Droit européen et international

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La Nullité de l'acte juridictionnel en droit international public
- Laurent Trigeaud
- 2011, Anthemis
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Il n’existe que très peu de voies de recours en annulation contre les jugements rendus par les juridictions internationales judiciaires et arbitrales. L’acte juridictionnel est réputé définitif et sans appel, ce qui empêcherait que les parties puissent en contester la validité. Sur ce point d’ailleurs, la pratique et la doctrine internationales sont marquées par une tendance très forte qui attache aux jugements une présomption irréfragable de validité en raison de leur caractère définitif. Il est pourtant possible de modifier cette approche et de considérer que l’acte juridictionnel ne peut définitivement trancher un différend que dans la mesure où sa validité n’est pas défectueuse. Le caractère définitif ne préjuge en rien de la validité de l’acte juridictionnel contre lequel une partie peut protester en invoquant des causes de nullité ou, dans une perspective plus procédurale, des motifs d’annulation. Mais il ne suffit pas qu’une partie soulève des motifs d’annulation pour que la nullité du jugement contesté soit acquise. La nullité d’un jugement s’obtient par une procédure juridictionnelle destinée à ce que la validité de l’acte juridictionnel soit renversée à l’égard des deux parties. En l’absence de voies de recours en annulation préétablies et obligatoires, la partie qui cherche à engager une telle procédure devra s’en remettre nécessairement au consentement de l’autre partie. Cet ouvrage innovant est destiné à quiconque s’intéresse au droit international public.
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La Place de l'avocat pénal dans le procès
- Collectif
- 2011, Anthemis
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Cet ouvrage constitue une introduction complète au droit pénal européen, plus particulièrement depuis l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne. La première partie comprend une description du cadre général de la coopération judiciaire pénale au sein de l’Union européenne. Elle vise à introduire la matière aux avocats, tout en leur présentant les spécificités de la coopération judicaire actuelle au sein de l’Union européenne et l’impact de cette coopération sur certains des dossiers qu’ils peuvent être amenés à traiter. La seconde partie comprend deux contributions relatives à l’évolution du système pénal européen, suite à la disparition des piliers, dans le cadre du traité de Lisbonne. Il y est également question des compétences élargies de la Cour de justice de l’Union européenne, du passage à la codécision dans le cadre normatif de l’Union et du nouveau rôle du Parlement européen. Enfin, la dernière partie a trait à la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. La Charte, son champ d’application et ses principes y sont décrits. La Charte y est dépeinte comme une source de droits utiles aux praticiens du droit pénal et de droits spécifiques à la matière pénale. Les problèmes de l’articulation de la Charte avec la Convention européenne des droits de l'homme et d’une possible rivalité entre les deux Cours chargées de veiller à l’application de ces textes y sont également abordés. Cet ouvrage reprend les contributions du colloque organisé par l’O.B.F.G., la Délégation des Barreaux de France et l’Ordre des avocats du Barreau de Luxembourg dont le thème était La place de l’avocat pénaliste dans le procès pénal : un nouveau défi européen. Il fait partie d’un cycle de trois conférences qui ont pour ambition de s’adresser à tous les avocats, et plus particulièrement aux praticiens du droit pénal.
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Phénomène méconnu et peu documenté malgré son importance, l’apatridie touche encore des millions de personnes à travers le monde, dont des milliers sur le territoire belge. En tant que ressortissants reconnus d’un État, nous ne faisons plus attention à l’importance du rôle de notre nationalité, véritable « droit d’avoir des droits ». Sans elle, les personnes sont condamnées à vivre en marge de la société, sans la jouissance des droits les plus élémentaires comme le droit de travailler, de voyager, de s’établir durablement, d’être protégé par son État… Un statut a toutefois été mis en place par la Convention des Nations unies du 28 septembre 1954. Qui peut en bénéficier ? Quels droits sont accordés aux apatrides ? Ce statut permet-il une protection optimale de ces derniers ? Existe-t-il d’autres sources de protection des apatrides, au-delà de cette convention internationale ? Qu’en est-il de la protection mise en place en Belgique ? Cet ouvrage vise à donner des réponses, entre autres, à ces questions et à dresser un état des lieux, le plus complet possible, de la protection des apatrides, tant aux niveaux international et européen qu’au niveau belge.
