Études philosophiques

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Rousseau
- Raymond Trousson
- 2012, PUPS
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Souvent peu lu ou mal lu, retraduit ou travesti, Jean-Jacques Rousseau demeure singulièrement présent dans la conscience occidentale. Dès 1800 et tout au long du XIXe siècle, on se heurte à lui à peu près dans tous les domaines, de la politique à la philosophie, de la métaphysique à la pédagogie. Les politiques le prennent à partie, l’Église le condamne, la droite et la gauche le tirent à hue et à dia, comme en témoignent les révolutions en 1830 et 1848 et, en 1878 et 1912, les célébrations des Centenaires. L’image qu’on se fait de l’homme et de l’œuvre dépend des présupposés idéologiques des lecteurs, en particulier à l’égard des événements révolutionnaires dont Jean-Jacques, pour le meilleur ou pour le pire, est tenu pour l’un des principaux responsables. Peu de penseurs et d’écrivains ont connu pareille destinée, car le Contrat social et l’Émile ne sont pas seuls mis en cause. Les Confessions à la fois fascinent et indignent, La Nouvelle Héloïse, qui inspire les créateurs – et non les moindres : Balzac, Stendhal ou Sand – jusqu’au milieu du XIXe siècle, est ignorée ou vilipendée par la critique, Proudhon ou Lamartine, Saint-Marc Girardin ou Louis Veuillot, Barbey d’Aurevilly ou Émile Faguet y dénonçant un abîme de perversion et d’immoralité. Du Consulat à la IIIe République, Rousseau s’affirme comme l’une des figures les plus prestigieuses et les plus mobilisatrices des temps modernes.
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Ruyer
- Fabrice Colonna
- 2007, Les Belles Lettres
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Raymond Ruyer (1902-1987), philosophe situé à l’intersection des sciences et de la métaphysique – comme Bergson mais à distance de lui –, voit son œuvre entourée par un étrange silence, exception faite de La Gnose de Princeton. Ruyer a développé une philosophie générale de la biologie (Éléments de psycho-biologie, La Genèse des formes vivantes), l’étude de l’invention des formes de la vie l’a conduit à une théorie de la causalité biologique, contestant le discours génétique. Parallèlement, il a cherché à tirer toutes les conséquences théoriques des révolutions de la physique du XXe siècle, notamment de la mécanique quantique, en construisant le finalisme qu’elles appellent. Réflexions inséparables d’une méditation ample, englobant une théorie de la conscience et du cerveau (La Conscience et le Corps), une philosophie de la valeur, une critique de l’utopie (L’Utopie et les Utopies) et l’une des grandes théologies rationnelles du XXe siècle (Dieu des religions, Dieu de la science). Élaborer un panpsychisme conséquent, dans l’héritage de Leibniz, tel a été l’objectif de ce philosophe à la langue toujours claire, qui a parcouru l’ensemble des savoirs de son temps. Forte d’une vingtaine de livres et de plus d’une centaine d’articles, cette œuvre qui a influencé Merleau-Ponty et Deleuze, mérite qu’on s’y arrête. Le présent ouvrage expose pour la première fois la pensée de Ruyer dans son ensemble, depuis les grands traités du milieu de siècle comme Néo-finalisme jusqu’au manuscrit inédit de 1983, L’Embryogenèse du monde et le Dieu silencieux, et espère lui restituer son unité et sa signification propres.
