Études philosophiques II

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- Éditions de l'éclat [22] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/editions-de-leclat
- Gallimard [22] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/gallimard
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Les changements dans l'environnement technologique contemporain ont suscité bien des analyses philosophiques passionnantes, mais peu ont prêté attention aux transformations qu’ils imposent en retour à la philosophie elle-même. Ce livre montre comment les changements technologiques ont laissé leur marque sur de nombreux concepts fondamentaux de la philosophie en sorte que, par exemple, l'objet se pense désormais en termes de contact et de connexion, le sujet en tant qu'existence pro-thétique, l'espace en tant que dé-place, et la nature en tant que techno-nature ou techno-écologie. La recherche porte également sur la façon dont la philosophie avance en s’interrogeant sur ses propres techniques et sur ce qui refuse de s’y réduire.
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Theodor W. Adorno, un des derniers génies
- Detlev Claussen
- 2019, Klincksieck
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Disciple d’Adorno dont il a suivi l’enseignement à Francfort dans les années 1960, Detlev Claussen trace le portrait de son maître sous les traits inattendus d’« un des derniers génies ». Il n’ignore pas le paradoxe selon lequel pour être génial il faut croire à son absolue singularité, quand il faut en douter pour être philosophe. Il n’ignore pas non plus qu’Adorno est le philosophe chez lequel le doute augmente la singularité. Aussi s’emploie-t-il à faire apparaître toute l’exigence d’après laquelle Adorno a déployé sa réflexion et composé son œuvre, non pas en suivant le mouvement d’une visée idéale, mais en s’efforçant avec tout son être de se frayer une voie étonnamment vivante à travers les doutes et les objections. Cette vie philosophique comprise comme frayage ouvert aux contingences des rencontres et des lectures conjure d’emblée l’entreprise pieuse ou antiquaire. Il ne s’agit pas de suivre la trajectoire solitaire d’une vie illustre, ni de lire une œuvre insulaire. Nul théâtre d’un seul cerveau. Aucun ecce homo. Detlev Claussen compose la biographie intellectuelle d’Adorno (1903-1969) en veillant à rendre indissociables les thèmes de sa pensée, les variations des problèmes posés et l’ensemble des chocs historiques, des bouleversements sociaux et politiques, propres au XXe siècle. La force incomparablement instructive de cette biographie est de nous introduire à une cohérence qui n’est pas systématique, ni close sur elle-même, mais qui, sans s’atomiser ni se perdre, montre Adorno exposé à tout ce qui s’apparentait à sa pensée, à tout ce qui y ressemblait en différant. L’extraordinaire richesse de ses échanges épistolaires avec Max Horkheimer, Siegfried Kracauer, Hanns Eisler, Walter Benjamin, Bertolt Brecht, Ernst Bloch, Thomas Mann, Herbert Marcuse et Fritz Lang en a gardé la trace. Celui qui pense est traversé autant qu’il traverse. Aussi cette biographie est-elle irréductiblement une histoire de la singularité philosophique d’Adorno et une introduction inédite au « cercle » ou au « mouvement » de Francfort.
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Théologie et utopie
- Walter Benjamin and Gershom Scholem
- 2011, Éditions de l'éclat
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La correspondance entre Walter Benjamin et Gershom Scholem témoigne de ces amitiés que Nietzsche avait définies comme ‘amitiés stellaires’, par-delà les divergences et par-delà l’éloignement. Notre édition correspond à celle publiée par Scholem lui-même en 1980 chez l’éditeur Suhrkamp. Elle comprend toutes les lettres échangées entre 1933 et 1940 que Scholem avait pu rassembler après la découverte d’archives, miraculeusement sauvées de la destruction et qui avaient voyagé de Paris à Moscou, puis avaient été remises aux Archives centrales de Postdam en RDA en 1960. Les deux amis se connaissent depuis près de 20 ans et Scholem vit à Jérusalem depuis dix ans. Ils abordent ainsi à la fois des questions d’actualité politique (sionisme, montée du nazisme) et des questions philosophiques et littéraires, suivant le fil de leurs travaux respectifs. Juifs hétérodoxes, chacun à sa manière, Scholem et Benjamin rendent compte de l’entrelacs entre théologie et utopie, mystique et révolution, et témoignent de « deux expériences de l’exil », que ni la terre d’Israël pour l’un, ni les fréquentations marxistes pour l’autre, ne parviennent à apaiser. Correspondance exemplaire, elle permet de mieux comprendre et connaître l’oeuvre de Walter Benjamin, qu’on ne cesse de re-découvrir, et confirme le statut pleinement philosophique et politique de Scholem, par-delà son activité d’historien de la mystique juive.
