Études cinématographiques

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...Pourquoi les coiffeurs ?
- Jean NARBONI
- 2014, Capricci
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Dans son livre, Jean Narboni passe d’une scène (le rasage, le prologue pendant la Première Guerre mondiale…) à un point d’Histoire ou à un auteur (Bazin, Benjamin, Adorno, Genet…), il entre et sort du film, change sans cesse d’échelle et de point de vue. Ecrit dans un style où description, analyse et humour subtil se relancent en permanence, ... Pourquoi les coiffeurs ? apporte des éclairages nouveaux sur des éléments fréquemment discutés du Dictateur (réalisé en 1940) : la ressemblance entre la moustache de Chaplin et Hitler, le rôle et le sens du discours final... Il s’attarde aussi sur des aspects souvent négligés ; notamment la fonction de la musique, particulièrement celle de Brahms et de Wagner.En plus de la question de l’actualité du Dictateur, toujours débattue, ces notes sont aussi actuelles parce que le livre est écrit avec tout le savoir accumulé sur la Shoah et sur Chaplin depuis 1940, et à une époque où les controverses autour de la représentation du nazisme, du statut du rire restent particulièrement vives.
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100 films, du roman à l'écran
- Henri Mitterand
- 2011, Nouveau Monde
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Peut-on faire d'un grand roman un grand film ? Depuis ses débuts, le cinéma se nourrit de littérature, mais l'alchimie qui permet de transposer l'oeuvre romanesque sur grand écran semble réservée aux plus grands cinéastes : Kubrick, Visconti, Renoir, Bresson et quelques autres ont su créer des chefs-d’œuvre à partir d'autres chefs-d’œuvre, quand d'autres en livraient de pâles copies. Le cinéma est souvent plus « heureux » quand il s'inspire de la littérature de genre, fertile en intrigues qui intimident moins les cinéastes et peuvent nourrir des univers très divers, comme l'illustre la fortune cinématographique d'un Simenon. Pour la première fois, cet ouvrage étudie in vivo l'art et la technique de l'adaptation à travers 100 cas concrets, qui posent autant d'interrogations différentes. On y découvre qu'il n'existe pas de méthode miracle pour adapter un roman, mais qu'adapter revient toujours à faire des choix, et qu'il existe mille façons de trahir, dont certaines s'avèrent plus fidèles à l'esprit de l'auteur que la pure servilité. Cette plongée passionnante dans l'univers de l'adaptation mêle films français et étrangers de toutes époques, grands romans incontournables ou réputés inadaptables et œuvres oubliées, littérature classique et roman policier, science-fiction ou nouveau roman. En ouverture, Henri Mitterand offre une brillante introduction aux problèmes théoriques et pratiques de l'adaptation à partir de quelques œuvres emblématiques.
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A Werner Schroeter, qui n'avait pas peur de la mort
- Philippe AZOURY
- 2013, Capricci
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Réalisateur de plus de trente films, metteur en scène de soixante-quinze opéras, à la fois cinéaste underground et héritier de Visconti et Pasolini, Werner Schroeter, mort en avril dernier, reste encore à découvrir. Les défenseurs du cinéma de Schroeter sont aussi illustres que divers : Michel Foucault, Isabelle Huppert, Bulle Ogier, Fassbinder, Wim Wenders, Jean-Jacques Schuhl… Le livre décrit en soixante-dix fragments le fonctionnement intime, la respiration musicale, les constructions folles d’une œuvre unique.
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Activiste poétique
- Pierre PERRAULT and Simone SUCHET
- 2015, Capricci
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Alors qu’il étudie le droit, Pierre Perrault, né en 1927 au Québec, préfère déjà le dialogue aux tribunaux. Pris par l’envie d’écrire et d’arpenter son pays, il devient rédacteur et auteur pour la radio. En 1959, il découvre l’Île-aux-Coudres, ses habitants et la capacité du magnétophone à fixer le réel tel qu’il cherche à le rendre : brut, dénué de toute fiction. Pierre Perrault invente ainsi – en même temps que Jean Rouch – le « cinéma du vécu », dans la lignée du cinéma direct de Robert Flaherty.Pour la suite du monde, son premier long métrage, est sélectionné à Cannes. Il y réorganise l’ancestrale pêche au marsouin et filme la transmission des gestes et de la parole. Tout le cinéma de Perrault est déjà là : retrouver le véritable être québécois dans une action concrète et défendre son histoire. Suivront une quinzaine de longs métrages amoureux de la terre et des hommes, poétiques et politiques.De 1980 à 1994, Simone Suchet a mené une série d’entretiens avec le cinéaste. De l’enfance aux films, la parole enflammée de Perrault raconte une histoire du Québec déchiré entre ses langues et ses cultures. Au fil des récits de tournage, des rencontres et des influences artistiques, c’est un discours politique qui prend forme, dans la mouvance des revendications indépendantistes des années 1960-1970 et de la défense du Québec francophone. Amoureux écorché des hommes et de la nature, réaliste comme nul autre, Pierre Perrault est un activiste poétique.
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Actrices et acteurs au travail
- N. T. BINH
- 2021, Les Impressions Nouvelles
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La capacité de convaincre à un casting, de préparer un rôle, de collaborer non seulement avec les cinéastes mais avec les scénaristes, les responsables des costumes, des coiffures, du maquillage et de l’image, afin de livrer une part de soi à la caméra et aux spectateurs, à travers les mots ou la vision des autres, voilà ce dont il est question dans cet ouvrage. Maintes fois récompensés, les interprètes à qui nous donnons ici longuement la parole ont des visages, des corps, des voix qui font la fierté et la singularité du cinéma français actuel. Cette part de création, Jean-Pierre Darroussin, Karin Viard, Bérénice Bejo, Corinne Masiero, Swann Arlaud et Damien Bonnard la doivent à leur talent… et à leur travail.
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Actrices sorcières
- Thomas STELANDRE
- 2022, Capricci
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C’est un livre sur les actrices, mais pas n’importe lesquelles. On y parle des « actrices sorcières », les bizarres, les méchantes, les trash, les punks, les cool, les marginales. Reliées par leur puissance de feu, toutes ont en commun de sortir du rang en incarnant la possibilité d’une autre voie : Asia Argento et Béatrice Dalle, Margaret Hamilton du Magicien d’Oz, la Catwoman des sixties Eartha Kitt, Sheryl Lee sacrifiée sur l’autel de Twin Peaks, l’anomalie Jennifer Jason Leigh, Jeanne Moreau période fauchée, Rose McGowan avant #MeToo, Tilda Swinton et ses mille visages ou Sean Young, l’androïde grillé de Blade Runner. Voici leurs histoires, intimes et collectives : des trajectoires de femmes qui, dans les films, dans la vie, auront été autre chose que des princesses endormies.
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Analyser un film
- Laurent Jullier
- 2012, Flammarion
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Analyser un film, c’est avant tout s’interroger sur l’origine de nos émotions. Comment un simple film peut-il réussir à nous parler, à nous bouleverser, à changer l’image que nous avons de nous-mêmes, à nous persuader qu’il dit des choses vraies sur le monde qui nous entoure ? Pour répondre à ces questions, Laurent Jullier propose trois types de lectures filmiques : 1) l’analyse typologique : quel genre d’histoire racontent les films ? 2) l’analyse formelle : quel arsenal technique et symbolique déploient-ils ? 3) l’analyse conceptuelle : quelles interprétations permettent des disciplines comme la sémiologie, l’esthétique, les Gender et les Cultural Studies, l’anthropologie, la psychanalyse, la narratologie, la poétique historique… ? Sans distinction d’époque, de prestige ou de genre, Laurent Jullier convoque un grand nombre de films du patrimoine mondial et s’adresse à la fois aux étudiants, aux enseignants et à tous les cinéphiles.
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Analyser une adaptation
- Jean Cléder and Laurent Jullier
- 2017, Flammarion
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Que se passe-t-il lorsqu’une œuvre littéraire est adaptée au cinéma ? Pour analyser le passage du texte à l’image, comment aller au-delà d’une simple énumération des changements ? Une adaptation cinématographique est-elle une interprétation d’un texte ou un objet autonome ? De La Princesse de Clèves à Shining, de Tamara Drewe à Madame Bovary, Jean Cléder et Laurent Jullier examinent les notions de personnage, de narration ou de fidélité, pour présenter des clefs de réflexion dans cette perspective : mieux comprendre ce qui se joue lorsqu’un livre devient film (et inversement). Analyser une adaptation nous invite à identifier les spécificités de chaque genre et les passerelles qui les relient, en abandonnant la séparation entre les arts qui limite la compréhension de la littérature comme du cinéma, pour les faire véritablement dialoguer.
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Anastasie ou la censure du cinéma au Québec
- Yves Lever
- 2008, Septentrion
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Le public québécois a-t-il eu réellement accès aux œuvres cinématographiques, et, si oui, dans quelles conditions ? Dans quelle mesure ne les a-t-on pas mutilées ? Si ces œuvres n'ont pas été projetées sur les écrans du Québec, quelles en sont les raisons ? Tout cela dépend de qui et de quoi ? Anastasie ou la censure du cinéma au Québec, en plus de répondre à ces questions, relate la mise en place, l'exercice et la disparition des diverses formes de censure du cinéma au Québec. Cette histoire commence avec les autorités religieuses qui considèrent les « vues animées » comme « une école du soir tenue par le diable » et qui tentent de faire interdire les projections le dimanche. L'État québécois légifère bientôt à son sujet : les moins de 16 ans se voient refuser l'accès aux salles, on crée un bureau de censure qui examine tous les films avant leur projection en public. Ce comité a tous les pouvoirs pour les accepter, les refuser en tout ou en partie. Cette censure, plus ou moins sévère selon les divers responsables, dure 60 ans. Mais, tout au long de cette histoire, divers intellectuels et journalistes combattent ces atteintes à la liberté d'expression. Cette lutte fait briller quelques lumières dans la « Grande Noirceur ». La production québécoise n'est pas en reste. Elle connaît aussi ses histoires d'interdictions et de coupures, aussi bien à l'Office national du film que dans l'industrie privée. Anastasie ou la censure du cinéma au Québec est abondamment illustré et truffé d'anecdotes savoureuses qui ne laisseront pas les lecteurs indifférents.
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Annales du cinéma français
- Pierre Lherminier
- 2012, Nouveau Monde
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Cette somme sans précédent reconstitue l’évolution du cinéma français dans toutes ses dimensions. On ne peut bien connaître le cinéma français, et le comprendre, sans connaître l’intégralité de son histoire. C’est pourquoi cet ouvrage remonte aux origines, avant de reconstituer, année après année, la période extraordinairement animée et féconde, quoique méconnue, qui va de l’invention du Cinématographe aux premiers films sonores et parlants. Ce livre d’une conception originale suit pas à pas, presque au jour le jour, l’actualité de la vie professionnelle du cinéma sous ses divers aspects, avec ses aléas, ses crises, ses débats, en mettant l’accent sur la vie et le travail de ceux qui l’ont fait, et les œuvres majeures qui en sont nées. Il en résulte un récit vivant, richement documenté et abondamment illustré, grâce auquel c’est au cœur même de l’histoire du cinéma français en train de se faire, et dans le contexte de son temps, que le lecteur est invité à pénétrer. En marge de ce récit, une chronologie continue, une sélection des films les plus marquants, et parfois un « Plan rapproché » sur un moment, un sujet ou un film particulier, apportent un éclairage complémentaire. De précieuses annexes et des index font en outre de cet ouvrage une référence indispensable. C’est toute la mémoire du cinéma français qui est ainsi remise au jour.
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Apocalypse show, quand l’Amérique s’effondre
- Anne-Lise Melquiond
- 2021, Playlist Society
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Zombies, extraterrestres, holocauste nucléaire, robots androïdes, disparitions mystérieuses et virus exterminateurs sont révélateurs de la grande peur des États-Unis : la chute de la nation. Les catastrophes et le « monde d’après » hantent les séries télévisées américaines, surtout depuis les attentats du 11 septembre 2001. The Walking Dead, Battlestar Galactica, The Leftovers, The 100 : ces versions du cataclysme, ces mises en scène de la survie rejouent, chacune à leur façon, l’Histoire américaine, sa violence, ses ruptures, ses conquêtes et ses frontières, et lui offrent une catharsis. En banalisant les images de la catastrophe, les séries post-apocalyptiques habituent les gens au spectacle du « pire », sans pour autant les confronter aux menaces réelles que connaît la Terre aujourd’hui, du réchauffement climatique aux désastres industriels. Car comme le démontre Apocalypse Show, quand l’Amérique s’effondre, les États-Unis préfèrent imaginer la fin du monde plutôt qu’envisager la fin du capitalisme.
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Archaïsme et impureté
- Alice Letoulat
- 2022, Hermann
- Show Description Hide Description
Cet ouvrage a pour ambition d’analyser la posture esthétique marginale qu’adoptent trois cinéastes rarement étudiés conjointement, l’Italien Pier Paolo Pasolini (1922-1975), le soviétique Sergueï Paradjanov (1924-1990) et le Portugais Manoel de Oliveira (1908-2015). Chez eux, les gestes filmiques marquent une volonté d’échapper aux limites encadrant conventionnellement le cinéma et les thématiques qu’il aborde. Ainsi, ces films à l’ambivalence revendiquée se situent à l’écart des formes dominantes et ouvrent une voie détournée privilégiant les choix archaïsants et impurs. Ceux-ci témoignent d’un ethos cinématographique dont on étudie la portée tant esthétique que politique. Trois gestes constitutifs de ce décalage sont identifiés. Tout d'abord, l’acte de fonder se manifeste dans les images filmiques par de nombreux motifs archéologiques ; la quête d’origines garantit la constitution d’un monde à habiter et dans lequel circuler. C’est ce deuxième geste de circulation qui occupe la suite de l'analyse : les films étudiés mettent en jeu d’importants réseaux d’emprunt et de redistribution qui montrent combien l’enracinement originel ne s’accompagne pas nécessairement de l’érection de délimitations rigides, pensées au contraire ici comme poreuses. Ce choix répété du débordement constitue ainsi la troisième et dernière partie de cet ouvrage : dans ces films, la spécificité cinématographique ainsi que les corps et jusqu’aux temps eux-mêmes débordent leur cadrage conventionnel.