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Réalisme intégral
- Claude Tresmontant
- 2012, François-Xavier de Guibert
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La métaphysique n’est pas quelque chose de mystique, ni de magique, ni d’irrationnel. La métaphysique est tout simplement l’analyse logique complète, intégrale, du donné de notre expérience. Il s’agit tout simplement de s’instruire en ce qui concerne ce qui est donné dans notre expérience, dans toute notre expérience, et de s’efforcer de raisonner correctement. À l’opposé du nominalisme, Claude Tresmontant jugeait que le choix préalable de la démarche des sciences expérimentales inaugurée par Aristote peut seul nous prémunir contre ce risque de croire que nos idées sont des réalités, quand, dans les faits, elles ne sont le plus souvent que des constructions sans objet, ce qui est la mort de la philosophie. Il s’est toujours efforcé d’analyser les problèmes de manière rationnelle en partant de la réalité donnée objectivement dans l’expérience. Et au cœur de cette expérience, celle du peuple hébreu et la langue dont elle est le compte-rendu ont, dans la genèse de sa pensée, une fonction originelle et décisive. Une œuvre magistrale, ouverte et décisive pour l’avenir de la pensée…
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Sartre
- Nathalie Monnin
- 2008, Les Belles Lettres
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Jean-Paul Sartre (1905-1980), philosophe, écrivain, dramaturge et grande figure de l’intellectuel politique, aura profondément marqué le XXe siècle. Penseur de la liberté et de son envers, l’aliénation, de l’engagement et de la responsabilité, du pour-soi et de l’en-soi, de la conscience et du monde, du sujet et d’autrui, de la morale et de la mauvaise foi, du groupe en fusion et de la série, de la totalité et de l’Histoire, il est une voix originale de la Phénoménologie. Pour Sartre, l’homme est tout entier libre et responsable de ses actes, sans excuse, et tout entier aliéné, parce qu’il est conscience de monde, position de soi dans une certaine situation – qui n’a de sens que pour une conscience libre. On se propose ici de parcourir son œuvre difficile et dense, de La Transcendance de l’Ego à L’Idiot de la famille en passant par L’Être et le Néant et Morale et Histoire, notamment. D’abord, la vie politique de Sartre pour dégager la cohérence de ses engagements. Ensuite, sa philosophie de la liberté, la découverte des philosophies de Husserl et de Heidegger, puis l’invention proprement sartrienne, la voie transphénoménale, qui permet de repenser le rapport de l’homme au monde avec le concept de cogito préréflexif, au croisement de la problématique de la liberté et de l’aliénation. Puis on restitue sa compréhension de la genèse d’une société, de l’Histoire et de ses conditions de possibilité, la force des conditionnements mais aussi la marge d’action de toute liberté. Vient après l’histoire d’une liberté en particulier, celle de Gustave Flaubert. À la suite, on traite de la morale et du sens qu’elle peut avoir pour une philosophie de la situation. On s’intéresse enfin au Sartre théoricien de la littérature, du théâtre et des arts.
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Sartre. L'Être et le néant. Nouvelles lectures
- Jean-Marc Mouillie and Jean-Philippe Narboux
- 2015, Les Belles Lettres
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Avec les contributions de : Jean-Marc Mouillie – Le projet philosophique de L’Être et le néant Juliette Simont – Genèse du « Néant », genèse de L’Être et le néant (À propos de la morale et de l’ontologie de Sartre) Jean-Philippe Narboux – Intentionnalité et négation dans L’Être et le néant Timur Uçan – Le problème du solipsisme dans L’Être et le néant Kim Sang Ong-Van-Cung – Le corps et l’expérience d’autrui. Un aspect du problème de la négation dans L’Être et le néant Laurent Husson – Le cercle de l’autre comme question de méthode. Sur les relations concrètes avec autrui, leur signification et leur portée Frédéric Worms – Une théorie radicale des relations humaines Jean Bourgault – Le propre de Sartre. Quelques remarques sur une phénoménologie de l’appropriation Hadi Rizk – Être et faire, la liberté comme principe d’individuation.
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Savoir médical, maladie et philosophie (XVIIIe-XXe siècle)
- Éric Hamraoui and Anne-Lise Rey
- 2016, PUPS
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Ce livre s’interroge sur le rôle joué par les dictionnaires depuis le XVIIIe siècle, aussi bien au niveau de la transmission et de l’invention du savoir médical que de la transformation du regard porté sur la réalité institutionnelle et humaine de l’activité de soin et de l’action thérapeutique. Au-delà de la volonté d’élaborer la doctrine médicale officielle d’une époque, la publication des dictionnaires devient l’occasion de débats parfois âpres entre les tenants des différentes doctrines ou théories médicales. Mais ces textes sont non seulement un creuset d’invention théorique et d’appréciation des mutations à l’œuvre dans la pensée thérapeutique au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, mais également l’instrument d’une quête de définition des modalités optimales de l’application des remèdes et le foyer opérateur de révisions terminologiques. Du point de vue de l’histoire des idées, Savoir médical, maladie et philosophie montre en quoi la pensée des philosophes – matérialistes, vitalistes, sensualistes, etc. –, tout en fournissant les cadres d’élaboration de la pensée médicale de l’époque, se trouve en retour influencée, voire transformée par celle-ci, comme dans l’Idéologie. Dans la mesure où les auteurs du présent ouvrage opèrent de fréquents renvois à l’œuvre de Roselyne Rey (1951-1995), ouvrant un vaste champ de recherche à la croisée de l’histoire des sciences de la vie, de la médecine, de l’histoire des idées et de la pensée philosophique, celui-ci pourrait constituer un premier pas destiné à structurer ce domaine et susciter son exploration future.