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Théorie esthétique
- Theodor Wiesengrund Adorno
- 2011, Klincksieck
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Au siècle dernier, Theodor Adorno (1903-1969) s'impose comme l'un des rares penseurs à oser prendre parti en faveur de l'art moderne et des avant-gardes. Sans attendre prudemment la consécration que le temps finit parfois par accorder à des œuvres résolument nouvelles, le philosophe s'engage, dès 1923, dans les controverses artistiques, notamment musicales et littéraires, de l'entre-deux-guerres. C'est ainsi qu'il défend âprement contre ses détracteurs la nouvelle musique classique et les compositeurs Alban Berg, Arnold Schönberg et Anton von Webern. Il se fait l'avocat de James Joyce, de Paul Celan, de Samuel Beckett à qui il dédie la Théorie esthétique. Peu avant sa mort, en 1969, Adorno comprend, toutefois, que sa théorie de la modernité est confrontée au déclin de l'art moderne, à l'apparition de la postmodernité, au triomphe du kitsch et à la suprématie de l'industrie culturelle. Il craint que l'art lui-même ne survive dans la société actuelle que sous la forme d'une culture docile, entièrement soumise aux impératifs de la rentabilisation marchande. Tel est bien, quarante ans après la mort du philosophe, le défi majeur que doit relever une création artistique préoccupée par la sauvegarde de son autonomie et soucieuse de se définir encore comme espace de liberté.
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Théories de l'État et problèmes coloniaux (XVIe-XVIIIe siècle)
- Vincent Grégoire
- 2017, Honoré Champion
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L’État moderne, qui articule le principe de souveraineté avec l’affirmation des droits subjectifs et qui rompt avec le modèle impérial du pouvoir, est contemporain de la découverte et de l’exploitation du Nouveau Monde. Il s’agit ici de montrer que les deux processus sont solidaires et qu’il est possible de considérer les élaborations théoriques justifiant la formation des souverainetés étatiques à partir du rapport au Nouveau Monde traversé par la tension entre cosmopolitisme et impérialisme. Une première partie examine la genèse du droit des gens moderne, et la question du cosmopolitisme, à partir de la réflexion de Vitoria sur les « titres » de la conquête. Cette partie s’efforce également de restituer les enjeux liés à la pratique de la piraterie : lutte pour la liberté des mers et expérimentation de nouvelles formes d’association et de liberté qui font écho à la pensée utopique. Une seconde partie met en lumière le rôle des enjeux coloniaux dans l’élaboration de la théorie du pouvoir souverain (sous la forme de la monarchie absolue). Les auteurs convoqués sont Bacon et Hobbes. Enfin une troisième partie prend en charge l’irruption du concept de peuple dans les théories de l’État et examine là encore la manière dont les expériences coloniales informent ce concept. Les références privilégiées sont alors Locke et Rousseau. La Révolution de Saint-Domingue est évoquée en toute fin pour son exemplarité dans la manière dont elle questionne tous les concepts constitutifs de l’État de droit moderne.
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Théoriser en féministe
- Anaïs Choulet-Vallet , Pauline Clochec , Delphine Frasch , Margot Giacinti and Léa Védie
- 2021, Hermann
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Il est indéniable que les féministes théorisent, et que leurs théorisations participent à transformer le monde. Mais peut-on — et doit-on — qualifier cette activité théorique ? Bien que les théories féministes partagent une visée politique émancipatrice, chercher à définir ce que signifie théoriser en féministe, c’est prendre le risque de masquer la pluralité des situations et des concepts. Dès lors, comment prendre en charge la diversité des contextes qui se trouvent derrière les connaissances ? Ne doit-on pas interroger ce que cette question — à la portée pourtant éminemment épistémologique — révèle des frontières du féminisme lui-même ? Comment aborder un phénomène qui est tout à la fois un engagement, une identité, une revendication, un outil ? Le féminisme se décline au pluriel et se trouve dans une tension permanente, parce qu’il se confronte à des conflits qu’on préfère généralement ignorer, parce qu’il est sujet à des interprétations multiples et, partant, parce qu’il s’élabore par mouvements successifs quoique continus. Suffit-il alors de se revendiquer du féminisme, entendu comme identité politique aussi bien que comme outil scientifique, pour produire un mouvement ou une théorie féministes ? Théoriser en féministe, c’est non seulement déclarer son appartenance à une communauté, mais c’est aussi chercher une forme de radicalité pour lutter contre la violence du système, qu’il soit social, politique ou philosophique.
