Études philosophiques II

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- Éditions de l'éclat [22] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/editions-de-leclat
- Gallimard [22] http://purl.org/dc/terms/isPartOf http://hp.metastore.ingenta.com/content/publisher/gallimard
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"Il faut s'adapter"
- Barbara Stiegler
- 2019, Gallimard
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D’où vient ce sentiment diffus, de plus en plus oppressant et de mieux en mieux partagé, d’un retard généralisé, lui-même renforcé par l’injonction permanente à s’adapter au rythme des mutations d’un monde complexe ? Comment expliquer cette colonisation progressive du champ économique, social et politique par le lexique biologique de l’évolution ? La généalogie de cet impératif nous conduit dans les années 1930 aux sources d’une pensée politique, puissante et structurée, qui propose un récit très articulé sur le retard de l’espèce humaine par rapport à son environnement et sur son avenir. Elle a reçu le nom de 'néolibéralisme' : néo car, contrairement à l’ancien qui comptait sur la libre régulation du marché pour stabiliser l’ordre des choses, le nouveau en appelle aux artifices de l’État (droit, éducation, protection sociale) afin de transformer l’espèce humaine et construire ainsi artificiellement le marché : une biopolitique en quelque sorte. Il ne fait aucun doute pour Walter Lippmann, théoricien américain de ce nouveau libéralisme, que les masses sont rivées à la stabilité de l’état social (la stase, en termes biologiques), face aux flux qui les bousculent. Seul un gouvernement d’experts peut tracer la voie de l’évolution des sociétés engoncées dans le conservatisme des statuts. Lippmann se heurte alors à John Dewey, grande figure du pragmatisme américain, qui, à partir d’un même constat, appelle à mobiliser l’intelligence collective des publics, à multiplier les initiatives démocratiques, à inventer par le bas l’avenir collectif. Un débat sur une autre interprétation possible du sens de la vie et de ses évolutions au cœur duquel nous sommes plus que jamais.
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1969 : Michel Foucault et la question de l'auteur
- Dinah Ribard
- 2019, Honoré Champion
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Michel Foucault donne en 1969 à Paris, puis en 1970 aux États-Unis, une conférence sur la question de l’auteur dont la formule-clé, « Qu’importe qui parle », est empruntée à Samuel Beckett. Il existe plusieurs manières de donner un contexte aux propositions avancées dans ce texte qui fit événement, de raconter l’histoire de son impact sur la théorie, la critique, l’histoire du fait littéraire, d’y réagir enfin. On s’efforce ici d’éclairer ces interprétations, ces récits, leurs évolutions et leurs enjeux, en s’intéressant notamment à leur caractère contradictoire, ainsi qu’à l’importance qu’ont eue, pour l’évolution des études littéraires, des choses que Foucault ne dit pas dans « Qu’est-ce qu’un auteur ? ».
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Alain ou la démocratie de l'individu
- Jérôme Perrier
- 2017, Les Belles Lettres
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Cette première synthèse intégrale de la pensée politique d’Émile Chartier (1868-1951, plus connu sous le pseudonyme d’Alain) se propose, à nouveaux frais et de manière soigneusement contextualisée, de redonner à Alain la place majeure et singulière qui lui revient dans l’histoire récente des idées : celle d’un penseur citoyen, d’un libéral de gauche compagnon de route du radicalisme, dont l’anti-étatisme, l’individualisme démocratique et le rationalisme laïque entrent en résonance profonde avec les préoccupations contemporaines. Jérôme Perrier entend ainsi rendre justice à cet insatiable chroniqueur, dont l’oeuvre a pâti d’avoir été disséminée en plusieurs milliers de « Propos » dans la presse de son époque. Contre le cliché de « philosophe pour classes terminales » qu’on a parfois cru devoir lui accoler en raison de son style sans jargon, il campe un Alain à la fois clair et profond, soucieux d’être compréhensible par tous, qui s’inscrit aussi dans la tradition des moralistes français allant de Montaigne à Camus.