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Schopenhauer
- Christophe Bouriau
- 2013, Les Belles Lettres
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Arthur Schopenhauer (1788-1860), philosophe allemand nommé « le pessimiste de Francfort », héritier de Kant, s’inspirant de la sagesse hindouiste et bouddhiste, a imprimé une marque durable sur la philosophie en faisant du vouloir inconscient « la moelle substantielle de l’univers » et l’élément déterminant en l’homme. Inventeur de la démarche généalogique, il interprète toutes les manifestations humaines (comportement, texte, discours, etc.) à la lumière d’un sens latent qu’on peut découvrir sous le sens manifeste en remontant au type de volonté qui s’exprime dans chaque manifestation. Nietzsche, Marx et Freud se souviendront de la leçon et s’attacheront à détecter les aspirations profondes qui se travestissent dans les attitudes et déclarations assumées par les individus ou les groupes sociaux. À ce titre, on peut dire que Schopenhauer préfigure « les penseurs du soupçon ». Christophe Bouriau expose ici cette philosophie du sens en partant de son fondement métaphysique, le « vouloir-vivre », pour développer ensuite la portée existentielle de cette intuition initiale. Le vouloir est en effet à la source du mal, c’est-à-dire de la souffrance (le mal subi) et de l’injustice (le mal commis). À l’encontre de ce que soutient Nietzsche, Schopenhauer n’entend pas « nous disposer à la résignation » face au mal. Il nous propose plutôt trois voies pour le contrer : l’expérience esthétique, la morale de la compassion et l’ascèse. L’ouvrage se clôt sur la postérité de cette pensée atypique et en particulier de son concept d’« inconscient ».
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Sens et non-sens
- Maurice Merleau-Ponty
- 1996, Gallimard
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« Dans l'œuvre d'art ou dans la théorie comme dans la chose sensible, le sens est inséparable du signe. L'expression, donc, n'est jamais achevée. La plus haute raison voisine avec la déraison. » Cette tension essentielle ainsi formulée par l'auteur sous-tend l'ensemble des essais réunis ici sous trois grandes perspectives : celle de l'art, celle de la philosophie et celle de la politique. L'étude consacrée à Cézanne comme celle qui analyse le cinéma du point de vue de la psychologie moderne s'attachent l'une et l'autre à montrer la démarche créatrice cherchant sans cesse, face à l'« énigme du monde », quelles réponses nouvelles apporter à l'interrogation humaine. L'examen de l'existentialisme permet de clarifier les positions adoptées, dès la fin de la Seconde Guerre, par rapport à Hegel et à Marx, ainsi que de maintenir une réflexion politique et critique, en dépit de la débâcle prévue du communisme, sans retomber dans les séductions d'une « fin de l'histoire ». C'est pourquoi, très courageusement, l'auteur entreprend, sous le titre « La guerre a eu lieu », un bilan général des années de guerre et d'immédiate après-guerre qui fait aujourd'hui écho à la conférence de Camus, « La crise de l'homme ». Outre sa valeur historique, qui permet d'établir une sorte d'état des lieux des années 1944-1948 en France, ce recueil confirme toute l'ampleur et la richesse des intérêts et des problématiques qui caractérisent la pensée d'un auteur qu'on peut ainsi redécouvrir. Date de première édition : 1966.