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Tocqueville
- Arnaud Coutant
- 2019, Ellipses
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Né en 1805, mort en 1859, Alexis de Tocqueville est un témoin privilégié des soubresauts politiques et sociaux qui marquent la première moitié du XIXe siècle français. En un peu plus de 50 ans, il assiste à la chute d’un empire, à l’avènement et à la disparition de deux monarchies et d’une république, au rétablissement d’un autre empire. Auteur reconnu, devenu célèbre principalement pour deux ouvrages, la Démocratie en Amérique, dont les deux tomes paraissent en 1835 et 1840, et l’Ancien régime et la révolution, publié en 1856, il est aussi un acteur, député sous la monarchie de juillet et la deuxième république et même brièvement ministre. Une abondante correspondance permet de mieux comprendre cet aristocrate passionné par la politique et conscient de l’évolution démocratique de la société française. Ses lettres nous font entrer dans le quotidien d’un penseur politique engagé, en ajoutant un caractère intimiste qui n’en rend que plus attachant le portrait final.
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L’histoire de la métaphysique est riche en tournants et tourments. Initiée par Aristote avec la difficulté d’en déterminer les objectifs, elle semble les fixer au XVIIe siècle quand fut inventé le mot « ontologie ». Cette invention a constitué un véritable « tournant » de la métaphysique et provoqué les « tourments » qu’elle connaît aujourd’hui, en particulier en rejetant toute « métaphysique de la présence ». Mais aucun savoir n’est possible sans une certaine positivité. Plutôt que de condamner ou de sauver la métaphysique, le livre recherche les linéaments de ses requêtes aujourd’hui fondamentales, en particulier l’exigence de penser la « différence ». La constitution de la métaphysique n’est pas univoque. En le reconnaissant, elle pourra s’engager dans les difficiles débats contemporains et s’ouvrir à un nouvel avenir
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Toute histoire est histoire d'une pensée
- Robin George Collingwood
- 2010, Epel
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Sous couvert d'autobiographie, ce pamphlet résume une vie de combats dus à la double activité de son auteur. Professeur de philosophie à Oxford et historien de la Bretagne romaine, Robin George Collingwood fut, en effet, archéologue en philosophie, et philosophe en histoire. Il en a tiré un principe d'intelligibilité fondamental : « Quiconque veut savoir si une proposition donnée est vraie ou fausse, pourvue ou dépourvue de signification, doit découvrir la question à laquelle elle était destinée à répondre. » Cette méthode exigeante, qui vaut pour tout objet d'étude (ustensile trouvé dans des fouilles, énoncé d'un philosophe, forme d'un bateau de guerre, etc.) revient à mettre l'histoire au centre de la pensée rationnelle.
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Traduire Lucrèce
- Philippe Chométy and Michèle Rosellini
- 2017, Honoré Champion
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« Combien la religion suscita de malheurs ! » Le constat de Lucrèce est terrible. Il le reste. Tout son poème a été et demeure un puissant antidote aux délires de l’obscurantisme. Depuis sa redécouverte à l’aube de la Renaissance, le De rerum natura s’est offert comme objet d’admiration, source de savoirs scientifiques, support de réflexions critiques, mais aussi cible de la censure. Dans ce contexte polémique, traduire le « poète-philosophe » a été un défi pour les hommes de lettres. L’ouvrage que l’on présente ici se propose de saisir les modalités particulières de l’influence du poème de Lucrèce dans l’espace français à travers ses traductions. Conçu dans une perspective expérimentale, il s’articule autour de trois grandes parties : une étude critique globale visant à restituer, à partir d’une documentation de première main, les débats idéologiques qu’ont suscités ces traductions ; des études monographiques mettant en lumière les singularités individuelles dans l’appropriation du poème de Lucrèce ; un dossier anthologique quasi exhaustif permettant d’approcher la traduction comme pratique littéraire spécifique. Son intérêt est d’ouvrir un chapitre inédit de l’histoire culturelle française entre humanisme et esprit des Lumières.
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Transcender
- Jean Greisch
- 2021, Hermann
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Exister, c’est transcender. Rapporté aux données de l’expérience philosophique, ce verbe peut s’entendre en quatre sens : transascendance, transdescendance, transpassibilité et transpossibilité. Ces six libres méditations, qui se rapportent à l’histoire plurimillénaire de la métaphysique, mais qui se laissent également instruire par l’art et la littérature, sans oublier les données de la psychopathologie, se livrent à une enquête approfondie sur l’espace de jeu de ces quatre termes, en vue d’en tirer une compréhension nouvelle de la « fonction méta ». En prêtant attention aux différentes acceptions du préfixe « méta- » qui a donné naissance au terme « métaphysique », ces méditations battent en brèche le préjugé répandu qui veut que le désir métaphysique soit désormais sans objet.