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Apologie pour Machiavelle
- Louis Machon and Jean-Pierre Cavaillé
- 2016, Honoré Champion
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« Il est mort trop tôt pour moi ». Tels sont les mots que Louis Machon, alors simple curé du Tourne, près de Bordeaux, écrit à propos de Richelieu, dans la préface de la dernière version manuscrite (1668) de son grand ouvrage Apologie pour Machiavelle, déjà terminé en 1643, condamné par son audace, beaucoup plus que par la mort du cardinal ministre, à demeurer impublié pour de longs siècles. Nous présentons en effet ici, sous sa forme originale, le texte inédit et l’édition critique de la première réhabilitation ouverte, complète et systématique de Machiavel en France, conduite dans le cadre d’une théorie radicale de la raison d’État. L’auteur en effet entreprend de démontrer que toutes les maximes considérées comme les plus impies de Machiavel sont pourtant vraies et parfaitement compatibles avec une interprétation proprement machiavélique du christianisme.
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Après Nietzsche
- Giorgio COLLI
- 2022, Éditions de l'éclat
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« Un excellent recueil, un livre aigu, pénétrant, neuf, qui reprend les thèmes grecs de Nietzsche, en prolonge ou corrige le sens, revient avec une brutale franchise sur les ’acquis’ de la pensée de Nietzsche, sans hésiter à les contester ... Il est rare que nous soyons ainsi gâtés par la fermeté du jugement et par la force du style. » E. Blondel (Revue Philosophique).
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Avicenne
- Omar Merzoug
- 2021, Flammarion
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Peut-on être croyant et exercer son esprit critique sur le livre sacré de l’islam ? L’homme et le penseur auquel cette biographie est consacrée est l’une des plus belles intelligences que le monde musulman a produite. Né en 980 à Afshana (aujourd’hui en Ouzbékistan), Avicenne, de son vrai nom Ibn Sînâ, ne fut pas seulement le médecin dont l’enseignement a traversé les siècles, mais un philosophe engagé, curieux de tous les savoirs, en particulier des grands penseurs grecs. Son œuvre ne fut pas un vain mot. Pour lui, la philosophie islamique, à laquelle il donna une armature théorique, était un enjeu historique : trois siècles après la mort du Prophète, il s’agissait d’enraciner la raison et la logique en islam, de donner les moyens au croyant de résister au rigorisme des théologiens et autres docteurs de la loi. Cette histoire raconte ainsi l’impérieux combat qu’Avicenne mena pour réformer l’islam au tournant du XIe siècle. Sans faire école, il a eu de nombreux disciples, mais son athéisme supposé, plus sûrement révolutionnaire que la pensée païenne selon ses détracteurs, aura durablement discrédité cette belle odyssée intellectuelle.
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Aynd Rand
- Alain Laurent
- 2011, Les Belles Lettres
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Arrivée aux États-Unis en 1926 après avoir fui l'Union soviétique, Ayn Rand (1905-1982) a été l'une des grandes figures de la vie publique américaine. D'abord scénariste à Hollywood puis auteure de pièces de théâtre, elle publie deux immenses best-sellers, The Fountainhead («La Source Vive») en 1943 et Atlas Shrugged («La Grève») en 1957. Elle crée un mouvement intellectuel qui enthousiasme les campus universitaires, et pose les bases de la pensée libertarienne dans de multiples textes théoriques. Cette farouche anti-collectiviste doit sa notoriété et son influence à l'écho rencontré par l'optimiste «philosophie pour vivre sur la terre» qui irrigue ses récits de fiction: l'«objectivisme». Lequel se caractérise par une iconoclaste réhabilitation morale du capitalisme, fondée sur la promotion de l'«égoïsme rationnel» en vertu et l'exaltation de la souveraineté de l'individu créateur. Si la renommée de son œuvre et de sa pensée s'est depuis longtemps diffusée au-delà des frontières américaines, Ayn Rand demeure singulièrement méconnue en France. Cette biographie intellectuelle fait découvrir sa personnalité aussi fascinante que controversée, et soumet sa «philosophie» à un réexamen où la sympathie n'étouffe pas les droits de l'esprit critique.