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Sigmund Freud – Benedictus de Spinoza
- Michel Juffé
- 2016, Gallimard
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Alors que Freud déclare à son ami Romain Rolland qu’il va écrire une série de textes sur Moïse, celui-ci l’invite à lire le Traité des autorités théologiques et politiques. Freud, proche de ses quatre-vingts ans, n’a jamais lu Spinoza, qu’il admire… de loin. Il s’y met et y trouve l’élan pour « profaner » – rendre profane – la figure de Moïse. Spinoza, ce juif renégat, le fascine bientôt. Le désir de savoir ce qu’il aurait pensé de son Moïse le décide à lui écrire, à deux cent soixante ans de distance. Spinoza, surpris, ravi, lui répond. Commence un échange de seize lettres, dont l’intensité, l’intimité, la variété et la nouveauté vont crescendo. Chacun d’eux a enfin trouvé un interlocuteur en dépit et à cause de fortes divergences (la primauté du narcissisme, l’extension du complexe d’Œdipe, les va-et-vient entre conscient et inconscient, etc.). Ils se rejoignent sur l’essentiel : il n’existe aucune autorité supérieure à la Nature. Il n’existe aucun Père de l’humanité, excepté ceux qu’elle se donne à elle-même. Il n’existe aucun mystère, mais des énigmes, à résoudre par les moyens de la Raison. Les deux hommes se savent près de la mort : ils sont exigeants, se font confiance, parlent de ce qui importe. La connaissance, le salut par la Raison ou par la religion, le sort des juifs, la psychothérapie, leur histoire de famille, la place des femmes : autant de questions qui se répondent et se taisent, pour le plaisir du lecteur, véritable destinataire de ces lettres.
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Simondon
- Jean-Hugues Barthélémy
- 2016, Les Belles Lettres
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Gilbert Simondon (1924-1989) a été considéré de son vivant comme un philosophe de la technique original mais difficile. Il s’impose aujourd’hui comme l’artisan d’un « nouvel encyclopédisme » qui veut unifier les sciences au sein d’une philosophie de la nature et renouveler l’humanisme. Pour l’« ontologie génétique » de Simondon, toute chose tient sa réalité de la genèse où elle « s’individue ». Celle-ci est un processus ininterrompu auquel l’inerte, le vivant, le technique, le social, mais aussi le savoir et la pensée eux-mêmes appartiennent. On expose ici la question de « l’individuation » dans ses trois dimensions essentielles – la différence entre le physique et le biologique, le « transindividuel », l’objet technique – pour montrer ensuite comment le génétisme de Simondon dépasse les oppositions classiques entre matière et forme ou sujet et objet, mais aussi les antagonismes (par exemple entre technicisme et humanisme) qui se disputent la conception de la nature et de l’homme. On développe enfin l’enjeu politique et social d’une philosophie pour laquelle une véritable « culture technique » pourrait supprimer une des principales causes de l’aliénation humaine et donner aux hommes les moyens de comprendre leur monde. Date de première édition : 2014.
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Simone Weil, lectures politiques
- Valérie Gérard
- 2011, Éditions Rue d'Ulm
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Tous les combats politiques de Simone Weil (dans le syndicalisme ouvrier, aux côtés des Républicains en Espagne, à Londres auprès de la France libre) se sont accompagnés d’une intense activité d’écriture, à la fois tentative d’agir sur la conjoncture politique et travail moral d’accommodation avec le monde. Cette écriture est à l’image d’un engagement impossible et nécessaire : sans illusion mais imposé par l’expérience du déracinement, en particulier dans l’épreuve de la guerre. Les lectures présentées ici, centrées sur les années 1937-1943, suivent les différentes formes que prend une oeuvre écrite au contact du malheur, une écriture en guerre, déchirée et critique.
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Simone de Beauvoir
- Huguette Bouchardeau
- 2007, Flammarion
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Simone de Beauvoir a marqué le XXe siècle, et singulièrement les femmes, par les livres qu’elle a écrits. Depuis l’adolescence, en effet, le désir d’être un « grand écrivain » a orienté sa vie. Mais elle est au moins aussi exemplaire par le couple qu’elle a formé avec Jean-Paul Sartre : couple amoureux, couple inventant de nouvelles formes familiales, morales et sociales, couple engagé dans l’histoire française et internationale, offrant l’image d’intellectuels impliqués dans les combats de l’époque. En filigrane de cette union, on peut lire les efforts d’une jeune bourgeoise, celle des Mémoires d’une jeune fille rangée, pour échapper à l’étroitesse de son milieu et s’affranchir des tabous. Une personnalité qui vivait avec avidité ses passions : les voyages et les découvertes de toute sorte, les rencontres bien sûr mais aussi les livres, le cinéma, le théâtre, la peinture, et plus encore la musique dont elle était devenue avec Sartre une véritable « connaisseuse ». Tout ceci joint à une autre passion qui peut paraître contradictoire des précédentes, celle de tout maîtriser avec une rigueur absolue : le temps accordé à chacune et à chacun, les textes à comprendre et à retravailler, les budgets, le rythme des vacances… Ce dernier caractère (sa « schizophrénie », disait Sartre) lui donnant cet aspect un peu austère qui fut souvent interprété comme de la rigidité. Alors qu’elle sut être, de manière discrète, généreuse avec des inconnus, et adorée de ses amis. Tout l’intérêt de cette biographie passionnante que propose Huguette Bouchardeau est justement de rendre sensible la complexité de l’auteur du Deuxième Sexe et des Mandarins, et d’approcher au plus près sa profonde humanité.