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Un impensé de Marx : la question juive
- Jean-Louis BERTOCCHI
- 2022, Éditions de l'éclat
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Le livre de Bertocchi revient sur la question lancinante de Sur la Question juive du jeune Marx. Le pamphlet a fait couler beaucoup d’encre et de larmes sur le supposé ‘antisémitisme’ de Marx et, par ricochet, de la gauche tout entière. La psychanalyse a parlé de haine de soi et les historiens ont invoqué l’air du temps pour expliquer une position qu’il faut replacer dans un ensemble de textes de la même époque, dont la cible est principalement la société bourgeoise capitaliste. Sur la Question juive dérange parce que le texte procède plus par invectives que par démonstrations et semble vouloir régler des comptes pour lesquels l’auteur manque d’argumentation, au point que le « Juif » de Marx finira par disparaître comme figure et principe de l’égoïsme bourgeois dans les œuvres à venir.
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Un tout autre Sartre
- François Noudelmann
- 2020, Gallimard
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Se mettre sur les traces de Jean-Paul Sartre avec Arlette Elkaïm, sa fille adoptive, à partir de documents inédits, permet d’aller bien au-delà d’un reportage biographique sur sa vie privée. Cette enquête éclaire des aspects méconnus de l’écrivain, son romantisme refoulé, son goût du tourisme, ses penchants pour la rêverie, ses moments dépressifs aussi bien que sa gaieté et ses pitreries. Plus encore, cette relation révèle une autre politique de l’existence, différente de la grande politique avec ses déclarations, ses professions de foi et ses principes universels, qui furent les marqueurs de l’engagement sartrien. Elle fait entendre une tension entre l’engagé et le désengagé, entre d’un côté les devoirs et de l’autre les désirs, les fantasmes, les peurs. Sartre se réservait des pas de côté, des échappées vis-à-vis de ses engagements et prises de position les plus célèbres. François Noudelmann propose le portrait inattendu d’un être complexe et multiple.
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Une critique de la connaissance juridique
- Slim Laghmani
- 2022, Nirvana Éditions
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La théorie réaliste de l’interprétation soutient la thèse en vertu de laquelle l’interprétation est un choix, une décision, pas acte de connaissance et que l’interprète authentique est l’auteur de la norme. Cette théorie ne justifie rien, elle décrit un fait : le fait que la norme en vigueur est la signification que l’interprète authentique attribue au texte et elle l’explique par un autre fait : ce n’est pas parce que cet interprète en a la compétence qu’il crée la norme, mais parce qu’avant son intervention il n’y avait pas de norme, mais seulement un texte et parce qu’il n’y a pas de recours possible contre sa décision. Cette théorie de l’interprétation aboutit à une théorie de la science du droit, qui, indépendamment de sa validité, relève de l’épistémologie normative parce qu’elle ne nous dit pas ce que la science du droit est, mais ce que la connaissance du droit devrait être pour qu’elle corresponde aux normes d’une science. Et elle n’est qu’une théorie de la science du droit parce qu’elle correspond peu ou prou à la pratique des juristes académiciens qui restent attachés à leur statut de faiseurs de doctrines. Je maintiens donc la même thèse que j’avais soutenue il y a trente ans : « Si l’on se place du point de vue d’une épistémologie descriptive, on doit conclure à l’inexistence d’une science du droit… Si l’on se place du point de vue d’une épistémologie normative, on doit, à notre sens, admettre la possibilité d’une intelligence du droit se traduisant par un système cohérent de propositions théoriques relatives et réfutables. »
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Une philosophie pour vivre sur la Terre
- Ayn Rand
- 2020, Les Belles Lettres
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Auteure de romans cultes et avocate du capitalisme, Ayn Rand (1905-1982) s’est avant tout voulue une philosophe. C’est la traduction pour l’essentiel inédite en français d’une sélection du plus saillant de ses essais que présente Une philosophie pour vivre sur la Terre. Le constant et insistant propos de leur auteure est de philosophiquement armer ses lecteurs afin qu’ils puissent se soustraire à l’emprise pernicieuse du « mysticisme » et du collectivisme induit par l’« altruisme ». Et ainsi accéder ici et maintenant au bonheur dans l’accomplissement créatif de soi et une relation non-sacrificielle aux autres conformes aux requis rationnels d’une nature humaine et d’une robuste éthique des vertus remises à l’honneur.
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Vladimir Jankélévitch
- Jean-Jacques Lubrina
- 2009, Éditions du Félin
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Vladimir Jankélévitch (1903-1985), philosophe et musicologue, nourri de culture grecque et russe, a marqué des générations de professeurs et d’étudiants, d’artistes et de militants, à l’écart des modes de son temps. Son œuvre philosophique d’une inoubliable virtuosité poétique, inséparable de la fulgurance de son enseignement et de la droiture de ses engagements, exprime le souci de la dignité de l’homme dans son action. Ce livre a pour ambition d’offrir, notamment par la retranscription de ses derniers cours en Sorbonne (sur l’hypocrisie, la violence, le silence), un contact avec une « lecture orale » de sa philosophie.