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Batailles libertines
- Anna Lisa Schino
- 2020, Honoré Champion
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Membre du cercle des libertins érudits du XVIIe siècle, Gabriel Naudé, bibliothécaire et grand savant, était aussi médecin. Son regard « médical » se traduit par une perspective naturaliste et matérialiste qui cherche dans la nature et uniquement en elle la cause de tous les phénomènes, y compris des prétendus miracles, selon un modèle d’explication où la vie et l’âme sont ramenées au jeu de la chaleur innée et de l’« humidité radicale ». Ce schéma est repris par plusieurs libres penseurs, parmi lesquels Cyrano de Bergerac. Par sa méthode historico-critique, qui fait de lui une source importante de Pierre Bayle, et par une écriture oblique, Naudé formule une critique radicale des religions grâce à un usage savant des citations qui incite le lecteur à décrypter ses textes. Naudé écrit avec une grande liberté intellectuelle et est profondément hostile au fanatisme des théologiens et à la superstition du peuple. Ses idées, cependant, ne sauraient être communiquées à tous : son monde reste partagé entre les esprits forts, qui ont la possibilité de s’émanciper, et les esprits faibles, condamnés à perpétuer l’erreur.
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Bayle calviniste libertin
- Hubert Bost
- 2021, Honoré Champion
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Pierre Bayle, « calviniste libertin » ? Une façon paradoxale d’inscrire la pensée, mais aussi la personnalité du philosophe de Rotterdam dans la tension dynamique qui parcourt son œuvre. Le pôle calviniste, c’est l’affirmation de son maintien dans la foi réformée, vers laquelle il a choisi de revenir, et son fidéisme, quel qu’en soit le degré de sincérité. C’est aussi son indéfectible soutien militant des huguenots persécutés, si l’on considère que la critique sévère des dérives des protestants du Refuge s’enracine dans la fidélité aux principes qui ont toujours prévalu dans leur famille confessionnelle. Le pôle libertin, c’est la critique de la religion dont on ne sait pas toujours jusqu’où elle mène, le scepticisme, l’athéisme au moins méthodologique. C’est aussi sa liberté de ton et son humour, qui peut aller jusqu’à une obscénité d’autant plus déconcertante qu’elle s’exprime sous la plume d’un homme de lettres « vertueux ». Entre ces deux pôles se déploie une pensée dont on trouvera ici la présentation, sur quatre registres qui se télescopent et se recoupent : l’ensemble qui concerne les motifs de la foi et de la croyance, où l’on s’interroge sur les frontières entre religion, superstition, idolâtrie et crédulité ; le déploiement de la pensée critique sans limite, qui va de pair avec la liberté de conscience et la revendication d’une complète liberté de ton et d’expression ; le plan de la logique intellectuelle et du savoir érudit, terreau des échanges savants ; et la réflexion politique, sur laquelle se greffe un patriotisme français et une méditation désabusée sur la tyrannie.
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Ce n'est point ici le pays de la vérité
- Vincent Delecroix
- 2015, Éditions du Félin
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La philosophie de la religion n’est pas une discipline parmi d’autres. Sa courte histoire d’à peine trois siècles témoigne des états de la raison moderne et plus généralement de la modernité elle-même, si celle-ci peut se définir par les relations de la pensée à ses enracinements religieux, par les rapports de la raison à la croyance et à l’institution religieuse. Produit des Lumières, mais tout autant première réaction inquiète, romantique ou rétrograde, au projet d’une émancipation radicale par rapport au religieux dont les Lumières semblaient l’achèvement, la philosophie de la religion a représenté le lieu essentiel où la raison moderne est venue se réfléchir, réfléchir son histoire et son opération, ce que la pensée occidentale avait fait de son lien à la religion, ce qu’elle allait ou devait en faire. C’est dire que sa démarche ne procédait pas simplement d’une curiosité intellectuelle à l’égard d’un objet parmi d’autres, fût-il l’objet « suprême » : son enjeu était rien moins que la nature de la modernité elle-même. Elle y traduisait les exigences de la raison occidentale, peut-être son besoin ; elle décidait d’une solution qui lui donne une assise ; elle en montrait le visage, dans ses dimensions épistémologiques, métaphysiques, morales, politiques. Cet enracinement dans les besoins de l’époque, les intérêts premiers de la raison, dans la nécessité aussi d’interpréter ce qui arrive à la modernité occidentale dans son rapport à la religion, continue d’en légitimer, aujourd’hui plus que jamais, l’exercice : c’est sa raison d’être. Or le nœud de cette intrigue, le centre polémique de ces rapports entre raison et religions que veut clarifier et traiter la philosophie de la religion, c’est la question de la vérité. Comme si son exercice était en définitive le prolongement technique et surtout le renouvellement de la question qu’un procurateur romain posait à un individu qui se proclamait lui-même la vérité : « Qu’est-ce que la vérité ? » Cette question interroge la religion en deux sens : elle interroge pour savoir si la religion est vraie mais aussi pour savoir ce qu’est le vrai selon elle qui en fait également sa valeur suprême. Mais ce faisant, c’est bien la raison philosophique qui se pose à elle-même cette question : Qu’est-ce que la vérité pour toi, c’est-à-dire pour nous ? Pour se poser une telle question, et la poser de manière si décisive à la religion, il faut qu’elle ait gardé un peu de son intérêt. Or cette question nous intéresse-t-elle encore ? Dans notre modernité tardive que certains nomment postmoderne, tenons-nous encore à la vérité ? C’est cette question qui est au centre de la philosophie de la religion.