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Auguste et Louis Lumière
- Michel Faucheux
- 2021, Gallimard
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"L’illusion joue un rôle capital dans toutes les branches du savoir humain ; innombrables sont les fausses vérités qui infestent nos connaissances et qui ne doivent leur existence qu’à l’illusion." Selon le propre aveu d’Auguste Lumière (1862-1954), c’est Louis (1864-1948), son frère qui, au cours d’une nuit de mauvais sommeil et avec une surprenante facilité, est l’inventeur du cinématographe. Mais tous deux nous font entrer de plain-pied dans la magie d’un monde industriel qui réinvente les choses. Fidèles à un pacte de jeunesse, emportés par "l’amusement continuel" d’une boulimie créatrice, ils cosigneront toujours leurs brevets d’invention, quel qu’en soit le véritable auteur. Auguste se tournera vers la médecine, Louis mettra au point, parmi bien d’autres, des inventions aussi déterminantes que la photographie instantanée ou en couleurs. Cependant, le nom des deux frères reste pour toujours attaché à l’invention du cinématographe qui, comme par un tour de passe-passe, fait surgir de l’écran des images animées donnant l’illusion de la vie.
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Benoît Delépine et Gustave Kervern
- Hervé AUBRON and Emmanuel BURDEAU
- 2014, Capricci
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De Groland au Grand Soir est un livre d’anecdotes, d’amitié et d’humour. Rencontrés durant le montage du Grand Soir, qui réunit pour la première fois Benoît Poelvoorde et Albert Dupontel, les deux hommes racontent leurs débuts, leur travail à Canal + ; leurs influences, de Dalí à Arrabal, de Reiser à Kaurismaki ; leurs rencontres, de Thierry Ardisson à David Lynch, de Mathieu Kassovitz à Maurice Pialat, de Hong Sang-soo à José Bové… Ils racontent leurs dérives, leurs succès, leur vision du cinéma.En quatre films, Benoît Delépine et Gustave Kervern ont acquis une place unique en construisant un cinéma à la fois comique et politique, social et surréaliste, poétique et populaire. Voici l’aventure unique de deux hommes qui se croyaient perdus pour le travail et pour la vie, et qui sont devenus aujourd’hui deux auteurs essentiels du cinéma français.
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Bill Murray
- Yal SADAT
- 2020, Capricci
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C'est l'histoire d'un vieux malentendu. Tous les grands comiques en ont souffert, de Jerry Lewis à Robin Williams : plus on vous demande de faire le clown, plus vous vous sentez glisser dans le gouffre du désespoir. Bill Murray, lui, a fait de ce malentendu une profession de foi. Après ses débuts avec la bande du Saturday Night Live, les comédies à succès des années 80 ont fait de lui une star mondiale. Il a fui, pour ne revenir que des années après, plus rare, plus évanescent. C'est devenu une légende urbaine à lui tout seul. Un gentil zombie, un spectre souriant, une mascotte du cinéma d'auteur bon teint et affranchi de l'industrie. Mais sans se départir de sa mine de vieux chien las, en promenade trop loin de chez lui.
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Black Light
- Fernando GANZO
- 2020, Capricci
- Show Description Hide Description
Que signifie l'expression "cinéma noir" ? Ce livre explore cette notion en se concentrant principalement sur les cinémas américain et européen, à travers des films relevant des genres les plus divers, et qui tous contribuent à redéfinir la représentation des Noirs et à bouleverser les idées préconçues. Les films des grands cinéastes noirs (d'Oscar Micheaux à Spike Lee), les "race movies" des années 20-30, la Blaxploitation des années 70, mais aussi les oeuvres de cinéastes blancs qui ont marqué un tournant dans cette histoire (de Jean Rouch à Tarantino) sont abordés, au fil de deux longs essais signé par Michael Gillespie et Adrienne Boutang, ainsi que de notules critiques sur une vingtaine de films importants.
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Bresson par Bresson
- Robert Bresson
- 2013, Flammarion
- Show Description Hide Description
Pendant quarante ans, Robert Bresson a accordé nombre d’entretiens à la presse française et étrangère, à la radio et à la télévision. Ses réponses aux multiples questions, de toutes sortes, apportent d’importantes précisions sur ses films, son art et l’évolution de sa pensée. Et elles accompagnent, devancent, prolongent ses Notes sur le cinématographe. Interrogé par Yvonne Baby, François-Régis Bastide, Michel Ciment, Serge Daney, Pierre Desgraupes, Jean Douchet, Jean-Luc Godard, André Parinaud, Georges Sadoul, Roger Stéphane ou Serge Toubiana, entre autres, Robert Bresson parle avec passion, simplicité, détermination et humour de tous les éléments d’un film qui, savamment combinés, font du cinématographe un art à part entière. L’ouvrage est illustré de photos dont beaucoup sont inédites.
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Bruce Lee
- Adrien GOMBEAUD
- 2019, Capricci
- Show Description Hide Description
Au début des années 70, le monde entier observe, fasciné, un jeune chinois jongler avec un nunchaku. Le fléau danse autour de son corps à moitié nu, il souffle et pousse des cris féroces, portant au fond du regard une étincelle de folie. The Big Boss (1971), La Fureur de vaincre (1972), La Fureur du dragon (1972), Opération dragon (1973). En quatre films vite moulinés, Bruce Lee bondit aux yeux du monde entier… À 32 ans seulement, il est à la veille de sa mort. Du Hongkong de l’après-guerre au San Francisco des sixties, des studios de Hollywood à ceux de Kowloon, ce livre raconte son parcours, ses amitiés-rivalités avec Steve McQueen ou Roman Polanski, sa vie sentimentale complexe mais aussi l’aube de la mondialisation des arts martiaux, et toutes les folles ambitions d’une vie inachevée.
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Béla Tarr, né en 1955 en Hongrie, a commencé à filmer à la fin des années 1970. Ses films les plus marquants sont Damnation (1988), Les Harmonies Werkmeister (2000), et plus récemment L’homme de Londres (2007), adaptation de Georges Simenon.D’Almanach d’automne (1984) au Cheval de Turin (2011), les films de Béla Tarr ont suivi la faillite de la promesse communiste. Mais le temps d’après n’est pas le temps uniforme et morose de ceux qui ne croient plus à rien. C’est le temps où l’on s’intéresse moins aux histoires, à leurs succès et à leurs échecs qu’à l’étoffe sensible du temps où elles sont taillées. Loin de tout formalisme, la splendeur des plans-séquence de Satantango ou de Werckmeister Harmonies est faite d’une attention passionnée à la façon dont la croyance en une vie meilleure vient trouer le temps de la répétition, au courage avec lequel les individus en poursuivent le rêve et en supportent la déception. Pour Jacques Rancière, le temps d’après est notre temps et Béla Tarr est l’un de ses artistes majeurs.
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Caméras en lutte en Mai 68
- Sébastien Layerle
- 2008, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
En mai et juin 1968, à Paris et en province, des gens d'images arpentent les rues, investissent les universités, pénètrent les usines à l'écoute de paroles nouvelles ou subversives. "Cinéastes insurgés", travailleurs en conflit, adhérents d'organisations politiques ou syndicales allient un engagement au présent et un témoignage pour la postérité. Leurs productions répondent à des conceptions du cinéma qui considèrent le film comme un moyen d'action et qui recouvrent une série de "pratiques politiques" aux orientations, aux usages et aux objectifs dissemblables. Prototype de l'événement moderne, médiatisé et "chargé déjà d'un sens historique", comme l'écrit Pierre Nora, Mai 68 constitue un moment charnière dans l'histoire des cinémas engagés, foulant les frontières séparant le professionnel du non-professionnel, le système de la marge, l'acte créateur de l'activisme. Cet ouvrage interroge l'événement au miroir de la cinématographie militante avec l'intention de faire émerger une contre-analyse de l'histoire officielle. Son étude dévoile les conditions d'élaboration des images filmées (gestes et motivations des opérateurs, typologie des regards et esthétiques de filmage) et évalue les fonctions sociales qui leur sont assignées en envisageant Mai 68 dans ses prolongements et dans une perspective évolutive faite de stratégies changeantes. Croisant une pluralité de sources, souvent inédites, l'ouvrage est aussi un outil de recherche, un catalogue raisonné référençant quelque 180 titres conçus à chaud, dans les semaines et les mois qui ont suivi les journées de mai.
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Ce soir à Marienbad
- Claude OLLIER and Christian ROSSET
- 2020, Les Impressions Nouvelles
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De 1958 à 1968, Claude Ollier a régulièrement écrit sur le cinéma, principalement dans la Nrf et Les Cahiers du Cinéma, en contrepoint de son travail d'écrivain (de La Mise en scène, prix Médicis en 1958, à Navettes). En 1979, à l'initiative de Jean Narboni, il compose une première compilation de ses chroniques : Souvenirs écran. Devant opérer un choix dans une somme de plus de cinq cents pages, il élimine alors divers textes, le plus souvent en raison de son humeur et non de leur valeur critique et littéraire. Quarante ans plus tard, il nous a semblé nécessaire de redonner à lire ces textes écartés qui n'ont rien perdu de leur acuité. De Jules et Jim de Truffaut à Eva de Joseph Losey, de Cléo de 5 à 7 d'Agnès Varda à Cuba si de Chris Marker, en passant par La Ronde de l'aube de Douglas Sirk, L'Attente des femmes d'Ingmar Bergman, ou L'Année dernière à Marienbad d'Alain Resnais, la totalité des chroniques cinématographiques de Claude Ollier se trouve maintenant rassemblée. Nous avons tenu à ajouter Aquarium, un essai sur l'oeuvre de Josef von Sternberg écrit en 1970 pour un dictionnaire anglais. En postface, un entretien avec Jean Narboni par Emmanuel Burdeau permet de replacer l'extrême singularité de ces chroniques dans la sphère de la critique cinématographique de ces années-là.
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L’Américain Cecil B. DeMille (1881-1959) est peut-être le cinéaste le plus connu du grand public. Mais il est aussi le plus méconnu. L’image de marque officielle « spécialiste du péplum religieux » ne correspond nullement à ce qu’il y a de meilleur dans son œuvre. D’ailleurs, sur soixante-dix films, il n’a tourné que huit péplums. Il se révèle, en fait, plus proche de Jacques Becker et de Lewis Carroll que du peintre David. En France, les livres qui lui sont consacrés remontent à plusieurs décennies et sont donc dépassés : leurs auteurs ne connaissaient qu’une quinzaine de films (et pas forcément les meilleurs), alors qu’aujourd’hui on peut en voir soixante et un.
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Censure et cinéma dans la France des Trente Glorieuses
- Frédéric Hervé
- 2005, Nouveau Monde
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Ils ne sont qu’une vingtaine. Une fois par semaine, depuis la Libération, ils se réunissent à huis clos dans une salle de projection de la rue de Lübeck et prononcent des interdictions aux mineurs, ordonnent des coupures, imposent des avertissements, refusent l’exportation des films et, parfois, les interdisent totalement. Ce sont les censeurs du cinéma. Leurs décisions ont progressivement fait apparaître dix-huit motifs de censure et tous les cinéastes ont dû se conformer à cette loi non écrite ou bien opter pour la transgression et en assumer les conséquences. C’est la raison pour laquelle ces censeurs ont été les coproducteurs de tous les films réalisés en France entre 1945 et 1975, censurés ou pas. Ensemble, censeurs et cinéastes ont façonné les représentations dont se sont imprégnés les spectateurs, notamment les plus jeunes dont la fréquentation cinématographique n’a cessé de croître. De la censure, on ne connaît généralement que quelques affaires et nombre d’anecdotes rapportées par les gens de cinéma qui, invariablement, se sont donné le beau rôle des chevaliers blancs de la liberté d’expression. Or, étudier l’activité de la Commission de contrôle des films à partir de ses propres archives permet d’entrer dans la boîte noire de la censure et d’éclairer d’une lumière crue les motivations, complexes et ambiguës, des producteurs et des auteurs.
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Chantal Akerman - Dieu se reposa, mais pas nous
- Jérôme MOMCILOVIC
- 2018, Capricci
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Disparue en 2015, Chantal Akerman est l'une des figures de proue du cinéma moderne, dont se réclament de grands cinéastes comme Gus Van Sant ou Todd Haynes. Unique, son oeuvre l'est par son hétérogénéité: la fiction s'y mêle au documentaire, le cinéma à la vidéo, les adaptations littéraires y côtoient des essais expérimentaux, un film peut y donner naissance à une installation artistique... Expérience du temps (des 13 min. de Saute ma ville aux 3h40 de Jeanne Dielman), ce cinéma est aussi l'exploration de lieux: chambres, appartements, hôtels, entre Europe et Amérique, de Moscou à New York... Ce livre se propose de visiter à nouveau les lieux que son cinéma nous a fait habiter. D’une scène, d’un geste, d’un motif à l’autre, il tâchera de se souvenir: qu’a-t-on vu dans les films d’Akerman?
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Chaplin
- Michel Faucheux
- 2012, Gallimard
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« La vie peut être libre et belle, mais nous nous sommes égarés. La cupidité a empoisonné l'âme humaine, elle a dressé dans le monde des barrières de haine, elle nous a fait marcher au pas de l'oie vers la misère et le massacre. » Pour beaucoup, Charles Spencer Chaplin (1889-1977) se confond avec le personnage de Charlot, surnommé aux États-Unis « The Tramp », le vagabond du Kid ou des Lumières de la ville. Pourtant, le petit homme à la canne et au chapeau melon est loin d'occuper toute la filmographie de Chaplin qui est aussi un grand réalisateur. Il n'est que de citer L'Opinion publique, Monsieur Verdoux ou La Comtesse de Hong Kong. Charlot efface Chaplin du fait même de son succès précoce auprès du public, au cours des premières années du cinématographe. Mais le talent n'explique pas tout, il faut qu'un personnage rencontre son époque, en dise les vérités et les mensonges. Charlot-Chaplin fut cet homme, dont Cocteau affirmait qu'il était l'« arpenteur du Château de Kafka ».
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Chaplin et ses doubles
- Christian GODIN
- 2016, Champ Vallon
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Chaplin est un artiste qui fut travaillé à la fois par le désir de totalité et par la menace toujours présente de la division psychique. C’est cette menace, exprimée mais aussi conjurée par toutes les formes et figures de doubles parcourant son œuvre, que cet essai tente de cerner. De la métamorphose de Chaplin en Charlot et du « complexe de Jekyllhide » faisant coexister deux tendances psychiques antagonistes aux alter ego (l’enfant du Kid) en passant par les « moi » oniriques, ce sont les figures du sosie (Le Dictateur), du travestissement (Mamz’elle Charlot), de la méprise (Les Lumières de la ville) ou de l’imposture (Le Pèlerin) qui font la richesse et la complexité de l’identité chaplinesque (dans sa dimension burlesque) et chaplinienne (dans sa dimension dramatique) et la rendent singulièrement actuelle.
