Études philosophiques II

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Discours, figure
- Jean-François Lyotard
- 2002, Klincksieck
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Discours, Figure constitue un parcours obligé pour qui veut comprendre la posture philosophique de Jean-François Lyotard (1924-1998) et saisir la cohérence de sa pensée. L'ouvrage, qui précède de peu l'Economie libidinale (1974), s'inscrit dans le projet, jamais démenti par la suite, d'une « critique pratique de l'idéologie ».Toutefois, Discours, Figure ne traite ni d'économie politique ni d'histoire mais de peinture ou, plus exactement, de cet « espace figural » présent aussi bien dans le discours que dans la figure. « Il y a une connivence radicale de la figure et du désir » affirme le philosophe mais, à l'inverse de Freud, qui ignore les expériences de la modernité artistique et tente de réduire cette connivence au langage et à la « bonne forme », Lyotard assimile le figural à une dynamique énergétique qui transgresse les codes habituels de la lecture d'images, qu'il s'agisse des tableaux de Cézanne, de Klee ou de Monory. Discours, Figure introduit ainsi à une interprétation « intensive » et inédite de l'art moderne et contemporain.
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La philosophie s’est historiquement concentrée sur les questions de l’être et de l’esprit. Elle a souvent laissé de côté, ou n’a traité que de manière secondaire, la question de l’amour. Le présent essai constitue une tentative de mettre au contraire le thème de l’amour au principe même de la pensée. D’où la double invitation de ce livre. D’une part, négativement, à abandonner l’habitude philosophique moderne d’isoler un seul fondement ou une seule logique de la pensée : il y est proposé de retrouver le sens des paradoxes, des polarités, des metaxu et de l’in-between. D’autre part, positivement, à ne pas restreindre l’amour au seul terme de donation, mais à l’inscrire aussi dans le carré polaire de la donation, du consentement, de la réciprocité et de la fécondité. Par-delà les percées de Jean-Luc Marion, Ferdinand Ulrich, Claude Bruaire ou Maurice Nédoncelle, mais en s’appuyant sur elles, cet essai tente de déployer le sens d’une véritable métaphysique de la communion des êtres.
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Du bruit et du sensible
- Danielle Cohen-Levinas and Raoul Moati
- 2021, Hermann
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L’actualité d’un livre aussi significatif dans le parcours philosophique d’un auteur que Le bruit du sensible est souvent prétexte à interroger la place qu’occupe une pensée dans la vie intellectuelle contemporaine. À ce titre, l’œuvre de Jocelyn Benoist est particulièrement éloquente d’un questionnement qui, venu de la phénoménologie, s’est peu à peu ouvert à des enjeux qui excèdent le registre phénoménologique, voire qui le désertent avec fidélité, c’est-à-dire avec un esprit critique, vigoureux, et d’une extraordinaire fécondité. Jocelyn Benoist nous mène sur la voie d’un chemin sans retour en direction du sensible. Le sensible découvert comme dimension à part entière de la réalité elle-même (et non de notre rapport à la réalité), autrement dit de notre appartenance de plain-pied à la réalité, dont une certaine philosophie a pu croire que nous en étions séparés et qu’il nous fallait, par le biais de la perception, y accéder. Tel est le bruit du sensible, celui d’un être à part entière, et non plus d’un apparaître distinct de l’être servant de sas d’accès intentionnel ou conceptuel à celui-ci. Les contributions réunies dans le présent volume se veulent apporter un contrepoint à cette résonance équivoque et tentent de cerner au plus près ce que Jocelyn Benoist entend substituer au sens perceptuel de la phénoménologie, à savoir la notion de bruit.
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Durkheim et la (re)naissance du projet sociologique
- Didier Deleule
- 2020, Hermann
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Cet ouvrage entend montrer que si Durkheim a eu pour projet d’achever l’émancipation de la sociologie vis-à-vis de la tradition philosophique, les préoccupations proprement philosophiques, et tout particulièrement morales et pédagogiques, ne l’ont cependant pas quitté. C’est sans doute dans des présupposés d’ordre philosophique que s’enracine l’ambition sociologique elle-même. La (re)naissance du projet sociologique exprime la dette de Durkheim à l’égard de Saint-Simon et de Comte avec lesquels, malgré les divergences, Durkheim n’a jamais rompu ses attaches.