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La Subsidiarité conventionnelle en question
- Gérard Gonzalez
- 2016, Anthemis
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La subsidiarité du système de la Convention européenne des droits de l’homme est depuis 2010 une question récurrente. Le contexte se fait pressant et suscite de nombreuses interrogations. L’objectif de cet ouvrage est d’apporter des réponses permettant de déterminer le degré et les conséquences de la pénétration de la subsidiarité dans la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme au gré d’une étude approfondie, à caractère systématique, des arrêts de la Grande Chambre depuis 2010. Pour certains droits indérogeables, mais aussi pour d’autres auxquels la jurisprudence confère une valeur fondatrice de l’ordre public européen, la subsidiarité doit être refoulée, sous peine de perdre l’âme de la Convention... Cet ouvrage met aussi en évidence les domaines dans lesquels la Cour se borne à encadrer la subsidiarité et ceux dans lesquels elle lui consacre sa pleine effectivité.
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La désactivation de la norme nationale par la Cour de justice de l'Union européenne
- Rémi Dalmau
- 2018, IRJS
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La désactivation de la norme nationale est une spécificité du droit de l’Union en matière de libertés de circulation. Elle apparaît comme l’une des conséquences que la Cour de justice a tirées du principe de primauté qui impose de faire prévaloir le droit de l’Union sur le droit interne. À la différence du contrôle de conventionalité, la désactivation peut être directement imposée dans une affaire par l’interprétation fournie par la Cour de justice à titre préjudiciel, par exemple, ce qui est unique en son genre. De plus, ce n’est pas une annulation ou une abrogation, même tacite, de la norme nationale. Un tel pouvoir n’est, en effet, pas reconnu à la Cour de justice ni, le plus souvent, aux juges nationaux chargés de trancher le litige. La désactivation consiste seulement en la paralysie des effets des règles de droit contraires aux libertés de circulation. Elle ne se résume pas, non plus à une simple inapplicabilité de la règle de droit dans l’espèce concernée comme en matière de contrôle de conventionalité. C’est une inefficacité générale des effets de la règle contraire aux libertés de circulation qui est prononcée. Elle conduit à tenter d’effacer, dans la mesure du possible, tous les effets qui se sont déjà produits grâce à des mesures de réparation et de restitution. Pour étudier la désactivation, la thèse propose différents niveaux de lecture. Elle s’intéresse à l’office de la Cour de justice et à la portée de sa jurisprudence afin de cerner la notion de désactivation. L’étude du sujet au prisme des sources du droit, mais aussi les aspects procéduraux de la question sont aussi abordés. Ensuite, la thèse porte sur le droit substantiel de l’Union, et plus précisément sur les libertés d’établissement et de circulation des capitaux, envisagées tant en droit des sociétés qu’en droit fiscal. Ces deux libertés et ces deux matières sont en effet complémentaires dans la construction du marché intérieur : comment rendre une société mobile entre les Etats membres sans s’intéresser au droit fiscal et au droit des sociétés ? C’est, enfin, une réflexion plus générale sur la construction politique du droit de l’Union.