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Christophe Honoré, les corps libérés
- Mathieu Champalaune
- 2020, Playlist Society
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Cinéaste, écrivain, dramaturge, metteur en scène de théâtre et d’opéra, Christophe Honoré compte parmi les artistes français les plus singuliers de son époque. De son premier film, 17 fois Cécile Cassard, à l’autofiction Plaire, aimer et courir vite, il fait dialoguer l’intime et l’universel, et décline son amour pour la création artistique sous une multitude de formes. Son travail se nourrit de nombreuses influences, notamment de la Nouvelle Vague, ainsi que de sa complicité avec ses acteurs fétiches et le musicien Alex Beaupain. Observateur des mœurs modernes et des sentiments, attaché à la représentation des corps, il met en scène des personnages en quête d’affranchissement. Christophe Honoré, les corps libérés retrace le parcours de cet artiste qui interroge notre place dans le monde et dans le temps, tout en cultivant sa mythologie personnelle.
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Christopher Nolan, la possibilité d’un monde
- Timothée Gérardin
- 2021, Playlist Society
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Il aura fallu moins de vingt ans à Christopher Nolan pour passer du statut de jeune espoir du cinéma indépendant à celui de grand auteur américain. Après s’être fait connaître avec Following et Memento, Nolan a renouvelé le personnage de Batman au cinéma, à travers la trilogie Dark Knight, et bénéficie, depuis le succès d’Inception, d’une liberté créative sans équivalent dans l’industrie hollywoodienne. Pris dans des intrigues souvent complexes, les personnages de Christopher Nolan ont en tête une idée pourtant simple : celle de comprendre le monde. Car celui-ci ne va pas de soi : morcelé, sensoriel, virtuel, trop vaste ou trop réduit, il échappe à l’entendement et reste sans cesse à redécouvrir ou à réinventer. Christopher Nolan, la possibilité d’un monde analyse l’œuvre paradoxale d’un illusionniste qui cherche la vérité et d’un réalisateur intimiste qui s’épanouit dans le grand spectacle.
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Chroniques d'Arts-Spectacles (1954-1958)
- François Truffaut
- 2019, Gallimard
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En janvier 1954, un jeune critique nommé François Truffaut publie un violent pamphlet qui dénonce la "tradition de qualité française" et préfigure la Nouvelle Vague. Le retentissement est tel qu'il déchaîne contre lui la jalousie virulente de nombreux confrères, mais lui ouvre les portes de l'hebdomadaire Arts-Spectacles. Truffaut y publiera plus de cinq cents articles en cinq ans : une critique directe et sans concession. Il cultive ses goûts, affiche ses dégoûts, et le temps lui donnera souvent raison... Pour Truffaut, écrire sur le cinéma, c'est déjà en faire, mais la critique n'est pour lui qu'un viatique. Dès août 1957, il s'en éloigne en réalisant Les Mistons et ses derniers articles évoquent déjà le regard d'un cinéaste...
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Cinéma Novo
- Bertrand Ficamos
- 2013, Nouveau Monde
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Cet ouvrage analyse les diverses mutations qui ont traversé Cinéma Novo, extrêmement sensible aux transformations touchant le Brésil, entre l’euphorie de l’inauguration de Brasília et les années de plomb de la dictature militaire en passant par le coup d’État de 1964. Cinéma politique ayant évité les schémas classiques et manipulateurs d’un cinéma de propagande, il a été porté par une production suivie dans le Brésil des années soixante. Les grands succès critiques internationaux que furent Les Fusils (Ruy Guerra, 1964) ou Terre en transe (Glauber Rocha, 1967) ont marqué leur époque. Créée par des cinéastes en quête d’un cinéma révolutionnaire, l’esthétique du Cinema Novo, bien que partiellement inspirée des innovations du néoréalisme et de la Nouvelle Vague, est largement inédite. Le matériel, jusqu’ici inexploité, qu’analyse l’auteur fait toute la richesse de cet ouvrage. En plus de s’entretenir avec les cinéastes eux-mêmes, les nombreux séjours au Brésil de Bertrand Ficamos lui ont permis d’accéder à une grande masse de documents : correspondances privées, scénarios originaux, projets avortés, communiqués de presse destinés au marché brésilien, dossiers de la police politique et de la censure cinématographique. La découverte, en France, des archives absolument inédites de Claude Antoine, producteur délégué du Cinema Novo à l’extérieur des frontières du Brésil, apporte un nouvel éclairage sur les relations du Cinema Novo avec le cinéma européen.
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Cinéma bis
- Laurent Aknin
- 2007, Nouveau Monde
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Peplum, érotisme, science-fiction, fantastique, gore, culturistes, giallo, naturistes, horreur, westerns italiens, kung-fu, Klaus Kinski, sexy comédie, affligeants, culte, Barbara Steele, chefs-d’œuvre inconnus, space-opera, blaxploitation, cannibales, gore, seconde zone, zombies, Russ Meyer, westerns allemands, porno, films de sabre, néo-mythologie, série Z, mondo-films, Jesus Franco, heroïc-fantasy, tronçonneuse, prison de femmes, Santo, post-apocalyptique, guillotine volante, Fu-Manchu, etc. Regroupant des genres aussi divers, le cinéma bis est l'univers du cinéma populaire à petit budget. Il possède ses chefs-d'œuvre et ses navets, ses maîtres et ses ringards, ses stars et ses comédiens pathétiques ; mais il est avant tout le territoire d'un cinéma pas totalement « normalisé », et donc propice à toutes les formes de transgressions. Cet ouvrage est le guide de ce vaste labyrinthe. Il propose de parcourir cinquante ans de cinéma bis mondial (1957-2007) à travers 250 personnalités : réalisateurs, acteurs et actrices, mais aussi quelques producteurs, scénaristes et techniciens. De John Agar à Alfred Zugsmith, de Dario Argento à Fred Williamson en passant par Roger Corman, Jesus Franco, Christopher Lee, Gordon Mitchell et de nombreuses créatures féminines ensorceleuses...
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Cinéma d'animation, au-delà du réel
- Xavier KAWA-TOPOR
- 2016, Capricci
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Le cinéma d’animation est au-delà du réel : canonique comme la beauté de Blanche-Neige ; iconoclaste comme Le Roi et l’Oiseau de Prévert et Grimault ; chimérique comme une créature de Ray Harryhausen ; mimétique et rebelle comme Jerry Lewis ; émerveillé comme une enfant de Miyazaki ; ectoplasmique comme Final Fantasy ; vif comme l’esquisse. Cet ouvrage traverse plus d’un siècle d’animation et démontre que le réalisme est loin d’être une affaire de prise de vues directe.
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L’histoire du cinéma en Alsace est tout à fait originale. Pittoresque et quelque peu exotique pour les Parisiens comme pour les Berlinois, l’Alsace a suscité bon nombre de stéréotypes. Disputée par ses puissants voisins, la province frontière est aussi l’enjeu d’une guerre iconographique où le cinéma joue un rôle considérable dès la Première Guerre mondiale. Toutes ces images soumises à des fins commerciales ou nationalistes sont à l’opposé du cinéma revendiqué par les Alsaciens qui, par le pacifisme ou le régionalisme, essaieront d’échapper à ces manipulations de l’imaginaire. Mais cette histoire n’est pas seulement celle des images, c’est aussi celle d’une industrie, d’un commerce, d’un spectacle, que l’auteur étudie en s’appuyant sur une histoire politique, économique et sociale de l’Alsace et du cinéma.
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Cinéma et littérature au Québec : rencontres médiatiques
- Michel Larouche
- 2003, XYZ Éditeur
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Le rapport entre cinéma et littérature au Québec a toujours occupé une place considérable. Peu de recherches ont cependant été développées sur ce sujet. Le scénario prend donc une place importante dans cet ouvrage collectif, en tant que point de vue central des « rencontres médiatiques ».
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Cinéma et musique, Accords parfaits
- Frédéric SOJCHER, N. T. BINH and José MOURE
- 2017, Les Impressions Nouvelles
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Il y a des scènes de films que nous connaissons par cœur, et des musiques de cinéma que nous pouvons fredonner instantanément. Cette conjonction paraît évidente au spectateur… Mais ce que l’on ignore, et qui sera révélé dans cet ouvrage à travers une série d’entretiens passionnants avec des cinéastes et des compositeurs, ce sont les hasards miraculeux ou les conflits intenses, le travail acharné ou les élans d’inspiration qui ont présidé à d’inoubliables morceaux d’anthologie. L’idée de ce livre, c’est aussi de montrer que la même complicité peut s’instaurer entre les cinéastes et les compositeurs de tous les types de cinéma, des Aventures de Rabbi Jacob mises en musique par Vladimir Cosma aux œuvres exigeantes d’Atom Egoyan et Claire Denis en passant par les succès planétaires des musiques d’Ennio Morricone.
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Cinéma et peinture
- Luc Vancheri
- 2007, Armand Colin
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Le cinéma ne vient pas de la peinture, et cependant ce qu’il élabore comme pensée de l’image et de l’art ne peut être restitué sans elle. Encore le rapport de ces arts va-t-il bien au-delà des seuls effets de présence de la peinture (biographie de peintres, œuvres citées, remplois de motifs et de formes) dans les films. C’est un ensemble de savoirs et de pratiques, de problèmes et de solutions que le cinéma expérimente au contact de la peinture. Comment passe-t-on de la peinture au cinéma ? De l’impressionnisme aux frères Lumière ? Du xixe siècle au xxe ? Pour certains, le cinéma vient libérer la peinture (É. Faure), pour d’autres, il s’apprête à réussir là où l’opéra a échoué, en incarnant l’idéal d’un art total (S. M. Eisenstein), pour d’autres encore il accomplit une réforme majeure de l’idée même d’art (W. Benjamin). Ces thèses surgissent alors même que le cinéma naissant et la peinture en crise affirment leur fascination mutuelle ; c’est le début d’une intense expérimentation croisée. Tout se partage. Des problèmes de peinture sont explorés en cinéma (H. Richter, V. Eggeling), des formes cinématographiques passent dans la peinture de F. Léger et de M. Duchamp, des cinéastes interviennent picturalement sur le film (S. Brakhage). Les approches que privilégie ce livre d’esthétique sont autant de contributions à une histoire des images et de l’art.
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Cinéma à l’Université
- Frédéric SOJCHER and Serge LE PÉRON
- 2020, Les Impressions Nouvelles
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Ce livre est destiné en priorité à tous les étudiants en cinéma (plusieurs dizaines de milliers d’étudiants en France, en Belgique, au Québec…) pour qu’ils puissent savoir ce qui existe en termes d’enseignement des pratiques du cinéma à l’université. Il n’y a en effet pas que dans les écoles de cinéma qu’on peut suivre des ateliers de scénario et faire l’expérience de la réalisation. L’association de la pratique du cinéma à l’université pose fondamentalement la question de sa transmission : en associant le penser et le faire, le regard et le geste. L'université peut être le lieu d'une recherche artistique et théorique qui n'existe pas au sein de la profession cinématographique...
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Cet essai revient sur la manière dont l’oeuvre, la personnalité et les idées de Richard Wagner ont marqué le cinéma au travers de l’apport de deux cinéastes allemands : Hans- Jürgen Syberberg (cinq films tournés entre 1972 et 1985, ainsi qu’une imposante production théorique, pour une part inédite en français) et Werner Herzog (une dizaine de films, avant tout documentaires). L’un comme l’autre ont en effet largement contribué à la « rédemption » cinématographique de Wagner, en insistant sur les ambiguïtés idéologiques profondes du grand compositeur. Ils ne cherchent pas tant à servir la postérité de Wagner lui-même qu’à s’en emparer pour explorer la portée contemporaine des aspirations romantiques au mythe que le wagnérisme a poussé à ses limites. Ces conceptions se révèlent très productives pour comprendre une certaine vision de la culture occidentale dans le contexte mondialisé du XXIe siècle.
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Cinémas et cinéphilies populaires dans la France d'après-guerre, 1945-1958
- Gwénaëlle Le Gras and Geneviève Sellier
- 2015, Nouveau Monde
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Cet ouvrage explore le cinéma populaire tel qu’il se déploie sur les écrans français pendant la période où la fréquentation des salles est la plus forte (1945-1958), notamment à travers sa réception dans les magazines populaires de l’époque (Cinémonde, Film complet, etc.). Résultat d’un programme de recherches qui a associé pendant trois ans une vingtaine de spécialistes internationaux, cet ouvrage pose un regard neuf, notamment grâce au dépouillement des magazines, sur le culte des acteurs, vedettes et stars, françaises et étrangères, qui peuplent les écrans (Gérard Philipe, Edwige Feuillère, Daniel Gélin, etc.), sur les genres préférés du public (biopics, films en costumes, films noirs, films musicaux, films de guerre), sur la diversité des usages populaires du cinéma, et proposent quelques points de comparaison en Europe (Italie, Belgique).
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Cinématière
- Sébastien Rongier
- 2015, Klincksieck
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Dans les années 1990-2000, l'art contemporain a largement accueilli les images cinématographiques, à la fois comme citation, référence et expérimentation des formes. Cette période a vu éclore de nombreuses oeuvres, d'importantes expositions aux quatre coins du monde. Cinématière dresse la généalogie des conditions d'exposition de ces formes, des débats esthétiques et artistiques qui ont nourri cette relation entre cinéma et art contemporain. Cet essai offre une synthèse des relations du cinéma avec l'art contemporain mais aussi de la littérature d'aujourd'hui à partir du concept de cinématière pour comprendre la plasticité des matériaux esthétiques et les déplacements de l'idée d'image. En s'appuyant sur de nombreux artistes et écrivains (de Pierre Huyghe à Eija-Liisa Ahtila, de Brice Dellsperger à Christoph Girardet ou Peter Tscherkassky, de Douglas Gordon à Vibeke Tandberg, de Tanguy Viel à Claro, d'Eric Rondepierre à Patrick Chatelier), l'essai explore l'expérience d'une génération, la replace dans une perspective historique et éclaire la place centrale d'Alfred Hitchcock dans nos représentations contemporaines.
