puis sur l’analyse de la manière dont les philosophes percevaient le recours à l’image. La question des représentations de la philosophie rejoint ainsi la problématique plus large des rapports entre la rhétorique et la philosophie. En effet, la méfiance des philosophes à l’égard de la rhétorique, héritée de Platon, est toujours perceptible dans la philosophie hellénistique et romaine, et le recours à la rhétorique de l’évidence pose certains problèmes éthiques et philosophiques qui forcent les penseurs à préciser les conditions d’un usage acceptable de la représentation rhétorique. Le recours à l’image est-il compatible avec les exigences épistémologiques et éthiques des philosophes ? La lecture des textes romains apporte une réponse à cette question en révélant que l’usage des représentations répond à des exigences pédagogiques, parénétiques et heuristiques, mais aussi à des enjeux plus spécifiquement doctrinaux et polémiques. Cette diversité fonctionnelle explique pourquoi l’usage des représentations de la philosophie s’est développé dans la littérature philosophique romaine. Elle met plus largement en lumière la symbiose croissante, à Rome, entre la rhétorique et la philosophie et laisse ainsi entrevoir la spécificité et l’originalité de la pensée romaine par rapport à la pensée grecque. Ce livre s’adresse aux étudiants et aux spécialistes de rhétorique et de philosophie antiques, et plus généralement aux personnes intéressées par les rapports entre la rhétorique et l’éthique.
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Voltaire
- Raymond Trousson
- 2008, PUPS
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De son vivant, Voltaire est entré dans la légende : dramaturge, il est tenu pour le successeur de Corneille et de Racine ; poète, il est celui qui, avec La Henriade, a enfin donné une épopée à la France ; combattant de la tolérance et de la libre pensée, il est le champion des victimes de l’obscurantisme, l’avocat des Calas, des Sirven, du chevalier de La Barre. Tout au long du XIXe siècle, il ne laisse personne indifférent. Détesté ou adoré, il apparaît comme l’un des pères spirituels de la Révolution, le « rieur plein de larmes » (Michelet) qui a œuvré à l’amélioration de la condition humaine. Si le romantisme a occulté une partie de son œuvre, il a consacré l’auteur des contes, du Dictionnaire philosophique, de l’Essai sur les mœurs, du Traité sur la tolérance. De son entrée au Panthéon en 1791 à la célébration du centenaire de sa mort en 1878, il est au cœur de tous les débats philosophiques et politiques, célébré ou contesté par Mme de Staël, Chateaubriand, Hugo, Stendhal, Lamartine, Musset, Auguste Comte, Balzac, Barbey d’Aurevilly ou Louis Veuillot. Le discours de Hugo en 1878 exalte son immortalité. Raymond Trousson rassemble ici, sur Voltaire, une centaine de textes d’écrivains, de critiques, de professeurs, de journalistes, de philosophes, dans lesquels se reflète également l’image des Lumières depuis la Révolution jusqu’à la IIIe République.
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Voltaire
- Raymond Trousson
- 2008, Tallandier
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Si le XVIIe siècle fut le siècle de Louis XIV, le XVIIIe appartient au « roi Voltaire ». De 1718, date du succès exceptionnel d’Œdipe, à 1778, l’année de sa mort et du triomphal succès d’Irène, Voltaire a régné sur la scène française en successeur de Racine et de Corneille. Dramaturge inégalé en son temps, il est aussi, avec La Henriade, le premier poète épique de la France. Ses écrits historiques, de l’Histoire de Charles XII à l’Essai sur les mœurs, ont renouvelé la conception de l’histoire en l’orientant vers l’étude des mœurs et des mentalités. Le conteur, avec Candide ou Zadig, demeure un maître incontesté. Philosophe déiste, dès les Lettres philosophiques il a lutté contre ce qu’il nommait « l’Infâme » – le fanatisme, les superstitions et les préjugés de toute sorte – et prêché inlassablement la tolérance. Aujourd’hui encore, son Traité sur la tolérance, publié en 1763, n’a rien perdu de son actualité. Champion de la réforme judiciaire, adversaire de la torture et de la peine de mort, défenseur de la liberté de penser, ses combats pour les Calas, les Sirven, les La Barre et autres, ont fait de lui le symbole de la résistance à toutes les oppressions, le dénonciateur infatigable des crimes contre l’humanité et la pensée, celui qui, contre toutes les résistances, n’a cessé de pousser « le cri du sang innocent ». Seigneur de Ferney, il a transformé, en quelques années, une bourgade misérable en une petite ville florissante où cohabitaient paisiblement catholiques et protestants. Tel est l’homme que la foule acclame en 1778 à Paris, où il vient mourir après vingt-huit années d’exil, et celui que la Révolution, le 11 juillet 1791, porte au Panthéon. Deux siècles plus tard, il demeure une référence universelle et l’ancêtre des intellectuels engagés, l’un de ceux qui ont contribué à édifier le monde moderne. Admiré ou exécré, Voltaire l’insoumis ne laisse personne indifférent, et sa gloire demeure à la mesure des passions qu’elle éveille et des haines qu’elle nourrit. Sa longue carrière a été un incessant combat et nous sommes les héritiers de ses victoires.