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La jurisprudence TVA de la Cour de Justice de l'Union européenne
- Yves Bernaerts
- 2014, Anthemis
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La directive TVA (2006/112/CE) est une refonte de la 6e directive datant du 17 mai 1977 – une éternité ! Cette refonte, travail considérable auquel la Commission s’était attelé, n’a pas pu remédier aux problèmes d’interprétation fondamentaux suscités par un texte qui reste un contre-exemple de législation intelligible. Une telle refonte s’apparente à un lifting : une cosmétique de l’apparence ne peut masquer un contenu identique apte à générer bien des interrogations dans l’interprétation. Dans ce cadre, la jurisprudence TVA de la Cour de Justice de l’Union européenne est, dès lors, plus que jamais, une source essentielle pour appréhender les multiples difficultés auxquelles les entreprises sont confrontées. C’est, à ce niveau, que l’ouvrage vous sera le plus précieux : son objectif est de faire apparaître et de mettre à la disposition de tous le lien entre les 414 articles et les annexes de la directive et la jurisprudence de la Cour de Justice telle qu’elle a évolué en 43 ans, depuis 1970 (arrêt Grad du 6 octobre 1970) jusqu’à juillet 2014 (arrêt Banco Mais du 10 juillet 2014) : 611 arrêts et 28 ordonnances ! La jurisprudence afférente à chacun des articles de la directive TVA (ses paragraphes et alinéas) est directement consultable (mention du dispositif des arrêts). L’ouvrage est enrichi par trois tables (chronologique, alphabétique et par référence à la directive) qui s’avèrent d’une grande utilité pour le lecteur, ainsi que par un graphique évolutif qui permet de mesurer la progression de cette jurisprudence. Cet ouvrage est complété par un site internet (www.legis.be) donnant accès au texte intégral et mis à jour de la directive TVA (2006/112/CE), aux autres directives en matière de TVA ainsi qu’aux différents règlements. Ce site permet également de disposer des éventuelles actualisations intervenues pendant toute la durée de l’édition et est accessible à tous les lecteurs. Date de première édition : 2007.
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La jurisprudence TVA de la Cour de justice de l'Union Européenne
- Yves Bernaerts
- 2019, Anthemis
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La directive TVA (2006/112/CE) est une refonte de la 6e directive datant du 17 mai 1977, une éternité ! Cette refonte n'a pas pu remédier aux problèmes d'interprétation fondamentaux suscités par un texte qui reste un contre-exemple de législation intelligible. Une telle refonte s'apparente à un lifting : une cosmétique de l'apparence ne peut masquer un contenu identique apte à générer bien des interrogations dans l'interprétation. Dans ce cadre, la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne en matière de TVA est, dès lors, plus que jamais une source essentielle pour appréhender les multiples difficultés auxquelles les entreprises sont confrontées. C'est à ce niveau que l'ouvrage vous sera le plus précieux : son objectif est de faire apparaître et de mettre à la disposition de tous un lien direct entre les 414 articles et les annexes de la directive avec la jurisprudence de la Cour de justice telle qu'elle a évolué en 49 ans, depuis 1970 (arrêt Grad du 6 octobre 1970) jusqu'à juillet 2019 (arrêt du 29 juillet 2019, B) : 812 arrêts et 52 ordonnances ! La jurisprudence afférente à chacun des articles de la directive TVA est décortiquée sur la base d'une analyse rigoureuse et d'un renvoi aux paragraphes et alinéas y traités. Ainsi, le praticien peut retrouver instantanément les jurisprudences afférentes à chacune des multiples questions à résoudre dans sa pratique quotidienne. L'ouvrage est complété par trois tables, chronologique, alphabétique et par référence aux articles de la directive TVA qui s'avèrent toutes d'une grande utilité pour le lecteur, ainsi que par un graphique évolutif qui permet de mesurer la progression de la jurisprudence. Cet ouvrage est complété par le site internet www.legis.be accessible à tous les acheteurs. Ce site permet d'effectuer des recherches à travers le texte intégral de la directive TVA (2006/112/CE) et d'autres directives en matière de TVA. Un outil qui facilitera grandement vos recherches !