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Cinémiracles, l’émerveillement religieux à l’écran
- Timothée Gérardin
- 2020, Playlist Society
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Dès la naissance du cinéma et le court-métrage Le Christ marchant sur les flots de Georges Méliès (1899), les cinéastes se sont emparés des sujets religieux, et plus spécifiquement de la question des miracles. Dans de grandes fresques hollywoodiennes, telles que Les Dix Commandements (Cecil B. DeMille, 1956) ou Ben-Hur (William Wyler, 1959), le miracle constitue l’apothéose qui associe la sidération des spectateurs à un émerveillement religieux. D’Ordet (Carl Theodor Dreyer, 1955) à L’Apparition (Xavier Giannoli, 2018) en passant par Bruce tout-puissant (Tom Shadyac, 2003), le phénomène miraculeux a connu une multiplicité d’évocations, au cinéma et dans les séries. C’est à chaque fois une expérience-limite qui fait s’opposer l’invisible et le visible, la folie et la raison, le bien et le mal. Par la mise en scène, le miracle peut être sublimé, dénoncé comme supercherie, ou au contraire trouver une dimension nouvelle. Cinémiracles, l’émerveillement religieux à l’écran explore les modes de représentation du miracle, au croisement des questions esthétiques et spirituelles.
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Clint Fucking Eastwood
- Stéphane BOUQUET
- 2013, Capricci
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Stéphane Bouquet parcourt les vingt dernières années de l’œuvre, d’Impitoyable (1992) à J. Edgar (2012), et cherche à comprendre les causes de cette réputation, étant entendu que la qualité des films ne saurait suffire à l’expliquer. Il propose le portrait à la fois admiratif et acerbe d’un artiste américain qui a produit une série inlassable d’auto-portraits et fini par devenir, pour beaucoup de spectateurs français, le rêve américain en soi. Ou ce qu’il en reste.
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Cocteau-Marais
- Bernard Spindler
- 2011, Éditions du Rocher
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« Je m’évite comme la peste, soupirait Cocteau. Si j’ai quitté Paris pour la Côte, c’est qu’il n’y avait pas de place pour nous deux... » La côte méditerranéenne. Le cap des Soupirs. Ce sera donc son théâtre, son écritoire, son chant d’amour et sa montée des marches. Le poète y épousera la mer et vendangera les dernières années de cette tendre amitié qui unit son étrange destin à celui de Jean Marais. Marais, l’enfant terrible... « Je regrette amèrement de n’avoir pas consacré toute mon existence à servir Jean Cocteau au lieu de me préoccuper de ma carrière et d’aspirer à des succès éphémères » confiera-t-il. Cocteau et Marais, Jean et Jeannot, la pureté d’une amitié inédite, résistant aux attaques du temps... « Puisque je ne m’aime pas, persiste Cocteau, il faut bien vivre avec des gens qui m’aiment... » Réalisée à partir de documents d’archives et de souvenirs personnels, enrichie d’une iconographie inédite, cette biographie retrace la relation fascinante de deux êtres d’exception qui ont marqué de manière indélébile l’art, le cinéma, le théâtre et la littérature. À leurs côtés, le lecteur plonge dans une époque foisonnante et rencontre, au fil des pages, de nombreuses personnalités : Chanel, Picasso, Satie, Moretti, Apollinaire, Diaghilev, et tant d’autres...
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Ses films à petit budget ont rapporté des millions de dollars. Il a mis au point les gadgets publicitaires les plus farfelus pour attirer le public. Il a produit Rosemary’s Baby, influencé de nombreux cinéastes et inspiré un film à Joe Dante. Réalisateur de séries B et touche-à-tout boulimique, William Castle (1914-1977) est l’un des maîtres du cinéma d’horreur et d’épouvante.Dans ce livre, il raconte son étonnant parcours à Hollywood et évoque avec humour les grandes rencontres qui ont marqué sa vie : Orson Welles, Harry Cohn, Vincent Price, Joan Crawford, le mime Marceau, Roman Polanski...
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Comment le parlant a sauvé le cinéma français
- Jacques Choukroun
- 2008, AFRHC
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À la fin des années 1920, le marché français est largement dominé par le cinéma américain. Le succès des films parlants, fondé sur la popularité des acteurs français, relance l'industrie du cinéma. Le parlant constitue une nouvelle chance pour le cinéma français. Après le départ de leurs fondateurs, les sociétés Pathé et Gaumont tentent d'adapter en France le modèle hollywoodien de la compagnie intégrée de cinéma. Mais l'amortissement des investissements effectués pour l'adaptation au parlant et la rénovation des salles s'avère difficile au moment de la baisse des recettes de 1933-1934 : la Gaumont-Franco-Film-Aubert est mise en liquidation judiciaire en 1934 et Pathé-Cinéma en faillite en 1936. L'échec de l'aventure de ces grandes compagnies provoque la première grande réflexion politique sur le statut du cinéma en France avec les rapports Petsche et de Carmoy. Entre 1934 et 1939 s'élabore peu à peu un « modèle français » de cinématographie qui accorde à l’État un rôle d'encadrement et de soutien aux petites entreprises. Malgré les polémiques, les mesures protectionnistes restent modestes. En 1939, le rôle nouveau de l'État s'affirme avec le décret sur le contrôle des recettes. La comptabilité de nombreuses salles, l'étude du fonctionnement des studios, des devis, des budgets de films et des contrats de distribution permettent de décrire l'évolution des différents stades de la filière cinématographique –production, distribution et exploitation – à partir de documents d'archives publiques et privées. Cette analyse confirme le caractère limité, tant en ampleur qu'en durée, de la crise en France. Pourtant, celle-ci a suffi à déséquilibrer les grandes compagnies.
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Comédie, mode d'emploi
- Judd APATOW and Emmanuel BURDEAU
- 2013, Capricci
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En janvier 2010, Judd Apatow a accordé une série d’entretiens à Emmanuel Burdeau, ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma. Judd Apatow décrit en détails son itinéraire et la totalité de son travail d’auteur-producteur, depuis les débuts dans le stand-up à la douzaine de succès qu’il a produits, écrits ou réalisés, de Freaks & Geeks à 40 ans toujours puceau, En cloque, mode d’emploi ou Supergrave, jusqu’à la sortie récente de Funny People. Ce livre est une première. Jamais Apatow ne s’était exprimé aussi longuement. De Steve Martin à Garry Shandling, de Lenny Bruce à Seth Rogen, il dévoile un pan essentiel de la tradition comique américaine. Comédie, mode d’emploi est l’histoire d’un homme et de sa passion pour la comédie. Il est aussi, à sa manière, une histoire drôle. Comment écrit-on des blagues ? Quel est le bonheur et le travail de faire rire ? Précédé d’une Introduction à la vie comique, par E. Burdeau.
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Conférences Litter
- Michæl Lucey, David Halperin and Leo Bersani
- 2005, Epel
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Trois auteurs se retrouvent successivement à Strasbourg, sollicités par la même question : comment certains artistes ont-ils traité de la transformation des corps ? De là ces trois conférences qui touchent à des points fort divers de la culture contemporaine : aussi bien le Balzac de La fille aux yeux d’or et de Sarrasine (Michael Lucey), que le film culte Mildred Pierce de Michael Curtiz (David Halperin), ou Tout sur ma mère d‘Almodovar (Leo Bersani). En analysant ces œuvres jusque dans leur détail, chaque conférencier parcourt la jointure entre érotique et subjectivité, montrant à quel point elle constitue un des plus puissants leviers de la création artistique.
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Correspondance (1918-1955)
- Abel Gance, Charles Pathé and Kevin Brownlow
- 2021, Gallimard
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Ces 210 lettres inédites nous mettent face à deux personnages de l’histoire du cinéma, que tout paraît opposer : Abel Gance est un metteur en scène pour qui l’expression "septième art" semble inventée, Charles Pathé est un industriel soucieux de réunir le grand public. Leurs âges (Charles Pathé est de vingt-six ans l’aîné), leurs métiers et façons de faire des films sont a priori différents. C’est pourtant cette opposition, nourrie d’espérance, de partage, de fidélité, parfois de désillusion et de colère, qui fait la singularité et la richesse de leur relation – entretenue durant près de quarante ans. Leurs échanges débutent à la fin de la Première Guerre mondiale, alors que l’hégémonie du cinéma français est fortement ébranlée par l’extension des studios américains. En 1918, Abel Gance, fort du succès de ses premières réalisations, commence à être reconnu par ses pairs. Charles Pathé est quant à lui un industriel renommé, mais sa multinationale, créée en 1896, a essuyé d’importantes pertes de marchés. Tandis que l’un est au début de sa carrière, l’autre cherche le moyen de conserver sa place. Cependant, les vues de l’industriel et du cinéaste ne sont pas si éloignées. Charles Pathé trouve en Gance un auteur qui lui permettra de poursuivre ses réflexions et même de les appliquer. Quant au metteur en scène, chef de file de l’avant-garde française, il n’oppose pas création et cinéma commercial et s’appuie sur celui-ci pour trouver des capitaux. De J’accuse (1919) à La Roue (1923) puis Napoléon (1927), les projets naissent et s’accomplissent avec ferveur. Mais les réalisations pharaoniques de Gance, en pleine crise du cinéma, ne sont pas sans créer de frictions. Les ressentiments éclatent quand l’heure des comptes arrive. Le passage au cinéma sonore, marquant la fin de la démiurgie de Gance ainsi que le retrait des affaires de Charles Pathé, laisse place aux écrits mélancoliques. C’est dans l’expression mouvante de leur sensibilité et de leur pensée du cinéma que cette correspondance, miroir des enjeux de son temps, prend tout son intérêt.
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Salvador Dalí compte parmi les artistes les plus illustres et les plus reconnus du XXe siècle. Dans l’imaginaire populaire, son style personnel flamboyant a fait de lui un véritable homme de spectacle. Cet ouvrage constitue la première étude approfondie du rôle clé joué par le cinéma dans son art, ainsi que de l’implication de Dalí dans divers projets cinématographiques. Dalí Cinema présente à la fois les principales peintures qui reflètent son intérêt pour le septième art et les grands projets cinématographiques auxquels il a collaboré.Le cinéma a permis à Dalí d’appréhender le pouvoir et les différentes utilisations de l’illusion. En 1929 et 1930, il collabore avec Luis Buñuel sur Un Chien andalou et L’Âge d’or, deux films aussi remarquables que controversés. Des années plus tard, Dalí travaille à Hollywood, aux studios Disney, puis avec Alfred Hitchcock. Pour ce dernier, il conçoit une séquence décrivant un rêve destinée au thriller psychologique La Maison du docteur Edwardes (Spellbound), qui demeure l’une des plus innovantes du cinéma. Au fil des ans, Dalí en vient à rejeter ce qu’il considère comme l’élitisme du film moderniste pour se tourner vers un cinéma plus populaire susceptible de faire connaître son œuvre au plus grand nombre.Cet ouvrage révèle la fascination profonde et constante de Dalí pour le cinéma, tout en donnant une nouvelle dimension à l’un des grands maîtres de l’art du XXe siècle.
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Dark Vador
- Dick TOMASOVIC and Björn-Olav DOZO
- 2021, Les Impressions Nouvelles
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DARK VADOR, Chevalier Jedi et Seigneur Sith, est le personnage central de la célèbre saga cinématographique Star Wars, développée par George Lucas dès 1977. Son apparence effrayante, son charisme intimidant et son terrible destin en ont fait l'une des plus grandes icônes de la culture populaire et l'incarnation du Mal absolu. Mais l'intérêt de la figure réside peut-être davantage dans ses ambivalences. Pour le comprendre, il faut croiser les regards sociologiques et esthétiques, politiques et poétiques, qui permettront de suivre tant le processus de radicalisation spirituelle du personnage que sa métamorphose physique. Dark Vador est un autre Prométhée moderne, une autre créature de Frankenstein, qui transgresse les limites humaines, les lois naturelles et les principes divins. Du jeune et impétueux Anakin Skywalker, dévoré par une colère romantique, au cyborg terrifiant en quête de rédemption, Dark Vador est l'un de nos grands mythes modernes qui raconte autant nos phobies que nos fantasmes contemporains. Car qui n'a jamais été tenté par le côté obscur ?
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David Fincher ou l'heure numérique
- Guillaume ORIGNAC
- 2014, Capricci
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Le premier grand succès public de David Fincher date de 1996 : Seven. Trois ans plus tard, Fight Club fait scandale et devient culte. En 2007, les deux heures et demi sans résolution de Zodiac changent la donne : Fincher s'est apaisé, il prend désormais son temps. Suivront L'Étrange Histoire de Benjamin Button (2009), The Social Network (2010) et Millenium, Les Hommes qui n'aiment pas les femmes (2012). Autant de films racontant la même histoire d'hommes perdus dans une tempête de signes et se demandant comment les interpréter et les maîtriser. En plus de quinze ans, le statut du jeune cinéaste américain a donc changé : le faiseur est devenu un maître, le réalisateur de clips et de publicités un cinéaste comptant parmi les plus respectés de l'industrie et les plus admirés des cinéphiles, ayant encore élargi son audience grâce à la série à succès House of Cards. Son obsession est toutefois restée la même : reformuler pour notre époque les obsessions et les paranoïas propres au Nouvel Hollywood des années 1970 ; montrer les puissances et les cauchemars d’un monde toujours plus livré aux forces du numérique ; être à la fois un réformateur et un pionnier. C'est donc la continuité et la nouveauté d’une œuvre que met en valeur cet essai, alors que sort en salles le nouveau film événement de David Fincher, Gone Girl.
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De Caligari à Hitler
- Siegfried Kracauer
- 2019, Klincksieck
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De Caligari à Hitler : ce titre célèbre caractérise en un significatif raccourci la période la plus riche de l’histoire du septième art allemand. En 1919, Le Cabinet du Dr Caligari ouvrait, en effet, l’ère de l’« écran démoniaque » et en 1933 Hitler brisait net le sonore. Entre ces deux dates, l’expressionnisme témoigna des tourments de l’âme germanique tandis que le réalisme analysait une société en crise. Rarement le cinéma fut plus profondément enraciné dans la vie culturelle, politique et sociale d’un peuple. Siegfried Kracauer devint en 1920 le critique cinématographique de la Frankfurter Zeitung et il y demeura jusqu’en 1933. C’est dire qu’il a suivi pas à pas le développement du cinéma dans son pays. Théoricien de l’esthétique, historien, philosophe, il entreprend d’étudier la propagande et les films nazis lorsqu’il arrive aux États-Unis, ce qui le conduit à remonter le courant et à écrire une étude psychologique fouillée qu’il publie en 1947 : From Caligari to Hitler. Ce texte, le premier qui utilise en cette matière les conquêtes du marxisme liées à celles de la psychanalyse, montre que le septième art, mieux que tout autre moyen d’expression, révèle dans sa vérité complexe la mentalité d’une nation. Immédiatement, ce livre monumental s’imposa comme un classique.