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Chapitres
- Jean-François Marquet
- 2017, Les Belles Lettres
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«Avant de quitter cet ouvrage, le dernier, sans doute, que nous proposerons au public, nous voudrions aussi remercier les lecteurs et les auditeurs qui, depuis plus d’un demi-siècle, ont bien voulu nous conserver leur attention et dont certains sont devenus des amis. Peut-être auront-ils remarqué, à travers tous ces textes, une orientation, d’abord tâtonnante, puis de plus en plus consciente vers une étoile unique que nous appelons Singularité. À défaut d’autre mérite, cette aimantation donne à notre humble vie un axe et une certaine cohérence. Et nunc dimittis servum tuum, Domine. »
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Comenius
- Marta Fattori
- 2018, Honoré Champion
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Philosophie moderne et prophétisme : ces deux pôles qui semblent s’opposer offrent un fil conducteur dans le processus unificateur et « pansophique » qui caractérise l’œuvre de Comenius (1592-1670), philosophe, éducateur et théologien. Au fil d’une biographie intellectuelle ici reconstruite en détail, on peut suivre leurs recoupements et leur superposition depuis les écrits de jeunesse du penseur tchèque jusqu’aux œuvres publiées au cours de ses quatorze années à Amsterdam (1657-1670). Le présent ouvrage met en lumière la part de la philosophie moderne dans la formation de Comenius, qui lut Patrizi, Campanella, Bacon, Descartes, tous les représentants les plus importants de l’Europe centrale réformée jusqu’à Leibniz, et entretint une large correspondance avec les savants de son époque. Les perspectives expérimentales tracées par Francis Bacon ont représenté pour lui un fondement sur lequel bâtir ses théories pédagogiques novatrices : d’où l’importance souvent sous-estimée qu’il attribue à cet auteur. Autre pôle de ces études coméniennes, le prophétisme de Comenius, qui remonte lui aussi à sa jeunesse et, en raison de son ancrage dans la tradition hussite, s’est accentué au cours de ses dernières années. Cette dimension toujours présente dans son œuvre forme avec la précédente un alliage unique, dont l’analyse est essentielle pour la connaissance de l’histoire intellectuelle du XVIIe siècle européen.
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Comme un nouvel atlas
- Pierre Caye
- 2017, Les Belles Lettres
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Notre siècle se place sous le signe de la fin des totalités, de la dissémination, de la réalité atomisée, des multiplicités pures. Autrement dit, l’être prend congé de l’un. Mais il est aisé de constater que la domination n’a pas pris fin pour autant. La multiplicité à son tour impose son règne, qui a pour nom mondialisation. Ce n’est donc pas le multiple qui nous libère, mais au contraire l’un, si du moins celui-ci se libère de l’être comme l’être s’est libéré de l’un : une unité qui ne conduit donc pas nécessairement à l’unitotalité. À cette fin, Comme un nouvel Atlas noue le dialogue entre les trois grands philosophes (Plotin, Proclus, Damascius) du néoplatonisme, qui seul, dans l’histoire de la philosophie, a osé penser la différence radicale de l’un par rapport à l’être. Dans cette perspective, l’un apparaît comme une philosophie de la liberté, susceptible de répondre au primat actuel du monde sensible et du devenir autant et mieux qu’aux formes intelligibles et aux idées éternelles de la cosmologie antique à laquelle cette pensée originellement se rattache. Se définit alors un principe, qui tient et maintient le monde sans pour autant le déterminer et moins encore le dominer : un principe meilleur que la puissance.