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Elias
- Claire Pagès
- 2017, Les Belles Lettres
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Norbert Elias (1897-1990), sociologue juif allemand, lecteur de Freud, a produit une oeuvre atypique. Sa théorie du « processus de civilisation » – largement reconnue – propose une sociogenèse de la modernité qui articule le développement historique des sociétés et le réglage social de la vie affective. L’originalité d’Elias est d’affirmer l’historicité de l’affectivité : la monopolisation progressive de la violence physique par l’État a induit une transformation lente de l’économie psychique et porté les individus socialisés à adopter des formes d’autocontrainte. Cette histoire processuelle connaît pourtant des stases et des reflux, et même des phases de « décivilisation ». Pour les comprendre, Elias prend en compte la singularité des situations historiques ainsi que la multiplicité des causes façonnant les moeurs des nations. Aussi confie-t-il à la collaboration des disciplines (de la sociologie avec l’histoire ainsi qu’avec la psychologie) la tâche de saisir l’ensemble des faits humains qui concourent à la constitution de la modernité. Après avoir cerné la pensée d’Elias et les objections qu’elle suscite, le présent ouvrage montre qu’elle offre un appui précieux pour qui travaille à diagnostiquer les pathologies sociales contemporaines, dérivant de la constitution des hommes en « individus ».
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Ferdinand Buisson penseur de l'autorité
- Anne-Claire Husser
- 2019, Honoré Champion
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Penseur engagé et figure majeure du républicanisme français, Buisson a joué un rôle de premier plan dans l’édification de l’école laïque sous la IIIe République, mais il fut aussi un remarquable observateur de son temps. Pour appréhender la cohérence d’un itinéraire intellectuel et philosophique qui le mena du protestantisme libéral au radical-socialisme, la question de l’autorité offre un bon fil directeur : avant d’être envisagée en termes pédagogiques, celle-ci s’est en effet présentée à Buisson de manière particulièrement vive dans le contexte théologique et ecclésiologique de la communauté réformée de la seconde moitié du XIXe siècle. Loin de consister en un simple développement d’une essence préexistante, la continuité de cette pensée ne se dessine cependant qu’à travers un permanent travail de réécriture au fil des discussions et controverses auxquelles Buisson a participé.
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Féminisme et philosophie
- Geneviève Fraisse
- 2020, Gallimard
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Sartre écrit, dans Plaidoyer pour les intellectuels, que l’intellectuel est celui qui se mêle de ce qui ne le regarde pas, quand Beauvoir – à l’évidence – se mêle de ce qui la regarde, dans ses livres Le Deuxième Sexe, La Vieillesse. La question sexe/genre s’impose désormais comme problème théorique, mais l’objet de pensée échappe encore à la sérénité académique, comme à la légitimité scientifique. L’étudiante Geneviève Fraisse a compris que la philosophie était le bastion le plus solide, parce que le plus symbolique, de la prérogative masculine. Alors il fallait chercher les mots possibles de l’émancipation féministe, de la démocratie exclusive au consentement par exemple, pour leur donner une consistance conceptuelle et les colporter sur les chemins de l’universel. L’histoire est un bon matériau, les textes anciens comme l’actualité récente, voire les événements tel Metoo. Car il faut s’introduire dans la tradition pour mieux la subvertir.