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Deleuze au cinéma
- Serge Cardinal
- 2010, PU Laval
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À quoi le philosophe Gilles Deleuze est-il attentif quand il décrit une image, analyse un récit ou fait le portrait d’un personnage ? Quelle valeur accorde-t-il aux couleurs, aux enjeux d’un drame ou aux grimaces d’un acteur ? Pourquoi s’attache-t-il autant aux auteurs, à Resnais, Visconti, Welles, mais aussi à Ingrid Bergman, à Jerry Lewis et à la petite bonne d’Umberto D ? Que penser de sa singulière pratique interdisciplinaire, qui va de la mathématique à la boulangerie ? Peut-on vraiment prendre au sérieux le philosophe lorsqu’il défend une histoire s’apparentant à un classement des animaux ou des plantes ? Et que faut-il comprendre du but qu’il assigne à sa méthode : faire le concept d’une image, c’est en dégager l’événement ? La connaissance de cette méthode doit rendre la philosophie deleuzienne du cinéma assez ordinaire pour que l’apprenti puisse l’explorer en toute confiance et assez vulnérable pour que l’éclairé puisse la détester en toute connaissance de cause, mais, surtout, elle doit entraîner chacun de nous dans l’évaluation de son propre savoir-faire. Tels sont les mille plateaux explorés par cet ouvrage.
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Delphine Seyrig
- Mireille Brangé
- 2018, Nouveau Monde
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Actrice, réalisatrice, femme engagée, Delphine Seyrig (1932-1990) refuse toute sa vie de se laisser enfermer dans un rôle ou une image. S’inventer, se trouver, se réinventer fut sa raison de vivre. Égérie de Resnais, reine du théâtre parisien dans les années soixante, admirée de Truffaut comme de Duras, fée des Lilas de Peau d’âne de Demy ou Jeanne Dielman d’Akerman, Delphine Seyrig a un parcours hors du commun. Au faîte de sa gloire, elle s’engage dans les luttes féministes. Digne d’une héroïne de Stendhal, prête à toutes les aventures, son goût de la liberté, son audace, son refus du tiède, son exigence et son élégance donnent à sa vie tout son romanesque. C’est cette vie riche et inspirante que retrace, pour la première fois, cette biographie passionnante et richement documentée, qui a pour fond la vie sociale, intellectuelle, théâtrale et cinématographique de son époque. Un très beau portrait de femme, par la plume tout en finesse de Mireille Brangé.
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Des sons dans l’espace
- Michel CHION
- 2019, Capricci
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Dans l’espace, au-delà de la mince pellicule d’atmosphère terrestre, il n’y a pas de son ; et y en aurait-il que personne ne resterait vivant pour l’entendre. Que font alors les films qui s’y déroulent, très nombreux jusqu’à First Man de Damien Chazelle, pour respecter ou contourner cette loi scientifique, et ne pas être silencieux ? Ce livre raconte une histoire qui peut sembler anecdotique, mais qui s’entrecroise avec l’histoire de notre vie sur Terre, de nos communications, de notre rapport avec le Cosmos. Il s’agit de parler du cinéma sans le séparer de la vie. Laquelle comporte aussi le mythe, le symbole, et le rêve – dans les fantaisies spatiales héroïques à la George Lucas, certes, mais aussi dans les films « plausibles » et rigoureux, comme 2001, de Kubrick, parmi d’autres.
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Quelles sont les affinités entre Franz Schubert et Ingmar Bergman ? Louis Beethoven, Jean-Luc Godard et les Rolling Stones ? Jean-Pierre Melville et Morton Feldman ? L'Atalante et Franz Liszt ? Jean-Marie Straub et Yves Angelo ? L'enseignement du piano et Andreï Tarkovski ? Au cours d'entretiens réalisés par Marc Chevrie et Jean Narboni, le pianiste Philippe Cassard propose une approche inédite des correspondances entre musique et cinéma. Il commente les partitions écrites pour l'écran, le recours à des compositeurs classiques ou les films montrant des musiciens au travail. Il décrit les timbres uniques de Danielle Darrieux, Gérard Depardieu, Arletty ou Claude Piéplu. Il analyse le tempo et l'écoute propres aux oeuvres de Robert Bresson, Federico Fellini, Charlie Chaplin, Joel et Ethan Coen. Enfin, il évoque l'influence de son amour du cinéma sur sa pratique d'interprète. Plus qu'un livre sur la musique de film, Deux temps trois mouvements est un livre dédié à la musique du cinéma, au cinéma de la musique, aux films que celle-ci permet de construire, de reconstruire ou d'imaginer.
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Dictionnaire Spielberg
- Clément Safra
- 2011, Vendémiaire
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Les héros de Spielberg sont hantés par une douloureuse expérience familiale. Ils essaient, envers et contre tout, à travers leur trajectoire individuelle, de reconstituer ce paradis perdu qu’était l’univers de leur enfance. Ils sont marqués par l’histoire, la grande, celle des guerres mondiales, et, dans cette expérience, confrontés au mal. Ils sont cependant capables de croire à l’invraisemblable, au merveilleux, sensibles dans le quotidien. Ils sont, enfin, terriblement Américains : par leur mode de vie, par leurs références, par leur foi inébranlable dans le triomphe des valeurs collectives et de sacrifice. Autour d’eux, une nature hostile et sublime sert de décor à des drames mis en scène avec une stupéfiante virtuosité. De A comme Avion ou Abandon à Z comme Zoom ou Zemeckis, c’est l’analyse en profondeur de cette œuvre, à travers ses recoupements, ses échos, ses variations sur un même thème, bref ce qui en fait à la fois l’originalité profonde et la nouveauté, que nous livre ce dictionnaire, sans négliger le moindre détail d’une filmographie qui accumule les succès au box-office.
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Dictionnaire de la Nouvelle Vague
- Noël Simsolo
- 2013, Flammarion
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Janvier 1954 : la parution du texte-manifeste de François Truffaut « Une certaine tendance du cinéma français » dans Les Cahiers du cinéma fait l’effet d’une bombe. Il y fustige la « qualité française », et fulmine contre ce cinéma fait d’adaptations littéraires et de mots d’auteur. Rupture dans le scénario, rupture dans le dialogue, dans le son, dans l’éclairage, dans la direction des acteurs, rupture totale avec la tradition de la « qualité française », avec le tournage en studio, avec la pudeur et le bon goût... Les cinéastes de la Nouvelle Vague tournent en extérieur avec du matériel léger autant par goût que par manque de moyens financiers. Jean-Luc Godard ne cessera jamais de rappeler l’importance de la synchronicité entre l’aspiration de sa génération de cinéastes et l’apparition de moyens techniques adéquats... Le Beau Serge et Les Cousins de Claude Chabrol, Les 400 coups de François Truffaut, ou À bout de souffle de Jean-Luc Godard imposent la « Nouvelle Vague » du cinéma français. Une génération entière – plus d’une centaine de réalisateurs, de scénaristes, de comédiens, de techniciens – sera à l’origine du plus important mouvement artistique de l’histoire du cinéma.
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Dictionnaire du cinéma asiatique
- Adrien Gombeaud
- 2008, Nouveau Monde
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De Bombay à Tokyo en passant par Hong Kong, Pyongyang ou Jakarta, de Devdas à In the Mood for Love, ce premier Dictionnaire du cinéma asiatique rassemble les pièces essentielles d'un colossal puzzle : cinéastes, grands studios, comédiens et films de toutes les époques et des quatre coins du continent. On croit connaître l'Asie et son cinéma, mais on ne cesse de découvrir de nouveaux pays, de nouveaux auteurs et même de nouveaux genres. L'Extrême-Orient est décidément une fontaine intarissable : depuis Yasujiro Ozu, Akira Kurosawa ou Satyajit Ray, on a vu apparaître pêle-mêle les visages de Bruce Lee, Takeshi Kitano, Gong Li, Shah Rukh Khan ou Aishwarya Rai... Et il existe encore tant de stars adulées, tant de réalisateurs mythiques dont la gloire n'a pas franchi nos méridiens ! Entre mélodrames coréens, kung-fu hongkongais, érotiques japonais, ballets révolutionnaires chinois, comédies musicales indiennes ou séries B philippines, l'Asie est un monde bien trop vaste pour se laisser cerner. Les auteurs invitent le lecteur à voyager à travers un fascinant labyrinthe oriental, à se perdre dans les rues de Bangkok ou dans les méandres d'un sari, pour dessiner son propre "cinéma asiatique".
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Dictionnaire du cinéma coréen
- Antoine Coppola
- 2021, Nouveau Monde
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Depuis une vingtaine d'années, le cinéma coréen a pris de l'assurance et de l'ampleur partout où il est distribué. Des films comme Old Boy (Park Chan-wook, grand prix 2005 au Festival de Cannes), Deux Sœurs (Kim Jee-woon, 2003), Dernier train pour Busan (Yeon Shang-ho, 2016), ou encore Parasite (Bong Joon-ho, palme d'or 2019) ont modifié notre lecture du cinéma mondial, et ce dans des genres très divers (comédie, horreur, science-fiction, etc.). Cet ouvrage offre un nouveau regard sur ce cinéma étonnant, à travers des notices détaillées de films, de réalisateurs, d'acteurs, mais aussi grâce à des bilans annuels et des études thématiques. Une mine d'informations pour les experts comme pour les néophytes, par un spécialiste et un passionné d’histoire et de culture coréenne.
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Dictionnaire du cinéma italien
- Mathias Sabourdin
- 2014, Nouveau Monde
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Entre réalisme et baroque, marxisme et catholicisme, films engagés et série B, le cinéma italien se distingue par son architecture complexe faite d'écoles, de genres et de sous-genres, superposant des modes de production et des esthétiques a priori inconciliables. À la lumière d'une relecture contemporaine des clivages et des courants qui l'ont traversé, cet ouvrage revient sur soixante-dix ans de création cinématographique en Italie, de la naissance du néoréalisme à nos jours, des Amants diaboliques de Luchino Visconti à Vincere de Marco Bellocchio, sans négliger l'apport des rêveries macabres de Dario Argento ou celui des documentaires siciliens de Vittorio De Seta. À travers les personnalités qui ont fait cette riche histoire (producteurs, réalisateurs, chefs opérateurs, compositeurs, décorateurs...) et une approche repensée des liens entre cinéma d'auteur et cinéma de genre, ce dictionnaire offre un regard neuf et passionné sur le cinéma italien. Premier livre français rassemblant autant d'éléments sur ces protagonistes majeurs et leurs filmographies, il s'adresse à tous les spectateurs désireux de replacer une œuvre dans son contexte, de retrouver un lien, une opinion sur un film qu'ils connaissent ou souhaiteraient découvrir. Plus qu'un dictionnaire, il se veut un outil précieux pour démêler les fils de la mémoire cinématographique. Un ouvrage de référence, tant par sa rigueur encyclopédique que par son approche originale de somme cinéphilique à la subjectivité affirmée.
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Dictionnaire du cinéma populaire français
- Yannick Dehée and Christian-Marc Bosséno
- 2009, Nouveau Monde
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Un dictionnaire sans équivalent pour comprendre les grands succès du cinéma populaire : les films-phares de chaque époque ; les grandes figures : acteurs, réalisateurs, scénaristes, producteurs, médiateurs, musiciens ; les clés de lecture : thèmes, personnages, lieux. Et aussi : l'économie, la technique, l'exploitation. Une somme d'informations jamais réunies auparavant. Ce dictionnaire veut donner à comprendre les succès du cinéma et l'évolution de ses modes, faire revivre l'engouement pour ses stars, découvrir ses artisans méconnus. Ce faisant, il éclaire l'Histoire de la France et des Français au XXe siècle. Cette deuxième édition entièrement mise à jour comporte une cinquantaine de nouvelles entrées : acteurs (tels que Marion Cotillard, Jean Dujardin, Guillaume Canet, Cécile de France) et films (Mesrine, Bienvenue chez les Ch'tis). Le box-office des entrées en salles et des diffusions télévisées est également actualisé. Date de première édition : 2004.
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Dictionnaire du jeune cinéma français
- René Prédal
- 2017, Nouveau Monde
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Depuis l’an 2000, plus de mille cinéastes français ont réalisé leur premier film. Cet ouvrage en présente trois cents des plus significatifs, dont certains ont déjà tourné une dizaine de films (Michel Gondry, Christophe Honoré, Emmanuel Mouret, etc.). Ils constituent ce jeune cinéma d’auteur qui s’illustre régulièrement dans tous les festivals du monde. En 2008 la Palme d’or est ainsi revenue à Laurent Cantet pour Entre les murs et en 2013 à Abdellatif Kechiche pour La Vie d’Adèle. L’auteur brosse au préalable un état des lieux du système de production français, qui permet depuis deux décennies une profusion d’œuvres de grande qualité. Au fil des biographies, il montre ensuite que l’originalité de ce mouvement générationnel se caractérise moins par des thématiques ou des esthétiques communes que par la juxtaposition d’individualités fortes. Les cinéphiles y retrouveront donc naturellement Rebecca Zlotowski, Alain Guiraudie, Mia Hansen-Løve, Jérôme Bonnell, Céline Sciamma ou Agnès Jaoui… et bien d’autres encore.
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Disney ou l’avenir en couleurs
- Christian CHELEBOURG
- 2018, Les Impressions Nouvelles
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Quoi de neuf chez Disney ? Quel avenir nous prépare le géant de Burbank ? Balayant les clichés sur l’usine à rêves, Christian Chelebourg nous invite à plonger dans l’ensemble des spectacles les plus récents produits par les multiples filiales de la Walt Disney Company pour comprendre les valeurs et les causes qu’elle défend dans un monde en pleine mutation. À travers plus de 500 titres de dessins animés, de films, de séries télévisées, d’attractions, de comédies musicales, de comics ou de jeux vidéo, il nous fait découvrir comment les productions Disney encouragent les jeunes et les moins jeunes à retrouver la foi dans le progrès. Loin du conservatisme qu’on leur reproche si souvent, les studios soutiennent les courants les plus en pointe de l’opinion publique sur les questions du féminisme, de l’inclusivité, du multiculturalisme. Ils profilent une société respectueuse de toutes les identités, afin que chacun puisse avoir l’opportunité de s’épanouir en réalisant ses vœux. Face aux dangers qui menacent la démocratie, ils en appellent à un sursaut citoyen digne des superhéros pour rétablir le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple, prôné par les Pères Fondateurs de l’Amérique. Le Disneyverse – l’univers que forge la marque Disney – n’occulte pas la réalité de notre époque. Il n’ignore ni les inégalités, ni le terrorisme, ni la crise écologique, il compose avec la mondialisation, mais il se refuse au ressassement des drames pour poser les bases d’un nouvel optimisme. La place qu’il occupe dans l’économie du divertissement exige qu’on y soit attentif si l’on veut comprendre les enjeux du contemporain.