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La justice internationale et la répartition des ressources naturelles
- Pierre-Yves Bonin
- 2010, PU Laval
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S'inscrivant dans la vaste enquête sur la justice internationale entreprise au cours des dernières décennies par de nombreux chercheurs et intellectuels, cet ouvrage propose une analyse détaillée d'un des arguments les plus influents invoqués pour justifier une répartition mondiale de la richesse, à savoir le partage équitable des ressources naturelles de la planète. Les profits gigantesques que certains pays tirent de l'exploitation de ressources comme le pétrole et les pierres précieuses, l'importance stratégique grandissante de certaines autres ressources, notamment de l'eau, et les difficultés qu'éprouvent certains pays, apparemment pauvres en ressources, à sortir de leur condition misérable, contribuent grandement à rendre plus crédible l'argumentation de ceux qui prônent un meilleur partage des ressources. L'objectif de cet ouvrage est de clarifier cet argument, d'examiner ses variantes, d'en évaluer la portée.
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La présomption en droit de l'Union européenne
- Ljupcho Grozdanovski
- 2019, Anthemis
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Même si elle n’est pas une preuve per se, il est admis de longue date que la présomption peut, provisoirement, faire office de preuve lorsqu’une preuve directe d’un fait est indisponible ou difficile à produire. En l’absence d’un droit de la preuve codifié de l’Union européenne, il n’est pas aisé d’affirmer que les critères de classification des présomptions en droit interne sont transposables au droit de l’Union. Cela ne signifie pas que la présomption est irrévocablement bannie du vocabulaire juridique de celle-ci ; l’examen de la jurisprudence de la Cour de justice et du droit en vigueur permet d’identifier un certain nombre de circonstances dans lesquelles le législateur et le juge sont amenés à former des présomptions. La pratique en droit de l’Union confirme ainsi un aspect fondamental de la théorie générale de la présomption relatif à la genèse de celle-ci : elle apparaît là où il y a un doute qu’il convient d’éliminer, au moins jusqu’à la production d’une preuve contraire. La nécessité qu’un tel doute soit écarté peut être identifiée a priori ou a posteriori, à l’issue des recherches des preuves de certains faits. En ce sens, le droit de l’Union européenne connaît des présomptions qui font office de preuves prima facie telles que les présomptions tirées du droit international des traités et des organisations internationales, la légalité, la validité, la conformité et l’équivalence des législations, au sens du principe de reconnaissance mutuelle. En revanche, l’on trouve des faits qui peuvent être présumés dans le droit de la concurrence et les relations extérieures de l’Union, dans l’examen des entraves aux libertés de circulation ainsi que dans l’interprétation des traités. Il peut ainsi être soutenu que le droit de l’Union européenne dispose, matériellement, d’un droit des présomptions qui contient ses propres critères liés à la classification et aux effets probatoires de ces dernières. Cette étude, la première à traiter du thème de la présomption en droit de l’Union européenne, offre une relecture sous l’angle de la preuve des principes fondamentaux de l’ordre juridique de l’Union. Abordant la plupart des domaines du droit de l’Union européenne, elle intéressera les juges, les avocats généraux et référendaires à la Cour de justice ainsi que de nombreux praticiens du droit, en particulier, ceux actifs dans le domaine du droit économique.
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Le rapprochement du droit français et du droit roumain a des racines anciennes puisque le premier Code civil roumain de 1864 s’inspirait du Code Napoléon de 1804. Par conséquent, sous l’empire de ce code civil, et en l’absence de textes sur la résolution unilatérale, la jurisprudence et la doctrine ont eu un rôle majeur dans le développement de solution juridique. Avec l’adoption du Nouveau Code civil roumain, cette démarche est allée beaucoup plus loin avec l’adoption d’un article dédié au régime juridique de la résolution unilatérale. Ayant comme sources d’inspiration les législations les plus modernes et les projets d’unification existant au niveau de l’Union Européenne, mais ancrée dans l’esprit juridique français, cette institution a reçu des traits nouveaux qui donnent lieu à une nouvelle interrogation sur le fondement, la nature juridique, les conditions et les effets de la résolution. La thèse, rédigée en cotutelle, sous la direction de Grégoire Loiseau et Valeriu Stoica, propose un travail de prospection comparatiste, croisant le droit roumain et le droit français sur la question de la résolution unilatérale.
