Venise, une république patricienne
« La constitution de Venise a subsisté, sans révolutions, presque sans changement, pendant près de mille ans ; et de la cité qu’elle a régie, elle a fait, non pas seulement un État solide et fort, mais une grande puissance mondiale. Étudier le mécanisme de la constitution vénitienne, déterminer surtout les raisons qui, à une ville placée dans une situation spéciale ont donné ce régime si spécial aussi, c’est un des points essentiels qu’on s’est ici proposé. »
C’est ainsi que Charles Diehl définit les grandes lignes de son ouvrage. Tenter de dépeindre l’autre visage de Venise, en s’intéressant à ses régimes politiques et à ses relations privilégiées avec l’Orient, autant de choix cruciaux qui déterminèrent sa grandeur et sa décadence. Capitale d’un des plus grands empires coloniaux, mais aussi axe commercial privilégié de la Méditerranée, il est étonnant que cette petite ville aux accents romantiques, inoffensive de prime abord, ait pu acquérir et conserver un tel prestige.
Devenu un classique, cet ouvrage nous fait revivre l’histoire politique et commerciale de Venise du Ve au XVIIIe siècle, entre confinement et ouverture, oligarchie et république. Date de première édition : 1915.
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