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C’est en 1999, avec Xiao Wu, artisan pickpocket, que le public français découvre Jia Zhang-ke. Huit autres films ont suivi, parmi lesquels The World et Still Life (Lion d’Or à Venise en 2006), qui ont fait de Jia le plus grand cinéaste chinois contemporain. Dits et écrits d’un cinéaste chinois est un recueil de textes, d'entretiens et de discours donnés par le cinéaste entre 1996 et 2011. Il est organisé en dix parties, traitant chacune d'un film. Chaque texte reflète la pensée du cinéaste à une époque donnée, offrant ainsi un éclairage immédiat et vivant sur ses œuvres. Les sujets abordés sont divers et complets : récit des expériences de jeunesse, problèmes survenus lors des tournages, production et distribution des films ; réflexions sur l’alcool, le voyage, le piratage… ; exposé de l’esthétique cinématographique de Jia. Plus encore, la véritable valeur du livre tient à l’observation pointue et aux critiques virulentes adressées, non sans humour, à la société et au cinéma chinois. Les entretiens accordent également une place de choix à plusieurs figures majeures, notamment les réalisateurs taïwanais Hou Hsiao-Hsien et Tsai Ming-Liang. Jia évoque des cinéastes ayant exercé une influence directe sur son œuvre, comme Yasujiro Ozu. Ce livre est un témoignage unique, à la première personne, sur la construction d’une œuvre centrale de notre temps, ainsi que sur celle d’une voix éthique et esthétique.
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Documentaire et fiction
- N. T. BINH and José MOURE
- 2015, Les Impressions Nouvelles
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Il y a d’une part les documentaristes à qui l’on pose la question : « Quand est-ce que vous ferez un vrai film ? » Et il y a d’autre part des cinéastes de fiction à qui l’on demande : « Vous n’avez jamais eu envie de filmer la réalité ? »Le débat est aussi vieux que le cinéma lui-même. Peut-on filmer le réel ? Peut-on d’ailleurs filmer autre chose que le réel ? Dans cet ouvrage, ont été interrogés huit cinéastes qui ont l’expérience conjuguée de la fiction et du documentaire. Chacun d’entre eux se penche avec acuité sur le passage de l’un à l’autre, chaque créateur ayant son rapport particulier au réel et à l’imaginaire.
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Du parti pris des lieux dans le cinéma contemporain
- Corinne Maury
- 2018, Hermann
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Que peut le lieu au cinéma, lorsqu’il n’est pas limité à être le décor de l’action, ni même confondu avec le paysage, encore moins réduit à un espace à parcourir ou encore amalgamé à une espèce de neutralité territoriale ? Des cinéastes tels que Chantal Akerman, Lisandro Alonso, Pedro Costa, Bruno Dumont, Béla Tarr, Avi Mograbi, Tariq Teguia, Philippe Grandrieux, Danièle Huillet & Jean-Marie Straub ou encore Sharunas Bartas choisissent de ne pas (con)centrer exclusivement la narration cinématographique sur la seule trajectoire des personnages. Les lieux qu’ils figurent à l’écran sont des spatialités telluriques, des territoires d’habitation, des matrices existentielles où se mobilisent des manières de faire et de vivre, où s’accomplissent tant des forces d’émancipation que des adynamies existentielles. Cellule d’accueil, pivot remarquable, refuge de trajectoires individuelles et communautaires, le lieu au cinéma rayonne tantôt comme un chantier précaire, tantôt comme une fortification inébranlable.
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Entre temps, Blake Edwards
- Nicolas Truffinet
- 2016, Playlist Society
- Show Description Hide Description
Moderne, Blake Edwards ? Au travers d’une oeuvre qui s’étend sur cinq décennies, celui-ci a développé une vision unique de l’humour au cinéma. Si ses films sont restés influencés par le vieil Hollywood – jusque dans ses formes les plus archaïques – ils serviront aussi de matrice au renouveau de la comédie américaine du début des années 2000. Tel un pont entre deux âges du cinéma. Créateur de génie, Blake Edwards se fera aussi bien inventeur de formes comiques que grand observateur des transformations de la société américaine. De La Panthère rose ou La Party à ses chefs-d’œuvre méconnus réalisés dans les années 1980, consacrés aux crises du milieu de vie de ses alter ego masculins, sa carrière a su traverser les époques en s’appuyant sur sa personnalité attachante et sa sensibilité torturée.
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Essais sur la signification au cinéma
- Christian Metz
- 2013, Klincksieck
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Les Essais sur la signification au cinéma de Christian Metz (1931-1993) constituent un ouvrage fondamental de l'histoire de la réflexion sur le cinématographe, La première partie (1968) marque une première étape dans l'effort de Christian Metz pour fonder une approche sémiologique du fait-cinéma : il signe alors la première rencontre entre des modes de pensées inspirés de la linguistique moderne et la tradition esthétique des réflexions sur la notion de « langage cinématographique ». La deuxième partie (1972) complète ces analyses et en rappelle les prémices. Une première section, formée d'articles antérieurs à 1968, donc en amont de l'entreprise de l'auteur, montre comment cette démarche nouvelle, aujourd'hui encore trop (et trop mal) connue sous le nom de « sémiologie », s'articule étroitement et de manière particulièrement originale sur les acquis antérieurs de la réflexion cinématographique. Dans une seconde section, l'on voit se dessiner, à travers un jeu d'avancées et de retours autocritiques, de continuations et de changements de route, les linéaments de cette « seconde sémiologie » à quoi l'auteur s'est attaché par la suite (dépassement, non reniement), et qui s'inscrira plus tard dans Le signifiant imaginaire (1977).
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Esthétique du cinéma
- Dominique Chateau
- 2006, Armand Colin
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Les études cinématographiques ont connu, au début des années 1980, un tournant majeur. Après les périodes « sémiologique », puis « narratologique », une majorité d'auteurs ont emprunté, plus ou moins explicitement, les voies de l'approche « esthétique ».De quoi s'agit-il ? De manière classique, du centrage d'un certain nombre d'études sur le style des œuvres et la manière dont tel ou tel cinéaste contribue à l'épanouissement de l'art cinématographique. Dans une optique philosophique, de l'analyse de l'apport du cinéma à l'évolution des conceptions artistiques et des valeurs du goût. Dans une perspective anthropologique, de l'interrogation sur la place du cinéma dans la culture et l'industrie culturelle. Face à cette pluralité des interprétations de l'esthétique et de ses visées, et devant l'abondance des travaux, un bilan s'imposait. Le présent ouvrage le dresse en s'efforçant de clarifier la donne et met en évidence les acquis comme les perspectives les plus prometteuses de la discipline. Date de première édition : 2003.
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Esthétique du mouvement cinématographique
- Suzanne Liandrat-Guigues
- 2005, Klincksieck
- Show Description Hide Description
Ce livre décrit une origine et une trajectoire. L'origine est un imaginaire propre au XIXe siècle qui annonce l'arrivée de la reproduction mécanique de l'image (le cinématographe). On y trouvera donc le rappel de pratiques et d'inventions, de théories (Benjamin, Warburg), d'écrivains (Baudelaire, Zola, Villiers), de photographes (Nadar), de plasticiens ou de danseurs (Rodin, Nijinski). La trajectoire consiste à vérifier que cet imaginaire traverse tout le xxe siècle (Duchamp, Giacometti, Proust, les figures de Breton...), et fonde une esthétique du mouvement cinématographique (expérimental, poétique ou de fiction) reposant sur la figure du marcheur. Depuis l'homme des chronophotographies de Marey jusqu'à la course de Denis Lavant chez Leos Carax, à travers le néoréalisme ou en passant par la modernité cinématographique d'un Alain Resnais, d'un Jean-Luc Godard ou d'une Agnès Varda, une même élaboration du mouvement se déploie.
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Esthétiques de l'audiovisuel
- Pierre Sorlin
- 2005, Armand Colin
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Si elle vise à transmettre un message, chaque production audiovisuelle – film, émission de télévision, cassette vidéo – ne relève pas exclusivement du sens et des codes, elle s'adresse encore à la sensibilité du public et, dans le meilleur des cas, elle provoque, dans l'esprit du spectateur, une adhésion enthousiaste qui déborde la simple compréhension. L'esthétique n'est ni une plongée dans le subjectivisme, ni une étude des règles ou des styles : attentive à l'exceptionnel, elle s'attache d'abord à ce qui est invention. Par-delà l'histoire qu'elles racontent, les réalisations audiovisuelles jouent sur le mouvement et la lumière, les couleurs et les contrastes, la complémentarité et l'incompatibilité des fragments avec l'ensemble, elles sont un appel à l'œil et à l'oreille auxquels la participation esthétique s'ouvre pour mieux pénétrer l'œuvre et la réinventer. Date de première édition : 1992.
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Faire un film
- Sidney LUMET
- 2016, Capricci
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Comment choisit-on un scénario ? Qu’est-ce qui détermine le style d’un film ? Comment gérer un tournage en extérieur avec une centaine de figurants ? Que faire pour maintenir la concentration d’un acteur au bout de la dixième prise ? Étape par étape, Sidney Lumet aborde tous les aspects de la création cinématographique, de l’écriture à la post-production : le casting, les répétitions, le choix des décors et des costumes, le tournage et le montage, la conception de la bande-son..., jusqu’au moment fatidique de la première projection. Auteur de nombreux classiques (Serpico, Un après-midi de chien, 12 hommes en colère), Lumet offre avec ce livre le point de vue rare d’un cinéaste sur son propre travail et sur son art, nourri d’une longue expérience à Hollywood où il a tourné avec les plus grandes stars (de Katharine Hepburn à Al Pacino). À la fois mémoires professionnelles fourmillant d’anecdotes et guide pour apprenti réalisateur, Faire un film est une plongée saisissante dans les coulisses du cinéma.
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Fictions géopolitiques
- Fredric JAMESON
- 2016, Capricci
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À travers l'analyse de 4 films - Le Jour de l'Éclipse du russe Alexandre Sokourov ; les films du réalisateur taïwanais Edward Yang ; Passion de Jean-Luc Godard ; Perfumed Nightmare du philippin Kidlat Tahimik -, Fredric Jameson développe l'hypothèse d’un inconscient géopolitique à l'ère de la globalisation. Comment représenter la complexité de notre système-monde ? Comment concevoir de la changer ? Dans cette perspective, les quatre films analysés ici sont envisagés comme autant d’exercices de cartographie. Jameson fait valoir que la nature « mêlée » de ces films définit profondément la condition historique et géopolitique avec laquelle ils négocient. Fictions géopolitiques reprend les quatre textes de « Circumnavigations », seconde partie de l'ouvrage The Geopolitical Aesthetic. La première partie a ete publiée sous le titre La Totalité comme complot (Les Prairies ordinaires, 2007).
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Figures des salles obscures
- Samra Bonvoisin, Claude Forest and Hélène Valmary
- 2015, Nouveau Monde
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Cent vingt ans après la première projection publique payante des frères Lumière au Grand Café à Paris, les salles de cinéma sont passées de l’itinérance foraine aux multiplexes, de la pellicule aux pixels, et leurs exploitants de l’activité décriée de saltimbanque au statut patenté de commerçant, maillon indispensable de l’industrie cinématographique. Pourtant, leur métier, essentiel à l’existence des films, demeure largement méconnu. Pour la première fois, des personnalités marquantes de la profession – visionnaires, grands dirigeants nationaux ou régionaux, représentants de la petite et moyenne exploitation, défenseurs de l’art et essai, pionniers en tous genres – racontent leur expérience, dans sa singularité émotionnelle et intellectuelle. Le croisement de leurs témoignages embrasse plus d’un demi-siècle d’exploitation française, du tournant des années 1950, acmé de la fréquentation et moment de basculement de l’offre cinématographique, jusqu’au passage au numérique, vecteur d’une mutation sans précédent. Adaptations internes, évolutions sociétales, mutations technologiques, autant de changements économiques et d’enjeux culturels que les acteurs de ce secteur décisif ont affrontés, à travers des combats individuels et collectifs que cet ouvrage a l’ambition de mettre en lumière et d’expliciter. Ce recueil de 18 témoignages inédits, illustré de documents originaux, constitue aussi l’histoire d’hommes et de femmes radicalement attachés à la spécificité des salles de cinéma comme espaces dédiés au partage de rêves et d’imaginaire au sein d’une communauté humaine.
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Film et histoire
- Jérôme Bimbenet
- 2007, Armand Colin
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Depuis 1895, le cinéma reflète l’évolution de la société et témoigne de son temps. Outil privilégié du divertissement de masse, il est devenu une arme dans la manipulation, consciente ou inconsciente, de l’opinion. L’auteur nous propose ici une synthèse chronologique et cognitive sur la naissance, le développement et l’enracinement de la propagande auxquels le cinéma a largement contribué au XXe siècle. Il y traite de la représentation du pouvoir et de l’interaction entre film et histoire. En effet, la technique et le vocabulaire iconique mis en œuvre aujourd’hui sur le grand écran, ou à la télévision, s’inspirent bien souvent du langage propagandiste des totalitarismes de l’entre-deux-guerres ; car c’est bien eux qui ont formalisé et structuré le cinéma de propagande. Ce manuel décrit la première période de l’histoire du cinéma (de Griffith à Eisenstein) sans laquelle on ne saurait comprendre les enjeux actuels d’une réflexion sur le rôle de l’image.
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Filmer le quotidien
- José MOURE and Sarah LEPERCHEY
- 2019, Les Impressions Nouvelles
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Qu’est-ce que le cinéma invente à partir de la vie quotidienne ? Comment les formes cinématographiques représentent-elles la dimension la plus ordinaire et la plus insaisissable de notre existence ? Du point de vue de la création artistique, on mettra en lumière ce qui s’élabore à partir de la quotidienneté : l’énumération (les listes, les séries), le travail du rythme (à travers les cycles journaliers, les jeux de répétition), les flux (le passage des heures, le vide et le plein, la circulation urbaine), l’étude des gestes et du mouvement des corps. Cette réflexion nous permettra, en dernier lieu, d’interroger les enjeux esthétiques et politiques de la mise en scène d’actions journalières, afin de mieux saisir comment le cinéma nous engage à repenser la question du quotidien.