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Simplicius et l'infini
- Philippe Soulier
- 2013, Les Belles Lettres
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Comment penser la présence de l’infini dans la phénoménalité du monde fini ? Comment articuler l’affirmation de la finitude du monde et celle de l’infinie puissance de son principe, en dehors de toute cosmogonie créationniste ? Rédigé à la fin de l’Antiquité, le Commentaire à la Physique d’Aristote dû au philosophe néoplatonicien Simplicius offre une réponse à ces questions. Il montre comment l’analyse du monde fini, tel qu’il est donné dans l’expérience phénoménale, permet d’y découvrir l’inscription d’une puissance d’un autre ordre. Il fait même de la reconnaissance de cette puissance une condition d’accès à l’intelligibilité du devenir. Le présent ouvrage propose une mise en perspective de l’histoire du problème de l’infini (apeiron) dans la philosophie grecque antique, à travers l’étude de la mutation du sens et de la valeur accordés à ce concept dans le Commentaire de Simplicius (In Physicam, III, 4-8). Toutefois, ce texte n’est pas simplement situé comme un document d’étape. Certes, on y déchiffre le symptôme d’un puissant mouvement historique de transition spirituelle : à partir d’un « illimité » négativement connoté depuis le tournant parménidien, celle-ci débouchera, par le relais de la philosophie médiévale, sur l’idée moderne d’une infinité positive. Mais le passage de « l’illimité » à « l’infini » désigne encore un mouvement anagogique interne à la démarche même de l’exégèse de Simplicius. De fait, la critique aristotélicienne du faux infini engendré par la représentation y est interprétée comme une préparation à la célébration d’une infinité expressive de la puissance de l’Un, laquelle déploie sa fécondité depuis l’ordre intelligible jusqu’au devenir sublunaire. Appuyée sur des traductions inédites de textes de Simplicius, mais aussi de Jamblique, de Syrianus et de Proclus, cette enquête excède le seul spectre doctrinal du platonisme depuis Plotin. Outre le destin de pensées présocratiques comme celles d’Anaxagore et des Pythagoriciens, elle interroge également le statut problématique de la « doctrine orale » attribuée à Platon, le moyen platonisme, le pythagorisme hellénistique – et au premier chef la philosophie aristotélicienne elle-même.
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Sociologie de la religion
- Max Weber
- 2006, Autrement
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Achevée pour l’essentiel en 1913, la Sociologie de la religion est le grand manuel synthétique qui fait pendant aux études de Max Weber (1864-1920) sur le protestantisme, le judaïsme et les religions de l’Asie. Initialement conçue comme une section de l’ensemble posthume Économie et société, cette étude fait ici l’objet d’une édition séparée et d’une nouvelle traduction annotée et commentée. Max Weber y livre les outils d’une approche à la fois systématique et remarquablement subtile des pratiques religieuses : la Sociologie de la religion n’est pas seulement une source d’inspiration pour le sociologue, l’historien ou l’anthropologue, mais aussi une leçon de tolérance par l’éducation à la finesse du regard. Dans celui de Max Weber, assoupli par un exercice savant, patient et permanent du comparatisme, une alternative comme celle des « primitifs » et des « civilisés » n’a pas lieu d’être. En rupture avec l’évolutionnisme ethnocentrique de son époque, Weber insiste moins, sans les nier, sur les différences culturelles et « inter-religieuses » que sur les lignes de conflit internes à toutes les religions. Une violente tension sociale oppose selon lui le pôle occupé par les détenteurs professionnels du « savoir » religieux, attachés à la définition de dogmes et à la préservation de la stabilité des institutions, au pôle où se retrouvent à la fois des « prophètes » et des « virtuoses » religieux en rupture avec les rites et les institutions, ainsi que des laïcs toujours soucieux de rappeler que la religion doit aussi répondre à des attentes « magiques » de bienfaits dans la vie quotidienne et de secours face à l’âpreté du destin. Date de première édition : 1961.