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La révision constitutionnelle dans tous ses états
- Dave Guénette , Marc Verdussen and Patrick Taillon
- 2020, Anthemis
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La question des révisions constitutionnelles est aussi vieille que celle des constitutions elles-mêmes. Certes, une constitution est conçue pour durer le plus longtemps possible. Pour autant, elle ne peut priver des générations successives de citoyens de toute possibilité de l’ajuster, de la corriger ou de l’enrichir. D’où la nécessité d’inscrire parmi les articles constitutionnels une procédure de révision qui concilie des exigences de stabilité et d’adaptabilité. En ce sens, cet ouvrage a pour objectif d’offrir un nouveau regard sur le processus de révision constitutionnelle, tant d’un point de vue théorique que pratique. Sans prétendre à l’exhaustivité, il se penche sur les aspects les plus contemporains liés à ce processus et fait le point sur l’état du droit à ce jour, de manière à souligner que, même dans ce champ de spécialisation du droit que l’on croit généralement statique, des tendances et des évolutions se manifestent et sont partagées, ici et ailleurs. Regroupés en six parties, les différents chapitres sont rassemblés de manière à offrir autant de pôles de réflexion. D’un thème à l’autre, l’ouvrage ratisse large, tant d’un point de vue géographique que par la variété des questions analysées, et contribue au renouvellement des travaux de droit constitutionnel sur ce qui demeure un objet central de la discipline : la modification des règles du jeu de la vie constitutionnelle.
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La SCE, troisième forme sociale européenne, a vu le jour le 22 juillet 2003. Conjuguant identité coopérative et mobilité européenne, tout en offrant des outils « modernes » de gouvernance et de financement, cette nouvelle forme sociale européenne était censée permettre à ses utilisateurs de relever les défis du mouvement coopératif. Hélas, la SCE ne parvient ni à répondre aux besoins des coopératives, ni à créer une identité coopérative européenne, ni à permettre aux coopératives de tirer effectivement avantage du marché unique et de concourir à son développement. Les raisons de cet échec sont multiples. La première tient à la méthode utilisée, consistant à s’inspirer largement du statut de la SE, qui néglige la spécificité coopérative et ignore la complexité croissante des droits coopératifs nationaux. Ainsi, l’adoption d’un règlement-cadre offrant un grand nombre d’options et renvoyant excessivement aux droits coopératifs nationaux, non harmonisés et pour certains d’une complexité redoutable, aboutit à la création de 31 variantes nationales de la SCE. Soucieux de ménager les susceptibilités nationales et l’autocompréhension locale divergente des mouvements coopératifs, le législateur européen a ainsi négligé de doter la SCE d’une identité coopérative européenne assumée et discriminante. En deuxième lieu, les atouts européens de la SCE, comme la constitution par voie de fusion ou le transfert du siège social, répondent mal aux besoins des coopératives, dont l’ancrage local est prononcé à raison du particularisme de leur objet. De même, les outils de nature capitaliste supposés procurer à la SCE une efficacité économique supérieure déçoivent car ils sont souvent importés et greffés sans égards particuliers pour la singularité coopérative. Enfin, le législateur européen néglige l’environnement disparate dans lequel évoluent les coopératives. L’instrumentalisation du droit fiscal par certains États membres, adeptes du concept d’économie sociale, se révèle particulièrement préjudiciable à la SCE en termes de mobilité et d’égalité concurrentielle. Dans ces conditions, la SCE ne paraît pas en mesure de satisfaire aux objectifs fixés par le législateur européen. Pourtant, une autre voie était possible...