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L’homme est-il libre ? De quoi est-il responsable ? Que peut-on espérer de l’ordre de l’univers et de la justice divine ? Comment supporter l’imperfection du monde ? Peut-on vraiment garder son innocence ? L’amour et la raison triompheront-ils, ou bien la définitive et angoissante bêtise des esprits faux ? Et que dira le Journal de Trévoux ? Il est urgent de relire Voltaire. Avec Zadig, Candide et L’Ingénu, le programme d’agrégation 2019-2020 en offre une occasion particulièrement séduisante et peut-être faussement familière. Le présent volume propose une série d’études inédites sur ces œuvres classiques, mais toujours à revisiter.
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Voltaire lit Locke
- Miguel Benitez
- 2019, Honoré Champion
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L’ouvrage suit le parcours de la pensée de Voltaire sur la nature et sur la destinée de l’âme, inspirée par l’idée d’une matière pensante, sommairement avancée par Locke dans son Essay concerning Human Understanding et affinée dans sa dispute avec l’évêque Stillingfleet. Il s’articule autour des trois versions différentes que Voltaire a données successivement de la lettre Sur Mr. Locke, faisant partie de ses lettres sur les Anglais. La nature du sujet abordé fait que Voltaire se cache derrière Locke ; il n’entend pas le résumer, mais le repenser à sa manière, expliciter ce qu’il n’aurait pas osé dire. Poussé par le besoin de garantir par la raison l’immortalité d’une âme matérielle, il a d’abord « obscurci » dans la version publiée dans les Lettres philosophiques un premier discours « sur la nature de l’âme » qu’il fait circuler parmi ses amis. Sitôt publiée cette deuxième version, Voltaire, alerté par ses proches, pense à modifier son texte. Au cours des discussions avec Formont et le père Tournemine, il a mûri lentement la solution, qu’il a ébauchée en partie dans le Traité de métaphysique et dans les Éléments de la philosophie de Newton. La troisième version de la lettre sur Locke ne verra la lumière qu’en 1748, dans les Mélanges de philosophie et de littérature, où l’âme matérielle est réduite à la condition d’un atome dont les parties sont physiquement insécables, indestructibles par conséquent.
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Walter Benjamin
- Jean-Michel Palmier
- 2006, Klincksieck
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Jean-Michel Palmier évoquait ainsi la nature des recherches qu'il effectuait sur Walter Benjamin : « je me suis efforcé de lire tous les livres que lui-même [Benjamin] a lus, de retracer minutieusement son itinéraire philosophique, politique et esthétique... ». Pour un familier des écrits du philosophe allemand, une telle déclaration laisse tout d'abord perplexe et dubitatif mais il suffit d'achever la lecture de cet ouvrage pour que s'évanouisse le moindre doute. Il paraît même hautement vraisemblable que l'auteur ait eu, de surcroît, à l'époque, une connaissance précise de la totalité des travaux - biographies, études, articles et commentaires - consacrés à l'œuvre benjaminienne. Cette lecture « historique et critique », si elle ne propose pas une « nouvelle interprétation » ni une synthèse de l'œuvre, livre néanmoins les clés qui permettent de décrypter le prétendu hermétisme de Benjamin. Elle dissipe les malentendus et les clichés du « rabbin marxiste » victime de ses hésitations, prisonnier de ses contradictions, constamment « assis entre deux chaises », réduisant en un dilemme insoluble l'alternative entre le matérialisme historique et la théologie ; surtout, elle comble les lacunes d'une connaissance fragmentaire, souvent paraphrasique et simplificatrice, trop fréquemment focalisée sur les mêmes thèmes (l'aura, le flâneur, le cinéma, la photographie ou les passages parisiens). Mieux encore : le mode de narration philosophique délibérément adopté par Jean-Michel Palmier livre, en réalité, bien plus qu'une interprétation nouvelle de Benjamin. En effet, rien de moins neutre ni d'objectif que cette « lecture » placée sous le signe de trois allégories majeures : le chiffonnier, l'Ange et le Petit Bossu. Une hotte, une paire d'ailes, une bosse : trois charges, lourdes du passé, de promesses non tenues, recelant malgré tout l'espoir d'un sauvetage, d'une rédemption pour les « vaincus » de l'histoire.
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Walter Benjamin. Avertissement d’incendie
- Michael Löwy
- 2018, Éditions de l'éclat
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« Les thèses Sur le concept d’histoire (1940) de Walter Benjamin constituent un des textes philosophiques et politiques les plus importants du XXe siècle. Dans la pensée révolutionnaire c’est peut-être le document le plus significatif depuis les Thèses sur Feuerbach de Marx. Texte énigmatique, allusif, voire sibyllin, son hermétisme est constellé d’images, d’allégories, d’illuminations, parsemé de paradoxes étranges, traversé d’intuitions fulgurantes » écrit Michael Löwy, en ouverture de cet “avertissement d’incendie” qui en propose une interprétation au mot à mot, phrase après phrase pour en comprendre tous les enjeux. Au croisement de ce qui est au cœur de la pensée de Benjamin, les Thèses proposent une vision de l’histoire à contre-courant de l’idée de progrès, témoignant d’une véritable fusion dialectique entre romantisme allemand, pensée marxiste et messianisme juif. Elles incarnent un moment de la pensée du XXe siècle où l’intelligence a supplanté le dogme.