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Comprendre
- Ioana Vultur
- 2017, Gallimard
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Spontanément, nous ne cessons de pratiquer compréhension et interprétation, chaque fois que nous nous engageons dans une conversation, fût-elle la plus banale ou que nous lisons une phrase, fût-elle la plus indigente. De fait, le questionnement herméneutique régit l’ensemble de nos rapports à nous-mêmes et à autrui. Si toute réalité humaine demande à être comprise avant de pouvoir être expliquée, quelles en sont les conséquences pour les sciences humaines et sociales, disciplines qui s’interrogent sur cette même réalité ? L’opposition posée par Dilthey au tournant des XIXe et XXe siècles entre compréhension (sciences humaines) et explication (sciences de la nature) ne tient plus sous cette forme : ainsi la biologie traite de l’incarnation neurologique de nos capacités mentales qui constituent par ailleurs un des objets des sciences humaines et sociales. De même, la psychologie, science de l’homme par son objet, procède généralement par des expérimentations selon la méthode des sciences de la nature. Quant aux humanités, désormais elles collaborent avec les sciences exactes, notamment dans le cas de l’approche cognitive de la littérature et des arts. Des différences importantes subsistent cependant entre les sciences de la nature et les sciences humaines et sociales, qui les rendent irréductibles les unes aux autres. C’est tout l’objet de cet ouvrage.
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Constellation et utopie
- Daniel Payot
- 2018, Klincksieck
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La philosophie d’Adorno est une critique de la domination politique et idéologique. Elle est aussi une méditation sur les devoirs de la pensée confrontée à la Shoah et aux totalitarismes du XXe siècle. Face à la Catastrophe, elle ne s’abîme pas dans le défaitisme mais tente de retrouver, sous les mythes qui les étouffent, les raisons d’espérer sans lesquelles l’expérience humaine ne serait pas viable. La notion d’utopie, qu’il hérite d’Ernst Bloch et de Walter Benjamin, a d’abord chez Adorno ce sens d’un dégagement de possibles qui, enfouis dans l’Histoire et réprimés par la logique du capitalisme, peuvent cependant être reconnus et libérés. Cela suppose que les singularités – l’individu dans le collectif, le détail dans l’ensemble, l’élément dans la composition – ne soient pas annexées et liquidées, mais au contraire préservées dans leur expression propre. Adorno, avec Benjamin, nomme « constellations » les modes d’articulation qui y parviennent. Pour en dégager les enjeux, il faut entrer dans le mouvement d’une pensée qui déconstruit les concepts d’identité et de totalité mais ne renonce pas à l’espérance. Les conceptions adorniennes de la dialectique et de la négativité sont traversées par cette tension féconde. Cette introduction à l’œuvre d’Adorno l’interprète comme une réponse à ce que Miguel Abensour appelait la « sommation utopique » : sous l’opacité et la noirceur du monde, l’écriture d’Adorno tente de réveiller un « dire » de vérité, de sauvetage et d’émancipation.
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Dans l'Éthique de Spinoza
- André Pessel
- 2018, Klincksieck
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Athée de système, athée vertueux, Spinoza a disparu sous le spinozisme, lui-même réduit à une forme d’athéisme. L’auteur a voulu poser la question de cette résistance à l’Éthique et retrouver Spinoza sous le spinozisme. Il fallait pour cela être dans l’Éthique, dans un livre dont l’écriture more geometrico cache un déplacement inédit. Chez les adversaires de Spinoza, la résistance au texte montre que Spinoza institue un mode nouveau et inouï de positionnement du lecteur. À la lecture de l’Éthique, on comprendra ce que signifie pour le sujet, être effet de texte : le lecteur est construit par sa lecture, ce qui configure une théorie du sujet absolument nouvelle. Il fallait partir des réfutations de Spinoza pour mesurer, contre le prestige du cogito cartésien et de sa méthode, ce que peut être l’assujettissement du moi à un ordre dont il est l’effet et non le principe. Et ordre se prend en deux sens. Ordre de l’infini actuel auquel la puissance du sujet s’intègre, or en proférant une imputation de spinozisme, les adversaires de Spinoza ont privilégié une théorie de la substance sans travailler sur une théorie de la puissance. Ordre d’un livre jouant de la géométrie comme d’une rhétorique et qui procède par allers et retours. Se placer dans l’Éthique pour la lire, c’est assumer cette détermination du lecteur se constituant par ces déplacements réitérés. L’ordre de la lecture est infini et symbolise avec l’infini actuel dont il est l’effet.