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Filmer, dit-elle
- Collectif
- 2014, Capricci
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Il y a un siècle naissait l’écrivaine Marguerite Duras. L’écrivaine ? Ne devrait-on pas plutôt dire l’artiste pour intégrer son travail de cinéaste ? Disons qu’elle est une voix, tant celle-ci marque par sa singularité, au-delà de la forme de ses œuvres. On a beaucoup écrit sur Duras, son histoire et ses histoires. On a beaucoup cherché à comprendre sa vie et ses œuvres, mais ses films ont souvent été considérés comme un reliquat des textes. Cet ouvrage prend le cinéma de Marguerite Duras comme il est : riche, au-delà des genres, des techniques, du cinéma même. Notre premier geste a été de donner la parole à des auteurs qui, simplement, naïvement, aiment son cinéma, et sont impressionnés par lui. Aussi, différents tons et différentes générations se croisent : certains évoquent la violence politique des premiers films de Duras ou cherchent les marques de ses obsessions intimes, d’autres investissent ses décors et ses personnages. Mais tous se passionnent pour le naturel rare et radical avec lequel Duras, alors écrivaine reconnue, s’empare du cinéma. Pourquoi Détruire dit-elle est-il un film d’horreur ? Comment Luc Moullet devint-il le producteur de Nathalie Granger ? De l’Inde à Neauphle-le-Château, quels sont les lieux d’India Song ? Que faire pendant le Festival de Cannes ? Filmer est-il un luxe ? Et monter ? Comment tuer le cinéma ? Pourquoi le vide est-il un programme révolutionnaire ? Des textes d’analyse sont accompagnés d’entretiens avec Duras elle-même et certains de ses collaborateurs. Son personnage, éminemment romanesque, relie ainsi des temporalités différentes pour appréhender une œuvre qui, elle, y a toujours échappé.
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Films cultes et culte du film chez les jeunes
- Jocelyn Lachance, Hugues Paris and Sébastien Dupont
- 2009, PU Laval
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Que vous soyez amateurs de cinéma d'auteurs, de séries B ou Z, de grandes romances ou d'épopées, ce film vous renvoie à votre jeunesse, aux salles sombres que vous fréquentiez entre pairs, à ces icônes du grand écran dont vous rêviez en vous endormant... De La fureur de vivre à Titanic, les films cultes se sont succédé au cours des générations, comme autant d'emblèmes des époques qui se suivent, qui passent, mais dont on garde toujours un souvenir teinté de nostalgie. Car le film culte renvoie d'abord à une expérience, celle de l'éblouissement, et de la conviction intime de participer à un événement significatif. Depuis l'émergence de la culture juvénile dans les années 50, le cinéma est resté l'une des pratiques culturelles les plus importantes chez les jeunes générations. Encore aujourd'hui, plus que leurs aînés, les jeunes visionnent des films et consomment du cinéma, souvent cinéphages, parfois cinéphiles. Parmi le déferlement des productions cinématographiques " made in Hollywood ", certains films tirent toutefois leur épingle du jeu, se démarquent des autres parce qu'ils sont encensés par de nombreux amateurs, parce qu'ils sortent de l'écran pour envahir les rayons des grandes surfaces sous la forme de figurines et de jeux vidéo, parce qu'ils sont débattus sur les forums et louangés par les bloggeurs... Mais dans ce paysage où se côtoient aujourd'hui les Scarface, Star Wars, Matrix et Fight Club, comment pouvons-nous comprendre le triomphe de certains longs métrages auprès des jeunes ? Anthropologues, psychologues, sociologues, psychanalystes et analystes du cinéma discutent ici de la complexité de cette passion des jeunes pour le cinéma, qui devient alors le miroir révélateur de ce qui se trame à cette période de la vie, à cette époque qui fut la nôtre et qui désormais leur appartient...
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Films à lire
- Mireille BRANGÉ and Jean-Louis JEANNELLE
- 2019, Les Impressions Nouvelles
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Pourquoi publier des scénarios ? L’essentiel, le but véritable n’est-il pas le film auquel celui-ci a donné vie ? Publie-t-on un scénario par défaut, lorsqu’un film est resté à l’état de projet, afin que le désir de cinéma dont il était porteur ne tombe pas dans l’oubli ? Et lorsque le film a bien été réalisé puis diffusé, quel scénario publie-t-on, autrement dit quelle version ? Publie-t-on différents textes selon les supports et les publics supposés ? Certains se demanderont même quel intérêt on trouve à lire un scénario : s’agit-il de retrouver le souvenir d’un film aimé, de comprendre « comment ça marche », d’apprendre à écrire d’autres scénarios, ou d’imaginer des films qu’on n’a pas vus, certains parce qu’ils n’ont pas été tournés ?
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Formes et obsessions du cinéma américain contemporain
- Vincent Amiel and Pascal Couté
- 2003, Klincksieck
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Ce livre veut tenter d'approcher la diversité du cinéma américain contemporain, tout en ayant un regard critique sur la production industrielle hollywoodienne. Il s'agit d'un parcours qui s'attache à montrer comment des formes surgissent ou s'imposent, comment d'autres sont revisitées, comment des obsessions, formelles ou thématiques, se croisent ou se disjoignent. Parfois centrées sur un auteur ou sur un film particulier, parfois transversales, les 50 questions structurant cet ouvrage abordent aussi bien des données stylistiques, que des questions comme celles du corps, de la vitesse, de l'humain et de l'inhumain, de la liberté et de la dépendance. Cette traversée du cinéma américain vise ainsi à donner à sentir l'hétérogénéité esthétique et thématique de cette cinématographie et à offrir, ce faisant, un visage aussi étonnant que contrasté de l'Amérique d'aujourd'hui.
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Francis Ford Coppola
- COLLECTIF
- 2017, Capricci
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Il a été le roi d'Hollywood et remporté cinq oscars dans les années 1970. Il a rêvé d'un cinéma électronique et connu la faillite dans les années 1980. Il a trouvé une synthèse entre grand spectacle et films intimistes dans les années 2000. Sans conteste, Francis Ford Coppola est l'un des réalisateurs contemporains les plus singuliers. Richement illustré en couleurs, cet ouvrage est composé de textes qui parcourent chronologiquement son œuvre, de ses débuts dans l'écurie Corman à son dernier film en date, Twixt, en passant par le pivot Apocalypse Now, notamment au fil d'un long entretien de 1979 inédit en livre.
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Frederick Wiseman, à l'écoute
- Laura Fredducci, Quentin Mével and Séverine Rocaboy
- 2017, Playlist Society
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En cinquante ans et plus de 40 films, Frederick Wiseman s’est imposé comme un maître du documentaire, observant sans relâche le fonctionnement quotidien des institutions. Muni de son micro et accompagné de son cameraman, il a su extraire des situations observées leur substance tragique, voire même leur drôlerie paradoxale. D’une prison psychiatrique à un lycée, d’un hôpital à une bibliothèque, il a dressé une cartographie de tous ces lieux où se structure la société américaine. Frederick Wiseman, à l’écoute, composé d’un essai et d’un entretien au long cours, aborde quelques-unes des œuvres majeures du réalisateur. De la préparation au montage, en passant par le financement et le tournage, ce livre permet de plonger avec le cinéaste, étape par étape, dans la fabrique de ses films, dont l’inoxydable modernité inspire les plus grands, de Martin Scorsese à David Simon.
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Fritz Lang
- Alfred Eibel
- 2017, Klincksieck
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« J'ai fréquenté Fritz Lang durant de nombreuses années. J'ai vu et revu la plupart de ses films. Le texte qui va suivre ne s'adresse pas à un public de cinéphiles. Les rapports souvent orageux avec Fritz Lang sont ici rapportés avec exactitude. Les rapports souterrains entre la vie de Fritz Lang et les personnages de ses films font partie de mon interprétation personnelle. Les critiques que j'ai pu lire à propos de son oeuvre, nombreuses, se recoupent ici et là et pourtant diffèrent sur bien des points. Aucun ne détient la vérité absolue.Je laisse de côté ceux qui, revoyant certains films, sont revenus sur leurs premières impressions. Leur enthousiasme a disparu. Certains considèrent l'oeuvre américaine du cinéaste comme un pis-aller dû à un exil forcé. Les quelques propositions que j'avance concernant les deux Tigre n'engagent que moi et peuvent aussi bien être refusées. Les lettres que Fritz Lang m'avait adressées, figurant en fin de volume, sont suffisamment parlantes pour que je m'abstienne de les commenter. Enfin, reconnaissons que cet homme n'a pas cédé un pouce en rapport avec ce qu'il voulait exprimer ; plus souvent qu'on ne l'imagine avec des budgets dérisoires. Il s'en est accommodé en tirant le meilleur parti possible, restant lui-même. Ce fut à la fois sa force et son anémie. » -Alfred Eibel
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Game of Thrones
- Cédric Delaunay
- 2018, Nouveau Monde
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Game of Thrones : un roman-fleuve, une série télévisée haletante, et surtout… un succès planétaire. Derrière la fresque cruelle et fantastique imaginée par George R. R. Martin et enrichie par les scénaristes, se cachent de multiples références à notre histoire. De l’Antiquité à la Seconde Guerre mondiale, le passé est source d’inspiration inépuisable de la saga. Aviez-vous remarqué que le Titan de Braavos ressemblait étrangement au colosse de Rhodes ? La bataille de la Néra, au siège de Constantinople ? Saviez-vous que Cersei Lannister tenait de Catherine de Médicis ? Lieux, événements, personnages, Cédric Delaunay scrute ici avec sagacité clins d’œil implicites et explicites. Véritable vade-mecum de l’univers Game of Thrones, cet ouvrage richement illustré est une invitation à plonger dans les pages les plus tumultueuses de notre histoire.
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Gena Rowlands
- Murielle JOUDET
- 2020, Capricci
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Actrice, Gena Rowlands est surtout connue pour ses rôles dans les films de son mari John Cassavetes : il réinventait le cinéma, elle réinventait une façon d’être actrice et femme. Ce livre se fixe pour but de penser Gena Rowlands sous tous les angles possibles : analyse formelle et littéraire, retour sur les pans oubliés de sa carrière, recontextualisation historique. Il s’agit de montrer comment son jeu transfigure par la folie toute une série de destins féminins : la vieille fille, la femme au foyer, l’actrice vieillissante... Comme tout grand artiste, Rowlands a fabriqué un espace à elle et à nous, qui puisse accueillir la nouveauté de ses gestes, la fulgurance de son apparition.
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Gene Kelly
- Alain Masson
- 2012, Gallimard
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« Quand je regarde ma carrière, il ne m'est pas difficile de souscrire au raisonnement de Platon selon lequel la danse est un art qui influence l'âme. Ce sésame m'a ouvert une vie dont les frontières n'ont pas cessé de reculer. » Acteur, chanteur, danseur, chorégraphe, librettiste, metteur en scène, Eugene Curran « Gene » Kelly (1912-1996) est l'auteur de quelques-unes des plus belles comédies musicales de l'histoire du cinéma. Qu'il ait bénéficié de la collaboration de Vincente Minnelli ou de Stanley Donen ne diminue en rien l'unité de son œuvre. Son exigence, son obstination, sa fantaisie auront bouleversé un genre cinématographique auquel il a contribué plus qu'aucun autre à donner sa forme classique. Danseur inventif et brillant, il ne s’est pas contenté de devenir une vedette hollywoodienne. Il a pris tous les risques pour réaliser son projet : manifester l’universalité de la danse.
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George Cukor
- Collectif
- 2013, Capricci
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George Cukor est l'un des grands cinéastes de l'âge d'or d’Hollywood. Pourtant, malgré une influence toujours forte, chez Pedro Almodóvar ou François Ozon, il semble résister à la critique. Peut-être parce que sa filmographie est truffée d'œuvres non créditées (Autant en emporte le vent, Le Magicien d'Oz), de projets inachevés ou de montages refusés (Une étoile est née). D’Indiscrétions à My Fair Lady, en passant par sa pléiade d’acteurs (Katharine Hepburn, Greta Garbo, Cary Grant, John Barrymore, Jane Fonda…), ce livre s’adresse aux lecteurs curieux du cinéma américain comme aux cinéphiles les plus exigeants grâce à l'écriture soignée et au style riche mais accessible de critiques, cinéastes et historiens français et étrangers. L’ouvrage s’enrichit d'une abondante iconographie en couleurs. Avec des textes de Jean Douchet, Carlo Chatrian, Gonzalo de Lucas, Jean-François Buiré, Pierre Eugène, Bill Krohn, Chris Fujiwara, David Ehrenstein, David Phelps, Stéfani De Loppinot, Lorenzo Esposito, Mark Rappaport, Rinaldo Censi, Pablo Garcia Lorca, Yola Le Caïnec, et un entretien inédit en français avec George Cukor.
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Ce livre n’est pas tout à fait un livre « sur » Jean-Luc Godard. Écrit entre Rolle, où vit et travaille le cinéaste, et Paris, où le journal Libération traverse la plus grave crise de son histoire, Godard vif est à la fois une évocation, une enquête critique développée, un reportage subjectif et un journal de bord courant sur quelques mois à peine, même s’il est nourri des fruits sauvages ramassés au cours d’un chemin, long de plus de vingt-cinq ans, où JLG et moi nous sommes parfois retrouvés.Ce livre a voulu enregistrer un moment qui m’a semblé extraordinaire dans le cours de ce chemin, et marquer de sa petite pierre une fracassante année 2014, où tout s’est conjugué pour lui donner une bifurcation...
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Grammaire du cinéma
- Marie-France Briselance and Jean-Claude Morin
- 2010, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Les frères Lumière n'ont pas inventé le cinéma, c'est l'Américain Thomas Edison, dont l'ingénieur Laurie Dickson tourne le premier film en 1891. Comme il est né muet, le cinéma a dû trouver son propre langage. En moins de vingt ans, les cinéastes ont mis au point une grammaire spécifique qui va permettre à leurs films d'être vus et compris par des spectateurs du monde entier. Aujourd'hui, c'est toujours la même grammaire qui est utilisée, l'arrivée du parlant ne l'a nullement périmée, et pas davantage les autres avancées techniques. Le cinéma moderne emploie de la même façon que Georges Méliès l'arrêt de caméra, la surimpression et les fondus, et tout comme les Anglais de l'école de Brighton le hors-champ, le champ/contre champ, le plan subjectif, le passage au flou ou la diagonale du champ, de même qu'il manie les cadrages, les panoramiques, le ralenti, le plan débullé ainsi que les travellings et la plongée à la manière des Américains, la musique et l'image par image tel le Français Émile Reynaud, les actions parallèles comme le génial David W. Griffith. Au total sont recensés dans cet ouvrage unique en son genre 29 points de grammaire dont les combinaisons multiples donnent les innombrables figures de style qui caractérisent le talent des cinéastes. Cette Grammaire du cinéma est composée en deux parties. La première retrace comment les cinéastes ont inventé les 29 points de grammaire et la seconde étudie comment ils ont développé les points de grammaire de 1909 à aujourd'hui, et comment ils en redécouvrent la force dans des utilisations nouvelles. Se côtoient aussi bien Hitchcock, Godard, Sergio Leone, Welles, Eisenstein, Kubrick, Fritz Lang, que Jean-Pierre Jeunet, Clint Eastwood, Ang Lee, Peter Jackson, David Lynch, Darren Aronofsky, Christopher Nolan, Spielberg... Dans le livre, outre les nombreux films primitifs que l'on peut voir maintenant en DVD, sont étudiés ou cités environ 160 films de 1909 à nos jour.