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Wittgenstein. Un point de vue religieux?
- Norman Malcom
- 2014, Éditions de l'éclat
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« Je ne suis pas un homme religieux mais je ne peux m'empêcher de voir chacun des problèmes qui se pose à moi d'un point de vue religieux », déclarait Wittgenstein. Quelle place peut prendre alors ce 'point de vue religieux' dans une pensée strictement laïque, sans doute l'une des plus importantes du XXe siècle, et comment peut-il se concilier avec le positivisme logique du premier Wittgenstein? C'est le sujet de ce livre classique sur Wittgenstein, par l'un des ses amis proches, empreint donc de cette amitié et rapportant des conversations qui éclairent l'oeuvre d'un jour nouveau. L'essai est accompagné d'un commentaire critique de Peter Winch, dans la grande tradition analytique de la discussion philosophique.
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« Comme des lumières jamais vues »
- Pierre Girard
- 2016, Honoré Champion
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Ce livre traite de l’introduction et du développement de la modernité à Naples entre 1647, date de la révolution de Masaniello, et 1744, date de la mort de Giambattista Vico. Le contexte, qui se caractérise par une urgence due aux troubles politiques, par l’instabilité géologique, ainsi que par l’épidémie de peste de 1656, donne une forme originale à cette modernité. Cette spécificité se vérifie dans la diffusion particulière du double héritage de Galilée et du cartésianisme dans la seconde moitié du Seicento dans le sillage de thèses matérialistes. La radicalité des Lumières napolitaines, loin d’être une thèse posée dès le départ, suit en réalité, par le biais de la logique des conflits et des querelles, des effets de radicalisation progressifs dans lesquels se trouvent pris les novatores, qui donnent une forme originale au développement des premières Lumières dans l’Italie méridionale.
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Une étude sur Montesquieu en tant qu'observateur des Romains de l'Antiquité, de leur grandeur et décadence. L'auteur s'avère un historien et un écrivain politique avisé. Son histoire s'étend sur plus de deux millénaires, de la fondation de Rome (753 av. J.-C.) à la prise de Constantinople (1453). " Rome enfin que je hais... " : on reconnaît un passage des imprécations de Camille, lorsqu'elle s'en prend à Horace, qui vient de tuer son fiancé et les deux frères de celui-ci (Corneille, Horace, acte IV). S'il serait exagéré d'attribuer un tel sentiment à Montesquieu lorsqu'il étudie les Romains de l'antiquité, on doit convenir que le couple fascination/détestation n'est pas non plus très adéquat. La condamnation qu'on lit dans la Pensée 1740 est formelle : " Si l'on pouvoit douter des malheurs qu'une grande conquête apporte après soi, il n'y auroit qu'à lire l'histoire des Romains. Les Romains ont tiré le monde de l'état le plus florissant où il pût être ; ils ont détruit les plus beaux établissements pour en former un seul, qui ne pouvoit se soutenir ; ils ont éteint la liberté de l'univers et abusé ensuite de la leur, affaibli le monde entier, comme usurpateurs et comme dépouillés, comme tyrans et comme esclaves ".
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Écrits politiques
- John Dewey
- 2018, Gallimard
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John Dewey est l’un des philosophes majeurs du XXe siècle, et certainement l’un de ceux dont la pensée se conjugue le plus étroitement aux courants et aux transformations qui en ont marqué l’émergence et les évolutions. Ses premiers travaux datent de la fin du XIXe siècle (il est né en 1859) et c’est au XXe que sa pensée connaîtra ses plus amples développements (il est mort en 1952). Pendant toutes ces années-là, Dewey fut aussi un observateur et un acteur particulièrement attentif de la vie politique américaine et internationale. Les très nombreux écrits qui jalonnent son long parcours sont autant d’interventions et de positions dans le débat public, sur les problèmes qui lui tenaient le plus à cœur. La question de la démocratie et de l’émancipation sociale, économique et politique en constitue le centre. Sous le titre Écrits politiques, le présent recueil propose un choix des textes les plus significatifs et les plus propices à enrichir la réflexion du lecteur d’aujourd’hui, parmi les innombrables études et articles qui auront marqué les engagements de ce philosophe infatigablement attentif à l’état du monde autant qu’aux exigences de la pensée. Dewey fut un penseur de la démocratie en un sens original et toujours neuf, dans une période qui a vu naître deux guerres mondiales, la révolution bolchevique, l’URSS, une crise économique majeure, le fascisme et le nazisme, et un type de société : la "grande société", marquée par l’emprise de l’économique, la perte du public, le pouvoir des experts et la domination de l’opinion.