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Spinoza
- André Scala
- 1998, Les Belles Lettres
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Baruch Spinoza (1632-1677), philosophe, grammairien et penseur politique, cartésien immodéré selon Leibniz, a exposé la « Méthode » en lui donnant une forme géométrique rigoureuse, et douté de l’authenticité des livres de Moïse – ce qui lui a valu d’être excommunié de La Synagogue. On lui doit une théorie de la Substance radicale – Dieu est la seule substance, le seul être, le monde est l’ensemble des modes des deux seuls attributs divins que nous pouvons connaître : étendue et pensée – qui l’a fait passer pour panthéiste... Comment Spinoza, fils de marchand d’Amsterdam, est-il devenu philosophe ? Comment a-t-il fait de la philosophie avec ceux qui le désiraient ? Comment en a-t-il fait contre ceux qui l’en empêchaient ? Et surtout comment en a-t-il fait avec ceux qui n’en faisaient pas ? Telles sont les questions que l’on a voulu traiter ici, comme pour entrouvrir son œuvre.
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Spinoza / Leibniz
- Raphaële Andrault , Mogens Lærke and Pierre-François Moreau
- 2014, PUPS
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Cet ouvrage est consacré à l’un des problèmes les plus féconds de l’histoire de la philosophie : la manière dont la pensée de Spinoza se réfracte dans celle de Leibniz. La question, qui est depuis trois cents ans un objet de discussion, continue toujours de nourrir de vifs débats et à stimuler l’imagination des romanciers. La rencontre leibnizienne avec Spinoza est à la fois caractéristique et originale dans les archives de l’histoire intellectuelle. Caractéristique, parce qu’elle est emblématique de la façon dont un système de pensée peut en refuser un autre tout en consacrant beaucoup de soin à l’étudier, à tel point que les lecteurs se demanderont parfois s’il n’a pas malgré lui emprunté à cette doctrine qu’il a tellement fréquentée pour la réfuter. Original, parce que dans le cas de Leibniz et Spinoza, l’opposition comme le rapprochement supposent un troisième terme, le cartésianisme, dont chacun peut se réclamer en partie mais en partie seulement – la confrontation s’effectuant alors dans un jeu triangulaire qui se compliquera encore dans les références croisées des disciples et des adversaires. À cela se rajoute une longue histoire de la réception où l’étude de Leibniz et de Spinoza a souvent servi de champ de bataille pour des débats contemporains. Les quinze nouvelles contributions ici rassemblées enrichissent ce long débat par la prise en compte des avancées les plus récentes en matière d’édition et de commentaire.
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Depuis la célèbre « querelle sur le panthéisme », à la fin du XVIIIe siècle, l’étude des rapports entre Spinoza et la pensée de la Renaissance occupe une place centrale dans l’historiographie spinoziste. Les travaux que nous présentons dans cet ouvrage renouent avec cette tradition herméneutique, en apportant des éclairages nouveaux sur la question et en ouvrant des perspectives de recherche inédites. Chantal Jaquet analyse la notion d’amour chez Léon l’Hébreu et Spinoza. Saverio Ansaldi procède à une mise en parallèle du Traité théologico-politique de Spinoza et de l’Expulsion de la bête triomphante de Giordano Bruno. Hans Van Ruler s’interroge sur le sens d’une appartenance possible du système spinozien à la tradition humaniste de l’Europe du Nord. Gunter Coppens met en lumière la différence entre Descartes et Spinoza à partir de la pensée de Juste Lipse. Ces études permettent ainsi de définir le spectre des thématiques et des concepts traversant les philosophies de la Renaissance et de l’âge classique, tout en insistant sur la spécificité spéculative de chaque auteur et sur la constitution théorique singulière qui caractérise le déploiement d’une pensée autour de son noyau problématique et de son engendrement historique.