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Gilbert Simondon ou l'invention du futur
- Vincent Bontems
- 2016, Klincksieck
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La décade de Cerisy Gilbert Simondon ou l'invention du futur a rassemblé des philosophes tels que Jean-Hugues Barthélémy, Andrew Feenberg ou Bernard Stiegler, des chercheurs venus d'autres disciplines, tels qu'Armand Hatchuel, Gilles Cohen-Tannoudji ou Thierry Gaudin, et toute une génération de jeunes chercheurs. Il en résulte un livre foisonnant où l'astrophysique côtoie la psychothérapie, où l'architecture dialogue avec l'informatique, et où tous ces savoirs tendent vers une communication encyclopédique. Il débute avec les « transductions politiques de Simondon » pour penser la relation entre les évolutions technologiques et les normativités sociales. Puis, il aborde « la techno-esthétique » et le design, frayant la voie à une esthétique interne à la réalité technique qui ne repose plus sur la contemplation mais sur la participation à la technicité. Avec la « culture technologique », il est question des techniques à l'échelle du nanomètre et des instruments astronomiques spatiaux, qui imposent à la Culture d'intégrer les schèmes de la communication entre échelles. Le quatrième volet, consacré au « préindividuel quantique », propose une ré-interprétation de la mécanique quantique fondée sur les notions de préindividualité, de potentialité et de phases. « L'information et les réseaux », leurs enjeux, sont ensuite étudiés en relation avec l'informatique et les TIC. Ces technologies conditionnant aussi l'individuation psychique et collective, l'enquête se prolonge en direction du « sens du transindividuel ». Enfin, ce cycle de réflexions s'achève sur « une philosophie en devenir » et les interventions esquissant des lignes d'évolution possibles pour la philosophie de Simondon. Premier jalon dans l'internationalisation des études simondoniennes, cet ouvrage propose une perspective résolument orientée vers l'invention du futur.
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Herbert Spencer
- Yvan Blot
- 2007, Les Belles Lettres
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Auteur d'une théorie culturelle de l'évolution qui a marqué son temps (J. S. Mill, Nietzsche, Durkheim, Bergson en furent les commentateurs volontiers critiques), le philosophe et sociologue Herbert Spencer (1820-1903) a depuis été étrangement oublié - sauf pour être parfois caricaturé en apœtre d'un «darwinisme social» cruel aux pauvres. En revisitant exhaustivement les moments et axes forts de sonŒuvre abondante (La Statique sociale, Les Principes de la morale, L'Individu contre l'État...) et se référant constamment aux textes, Yvan Blot entend réparer ces injustices. Spencer est ainsi rétabli en sa qualité de rigoureux penseur d'une théorie sociale, politique et économique fondée sur le principe d'« égale liberté pour tous », le droit naturel des individus et la coopération pacifique volontaire. Selon lui, l'évolution conduit de la subordination vers la coordination, du statut vers le contrat et vers une réduction de l'emprise de l'État.
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L’herméneutique n’est pas le nom d’une philosophie, mais d’un souci de la compréhension. En montrant, à travers plusieurs positions contemporaines, comment ce souci peut être articulé différemment, ce livre entend contribuer à complexifier l’herméneutique. L’herméneutique est essentielle aux sciences humaines, à la constitution de leur objet comme à leur réflexion. Elle s’attache aux traces, aux signes, à la lecture du monde : avec Carlo Ginzburg par la méthode de l’indice ; pour Josef Simon, en déployant une philosophie du signe ; suivant Hans Blumenberg, en lisant le monde. La compréhension du monde est une subjectivité. Elle se constitue dans le sentiment de soi pour Paul Ricoeur. Elle part en quête des « sources du moi » avec Charles Taylor. Elle est saisie dans le rapport à soi ténu de l’humour par Dieter Henrich. Pour finir, le livre revient, à propos des « Cahiers noirs » de Martin Heidegger, sur l’héritage politique d’une certaine herméneutique et la nécessité d’opérer des distinctions critiques.
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Les aveux de la chair, qui paraît aujourd'hui comme le quatrième et dernier volume de L'histoire de la sexualité, est en réalité le premier auquel Michel Foucault s'était consacré après La volonté de savoir (1976) qui constituait l'introduction générale de l'entreprise. Il s'attachait aux règles et doctrines du christianisme élaborées du IIe au IVe siècles par les Pères de l'Église. Au cours de son travail, Michel Foucault s'était persuadé que l'essentiel de ces règles et doctrines était un héritage remanié des disciplines de soi élaborées par les philosophes grecs et latins de l'Antiquité classique et tardive. C'est à leur analyse qu'il s'est courageusement appliqué, pour aboutir en 1984 à la publication simultanée de L'usage des plaisirs et du Souci de soi. L’ouvrage est donc un premier jet auquel Foucault comptait se remettre au moment de sa mort. La réunion des quatre volumes de Dits et Écrits (1954-1988) publiés en 1994, puis celle des treize volumes des Cours au Collège de France en ont retardé l'édition et la mise au point dont s'est chargé Frédéric Gros, l'éditeur des œuvres de Michel Foucault dans la Bibliothèque de la Pléiade. Tel quel, cet ouvrage constitue un état très élaboré de la pensée de l'auteur et peut-être le cœur même de l'entreprise, la partie à laquelle il attachait assez d'importance pour se lancer dans l'aventure.