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Écrits sur Nietzsche
- Giorgio Colli
- 2017, Éditions de l'éclat
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« En vérité, Nietzsche n’a aucunement besoin d’être interprété ... parce que son action sur la vie individuelle est directe », écrivait – en polémiste – Giorgio Colli, dans la présentation de l’édition critique de Nietzsche, préparée avec Mazzino Montinari, qui a permis de lire des milliers de pages inédites et de mettre au jour une fois pour toutes les falsifications subies par les textes. Il n’est pas courant de trouver dans la littérature sur Nietzsche une telle distance par rapport à son œuvre en même temps qu’une telle intimité avec sa pensée. C’est le risque de Nietzsche – cela ne fait pas de doute – d’avoir « tout dit et le contraire de tout » ; c’est la force de Colli de l’avoir su dire et montrer, témoignant de cette indispensable action à distance, qui nous permet d’accéder à ces écrits, accompagnés d’un guide qui « ne dit, ni ne cache, mais indique ». On ne peut trouver de meilleure introduction à l’oeuvre de Nietzsche. De La Naissance de la Tragédie aux derniers écrits posthumes, ce livre rassemble les préfaces de Colli aux volumes parus en Italie entre 1959 et 1978. Vingt années passées à « serrer, presser, épuiser, tourmenter, mettre en pièces et remettre ensemble » une oeuvre sujette, plus que tout autre, aux malversations et aux méprises. Vingt années d’une existence placée sous le double signe de l’action éditoriale et de l’investigation philosophique, au cours desquelles Colli publia quelques rares ouvrages déterminants, dont Philosophie de l’expression (1969), Après Nietzsche (1974) et La Sagesse grecque (1977-1980), publiés en français aux éditions de l’éclat.
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L'art pour changer l’école : telle était l'espérance. L'ambition ne s'est pas limitée au domaine de l'éducation. Elle a pénétré d'autres pans de la société. À la mobilisation éducative de l'art fait écho sa mobilisation sociale et politique. Aujourd'hui, la « leçon de l'art » est entrée dans une apparence d'unanimisme mondialisé. Promue au nom de l'humanisme d'un côté, et de l'esprit du nouveau capitalisme de l'autre, que reste-t-il de son ambition émancipatrice ? La leçon de l'art ne peut aujourd'hui s'entendre sans retour aux sources philosophiques et éducatives du paradigme esthétique et à sa généalogie. Préserver son potentiel émancipateur exige la vigilance d'un « malgré tout » soucieux de la dimension esthétique de notre humanité : malgré tout ce qui égare, en dépit d'une « évidence » en trompe-l'œil, en dépit de ce qui détourne et falsifie la leçon que l'art peut encore nous donner.
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Épicurisme et augustinisme dans la pensée de Pierre Bayle
- Élodie Argaud
- 2019, Honoré Champion
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Le point de départ de cet ouvrage tient à un étonnement : que signifie, sous la plume de Bayle, l’adjectif « épicurien », lorsqu’il se trouve appliqué, tour à tour, à des penseurs aussi différents que Pascal ou Malebranche ? Comment comprendre que l’augustinisme extrême puisse rejoindre, aux yeux de Bayle, l’épicurisme ? La critique méconnaît le plus souvent la portée de ces remarques de Bayle, en les considérant comme superficielles, soit que Bayle mésentendrait le sens des différents systèmes de pensée, soit qu’il chercherait, une fois n’est pas coutume, l’objection pour l’objection, la pars destruens de la raison, derrière un sourire ironique affiché et retenu par notre tradition scolaire. Notre parti est tout au contraire de prendre au sérieux la pratique de l’« application » à laquelle Bayle se livre – et qu’il théorise par ailleurs comme un acte d’interprétation des textes : si l’affinité entre épicurisme et augustinisme répugne à nos classifications historiographiques, force est de constater pourtant qu’elle fait bien sens au sein de la République des Lettres. Cette affinité repose sur la notion de plaisir, dont Bayle montre qu’elle est au cœur des anthropologies augustinienne et épicurienne. Il en décline tour à tour les conséquences morale, théologique, spirituelle, politique et épistémologique, jusqu’à récrire ce que l’on peut considérer comme un dialogue entre Augustin et Épicure, dialogue qui n’a pas été véritablement institué à ses yeux. Il en résulte que les idées d’Épicure lui paraissent beaucoup plus « proportionnées » à l’état de l’homme tel qu’il est.