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Vérité scientifique et vérité philosophique dans l'œuvre d'Alexandre Koyré
- Jean Seidengart
- 2016, Les Belles Lettres
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Les nouvelles études rassemblées sous ce titre, Vérité scientifique et vérité philosophique dans l’œuvre d’Alexandre Koyré, sont issues du colloque international organisé à l’université Paris Ouest-Nanterre en février 2012 et dont nous publions ici les actes. L’ouvrage se propose d’élucider les positions philosophiques défendues par Alexandre Koyré (1892-1964) dans ses principales recherches en histoire des idées scientifiques et philosophiques, tout en mettant à l’épreuve cette déclaration qui est au centre de son œuvre : « Je suis, en effet, profondément convaincu, […] que l’influence des conceptions philosophiques sur le développement de la science a été aussi grande que celle des conceptions scientifiques sur le développement de la philosophie. » Assurément, les écrits d’Alexandre Koyré en histoire de la physique, de l’astronomie et de la cosmologie ont réussi à montrer, au moins pour la science classique, l’étroite intrication de la science, de la métaphysique et de la théologie au sein de la pensée. C’est sûrement là que son œuvre exerça sa plus grande influence sur le monde des chercheurs en histoire et philosophie des sciences, même si de récentes découvertes historiques ont permis d’apporter de nouvelles lumières sur ses sujets favoris depuis sa disparition en 1964. Les quatorze contributions qui figurent ici ont été réparties suivant trois axes principaux qui concernent respectivement : l’itinéraire philosophique et les engagements intellectuels de Koyré, les perspectives épistémologiques et méthodologiques en histoire de la pensée scientifique et enfin les études concernant plus particulièrement l’histoire de la philosophie. Ces contributions sont l’œuvre des spécialistes suivants : Paola Zambelli, Gérard Jorland, Annarita Angelini, Walter Tega, Joël Biard, Jean-Jacques Szczeciniarz, Anastasios Brenner, Bernadette Bensaude-Vincent, Frédéric Fruteau de Laclos, Massimo Ferrari, Pietro Redondi, Emmanuel Faye, Alexandre Guimarães Tadeu de Soares, Jean Seidengart. L’ouvrage s’achève avec la publication d’un cours inédit qu’Alexandre Koyré donna en avril 1946 intitulé : « Galilée. » Ce document donne une idée de ce que fut la parole vivante de cet historien des sciences auprès d’un public de non-spécialistes.
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Weil
- Patrice Canivez
- 2004, Les Belles Lettres
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Éric Weil (1904-1977), héritier de la tradition néo-kantienne, élève d’Ernst Cassirer, ami de Raymond Aron, fondateur de la revue Critique avec Georges Bataille en 1946, philosophe rigoureux de la Morale et du Politique, est plus connu en Allemagne, où il est né, aux États-Unis et en Italie qu’en France, pour laquelle il a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale... Son œuvre, réinterprétation de toute la tradition philosophique en fonction de l’homme historique, porte sur les conditions de possibilité d’un discours sensé dans un monde menacé par la violence radicale (celle dont les totalitarismes sont capables), sur les rapports entre liberté de l’individu et cohérence du discours, sur l’irréductible diversité des philosophies et le problème du choix d’un mode de penser. On essaie ici d’en montrer la forte actualité, de Logique de la philosophie (1950) qui fonde une pratique de la philosophie comme interrogation sur le sens et participation au monde de l’action, à Philosophie politique (1956), qui met en perspective les problèmes de toute société moderne (conflit entre État et société, nécessité de concilier justice sociale et efficacité économique, mondialisation et avenir des États-nations, difficulté d’édifier une légalité internationale garantissant la paix), en passant par Philosophie morale (1961), qui développe une morale de la vie agissante. Date de première édition : 1999.
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Wittgenstein
- Ray Monk
- 2009, Flammarion
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« Dites-leur que j’ai eu une vie merveilleuse. » C’est sur ces mots apaisés que s’éteint le philosophe Ludwig Wittgenstein à Cambridge, au lendemain de son soixante-deuxième anniversaire. Pourtant, la destinée de celui qui fut l’un des penseurs les plus originaux du XXe siècle ne semble guère lumineuse, traversée qu’elle est d’insatisfactions, de doutes, de combats perpétuels. Il naît à Vienne en 1889, dernier des huit enfants d’une famille richissime. Le père, industriel de grande envergure, la mère, musicienne d’exception, reçoivent chez eux Brahms, Mahler ou Klimt, et dispensent à leurs rejetons une éducation élitiste, fondée sur le culte de l’excellence. La médiocrité n’est pas de mise chez les Wittgenstein – trois fils se suicideront. Ludwig, quant à lui, est saisi très tôt par le besoin de comprendre le monde ; le questionnement philosophique deviendra la grande affaire de sa vie : ce seront la rencontre avec Bertrand Russell, la découverte de la logique et l’entreprise considérable du Tractatus logico-philosophicus dont la réception suscita querelles et incompréhensions ; ce seront aussi des choix matériels et spirituels radicaux. En 1914, au milieu de la rédaction de son grand œuvre, il s’engage sous les drapeaux austro-hongrois ; il connaît le feu, l’emprisonnement et découvre la foi chrétienne. Au sortir de la guerre, il renonce à la philosophie, abandonne sa part d’héritage, et devient instituteur, puis jardinier ; il envisage même un temps d’être moine... Ses dernières années, la reconnaissance venue, il renoue avec ses premières recherches, critiquant les conclusions de son Traité dans des travaux majeurs qui seront publiés de façon posthume. L’homme, on le voit, est aussi complexe que son œuvre. Au terme d’une enquête précise, Ray Monk réussit ici le tour de force de nous éclairer les contradictions, les déchirements, les zones d’ombre du personnage, sans sacrifier jamais la profondeur de sa philosophie. Date de première édition : 1993.
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