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Histoire, langage et art chez Walter Benjamin et Martin Heidegger
- Mathias Giuliani
- 2014, Klincksieck
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L'objectif principal de ce livre est de démontrer de quelle manière la lecture de certains textes de jeunesse de Heidegger marqua profondément la pensée philosophique de Benjamin. Celui-ci aurait subi l'influence heideggérienne aussi bien au niveau de sa propre philosophie de l'histoire que de sa philosophie du langage et de sa philosophie de l'art. Le fondement théorique est l'approche de la période de formation, encore peu étudiée, des deux philosophes. La philosophie néokantienne est le principal courant philosophique à l'époque dans toutes les universités allemandes. C'est pourquoi le point de départ de la recherche, notamment pour la première et la deuxième partie (histoire et langage), se centre sur la formation des jeunes Benjamin et Heidegger auprès de maîtres tels que Heinrich Rickert, Edmund Husserl et Emil Lask. L'entrecroisement de philosophie de l'histoire et de philosophie du langage aura une projection décisive dans le débat concernant le concept d'art chez les deux philosophes. Le troisième axe d'étude porte quant à lui sur la philosophie de l'art. Il traite du livre de Heidegger daté de 1929 sur Kant et le problème de la métaphysique, et du texte de jeunesse de Benjamin intitulé « L'arc-en-ciel. Entretien sur l'imagination » (1915).
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L’œuvre d’Homère n’a jamais laissé indifférent. De nombreux philosophes, depuis l’Antiquité, y ont puisé des éléments visant à nourrir leurs recherches propres. Ils ont par exemple réfléchi sur les situations vécues par certains personnages ou sur leur caractère, mais ils ont aussi cherché, par un travail d’interprétation, à saisir le sens des textes du poète ou à en critiquer le contenu. En éclairant l’usage que les philosophes font de l’œuvre d’Homère, il ne s’agira pas ici de proposer une interprétation de celle-ci ou d’en renouveler la lecture. Il s’agira plutôt de rendre possible une autre approche de la philosophie, de permettre une compréhension différente des philosophes qui ont manifesté un intérêt particulier pour Homère. Car la présence de ce dernier dans les œuvres philosophiques nous renseigne tout autant sur elles que sur l’œuvre d’Homère elle-même. Pourtant, peu d’études contemporaines ont cherché à proposer une analyse approfondie et systématique de cette présence dans l’histoire de la philosophie alors que la réception et l’usage de l’œuvre d’Homère ont donné lieu à de nombreux commentaires dans le champ des études littéraires, linguistiques, historiques ou anthropologiques. C’est à combler ce manque que cet ouvrage est en partie consacré.
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Idée, Expression, Vécu
- Patrick Flack
- 2018, Hermann
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Il est coutume, depuis les grandes polémiques des années 1960, de considérer la phénoménologie et le structuralisme comme des traditions rivales, antagonistes. À rebours de cette doxa, les études réunies dans ce recueil retracent la longue histoire et les synergies conceptuelles fortes qui les unissent. Des figures méconnues, telles que le philosophe russe Gustav Špet ou le linguiste néerlandais Hendrik Pos, rejoignent ici les auteurs canoniques que sont Edmund Husserl, les formalistes russes, Roman Jakobson, Maurice Merleau-Ponty ou Jacques Derrida, au fil d’un parcours qui jette un nouvel éclairage sur ce que phénoménologie et structuralisme ont à dire ensemble, tout particulièrement sur les thèmes du langage et de la littérature.