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Génie de Pixar
- Hervé AUBRON
- 2018, Capricci
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Toy Story, Wall-E, Vice-versa, Coco… Le studio Pixar est devenu le bon génie de l’animation numérique. Cet essai, initialement paru en 2011, en dresse un portrait inédit. Au-delà des prouesses technologiques, voici comment les ordinateurs font leurs adieux à l’homme. Parler des studios Pixar, c’est parler de l’histoire du cinéma d’animation depuis Disney jusqu’à aujourd’hui ; des histoires qui plaisent aux enfants et celles qui plaisent aux adultes ; de la révolution informatique et numérique ; de l’avenir de l’espèce humaine. C’est parler de nous, de nos rêves et de notre destin. Parler d’une réussite industrielle incontestable qui est aussi une réussite artistique éblouissante. Impossible en somme de s’intéresser à l’état du cinéma et des images, des technologies et des représentations sans passer par le Génie de Pixar. À la fois éloge et récit, manuel d’histoire et de science-fiction, ce livre retrace la chronique d’un succès exceptionnel sur tous les plans. Hervé Aubron y analyse également les fictions privilégiées du studio comme autant d’allégories du numérique. Il décrit le monde de Pixar, à la fois virtuel et réel, animal et humain, numérique et passionné par les textures de la création. Ce livre est enfin une odyssée extraordinaire, celle de Coco, Wall-E, Le Monde de Némo, Monstres et Cie ou encore Là-Haut : l’utopie d’une animation parlant à tous, en même temps que le pressentiment d’une possible disparition de l’humain.
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Génération Propaganda
- Benoit Marchisio
- 2017, Playlist Society
- Show Description Hide Description
La société Propaganda Films a beau être inconnue du grand public, elle est pourtant responsable de quelques-unes des images les plus cultes des années 1980 et 1990. En 15 ans d’existence, elle aura favorisé l’essor des Guns N’ Roses, iconisé Madonna et Janet Jackson, révolutionné l’esthétique et le business de la publicité, participé à la création des séries Twin Peaks et Berverly Hills 90210 et révélé des metteurs en scène comme David Fincher, Michael Bay, Spike Jonze, Mark Romanek et Antoine Fuqua. Avec ses clips, ses pubs, ses films et ses séries, la société a joué un rôle central dans la culture populaire américaine, en conjuguant les opportunités offertes par l’émergence de la chaîne 100% musicale MTV et du blockbuster avec celles de l’ère du pitch, ces résumés censés contenir toute une intrigue en une poignée de mots. Conçu d’après les témoignages des principaux acteurs de cette folle épopée, Génération Propaganda retrace un pan inédit et essentiel de l’histoire de la télévision et du cinéma américains.
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Géographie zombie, les ruines du capitalisme
- Manouk Borzakian
- 2019, Playlist Society
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Depuis la déflagration La Nuit des morts-vivants en 1968, les zombies ont colonisé nos imaginaires et le box-office. On a beaucoup écrit sur ces créatures trahissant les pires angoisses des sociétés post-industrielles, un peu moins sur les personnages leur faisant face. Or les films de zombies mettent en scène des monstres, mais aussi des individus lambda contraints de réinventer, individuellement et collectivement, leur rapport au monde. De Zombie à World War Z, en passant par The Walking Dead et 28 jours plus tard, les personnages confrontés à la crise zombie perdent pied dans un monde en ruines, instable, liquide. Face à cette incertitude chronique, ils développent des stratégies diverses pour survivre et, si possible, redonner du sens à leur environnement et « refaire monde ». Géographie zombie, les ruines du capitalisme explore via le cinéma les défis géographiques et politiques que doivent relever nos sociétés, de notre rapport à l’Autre à la manière dont nous concevons nos lieux d’habitation.
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Gérard Philipe
- Philippe Durant
- 2022, Nouveau Monde
- Show Description Hide Description
Il y a cent ans naissait Gérard Philipe. Cet acteur de légende s’est imposé comme le symbole du romantisme de l’après-guerre. Au cinéma, il a joué de grands classiques tels que L’Idiot, Le Rouge et le Noir… Il a surpris dans La Beauté du diable, osé dans Les Liaisons dangereuses, subjugué dans Les Grandes Manœuvres, et connu un triomphe mondial dans Fanfan la Tulipe, référence incontournable du cinéma français d’aventures. Au théâtre, il rayonne dès ses débuts. Albert Camus et Jean Giraudoux lui font confiance. Sa rencontre avec Jean Vilar lui vaut de briller dans Le Cid, Lorenzaccio… Depuis, son nom reste lié au Festival d’Avignon. Pourtant, l’éclosion de son talent repose aussi sur des doutes et des écueils. Une enfance en opposition avec son père – impliqué dans une politique collaborationniste – mais en communion avec sa mère, éprise de théâtre. Défenseur des droits des acteurs, Gérard Philipe accepta la présidence de leur syndicat et se battit sans jamais ternir son prestige. Les multiples facettes de cette personnalité marquante sont détaillées dans cet ouvrage. De nombreux témoignages apportent un regard nouveau sur le Gérard de l’ombre et le Philipe de la lumière. Philippe Noiret, Michel Bouquet, Georges Wilson et tant d’autres y livrent leurs souvenirs. Disparu à 37 ans, il reste le symbole de l’éternelle jeunesse.
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Henri Alekan
- Pierre-Alexandre Schwab
- 2012, Hermann
- Show Description Hide Description
L'ouvrage de Pierre-Alexandre Schwab est un essai qui porte à la lumière, avec émotion, la vie et l'oeuvre d'un des plus étonnants directeurs de la photographie que le cinéma ait connu : Henri Alekan, disparu en 2001. Dans le portrait intime et passionné qu'il dresse du grand « chef opérateur », l'auteur rend hommage non seulement à un artiste de premier plan, mais aussi, à travers sa vie, à toute une profession, moins bien connue que celle de réalisateur, et sans laquelle pourtant le cinéma ne pourrait exister. Que seraient des films cultes comme La Belle et la Bête de Jean Cocteau ou Les Ailes du désir de Wim Wenders sans les somptueuses images d'Henri Alekan ? Pierre-Alexandre Schwab retrace la carrière exceptionnelle de celui qu'il considère comme « le plus baudelairien des chefs opérateurs ». Des tout premiers pas d'Alekan, aux côtés de son maître Eugen Schufftan, jusqu'à l'âge de la maturité où l'artiste met en pratique ses conceptions picturales et musicales de la lumière, en collaborant avec les plus grands cinéastes, l'auteur nous fait traverser soixante-dix ans de vie créative, de Marcel Carné à Amos Gitaï, en passant par René Clément, William Wyler, Abel Gance, Joseph Losey ou Raúl Ruiz. À la fois, discret et modeste, exigeant et rigoureux, Henri Alekan était un créateur insatiable dans sa soif de découvertes et passionnément engagé dans la transmission de son art aux jeunes générations. Le livre est accompagné d'entretiens inédits avec Jean Douchet, Dominique Delouche et Jean-Louis Leconte.
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Henri‑François Imbert, libre cours
- Raphaëlle Pireyre and Quentin Mével
- 2018, Playlist Society
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De Sur la plage de Belfast au Temps des amoureuses, le cinéma d’Henri-François Imbert propose, loin des agitations et du rythme frénétique des médias, une poétique de l’image. Par sa réflexion sur le cinéma comme outil de mise en relation des êtres, des choses et des temporalités, il pose sans cesse la question : qu’est-ce-que faire partie de ce monde ? Un film d’Henri-François Imbert est comme un cours d’eau qui se fraye un passage entre les éléments du paysage, contourne certains d’entre eux pour mieux nous les signaler, et garde indéfectiblement le cap vers l’expérience de la relation à l’autre. Composé d’un essai et d’un entretien, Henri‑François Imbert, libre cours parcourt la filmographie d’un orfèvre qui par sa patience impose une vision unique du cinéma.
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Histoire de la télévision française
- Monique Sauvage and Isabelle Veyrat-Masson
- 2012, Nouveau Monde
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Qu’est-ce que la « télévision » à l’ère des écrans plats, des tablettes, des programmes à la demande, des informations en continu mais aussi de l’événement « monstre » aux audiences planétaires ? Un retour vers le passé permet de mieux répondre à ces interrogations du présent. Instrument du pouvoir et objet domestique, entreprise de spectacle et organe d’information, la télévision s’est imposée comme un média central de ces soixante dernières années. Comment la télévision a-t-elle été inventée et a ensuite émergé de l’ombre de la radiodiffusion ? Comment, en France, se sont forgés, sous monopole public, les liens avec le pouvoir politique, mais aussi la légitimité naissante d’un art du spectacle à part entière ? Dans quelles conditions l’organisation de la concurrence et l’installation – dans des circonstances tumultueuses – d’un secteur privé ont-elles transformé le paysage audiovisuel ? Comment ont évolué dans le marché les entreprises publiques et privées de télévision et l’offre de programmes ? Quelle est la nouvelle place de la télévision depuis l’apparition de la révolution numérique ? Cette histoire de la télévision propose des repères clairs pour comprendre les étapes majeures des relations entre télévision et pouvoir politique, la généalogie des techniques, l’évolution des programmes et des rapports avec le public, la transformation des modèles économiques.
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Histoire du cinéma britannique
- Philippe Pilard
- 2010, Nouveau Monde
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Il n'y a pas si longtemps, le cinéaste Alan Parker, lançait : « Avec l'industrie cinématographique britannique, il est souvent difficile de savoir si le nageur vous fait signe pour vous saluer, ou bien s'il se noie... » Faut-il le croire ? D'outre-Manche, nous parviennent régulièrement des films qui nous captivent, nous font rêver, nous font rire et même... réfléchir ! Fresques historiques, épopées militaires, actrices et acteurs de première grandeur, histoires d'amour et d'humour « mid-atlantiques », films « shakespeariens », documentaires, œuvres « excentriques », dessins animés, polars, vampires et zombies ! On trouve le pire comme le meilleur dans le fragile cinéma anglais dominé par la production et la distribution hollywoodiennes. Les cinéphiles ont en mémoire les noms d'Alexander Korda, d'Alfred Hitchcock, inventeur du « suspens », les comédies Ealing avec Alec Guinness, le Hamlet de Laurence Olivier, les films de David Lean (Lawrence d'Arabie), Le Troisième Homme de Carol Reed, ou encore Les Chaussons Rouges de Powell et Pressburger. En 1983, The Mission, de Roland Joffre, reçoit la Palme d’or à Cannes. « Le cinéma britannique est bien vivant... à la télévision ! » C'est là, en effet, que se sont formés, entre autres, Ken Loach (Kes) et Stephen Frears qui, aujourd'hui encore, occupent le devant de la scène, avec des films comme Tamara Drewe. Ils sont rejoints par de nouveaux talents, Shane Meadows, Paul Greengrass, Lynne Ramsay ou Andrea Arnold. Date de première édition : 1996.
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Histoire du cinéma français
- René Prédal
- 2013, Nouveau Monde
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Enfin un panorama de l'histoire du cinéma français accessible à tous. Cent vingt ans après les débuts du cinéma, la cinéphilie devient éclatée, les modes d'accès aux films numérisés se multiplient, la nouveauté se consume de plus en plus vite... Plus que jamais il est nécessaire de revenir au « grand récit » du cinéma français des origines à nos jours : cette histoire-source alimente le présent, transmet un héritage, offre un réservoir de références partagées. Chaque année, le cinéma français produit une vingtaine d'œuvres de grande valeur, soit plus de 2 000 films depuis les origines. C'est d'abord l'histoire de ces œuvres que l'on trouvera ici, et plus largement les grands courants artistiques, le contexte politique, économique et sociologique d'un cinéma français en perpétuelle réinvention. Rejetant toute théorie du déclin, l'auteur met en valeur les richesses connues ou moins connues de chaque époque, et prend parti au sein de la production la plus récente pour les jeunes cinéastes qui pourraient s'affirmer comme les prochains « grands ».
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Le cinéma s’inscrit dans une économie de prototype où l’incertitude est la règle. Tout projet de film est un pari aventureux, et la question de son financement n’a cessé d’être l’objet d’interminables controverses. En France, le système de régulation des activités cinématographiques et audiovisuelles est devenu un modèle de référence, mais les mutations contemporaines obligent à réexaminer sa pertinence et à préparer ses évolutions. Dans une telle perspective, il peut être utile de faire retour sur ses origines en analysant les conditions de mise en place de la politique d’intervention de l’État dans le secteur cinématographique au début des années quarante. C’est en effet sous Vichy, dans le cadre d’une politique dirigiste, que ce secteur a été profondément réorganisé, au travers d’institutions et de cadres réglementaires qui perdureront dans leurs grandes lignes jusqu’à nos jours. Pour relancer la production cinématographique et assurer sa pérennité, une politique industrielle est engagée, marquée par le corporatisme, l’instauration de mécanismes financiers inédits et l’avènement d’un système qui donne à l’État un rôle prééminent. Ce livre contribue à penser les origines, l’émergence et l’évolution des politiques publiques en faveur de la production cinématographique française, l’analyse étant concentrée sur l’histoire institutionnelle du Crédit National, établissement financier qui a joué un rôle crucial et méconnu dans ce domaine. Pour comprendre l’installation et le fonctionnement sur deux décennies du système d’avances à la production, l’étude se fonde largement sur les archives du Crédit National, en particulier les dossiers des films qui lui ont été soumis, tels Les Visiteurs du soir, Jeux interdits ou Le Salaire de la peur. Cette approche conduit à s’intéresser au comportement et aux interactions des protagonistes, notamment les producteurs, les réalisateurs, les institutions financières et les administrations. En étudiant la généalogie des politiques publiques françaises dans ce secteur devenu emblématique des enjeux de la régulation, on peut sans doute mieux en saisir la logique, le sens et le devenir, par-delà les débats manichéens qui opposent habituellement les tenants de l’intervention et les hérauts du libre marché.
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