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La transparence des sociétés cotées en droit européen
- Konstantinos Sergakis
- 2013, IRJS
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La transparence des sociétés cotées est le principe qui paraît le mieux adapté non seulement pour prévenir les conséquences néfastes de la déstabilisation des marchés financiers, mais aussi pour ouvrir une nouvelle voie, plus élaborée et plus juste, pour l’avenir du capitalisme moderne. Le constat récurrent de tous les efforts du droit européen sur les aspects de l’information divulguée par les sociétés, témoigne d’un processus d’approfondissement et d’actualisation de cette information à travers les différents outils communautaires. Néanmoins, en cherchant à rendre la législation européenne attractive pour les sociétés, le droit européen instrumentalise la transparence dans un souci d’efficacité et d’adaptabilité aux techniques employées par ces sociétés, ce qui risque de compromettre sa finalité ainsi que son aptitude à la sécurisation de la protection des investisseurs. Notre étude tente de démontrer, tout d’abord, que le législateur européen n’a franchi, jusqu’à présent, qu’une étape relativement modeste quant à la capacité d’exercer son pouvoir contre les pratiques opaques des sociétés cotées. Ensuite, il convient de proposer l’instauration d’un nouveau cadre de régulation — qui permettra au droit d’explorer de nouveaux moyens d'intervention — d’un nouveau cadre informationnel à imposer aux sociétés cotées ainsi que d’un nouveau régime de sanctions, fondé, entre autres, sur un constat, qui a trait aux méthodes de manipulation de la transparence par les sociétés, lequel semble jusqu’à présent méconnu par la doctrine et la jurisprudence.
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Originellement conçu pour régler pacifiquement les conflits au sein des sociétés, le droit a trouvé dans la vie internationale un nouveau champ d'application, phénomène qui s'est accéléré et complexifié au cours des XXe et XXIe siècles. La multiplication des États, l'affirmation d'acteurs non gouvernementaux, l'intensification des flux de personnes, de biens et de capitaux, et la globalisation des modes de vie ont conduit le droit à s'adapter profondément, sur fond de développement des juridictions internationales et de diversification des normes. Fruit des travaux de l'Académie des sciences morales et politiques, les études rassemblées ici font le point sur les ressources qu'offre le droit à la société internationale pour affronter les défis nés de la mondialisation, de la gestion des mers à la lutte contre l'évasion fiscale, du droit de la famille et de la nationalité à la répression du terrorisme. Elles présentent également les institutions chargées de mettre en œuvre le droit à l'échelle internationale et s'interrogent sur leur évolution. Ces textes, dont les auteurs sont des spécialistes ou des acteurs du droit international, permettent ainsi à chacun de mieux comprendre les enjeux liés à ces processus et de se former un avis éclairé sur ces questions.
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La vulnérabilité en droit européen des droits de l'homme
- Caroline Boiteux-Picheral
- 2019, Anthemis
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Maladie, handicap, dépendance, déracinement, précarité… La vulnérabilité offre de multiples visages, mais sa prise en charge est un enjeu politique et sociétal, que ni le droit ni les juges ne peuvent ignorer. Chargés de veiller au respect de normes communes de protection, la Cour européenne des droits de l’homme et le Comité européen des droits sociaux s’y réfèrent de plus en plus dans leurs appréciations. Cependant, il ne s’agit pas, pour ces institutions, de s’attacher alors à une vulnérabilité générale, propre à tout être mortel : la notion apparaît plutôt, dans leur jurisprudence, comme un facteur de différenciation, source d’obligations renforcées au profit de certains sujets ou de certaines catégories de la population. Comment cette évolution se concilie-t-elle avec les principes d’universalité et d’égalité ? De quelle manière et sous quelle forme la vulnérabilité s’inscrit-elle dans la garantie des droits de l’homme ? Son traitement juridique donne-t-il lieu, au-delà d’une protection globale et indifférenciée, à des formes cohérentes, synergiques, de protection spéciale ? Telles sont les problématiques auxquelles entend répondre cette recherche, menée au sein de l’Institut européen des droits de l’homme de l’Université de Montpellier, en proposant une analyse exhaustive de la jurisprudence européenne relative à la vulnérabilité depuis 2005.