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Innovations
- Thierry Ménissier
- 2021, Hermann
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Se substituant à ce qu’on appelait autrefois le progrès, la notion d’innovation s’est imposée dans tous les secteurs de l’activité humaine. On a pris l’habitude de qualifier d’innovante toute forme de changement qui semble susceptible d’améliorer quelque chose à l’activité humaine, sans pour autant penser philosophiquement la signification de ce changement. Tandis que l’économie industrielle dopée par la technologie a réalisé la prophétie émise par l’économiste Schumpeter, la notion d’innovation a elle-même évolué, devenant protéiforme. En enrôlant massivement les méthodes pour innover, actuellement se multiplient les tiers-lieux destinés à opérer ce changement. Mais progrès et innovation ne sont pas synonymes, et à bien des égards celle-ci dément les promesses affichées par celui-là. Aujourd’hui, les crises qui se produisent sur la toile de fond des transitions en cours conduisent à repenser le rôle dévolu à l’innovation, et invitent à décider si elle peut accompagner le monde qui vient. La difficulté est que ce qui la rend spécifique et intéressante, sa « sauvagerie » même, la rend peu aisée à dépasser. Cet ouvrage éclaire les questions qu’elle soulève, en les traitant sur les plans épistémologique et pratique.
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Jean-François Revel
- Philippe Boulanger
- 2014, Les Belles Lettres
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Loin de n'avoir été qu’un polémiste de talent, Jean-François Revel (1924-2006) a été, de Pourquoi des philosophes ? (1957) à L’Obsession antiaméricaine (2002), l’auteur d’une œuvre de première importance, jalonnée par de fracassants succès populaires et internationaux. Allant bien au-delà du seul engagement anticommuniste, la force et la singularité intellectuelles de sa pensée n’avaient jamais, jusqu’ici, fait l’objet d’une synthèse exhaustive qui aurait permis d’en éclairer la place dans l’histoire contemporaine des idées – une béance que le présent ouvrage vient enfin combler. Avant tout animé par la passion des faits, ce philosophe s’est constamment employé à pourfendre et à déconstruire les impostures idéologiques dont se sont nourries les diverses tentations totalitaires qui ont marqué le XXe siècle, jusque sous leurs récents avatars de l’islamisme et de l’antiracisme dévoyé. Philippe Boulanger, dans cette passionnante biographie intellectuelle, expose les étapes successives et les multiples aspects de cette pensée de combat qui trouve son unité profonde dans la volonté de réaffirmer sans concession l’insigne valeur des principes d’une démocratie libérale, en économie comme en politique. Chaque jour qui passe semble en rappeler l’intempestive et remarquable pertinence.
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Jürgen Habermas
- Stefan Müller-Doohm
- 2018, Gallimard
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Sans conteste, Jürgen Habermas est l’un des derniers intellectuels majeurs au niveau international. "Défenseur de la modernité" et "conscience publique de la République fédérale", il est aussi un éminent penseur de l’Europe. Par ses monographies et nombreux articles, recueillis en volumes, traduits dans plus de quarante langues, il s’est acquis, en tant que philosophe, une réputation mondiale et, en tant qu’auteur, il a reçu un écho qui excède de loin le monde académique. Un tel constat conduirait aisément à en inférer que sa biographie devrait au fond être celle de son œuvre. Mais si cette vie fascine, c’est qu’elle ne peut aucunement se résumer à une pile de livres savants. En effet, Habermas a toujours plus quitté l’espace protégé de l’univers académique pour endosser le rôle du polémiste pugnace, et peser de cette façon sur l’histoire des mentalités de l’Allemagne et de l’Europe. Aussi l’ouvrage de Stefan Müller-Doohm, à qui l’on doit déjà une biographie d’Adorno, noue-t-il deux trames : d’une part la description des allers-retours sinueux entre activité professionnelle principale et activité seconde, et d’autre part l’interdépendance entre les évolutions de la pensée du philosophe et les interventions de l’intellectuel public dans le contexte de son temps. L’action conjuguée de la réflexion philosophique et de l’intervention intellectuelle, qui caractérise l’activité de Jürgen Habermas, explique que cette biographie soit celle tant d’une vie que d’une œuvre en devenir perpétuel.