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Érasme
- Jean-Pierre Duteil
- 2019, Ellipses
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Né en 1466, Érasme est fils d’un prêtre hollandais. Cette naissance «illégitime» devait marquer l’enfant pour toute sa vie. Elle explique les incertitudes concernant sa propre histoire et ses relations difficiles avec l’Église romaine à laquelle il reste pourtant fidèle jusqu’à la fin de sa vie. Devenu moine par obligation, Érasme demande des dérogations pour mener une vie indépendante: ce qui compte pour lui c’est l’acquisition de la culture, tant profane que religieuse, et une liberté d’expression littéraire qui passe par la langue latine, alors langue des lettrés de toute l’Europe. Des protections efficaces lui permettent de découvrir Paris, l’Angleterre et l’Italie. Connu dès 1500 grâce aux Adages, il atteint à la célébrité après 1511 et l’Éloge de la Folie, dont il parlera comme d’un divertissement réussi un peu par hasard. Conseiller de Charles Quint après 1516, il défend une conception évangélique du christianisme ainsi qu’un idéal de paix et de concorde entre les princes européens, gageure impossible au temps des guerres d’Italie. Érasme a fait très tôt figure de chef de file des humanistes. Ses critiques à l’égard du clergé et de la papauté sont aussi féroces que celles de Luther, à qui il oppose le refus du schisme et la notion de libre-arbitre. Son activité épistolière le place au coeur d’une « république des lettres » qui a compté plus de 600 correspondants.
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Érasme et l'Europe
- Carlo Ossola
- 2014, Éditions du Félin
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Érasme avait déjà été surnommé le précepteur de l’Europe, dans ce livre on pourrait dire qu’il est l’Europe elle-même. Carlo Ossola y analyse le défenseur de la tolérance et de la liberté de conscience, l’auteur d’une satirem ordante des moeurs de l’époque, le traducteur du Nouveau Testament, l’érudit incontournable qui a donné à l’Europe entière un souffle pour repenser et le Christianisme et les Lettres. On sait à quel point ses amis et ses disciples ont été persécutés pour avoir répandu ses idées à travers tout l’Occident mais on sait aussi que de cette conscience critique va naître le monde moderne. À travers les époques, Carlo Ossola nous conduit jusqu'au XXe siècle, aux témoignages inoubliables de Johan Huizinga, Stefan Zweig et Marcel Bataillon.
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Être soi-même
- Claude Romano
- 2019, Gallimard
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L’Odyssée, le plus ancien poème de la culture occidentale, met en scène la métamorphose qui change Ulysse en lui-même sous les yeux dessillés de ceux qui échouaient jusque-là à le reconnaître. Ulysse constitue ainsi la première d’une longue série de figures donnant corps à cette opération mystérieuse : le passage de l’existence en régime d’obscurité à l’existence "en personne", dans une forme de vérité. Que signifie un tel passage ? Comment s’opère cette transition ? Quelles formes cette idée d’existence en personne a-t-elle pu revêtir dans la pensée occidentale ? Claude Romano interroge les sources, y compris lointaines, de cette idée d’"existence en vérité" telle qu’elle sous-tend notamment l’idéal moderne d’authenticité personnelle, en retraçant la généalogie de cet idéal et en exhumant certaines de ses formes plus anciennes. Chemin faisant, le lecteur découvre différents types et régimes de discours, philosophique, mais aussi théologique, spirituel, rhétorique, littéraire, esthétique. Romano esquisse ainsi une histoire de la philosophie occidentale aux contours bien différents de ceux qu’on lui prête généralement : à l’écart des grandes métaphysiques du moi et de la subjectivité, il emprunte les chemins de traverse d’une enquête sur les formes de vie et les modes d’existence.
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Œuvres complètes, Tome I
- Claude-Adrien Helvétius and Jonas Steffen
- 2021, Honoré Champion
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En 1758, la publication de L’Esprit d’Helvétius fut à l’origine du plus grand scandale de librairie du XVIIIe siècle. Son matérialisme radical qui prônait une philosophie utilitariste ainsi que la toute-puissance de l’éducation – c’est-à-dire des déterminations extérieures – sur l’évolution de la personnalité humaine souleva contre lui les autorités religieuses et politiques d’Ancien Régime et contribua à intensifier la persécution des philosophes. La nouveauté de cette première édition critique de L’Esprit est double. D’abord, elle présente le texte de la première émission de l’édition originale, avant la censure de l’abbé Barthélemy et les nombreuses interventions de Lefebvre de La Roche dans son édition de 1781, qui a longtemps fait autorité. Elle est ensuite la plus complète à ce jour: on y trouve les annotations de Voltaire, de Diderot et de Rousseau en marge de leur exemplaire, les rétractations de l’auteur et ses « Éclaircissements » ; enfin, l’appareil critique comporte les variantes et des notes explicatives aussi complètes que possible.
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