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Le Conseil constitutionnel et la Cour européenne des droits de l'homme : vers un nouvel équilibre ?
- Mustapha Afroukh and Julien Bonnet
- 2021, Anthemis
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Le présent ouvrage porte sur une question importante et d’actualité, à savoir les relations du Conseil constitutionnel avec la Cour européenne des droits de l’homme et plus largement l’articulation entre ordres juridiques constitutionnels et européens en matière de protection des droits fondamentaux. Juges de la garantie des droits et libertés, le Conseil constitutionnel et la Cour européenne des droits de l’homme s’influencent réciproquement, peuvent se prononcer sur des questions identiques ou semblables – surtout depuis l’entrée en vigueur de la question prioritaire de constitutionnalité – et paraissent parfois user de normes de référence équivalentes. Pourtant, le Conseil constitutionnel s’inspire continuellement de la jurisprudence de la Cour tout en prenant soin de ne jamais l’évoquer. Par ailleurs, la Cour européenne n’hésite plus, dans le cadre de son contrôle, à s’approprier des décisions du Conseil constitutionnel. Se dessine ainsi un rapprochement significatif des jurisprudences qui peut donner lieu à une double lecture : doit-on se réjouir de cette complémentarité des contrôles ? Ou estimer, à l’inverse, que ces rapports relèvent avant tout d’une logique concurrentielle ? Aussi, l’ambition de cet ouvrage est de prendre l’exacte mesure de ces rapports sur le plan institutionnel, au niveau de l’office des juges et en ce qui concerne la substance des droits garantis. En tenant compte des développements les plus récents, en particulier les perspectives offertes par la nouvelle procédure de demande d’avis à la Cour, en vertu du Protocole n° 16 en vigueur depuis le 1er août 2018, l’ouvrage permet de croiser les points de vue critiques sur la manière dont chaque juridiction se positionne au regard de la logique des rapports de systèmes et du dialogue des juges. L’enjeu est essentiel en vue de l’édification d’un espace démocratique harmonieux en Europe.
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Le Droit européen de l'asile au défi de la confiance mutuelle
- Luc Leboeuf
- 2016, Anthemis
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Ces dernières années, le droit européen de l’asile se trouve dans la tourmente, entre refonte des textes, mise en cause de sa conformité aux droits fondamentaux et arrivée accrue de demandeurs d’asile. Il en résulte une fragilisation de la confiance mutuelle entre les États membres de l’Union européenne. La présente étude rend compte de ces développements, en proposant une lecture de l’évolution du droit européen de l’asile, et des tensions qui le traversent, à l’aune de la notion de confiance mutuelle. Elle propose également diverses pistes de réflexion visant à renforcer la confiance mutuelle entre les États membres, dans le plein respect des droits fondamentaux des demandeurs d’asile. À cette fin, outre une théorisation de la notion de confiance mutuelle, le présent ouvrage offre : – une analyse des textes qui composent le droit européen de l’asile, tels qu’ils ont été récemment refondus et sont interprétés par la Cour de justice de l’Union européenne. L’analyse est opérée à la lumière de l’apport de ces textes à la confiance mutuelle ; – une étude de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme et des juridictions nationales, essentiellement le Conseil du contentieux des étrangers de Belgique, relative aux remises en cause de la confiance mutuelle ; – diverses propositions visant à renforcer la confiance mutuelle entre les États membres, notamment en renforçant les droits procéduraux et en réformant le système de répartition des demandeurs d’asile, aujourd’hui consacré par le règlement Dublin. Cet ouvrage intéressera les spécialistes du droit des étrangers et du droit européen, mais aussi toute personne interpellée par la problématique de l’asile en Europe et désireuse de découvrir les textes juridiques applicables et les controverses qu’ils soulèvent dans les prétoires européens et nationaux.