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Karl Marx, essai de biographie intellectuelle
- Maximilien Rubel
- 2016, Klincksieck
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En 1957, lors de la parution de Karl Marx, essai de biographie intellectuelle, Maximilien Rubel a présenté un Marx « tel qu'en lui-même », à l'opposé du Marx tel qu'il avait été composé par les différents marxismes d'État ou de parti. Ce Marx inédit, singulier, qui, selon Karl Korsch, apparaît comme un penseur de l'émancipation parmi d'autres, et non plus comme le père fondateur d'une doctrine à vocation mondiale. Un Marx auteur d'une œuvre de pensée avec ses difficultés, ses éventuelles contradictions, mais aussi l'exigence d'une émancipation radicale, de sorte qu'il pouvait devenir, comme M. Rubel l'a montré, le critique le plus virulent de ce qui portait le nom de marxisme. Le lecteur d'aujourd'hui peut être d'autant mieux aux écoutes de l'œuvre de M. Rubel que l'effondrement de l'URSS et des régimes satellites prétendument socialistes a eu pour effet paradoxal de nous rendre un Marx débarrassé des concrétions idéologiques qui avaient dressé un véritable écran entre lui et nous. Cette réédition inaugure le temps d'une explication avec Marx. À la lecture de M. Rubel naissent des questions ouvertes : peut-on voir dans Marx l'auteur d'une sociologie ? N'est-il pas plutôt l'initiateur d'une critique sociale qui va jusqu'aux racines, ou bien d'une théorie critique de la société ? Comment convient-il de penser ici et maintenant l'articulation entre sociologie et éthique ? Comme le montre dans sa préface Louis Janover, le collaborateur de M. Rubel, cette biographie intellectuelle est la source étonnamment féconde de toute une œuvre qui s'est déployée dans des directions multiples, pour laisser apparaître les différentes facettes de Marx : les Pages choisies pour une éthique socialiste qui datent de 1948 avec l'introduction de M. Rubel à « une éthique marxienne », Marx critique du marxisme, les Études de marxologie et les quatre tomes de l'édition incomparable de Marx dans la Pléiade, travail où se mêlent érudition et désir d'émancipation, adressé au seul public qui importe : « L'humanité pensante qui est opprimée et l'humanité souffrante qui pense. »
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L'Honneur dans l'œuvre de Montesquieu
- Federico Bonzi
- 2016, Honoré Champion
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Cette étude porte sur le concept de l’honneur dans l’œuvre de Montesquieu. En harmonie avec les principes méthodologiques qui président à l’édition critique en cours des Œuvres complètes de Montesquieu, l’approche génétique adoptée pour cette enquête permet de retracer l’élaboration de la pensée de Montesquieu, depuis les textes présentés à l’Académie de Bordeaux jusqu’à L’Esprit des lois, où émerge le concept d’honneur pour la première fois. Ce travail de recherche introduit la « catégorie » de l’impersonnalité dans la littérature critique qui porte sur l’œuvre du Président et permet de saisir un changement très remarquable dans sa réflexion vers la moitié des années 1720.
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L'Irréductible
- Paul Audi
- 2020, Hermann
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Depuis son avènement au début du XXe siècle, la phénoménologie a rallié, dans une fidélité plus ou moins grande à Husserl, son fondateur, des auteurs aussi différents que Heidegger, Scheler ou Fink – non sans que chacun ait d’abord pris la mesure de l’ambition d’un projet qui consistait à réaffirmer le sens de la philosophie en lui assignant pour objet un certain absolu, jugé comme tel « irréductible ». Les philosophes français, dont Sartre, Merleau-Ponty, Levinas, Derrida, Henry, Marion, ont tous eu à cœur de renouveler à leur façon la phénoménologie, en interrogeant à nouveaux frais ses enjeux. En revenant sur l’histoire de ce courant, Paul Audi montre que la plupart de ces penseurs ont suivi un même ordre de mission – que Sartre formule ainsi dans son tout premier texte phénoménologique, en 1934 : « Soyons plus radicaux ». Pourquoi et comment ce devoir de radicalité a-t-il pris auprès d’eux le statut d’un mot d’ordre ? Quels enseignements devrions-nous aujourd’hui en tirer ? Une de ces leçons ne revient-elle pas à dire que si, en phénoménologie, la demande de radicalité a bien sa raison d’être, elle n’en révèle pas moins les limites de la discipline – des limites qui pourraient bien expliquer pour partie son essoufflement actuel ?
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