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L’Éthique, les Principes de la philosophie de Descartes, plusieurs Lettres et nombre de passages de ses autres œuvres témoignent de l’intérêt de Spinoza pour les mathématiques : elles fournissent des exemples, des références, un langage d’exposition. La bibliothèque de Spinoza porte la trace, elle aussi, de cette culture mathématique. Ce n’est pas un hasard : la démarche des géomètres, qui s’occupent des propriétés de leurs objets et non des fins, paraît fournir une norme au philosophe qui veut abandonner les illusions du libre-arbitre et de la finalité ; il pourra ainsi connaître les lois de la connaissance, des passions ou de la politique sans tomber dans les erreurs des moralistes ou les regrets des mélancoliques. Pouvons-nous pour autant identifier la méthode de Spinoza à celle des mathématiciens ? et d’abord, de quelles mathématiques s’agit-il, en ce XVIIe siècle où plusieurs écoles, plusieurs démarches s’affrontent ? Les commentateurs n’ont pas toujours su comment interpréter cette présence massive d’une science. Certains y ont même vu l’abandon de l’analyse proprement philosophique, d’autres un simple masque destiné à protéger des pensées dangereuses. Le but du présent ouvrage est d’éclairer quelques-unes des questions soulevées par ce croisement de deux disciplines : il étudie les différentes occurrences d’exemples mathématiques ou de références aux mathématiques sous la plume de Spinoza ; il les replace dans le contexte où elles prennent sens, car l’époque où Spinoza écrit est celle où se poursuivent un certain nombre de controverses sur le statut, les objets et les méthodes de cette science ; il détermine enfin d’où Spinoza tire son savoir en la matière et ce que cela implique pour sa démarche. L’appendice fournit l’original et la traduction de textes classiques qui éclairent les questions et les enjeux du mos geometricus. Date de première édition : 2005.
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La question centrale des rapports entre Spinoza et la scolastique a été posée depuis plus d’un siècle mais elle avait été, depuis lors, délaissée par la recherche. Or, depuis une dizaine d’années, les publications, surtout dans les études anglo-saxonnes, s’attachent de plus en plus à montrer la continuité existant entre la philosophie scolastique et la philosophie moderne. Ou plutôt entre les philosophies scolastiques et la philosophie moderne, car il faut tenir compte de la grande variété des différents courants qui composent ce vaste mouvement que l’on a tort de considérer comme un ensemble unifié. Le présent ouvrage jette des éclairages nouveaux sur les liens de Spinoza avec la néo-scolastique universitaire hollandaise dont il est le contemporain, avec la scolastique baroque espagnole, avec la grande scolastique des XIIIe et XIVe siècles, avec les scolastiques juive, averroïste, ou encore celle de Padoue. Mieux rendu à son contexte dans ses multiples filiations, ses diverses polémiques et parfois ses silences, le spinozisme gagne ainsi une intelligibilité insoupçonnée.
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Surveiller et punir
- Michel Foucault
- 1993, Gallimard
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Peut-être avons-nous honte aujourd'hui de nos prisons. Le XIXe siècle, lui, était fier des forteresses qu'il construisait aux limites et parfois au cœur des villes. Ces murs, ces verrous, ces cellules figuraient toute une entreprise d'orthopédie sociale. Ceux qui volent, on les emprisonne ; ceux qui violent, on les emprisonne ; ceux qui tuent, également. D'où vient cette étrange pratique et le curieux projet d'enfermer pour redresser, que portent avec eux les Codes pénaux de l'époque moderne ? Un vieil héritage des cachots du Moyen Âge ? Plutôt une technologie nouvelle : la mise au point, du XVIe au XIXe siècle, de tout un ensemble de procédures pour quadriller, contrôler, mesurer, dresser les individus, les rendre à la fois « dociles et utiles ». Surveillance, exercices, manœuvres, notations, rangs et places, classements, examens, enregistrements, toute une manière d'assujettir les corps, de maîtriser les multiplicités humaines et de manipuler leurs forces s'est développée au cours des siècles classiques, dans les hôpitaux, à l'armée, dans les écoles, les collèges ou les ateliers : la discipline. La prison est à replacer dans la formation de cette société de surveillance. La pénalité moderne n'ose plus dire qu'elle punit des crimes ; elle prétend réadapter des délinquants. Peut-on faire la généalogie de la morale moderne à partir d'une histoire politique des corps ? Date de première édition : 1975.
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