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Le Droit à un procès équitable au sens du droit de l'Union européenne
- Caroline Picheral
- 2012, Anthemis
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Garanti par l’article 6 de la Convention européenne des droits de l’homme, le droit à un procès équitable a été singulièrement développé par la jurisprudence de la Cour de Strasbourg. Mais si la signification et la portée de ce droit ont déjà été explorées, si ses répercussions dans les ordres juridiques des États parties ont été abondamment analysées, la question de sa réception dans le système de l’Union européenne n’a pas encore été envisagée de manière spécifique et systématique. Or le phénomène d’incorporation dont il a bénéficié, d’abord au travers des principes généraux du droit communautaire, puis dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union, ne saurait conduire à négliger l’autonomie dont se revendique cet ordre juridique largement supranational. La nature des objectifs poursuivis et les nécessités des politiques instituées, voire l’existence de principes concurrents, sont autant d’éléments susceptibles d’interférer dans l’interprétation et l’application du droit à un procès équitable. S’esquisse ainsi une hypothèse d’appropriation que la perspective d’une prochaine adhésion de l’Union à la Convention européenne des droits de l’homme impose d’autant plus de vérifier. Déterminer dans quelle mesure et de quelle manière l’Union européenne respecte et garantit le droit à un procès équitable a donc été l’objet du colloque organisé par l’I.D.E.D.H., en novembre 2010, à la Faculté de droit de Montpellier, avec la collaboration d’éminents spécialistes, universitaires, juges et praticiens.
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Le Principe de précaution en droit international
- Julien Cazala
- 2006, Anthemis
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Le principe de précaution est défini par les dictionnaires de droit international public comme l’absence de certitude qui, compte tenu des connaissances scientifiques, ne doit ni faire obstacle à l’adoption de mesures préventives, ni les retarder. Le principe de précaution intervient donc dans des situations de risques. Sur cette base, un État peut interdire une activité alors que les conséquences préjudiciables de celles-ci ne sont que suspectées par la communauté scientifique. À travers l’étude de ce principe, c’est la confrontation du droit à l’incertitude scientifique qui est appréhendée et l’influence que peut avoir cette circonstance sur les principes du droit international. L’ouvrage décrit les conditions de déclenchement du régime de précaution ; il présente ensuite le régime juridique applicable en situation de précaution ; enfin, il analyse les différends juridiques survenant dans cette situation. L’étude couvre un large champ disciplinaire, traitant naturellement du droit international de l’environnement, mais aussi de questions de protection de la santé, de droit des échanges ou de procédure contentieuse internationale ; une place importante est également accordée au droit européen.
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Le Principe de subsidiarité au sens du droit de la Convention européenne des droits de l'homme
- Frédéric Sudre
- 2014, Anthemis
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Le colloque organisé par l’I.D.E.D.H. et la Faculté de droit de Montpellier, avec la collaboration de spécialistes éminents, universitaires, magistrats et praticiens, explore un sujet qui n'a pas encore fait l’objet en langue française d’une analyse d'ensemble. Partant de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme, cet ouvrage a pour objectif de préciser la signification et la portée du principe de subsidiarité. Ce principe conditionne le respect effectif dans l’ordre juridique interne des droits garantis par la C.E.D.H. Mais il est aussi le garant de l’équilibre des relations États parties / Cour européenne des droits de l’homme, postulant que l’intervention de l'autorité nationale doit être première et celle de la Cour européenne subsidiaire. A cet égard, le principe de subsidiarité semble être désormais au cœur de la réflexion sur l’avenir du système de la Convention européenne des droits de l’homme, ainsi qu’en attestent la déclaration adoptée par la conférence intergouvernementale de Brighton et l’ouverture à la signature des États parties du Protocole n°15 additionnel à la Convention, et d’une éventuelle redistribution du contentieux européen des droits de l'homme au bénéfice des États.
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