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De l'éternité à nos jours
- Lisa Block de Behar
- 2019, Honoré Champion
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Les essais ici réunis, issus d’un colloque tenu à la Bibliothèque nationale de France et à la Maison de l’Amérique latine, à Paris, s’attachent à Blanqui, à son Éternité par les astres, et à son hypothèse astronomique fort éloignée de son radicalisme révolutionnaire. Prenant acte du fait qu’au XIXe siècle, on conciliait l’intérêt pour la recherche astronomique et la fiction, les connaissances les plus méthodiques et les rêves prophétiques, ils proposent une lecture en grande partie approbatrice de Blanqui et de son monde imaginé – répétitions, reproductions, copies et sosies promettent ou compromettent une forme d’éternité, une éternité sub specie d’une postérité dans un autre lieu, un autre milieu, un autre espace – qu’on peut voir comme contemporains et informatiques. L’Éternité par les astres, ainsi relue, conserve une pertinence cognitive, politique et esthétique.
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De l'être à la lettre
- David Banon
- 2022, Hermann
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Cet ouvrage propose de souligner le passage de l’être à la lettre en mettant l’accent sur la rupture avec l’ontologie. Il décrit le mouvement allant de l’un à l’autre dans une sorte de « séparation liante » (AHN, p. 185) qui n’implique guère de reniement – ni d’un côté ni de l’autre. Il ne propose pas de synthèse, mais une autre distribution d’accents. Dans un premier temps, l’auteur s’interroge : cette façon de penser conduit-elle Levinas « hors du champ de la philosophie » ? Puis il met Levinas « à l’épreuve de l’autre », en le confrontant – toujours à partir de la perspective judaïque – à des auteurs tel que Rosenzweig sur les questions de l’éducation, Meschonnic sur la modalité du sacré, Blanchot sur l’être Juif, Janicaud au sujet du tournant théologique qu’il aurait imprimé à la phénoménologie, ou encore Benny Lévy sur l’attachement marqué de Levinas au « grec », à savoir à la philosophie. Toutefois, l’originalité de l’ouvrage réside dans la comparaison à des auteurs beaucoup moins connus dans notre espace européen : à Leibovitz pour lequel le judaïsme est une « religion revendicative », assignant l’humain aux commandements ; à Israël Salanter – fondateur du Moussar à Kovno, en Lituanie ; au rav Soloveitchik sur la question de la halakha. Mais aussi à un penseur étonnant et tonique, Daniel Epstein qui nous a livré, en hébreu, une présentation magistrale, précise et en nuances.
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De la couleur
- Claude Romano
- 2021, Gallimard
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Les couleurs existent-elles dans les choses ou n’ont-elles de réalité que dans notre regard ? Sont-elles matière ou idée ? Entretiennent-elles les unes avec les autres des rapports nécessaires ou sont-elles seulement connues de manière empirique ? Y a-t-il une logique de notre monde chromatique ? Pour répondre à ces questions, Claude Romano convoque l’optique, la physique, les neurosciences, la philosophie et la peinture. En retraversant certaines étapes décisives de la réflexion sur ces problèmes (de Descartes à Newton, de Goethe à Wittgenstein, de Schopenhauer à Merleau-Ponty), il développe une conception réaliste qui replace le phénomène de la couleur dans le monde de la vie et le conçoit comme mettant en jeu notre rapport à l’être en totalité : perceptif, émotionnel et esthétique. L’auteur fait ainsi dialoguer la réflexion théorique et la pratique artistique. C’est parce que la couleur touche à l’être même des choses, en révèle l’épaisseur sensible, que la peinture, qui fait d’elle son élément, est une opération de dévoilement.
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Deleuze
- Jean-Clet Martin
- 2012, Éditions de l'éclat
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« Je m’enfonce comme un chien dans la recherche de ce qu’est la philosophie, c'est un sous-sol ou un boyau obscur. » La boîte à ‘concepts’ précisément ciselés par Gilles Deleuze, depuis Empirisme et subjectivité (1953) jusqu’à Critique et clinique (1993), est ouverte ici par Jean-Clet Martin, reparcourant une œuvre sans équivalent dans la philosophie du XXe siècle. Cet accéléré de 128 pages, fulgurant comme la traversée du Louvre par les héros de Bande à part, fait taire les commentaires pour véritablement penser avec Deleuze, et indique le chemin pour revenir aux livres eux-mêmes.
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